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Délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone parle de la préparation de la Can de football féminine dans la ville de Douala. Dans une interview accordée à La nouvelle Expression, il revient sur les différentes activités qu’organisera la ville dont il est le super maire pour amplifier cette fête du football continental se jouant au Cameroun
Quel rôle la ville de Douala va jouer dans l’organisation de la Can féminine de football ?
La ville de Douala va jouer trois rôles. Le premier rôle est celui de la ville transit puisque le théâtre des évènements. Etant proche de la ville de Limbé, la plupart des acteurs passeront pas Douala. Le deuxième rôle c’est Douala la ville de Dortoir. Limbé n’étant pas trop loin de Douala, nous avons la conviction que beaucoup d’étrangers et de ceux qui participeront à cette compétition vont élire domicile à Douala avant de se rendre à Limbé à la demande. Le troisième rôle, c’est Douala ville amplificateur de l’évènement.
Notre pays reçoit un évènement continental. ET nous pensons qu’il est du devoir de tout citoyen en particulier et à plus forte raison à nous responsables des collectivités locales, de faire vivre à nos compatriotes cet évènement. Et surtout à ceux qui n’auront pas la possibilité de se déplacer à Limbé.
C’est aussi une occasion de vendre notre ville et de vendre le Cameroun. La Can 2016 n’est pas un petit évènement. C’est pourquoi, en accord avec les autorités administratives, les conseils de la communauté urbaine de Douala, nous avons voulu que notre ville vive particulièrement cet évènement.
C’est aussi un galop d’essaie pour nous. Car, vous savez qu’en 2019 ce sera le galop final avec la Can masculine 2019 qui se tient chez nous. Nous avons essayé de rassembler autour de nous en commençant par les médias, tous ceux qui pourront nous permettre de vivre cet évènement intensément. A faire rayonner la ville de Douala au delà de ses frontières.
Il faut préciser que ce comité d’organisation ne se substitue pas au comité local d’organisation de la Can2016. Il faut que cela se sache. Ce comité à pour rôle de faire vivre à nos compatriotes cet évènement de la plus belle des manières. Nos compatriotes veulent se mouvoir cela commence par le bon état des routes, et ensuite le transport à l’intérieur de la ville. Ce grand mouvement demande de la sécurité et de notre part, il faut qu’on intensifie l’éclairage public dans la ville, dans les fans zones. Il faut que nous donnions le plus grand nombres de personnes qui arrivent, des informations sur la sécurité, sur les hôpitaux homologués, le tourisme, notre parc hôtellerie notre restauration. Le site de la ville de Douala a été rénové pour cela. Je suis content que tous les médias de Douala soit de la fête. Le compte rebours va commencer avec les choses sérieuses sur le terrain dans quelques semaines.
Combien cela va couter à la fin de la Can 2016 ?
e ne sais pas ce que cela va couter à la communauté urbaine. Nous n’avons pas raisonné dans ce sens. Ce n’est pas la Communauté urbaine de Douala en tant que institution qui organise cet évènement. C’est la ville de Douala autour du premier magistrat de la ville qui l’organise. Même la participation de la communauté urbaine de Douala viendra enrichir la cagnotte de l’organisation de cet évènement. Cette cagnotte sera alimentée par la générosité de tous ceux qui sont à Douala. Quand une radio participe à travers des animations à cet évènement c’est une bonne chose. Mais tout cela se chiffre. Si une entreprise manifeste sa citoyenneté en prenant part à cette campagne pour que nous soyons en effervescence, ce sera très différent du sponsoring qui se fait au niveau de la commission locale d’organisation. Il ne faudrait pas que cela entraine des confusions. Il ne faudrait pas que l’on dise que nous sommes allés taper sur les mêmes sponsors alors que la commission locale d’organisation a des organismes spécialisés pour le faire. Nous ne sommes pas en train d’organiser la Can. Nous voulons nous amuser à Douala, nous voulons que la Can se vive très bien à Douala.
Quelles sont les différentes activités qui permettront d’animer cette Can 2016 dans votre ville ?
Nous avons d’abord les activités de la communication et la sensibilisation. Tout le monde doit être informé minute après minute de ce qui se passe à Limbé. Le programme des matches, les programmes de transport et tous les autres. Nous allons animer les quartiers au sein des arrondissements avec des fans zones. Ici, Il y en a deux. Des fans zones de type A à caractère central et des fans zones de type B à caractère plus locale. Parlant des fans zones de type A, on a choisi le stade Mbappe Leppe qui a un caractère plus centrale, le Parcours Vitae de Douala a les mêmes caractéristiques et l’espace Camtel de Bepanda. Nous allons encore négocier avec les responsables de Camtel pour que ce site soit disponible.
Les arrondissements ont des espaces plus moyens qui seront mis à la disposition du Comité d’organisation. Nous allons les reconditionner pour donner envie de regarder les matches la-bas. En dehors de cela, il y a aura beaucoup d’autres attractions diverses. On va solliciter des artistes pour des concerts explosifs. Nous allons solliciter tous ceux qui peuvent prendre des stands pour que cela prenne l’apparence d’une fête foraine. Il y’aura la restauration sur place. Nous voulons qu’avec nos lionnes que tout le monde soit à l’aise. Si on peut faire en sorte que vivre la Can dans ces zones soit plus attractif que rester à la maison, je pense que ce sera déjà un succès.
