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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 
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