Douala: Un soldat du Bir tue deux prostituées au carrefour Elf
La petite sœur de Monique Koumatekel la jeune dame enceinte éventrée à l’hôpital Laquintinie le 30 avril 2016 dernier parmi les victimes de ce drame qui s’est déroulée dans la nuit du 27 au 28 avril dernier dans un snack bars au carrefour Nelson Mandela.

Selon des informations recueillies à bonnes sources, dans la nuit du 27 au 28 avril 2017 derniers, des éléments du Bir après une mission à Douala sont venus se distraire au carrefour Nelson Mandela. Habillés en civil, les quatre militaires se sont mis à boire des bières dans une gargote du coin. Aux environs de trois heures, l’un d’entre le soldat de deuxième classe Winga Goulotte Daniel est allé assouvir son désir sexuel avec une belle de nuit. Le prix du « coup » négocié à 1000 fcfa, après avoir pris son pied, le militaire sort de sa poche un billet 10.000fcfa pour régler la note. Il se pose donc un problème de monnaie. Fâchée cette dernière envoie quelqu’un faire la monnaie mais veut continuer son activité sans avoir remboursé le militaire, son précédent client. Celui-ci s’y oppose. Des éclats de voies se font entendre. Kouakeu Djoun Ariane la belle de nuit courroucée, alerte alors ses congénères prostitués. Ces dernières accourent rapidement et comme un essaim d’abeilles, se ruent sur le jeune soldat. C’est alors que tout dégénère. Pendant la rixe qui va s’en suivre, il va faire usage de son poignard et blesser mortellement deux femmes et grièvement une troisième. Il s’agit de Dividaz Gourda Grâce âgée de 23ans et de Banibek Rose Alida la petite sœur de Monike Koumatekel porteuse d’une grossesse de 8 mois deux semaines.
Selon les rapports de la gendarmerie, cette dernière qui n’est autre que la sœur cadette de Monique Koumatekel décédé le 30 avril 2016, a reçu un coup de poignard au niveau du cou qui est ressorti par la gorge. La troisième victime Kouakeu Djoun Ariane à l’origine de la dispute s’en sort avec plusieurs entailles sur le corps et les doigts presqu’emputés. Elle est sous soins intensifs.
Quant aux militaires, responsables de cette agression, ils ont été interpelés et gardés à vue à l’Etat major de la légion de gendarmerie du Littoral. Il s’agit du Caporal Anaba OnanaAlain Henri, les soldats de deuxièmes classe Nkoa Ferdinand et Wang Namou et le deuxième classe Winga Goulotte hauteur de cette rixe mortelle. Une enquête a été ouverte
Hervé Villard Njiélé
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