En plus de contenir des hôtels devant logés des acteurs actifs de la Can féminine de football 2016, la ville de Douala veut elle aussi, vibrer au rythme de cette grande fête du football continental
Faire de la Can 2016 une véritable réussite, faire vibrer les Doualais et tous les visiteurs présents dans la ville de Douala au rythme de cette compétition. Permettre à tout le monde de vivre une Can féminine mémorable et inoubliable. Apporter sa touche particulière dans le déroulement et l’amplification de cette compétition au Cameroun. Voilà les ambitions que nourrit la ville de Douala, ses autorités administratives, et Fritz Ntone Ntone le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de la capitale économique du Cameroun.
Lors de la deuxième session de la Commission de réflexion sur le rôle de la ville de Douala dans l’organisation de la Can féminine 2016, Commission présidée par Fritz Ntone Ntone réunie ce jeudi dans la ville de Douala, il était question de murir la réflexion sur les différents actions à poser dans la ville de durant cette compétition.
Pour réussir ce challenge pas des moindres, Fritz Ntone Ntone avec l’onction du Préfet du Wouri Naseri Bea et d’autres responsables administratifs de la ville au rang desquels les délégués régional des Sports et de l’Education Physique, de la Communication, du Tourisme et des Loisirs et les différentes commissions constitués à cet effet, ont dressé une liste des actions à mener .
Parmi ces dernières, on pouvait citer l’aménagement des voies publiques, l’aménagement de l’éclairage public, la création des fans zones dans la ville de Douala entre autres. La création des actions de communication avec le concours des agences de communications comme Media plus sont entre autres actions qu’il faut mener durant cette compétition.
La commission en question entend aussi faciliter la vie des différents touristes dans la ville de Douala et des visiteurs en mettant un point d’honneur sur l’hygiène et la salubrité, la sécurité et surtout la mobilité des personnes et de biens.
Au niveau de ce dernier point, la communauté urbaine de Douala entend via l’appui de ces partenaires comme la Socatur et surtout des transporteurs faisant la ligne de l’Ouest du Nord Ouest et du Sud -Ouest, mettre sur pied des bus de transport facilitant le déplacement des populations de la ville de Douala à Limbé.
Pendant ce moment exceptionnel apprend-on, la ville de Douala porte d’entrée du Cameroun voudrait saisir l’occasion pour se vendre au monde entier et faire découvrir ses multiples diversités culturelles, ses atouts touristiques et surtout sa richesse culinaire. Bref, le tourisme doit occuper une place importante dans ce concept qui verra bientôt le jour. « La ville de Douala est une ville transfuge. Sa proximité avec la ville de Limbé l’oblige à jouer un rôle transit, ville de résidence et donc nous sommes obligés de faire de cet évènement une véritable réussite », a affirmé Fritz Ntone Ntone.
Si la commission se porte garant de mettre des informations à la disposition des visiteurs depuis l’aéroport via des plaquettes conçues à cet effet, des informations sur la ville la compétition et les bons plans sur le plan du logement du transport être même sur le plan touristiques seront disponibles sur le site web créé à cet effet. Si selon les différentes commissions, les choses prennent déjà corps, le repaufilage des routes différentes routes de Douala reste le plus gros dossier à réaliser dans ce projet.
Plus de cinq millions de Camerounais exposés à cette maladie
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de déparasitage organisées sur l’ensemble du triangle national, des nombreux foyers de cette maladie existent encore au Cameroun
La schistosomiase est une maladie chronique provoquée par des vers parasites. Les parasitologues affirment que les victimes sont infectées dans le cadre d’activités agricoles, domestiques, professionnelles ou récréatives courantes, comportant des expositions à une eau contaminée. Le manque d’hygiène et certaines habitudes de jeu des enfants d’âge scolaire, telles que la natation ou la pêche dans des eaux infestées rendent ces enfants particulièrement vulnérables à l’infection. De nos jours selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie appartenant au groupe de maladies tropicales négligées. Parmi les victimes en Afrique, se compte le Cameroun avec plus de deux millions de personnes parasités
Selon les chiffres du programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, près de cinq millions de Camerounais courent le risque d’être infectés par cette maladie. Sont plus exposés les enfants en âge scolaire c’est à dire âgés de 6 à 15 ans, les pêcheurs, les agriculteurs et les couches de la population défavorisées.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, le coordonnateur national du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, la bilharziose se manifeste par des diarrhées fréquentes, les douleurs abdominales la présence du sang dans l’urine et les sels. Les conséquences de cette maladie chez les enfants sont nombreuses. On note entre autre le retard de croissance, la baisse du développement intellectuel des enfants, l’anémie et surtout de l’augmentation du risque d’infection aux germes des autres maladies. Celui-ci précise pareillement que près de six régions au Cameroun, sont touchées par cette maladie. Il s’agit des trois régions septentrionales l’Adamaoua le Nord et l’Extrême Nord de la région du Sud Ouest et du département de la Meme plus exactement, du département du Moungo dans la région du Littoral et du département du Mbam Inoubou dans la région du centre.
Conscient des conséquences sanitaires sociales et économiques que la bilharziose a sur le Cameroun, le professeur Louis Albert Tchuente affirme que cette maladie bien que combattue avec acuité par le ministère de la santé via le programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales peut être éviter. Il suffit de respecter tout simplement les règles d’hygiène« La lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine. La plupart de temps, cette maladie est liée à la pauvreté et au manque d’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au sein de la population, et surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination totale de cette maladie», déclare-t-il
Pour que cela soit possible ajoute celui qui est pareillement ambassadeur de la Liverpool school of tropical medicine (Lstm)«il faut l’implication de tout le monde. Et surtout des communicateurs, pour informer , sensibiliser et éduquer les populations sur les conséquences de cette maladie et les mesures à prendre pour les éviter. Si les populations sont suffisamment informées, on est sur qu’on exterminera cette maladie au Cameroun », précise le professeur Louis Albert Tchuente
Pour éviter la maladie et limiter les ravages qu’elle fait, le fondateur du centre de recherche de schistosomiase et de parasitologie précise qu’il faut briser la chaine de contamination en faisant des sels et des urines dans des toilettes bien aménagées. Car, les personnes malades infectent l’eau en urinant et en y faisant les sels. Et les œufs contenus dans ces déchets organiques éclosent dans l’eau et libèrent des larves qui infecteront à nouveau des individus en contact avec cette eau contaminée.
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de déparasitage organisées sur l’ensemble du triangle national, des nombreux foyers de cette maladie existent encore au Cameroun
La schistosomiase est une maladie chronique provoquée par des vers parasites. Les parasitologues affirment que les victimes sont infectées dans le cadre d’activités agricoles, domestiques, professionnelles ou récréatives courantes, comportant des expositions à une eau contaminée. Le manque d’hygiène et certaines habitudes de jeu des enfants d’âge scolaire, telles que la natation ou la pêche dans des eaux infestées rendent ces enfants particulièrement vulnérables à l’infection.
De nos jours selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie appartenant au groupe de maladies tropicales négligées. Parmi les victimes en Afrique, se compte le Cameroun avec plus de deux millions de personnes parasités
Selon les chiffres du programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, près de cinq millions de Camerounais courent le risque d’être infectés par cette maladie. Sont plus exposés les enfants en âge scolaire c’est à dire âgés de 6 à 15 ans, les pêcheurs, les agriculteurs et les couches de la population défavorisées.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, le coordonnateur national du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, la bilharziose se manifeste par des diarrhées fréquentes, les douleurs abdominales la présence du sang dans l’urine et les sels. Les conséquences de cette maladie chez les enfants sont nombreuses. On note entre autre le retard de croissance, la baisse du développement intellectuel des enfants, l’anémie et surtout de l’augmentation du risque d’infection aux germes des autres maladies. Celui-ci précise pareillement que près de six régions au Cameroun, sont touchées par cette maladie. Il s’agit des trois régions septentrionales l’Adamaoua le Nord et l’Extrême Nord de la région du Sud Ouest et du département de la Meme plus exactement, du département du Moungo dans la région du Littoral et du département du Mbam Inoubou dans la région du centre.
Conscient des conséquences sanitaires sociales et économiques que la bilharziose a sur le Cameroun, le professeur Louis Albert Tchuente affirme que cette maladie bien que combattue avec acuité par le ministère de la santé via le programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales peut être éviter. Il suffit de respecter tout simplement les règles d’hygiène« La lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine. La plupart de temps, cette maladie est liée à la pauvreté et au manque d’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au sein de la population, et surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination totale de cette maladie», déclare-t-il.
Pour que cela soit possible ajoute celui qui est pareillement ambassadeur de la Liverpool school of tropical medicine (Lstm)«il faut l’implication de tout le monde. Et surtout des communicateurs, pour informer , sensibiliser et éduquer les populations sur les conséquences de cette maladie et les mesures à prendre pour les éviter. Si les populations sont suffisamment informées, on est sur qu’on exterminera cette maladie au Cameroun », précise le professeur Louis Albert Tchuente
Pour éviter la maladie et limiter les ravages qu’elle fait, le fondateur du centre de recherche de schistosomiase et de parasitologie précise qu’il faut briser la chaine de contamination en faisant des sels et des urines dans des toilettes bien aménagées. Car, les personnes malades infectent l’eau en urinant et en y faisant les sels. Et les œufs contenus dans ces déchets organiques éclosent dans l’eau et libèrent des larves qui infecteront à nouveau des individus en contact avec cette eau contaminée.
Professeur des universités, coordonnateur du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales au Cameroun, Pr Louis Albert Tchuem Tchuente est également ambassadeur de Liverpool school of tropical medecine (LStm) la lutte contre les maladies tropicales négligées dans le monde. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il nous parle des maladies tropicales négligées et de la lutte contre la bilharziose au Cameroun
Pourquoi le Cameroun ne s’occupe que de cinq des 17 maladies évoquées dans la liste des maladies tropicales négligées?
L’oms a accordée une priorité à 17 maladies négligées dans le monde et au niveau de l’Afrique, l’Oms Afrique priorise 10 de ces maladies tropicales négligées. Ces dix maladies regroupées en deux groupes se retrouvent au Cameroun. Il y a un groupe de maladie à prise en charge individuelle comme la lèpre, le pian, l’ulcère de Buruli, la lechmaniose, la trypanosomiase africaine ou encore la maladie du sommeil. Ces maladies sont prises en charge de manière individuelle puisque les cas varient d’une personne à l’autre. Le deuxième groupe comprenant cinq maladies obéit à un traitement de masse. Ce groupe comprend la bilharziose, la filariose lymphatique les helminthiases intestinales, l’onchocercose et le trachome. Après un examen parasitologique on fait un traitement de masse en fonction des résultats.
Comment avez-vous appréciez l’évolution de la lutte contre la bilharziose au Cameroun ?
La lutte a été efficace dans l’ensemble puisqu’on assiste à une diminution importante de la prévalence de ces maladies dans l’ensemble de toutes les régions du Cameroun. Nous avons visité plusieurs sites et ces foyers illustrent l’impact des interventions menées par le programme national de lutte contre la schistosomiase et des helminthiases intestinales créé par le ministère de la Santé publique. Nous avons été à Kinding Ndjiabi dans l’arrondissement de Makenene région du centre où on a constaté qu’il ya un exemple de success story parce que dans ce foyer, la transmission de la bilharziose a été complètement interrompue. Les études de suivi ont montré que depuis lors il n’y a plus de réintroduction de cas de bilharziose dans cette localité. Et ce foyer va rester sur surveillance pour éviter des cas de réintroduction ultérieure dans ce village.
On a vu le foyer de Yaoundé qui est une situation différente parce qu’on est en milieu urbain où il y a des quartiers où on vit la transmission de la bilharziose. Heureusement, les enquêtes menées en début des années 2016 ont montré que la prévalence est de 0% dans la plupart des quartiers.
Dans une localité comme Edéa, on constate beaucoup de facteurs qui favorisent la distribution. Par exemple le cours d’eau qui favorise la contamination directe par les matières fécales qui sont canalisées directement dans l’eau. Ce foyer est particulier parce qu’il a la troisième forme de bilharziose qu’on trouve au Cameroun, et qui est une espèce donc la distribution est très restreinte. Le niveau de transmission grâce au programme est maintenu en dessous de 5% depuis de nombreuses années. Il y a un effort particulier à faire pour arriver à l’élimination de la transmission de la bilharziose dans ce district de santé. Il faut changer de stratégie en intensifiant. Nous avons décidé de traiter toute les populations âgées de 5ans
La situation dans le Sud-Ouest est plutôt particulière ?
Dans le Sud-Ouest on était dans deux sites particuliers avec des lacs Barombi qui sont des lacs de cratère constitués de deux composantes importantes. Barombi Mbo est un environnement où les populations utilisent en majorité de l’eau du lac. Heureusement dans cette communauté on a des installations qui permettent d’avoir un approvisionnement en eau, ce qui limite le contact avec l’eau du lac. Jumelé avec le traitement et l’éducation sanitaire, on est arrivé à une baisse significative de la bilharziose dans cette localité. On est passé de 62% à un taux de prévalence d’environ 3 %.
Le dernier foyer visité, Barombi Kotto est aussi situé dans le lac de cratère avec une dynamique de transmission complètement différente de Barombi Mboh. Tous les habitants de cette île ont une obligation de contact avec l’eau pour leurs différentes activités. Ce contact régulier favorise la réinfection et c’est pour cette raison qu’on a une transmission complètement différente. Dans ce village, il n’ya pas d’autres sources d’eau en dehors du lac. Ce contact régulier favorise la réinfection puisque toute la population dépend de l’eau du lac. Grâce aux campagnes de lutte contre cette maladie, à la sensibilisation et l’éducation des populations, on est passé de 82% à 46 % de taux prévalence sur l’île. Cependant vue le contact régulier, la réinfection est plus rapide. Cette prévalence si rien n’est fait, va remonter. Mais grâce au traitement annuel mené dans ce village, bien qu’il ait de ré infestation, il n y a plus de cas de morbidité et il faut aussi intensifier l’éducation de la population.
Pourquoi dit-on que la bilharziose fait partie des maladies tropicale négligées ?
Avant les maladies était traités individuellement. On s’est rendu compte en fin d’années 1990 que l’attention des gouvernements des bailleurs de fonds et des chercheurs était fixée sur trois maladies le Vih, le paludisme et la tuberculose. Donc il y avait tout un groupe de maladies pour lequel il n’y avait plus d’intérêt. L’oms a constaté que prise ensemble ces maladies parmi lesquelles la bilharziose, ont des dégâts plus importants sur les populations que les trois maladies suscitées. On a constaté que la morbidité était plus importante que les trois autres. C’est pourquoi en 2005 le concept de maladies tropicales négligées a été mis sur pied. C’est parce que cette maladie était négligé par toit le monde que le concept existe.
Est-ce que le traitement est à la portée du Camerounais moyen ?
La lutte contre cette maladie est entièrement gratuite. Les firmes pharmaceutiques se sont engagées à données gratuitement à travers l’Oms des médicaments à tous les pays souffrant de cette maladie jusqu’à son élimination complète. Ces médicaments sont donnés à travers l’Oms et les pays qui en ont besoin font la demande auprès de l’Oms. Par contre, il faut que les communautés et les gouvernements mobilisent des financements pour la distribution parce qu’avant le traitement il y a la sensibilisation, la formation et l’acheminement des médicaments dans les zones reculées. Et tout ça à un coût qui doit être mobilisé par les gouvernements et l’ensemble des partenaires pour atteindre la population cible.
Quel conseil donnez-vous aux Camerounais pour prévenir la bilharziose ?
Je souligne que la lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine et aucune organisation ne peut y arriver toute seule. Cela nécessite la contribution de chacun à son niveau. La plupart de ces maladies sont liées à la pauvreté et à l’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au niveau de la population, surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination de la maladie. Les populations doivent respecter les règles d’hygiène, utiliser les latrine, bien laver les fruits et légumes avant de consommer…
Est-ce qu’il y a des chances qu’à la longue on ne parle plus de ces maladie au Cameroun ?
Bien sur. Mais ça doit varier d’un milieu à un autre. Par exemple, dans les milieux où il y a plus d’hygiène, on aura une recule importante. Mais à la longue avec le développement et une prise de conscience par la population, on pourra arriver à l’élimination de cette maladie, mais ça doit être une affaire de tous.
Est-ce que seules les régions du centre du Littoral et du Sud-ouest sont concernées par cette maladie ?
Les régions visitées ne sont qu’un échantillonnage. Les études réalisées dans les 10 régions du Cameroun ont montré le même impact tel que décrie dans les différentes visitées. Que ce soit au Nord, au Nord –Ouest, au Sud, à l’Est, à l’Extrême Nord, on a le même impact. Les enquêtes menées dans ces différentes région ont démontré qu’on a une baisse significative du taux de prévalence de la schistosomiase au Cameroun avec l’action du ministère de la Santé et du programme nationale de lutte contre la schistosomiase et des helminthiases intestinales.
Quelles sont les signes précurseurs de la bilharziose ?
Il faut dire qu’il ya deux formes de bilharzioses à savoir la bilharziose urinaire et la bilharziose intestinales. Dans le cas e la bilharziose urinaire le signe le plus simple c’est la présence du sang dans les urines. Des que vous avez un enfant qui présente ce type de signe, il faut directement le conduire à l’hôpital parce qu’il peut souffrir de la bilharziose urinaire. Il faut
Dans la cadre de la bilharziose intestinale, on peut avoir des traits de sang sur les sels, avoir une douleur au bas ventre et présenter un gros ventre. Ces signes précoces qui se manifestent obligent le parent de conduire l’enfant ou l’adulte lui-même à se présenter dans un centre e santé pour des examens de dépistage de la maladie et la présence des œufs les schistosomes dans les sels. Et se faire soigner.
Quel est la durée du traitement ?
Le traitement pris actuellement n’est pas un vaccin. Le traitement a pour but de tuer les parasites présents dans l’organisme. Il déparasite entièrement la personne. La difficulté c’est que la plupart des personnes malades vivent dans le milieu avec le parasite. Ce qui favorise le risque de réinfection. C’est pourquoi, il faut traiter régulièrement. S’il n’y avait pas de parasite dans l’environnement, on pouvait traiter une seule fois. Pour la bilharziose, le traitement varie
Le moyen de lutte contre cette maladie c’est le respect des règles d’d’hygiènes, le respect de la réglementation en matière de construction des latrines, de l’assainissement de l’environnement, une prise de conscience et un changement de comportement pour éliminer cette maladie.
Les U-17 de la sélection nationale de football ont largement dominé le Kenya (7-0) hier dimanche au stade omnisport de Limbé. C’était en marge des qualifications pour la Can de leur catégorie
C’est une véritable leçon de football que les Lions Indomptables de football de la catégorie U-17 viennent de donner à leurs homologues du Kenya. Croisant le fer avec ces derniers dans le cadre du deuxième tour éliminatoire de la coupe d’Afrique des nations, qui se joue l’année prochaine à Madagascar, les poulains du coach Bertin Ebwelle n’ont pas eu de pitié pour leur adversaire du jour. Ils ont battu les Kenyans par un score fleuve de sept buts à zéro. Un score impressionnant et historique jamais réalisé par une sélection nationale de football.
Malgré la délocalisation de cette rencontre d’abord programmée à Bafoussam, la sélection nationale de football U-17 a rapidement enflammé le maigre public venu être témoin de ce moment de l’histoire du football camerounais.
Dès le coup d’envoie, c’est le Cameroun qui met le pied à l’étrier. Avec un bloc assez compact respectant les consignes du coach, il monopolise le ballon et domine le match dès les premières secondes. Les percussions de Sakava et de Stéphane Zobo placés en avant poste ne trouvent malheureusement pas le cadre. Ces premières alertes réveillent le public de Limbé glacé par le froid et la pluie qui s’abat sur le stade. Avec une ligne défensive assez soudée, des milieux de terrains et des latéraux qui reviennent porter mains forte à chaque fois qu’une action offensive est manquée, le Cameroun contrecarre rapidement toutes les velléités offensives du Kenya en panne d’inspiration.
Bien que dominant le jeu dans tous ses compartiments, il faut attendre la 19ème minute pour voir les poulains de Bertin Ebwelle inscrire leur premier but. Sur une belle action menée depuis le coté gauche, Moise Sakava bien servi dans la surface de réparation perce d’une frappe magnifique les filets du Kenya jusque là inviolés. Deux minutes plus tard c’est Stéphane Zobo qui puni à nouveau le portier Kenyan. Après avoir passé en revue toute la ligne défensive de l’équipe visiteuse grâce à une série de dribbles dont lui seul connait le secret, il propulse le cuir au fond des filets pour le bonheur des Camerounais(21ème).
Blessé dans son amour propre, le Kenya tente de repartir mais est stoppé par une défense qui respecte de manière stricte les consignes du coach. Après avoir laissé passer l’orage kenyan, l’attaque camerounaise fait encore parler d’elle en inscrivant le troisième but. Christian Mbella servi à la limite du hors jeu ne tremble pas et prend à contre pied le gardien Kenyan. Le match est alors plié. Les supporters dans les gradins chantent à l’honneur des Lions Indomptables. Le coach assez serein au banc de touche, n’arrête pas de repositionner ses poulains. Car, il faut marquer le maximum de buts pour espérer passer à l’étape suivante. Galvanisée par un public assez surexcité, les poulains de Bertin Ebwelle font un récital. Ils inscrivent coup sur coup le 4ème et le 5ème but de cette rencontre (35ème) et (41ème). Christian Mbella et le capitaine Dyo Ngakole successivement, sont à la manette. La pause vient mettre fin au supplice des kenyans.
A la reprise, c’est plus requinqués que la sélection U-17 du Cameroun revient des vestiaires. Après quelques conseils du coach. Il ne faut concéder aucun but et inscrire le maximum de buts possibles. Un conseil suivi et respecté à la lettre par le capitaine Dyo Ngakole. Celui-ci montre le chemin à ses coéquipiers en inscrivant le sixième but à la 52ème minute. Quinze minutes plus tard, le Cameroun en inscrit son septième but de la partie. Christian Mbella qui a suivi son capitaine, inscrit son doublé du jour (69ème). Malgré le pénalty obtenu, le kenya ne réduit pas la marque et c’est sur ce score de sept buts contre zéro que les deux équipes se séparent. Par cette victoire, le Cameroun vient de prendre une sérieuse option pour la qualification au troisième et dernier tour de ces éliminatoires. Un véritable récital.
Ces deniers qui attendent avec entrain le retour des ex otages de l’arrondissement de Lagdo ne sont pas toujours fixes sur le jour et la date effective du retour de ces deniers
C’est une ambiance pleine d’émotion qui règne dans l’arrondissement de Lagdo depuis plus de deux semaines. Depuis le retour au bercail des responsables de cette communauté pris en otage par les rebelles centrafricains, c’est une inquiétude qui s’est emparée des populations de la contrée. Ces dernières qui croyaient revoir et embrasser le plus rapidement possible leurs poches portés disparus depuis plus de 16 mois sont encore dans l’attente de ce moment plein d’émotion.
Plus de deux semaines après l’arrivée des otages au Cameroun, Ils scrutent encore le ciel en espérant qu’ils reverront vivant tous les otages encore sous soins à l’hôpital général de Yaoundé.
Cependant cette attente qui s’avère déjà longue pour les populations de l’arrondissement de Lagdo et pour les membres des familles de ces ex otages n’est pas sans mécontentement. Puisque les familles sont impatientes et anxieuses. « Les populations sont vraiment inquiètes dans l’arrondissement de Lagdo. Depuis la libération des otages elles sont impatientes de les voir. Chacun voudrait les rencontrer, les voir, les toucher du doigt et surtout écouter le film de leur enlèvement », affirme une source dans l’arrondissement de Lagdo.
D’après celui qui fait savoir que l’inquiétude est d’avantage liée au manque d’information sur le jour et la date exacte du retour des otages à Lagdo, les populations voudraient au moins être renseignées sur la date du retour des otages dans leur village natal.
«Peu sont ceux qui ont eu la chance de voir les otages. En dehors par exemple de quelques membres de la famille du maire qui ont fait le déplacement à Yaoundé, la plupart des proches de ces ex otages se contentent tout simplement des images qu’ils diffusées de temps en temps à la télé », déclare Ibrahim un habitant de l’arrondissement de Lagdo.
D’après celui qui déclare que la mort de deux de ces otages à savoir ; le sieur Youssouffa et dame Nene Jacqueline est venue créer la panique au sein des populations, tout se passait jusque là bien avec l’annonce de la libération des otages. « Chacun dans l’arrondissement de Lagdo veut toucher palper et voir ces otages de ses propres yeux pour savourer effectivement leur retour au pays », affirme-t-il
Au sein de la famille de Mama Abakaï qui a eu l’occasion de lui rendre visite à Yaoundé, on n’attend plus que son retour au bercail pour tourner la page de ce triste souvenir. « J’attends avec impatience son retour à la maison. J’étais à Yaoundé et je l’ai rencontré. Il se portait bien. Malgré le fait qu’il avait maigri. Il avait le moral. C’est vrai que l’attente est longue pour nous aussi. Mais, ça ne nous gène pas parce qu’ils sont entre de bonnes mains à Yaoundé. Les soucis sont finis et nous arrivons à bien dormir », affirme Mariam AbakaÏ la fille du maire de Lagdo toute heureuse de la libération de son père.
Retour en fanfare
C’est une grande fête qui attend les 13 ex otages de l’arrondissement de Lagdo. Selon des informations en provenance de cette partie du pays, des préparations vont bon train. Le préfet de la Bénoué Mamoudou Haman, le sous-prefet de Lagdo Saidou Bouba et Alioum Fadil, député Rdpc de la Bénoué Sud-Est multiplient des réunions pour préparer l’accueil de ces ex-otages.
D’après nos sources, la première réunion s’est tenu le 19 juillet 2016 et la seconde le vendredi 22 juillet. Plus d’un million de francs cfa ont déjà été collectés par les populations pour l’organisation de cette fête. Une prière œcuménique et une motion de soutien au président de la république pour la libération des otages font partie de l’ordre du jour de cette grande cérémonie.
A travers le projet «plastic recup holidays » lancé lundi dernier, la Sabc veut vider les rigoles de Yaoundé et de Douala des bouteilles plastiques qui les encombrent
Sensibiliser et éduquer les jeunes et les populations camerounaises sur les enjeux de la protection de l’environnement, les amener à lutter avec acuité contre la pollution de la nature avec des bouteilles plastiques usagers. Voilà entre autres missions que s’est fixé la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) durant ces vacances.
A travers le concept « Plastic recup holidays » lancé à yaoundé le lundi 25 juillet 2016, elle compte récupérer deux millions de bouteilles plastiques jetées dans les rigoles en deux semaines. Ces bouteilles qui seront par la suite recyclées, seront transformées en pavé par la Fondation du Cœur d’Afrique d’Albert Roger Milla partenaire de cette initiative.
Mieux que ça, les responsables des brasseries du Cameroun par cette initiative, comptent assainir les drains bouchés par les milliers de bouteilles plastiques usagers et occuper des jeunes pendant ces vacances. Pour réaliser ce projet qui mobilise cent jeunes stagiaires repartis dans les villes de Yaoundé et Douala, des filets, des pelles, des râteaux, des bottes des cahes-nez, des brouettes, bref, le matériel adéquat permettant de récupérer les dites bouteilles ont été remis aux jeunes. Ces derniers ont aussi été initiés aux différentes techniques de ramassage de ces bouteilles. Durant ces deux semaines d’intenses activités, 14 drains de Douala et yaoundé seront vidés des bouteilles encombrant leur lit. Parmi ces drains se compte celui de Mboppi Camp Yabassi , de la chefferie de Bonapriso, le drain de Mbanya par Bonamousadi celui du carrefour Kombi , le Kondi , le drain de Sodikago, celui du drain du Tongo’o Bassa à la Cité Sic Cacao à Douala.
Dans la ville de Yaoundé, les drains de la Cité verte, Impôts Biyem-assi , Briqueterie (marché charbon),Sofavinc, Mairie de Yaoundé, Ecole de police ,Hôpital Cnps sont concernés par cette initiative.
Pour réussir ce projet important pour changer le visage des deux principales villes du Cameroun, la société Hysacam et l’association nationale pour la protection et le développement de l’environnement(And) ont été associés à ce projet. Après le idée « Plastic recup » lancé en 2012 pour limiter la pollution du Cameroun par les bouteilles plastiques usagers, projet qui attend encore d’être évalué, la Sabc vient de lancer « plastic recup holidays ». Selon des informations du département de communication chaque jeune prenant part à ce projet qui a débuté le 18 juillet 2016 et s’achève le 5 aout prochain recevront une prime de 50.000fcfa.
Selon des informations, les mosquées et les lieux à forte concentration sont quadrillés depuis plusieurs jours par les forces de défense nationale
Limiter les attaques de Boko Haram durant la célébration de cette fête chez les fidèles musulmans, permettre à toutes les populations de la région de l’extrême Nord et ses environs de passer les fêtes en toute quiétude. Voilà les objectifs visés par les autorités administratives politiques et militaires de la région de l’Extrême Nord du Cameroun en cette veille de fête de ramadan.
Selon les riverains de cette partie du triangle national, la sécurité a été renforcée dans cette partie du pays depuis bientôt une semaine. Les marchés, les supermarchés, les quartiers populeux, les bureaux administratifs, les mosquées, les églises et autres lieux à forte concentration humaines bénéficient d’une attention particulière. Des éléments des forces de défense nationale sont postés de jours comme de nuit aux alentours de ses édifices. «Des grand carrefours où les populations se retrouvent souvent le soir pour échanger et passer du bon temps sont également sous surveillance des forces de l’ordre. A Maroua où je suis le couvre feu est fixé à 22h. Tous les débits de boisson et autres points chauds son fermés à partir de cette heure là. Il n’y a pas de demi mesure », affirme un habitant de la ville de Maroua sous anonymat. Celui-ci affirme d’ailleurs que cette mesure prise n’est pas seulement appliquée dans la capitale de la région de l’Extrême Nord. Elle est faite dans toute la région et les villages environnants.
En plus des patrouilles mixtes des forces de l’ordre et de défense multipliées dans toute la région, l’on signale aussi la présence des agents des renseignements généraux dans toute la région, la présence des militaires en civil pour rassurer les populations de cette région du Cameroun en proie aux attaques de Boko Haram.
Communiqué
Selon des informations, le gouverneur de la région de l’Extrême nord a publié il y a quelques jours un communiqué informant les populations sur les conditions sécuritaires à respecter pendant la célébration du Ramadan. A coté de la fouille systématique des femmes et des hommes avant et à la sortie de la mosquée, les fidèles musulmans ont été invités à rejoindre plus tôt que prévu les mosquées. Car, à partir de 8h, toutes les routes principales menant aux différentes mosquées seront fermées. «Le gouverneur a demandé que tous les fidèles soient à la mosquée au trop tard à 7h 55 puisque à partir de 8h, les routes seront fermées. Les lieux de cultes seront aussi sous haute sécurité. Des forces de l’ordre vont aussi fouiller tout le monde avec les détecteurs des métaux », nous confie au téléphone un habitant de Fotokol.
Selon des informations, toutes les moquées du septentrion sont sous haute surveillance depuis plus d’une semaine. «Devant les mosquées, il y a des gens qui sont présents en civil depuis six jours ils sont là et se confondent même aux populations. On a même déjà peur», affirme un habitant de la ville de Maroua. D’après ce dernier, «il y aura deux fouilles systématiques à l’entrée et à la sortie des mosquée durant la célébration du Ramadan».
Attaque
Suivant des informations de source concordante, la dernière attaque de Boko Haram du 30 juin 2016 dernier ayant fait plus de 10 morts serait à l’origine les mesures sécuritaires prises dans la région de l’Extrême Nord. Ce jour là, apprend-on, un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit à Djakana, une ville située à la frontière du Nigeria. Sur le coup, sept personnes sont mortes, dont le kamikaze. Quatre blessés ont ensuite succombé à leurs blessures, quelques heures après.
Ces derniers viennent de prendre part à un séminaire de formation sur la lutte contre schistosomiase et les helminthiases intestinales
Permettre aux journalistes de vivres eux même les réalités de la schistosomiase et des helminthiases intestinales au Cameroun. Leur donner la possibilité de toucher du doigt les affres de ces maladies sur le triangle nationale. Voilà entre autres objectifs visés par le séminaire de formation des journalistes camerounais qui vient de s’achever dans la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest.
Organisé par le ministère de la Santé Publique et plus précisément par le programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, ce séminaire de formation a débuté le 23 juillet 2016 à Yaoundé et s’est achevé le 28 juillet 2016 dans la ville de Kumba.
En plus des formations théoriques qui s’étant déroulées en salle, les hommes de medias accompagnés des experts spécialisés dans la lutte contre ces maladies, sont descendus dans les différents sites où ces maladies continuent à faire des ravages.
Ainsi les hommes de medias choisis à la fois au sein de la presse à capitaux publics que privés se sont rendus dans les localités de Kindjing Ndjabi dans l’arrondissement de Makenene où la schistosomiase a disparu grâce aux actions du programme nationale de lutte contre la schistosomiase. Ils ont visité la ville d’Edea dans la Sanaga Maritime, les villages Barombi Mboh et Barombi NKotto dans la région du Sud-Ouest tous des foyers de transmission de la schistosomiase et le village Songdong situé au bord de la Sanaga un foyer de transmission de l’onchocercose.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente Secrétaire générale du Programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales au ministère de la Santé Publique coordonnateur de cette formation, les différents sites choisis pour la phase pratique n’ont pas été fait par hasard. ‘’Ces sites ont été choisi pour vous permettre dans un premier temps de toucher du doigt la difficulté qu’il y a à lutter contre toutes ces maladies. De voir effectivement que ce sont les pauvres qui souffrent de cette maladie mais surtout de vous faire découvrir leurs foyers de contamination’’, Explique-t-il.
D’après l’ambassadeur de la Liverpool school of tropical Medicine (Lstm) dans le mondepas effrayé par l’ampleur de la tâche qui incombe au ministère de la Santé Publique et lui, seule une action
concertée peut permettre d’exterminer ces maladies au Cameroun. D’où l’importance de la formation et de l’association des journalistes à la lutte contre ces maladies. « La lutte contre la bilharziose est une activité multisectorielle qui nécessite l’implication de plusieurs acteurs venant de plusieurs domaines. La bilharziose attaque des hommes qui ne sont même pas au courant de cette maladie. Il est important qu’il y’ait une bonne communication sur cette maladie. En plus il y a trop de confusion dans tout ce que les journalistes rendent et cela crée un flou sur le plan scientifique. Une bonne communication sur ces maladies tropicales permet de sensibiliser les populations et les amène à se laisser diagnostiquer et soigner », affirme-t-il
Parlant de la schistosomiase, il faut dire que c’est une maladie transmissible par microbe qu’on appelle le schistosome. Toute personne en contact avec l’eau peut contracter cette maladie. Car, les schistosome passent par les pores de la peau. En pondant des œufs dans l’organisme, ce parasite va créer des dégâts énormes dans l’organisme et créer cette maladie qu’on appelle la bilharziose. On distingue deux types, la bilharziose urinaire et la bilharziose intestinale. Si elle n’est pas soignée, la maladie crée la morbidité au sein des populations. Pour éviter cette maladie précise le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, il faut éviter de faire les sels et d’uriner dans les eaux et surtout de déverser les sels dans les eaux, cela permet de polluer l’eau et d’entretenir le cycle de vie de cette maladie