Angola 2010: La défaite des lions paralyse la ville de Douala.
Habituellement bruyante et pleine d’activités, l’ambiance qui a régné dans la capitale économique du Cameroun hier soir après la rencontre Cameroun –Egypte, était semblable à celle d’un cimetière.
Musique, cris de joie, klaxons de véhicules, mouvements des personnes ne se faisaient plus sentir, hier soir dans la ville de Douala. Les rues, les débits de boisson habituellement bondés de monde étaient vides. Même la rue de la joie de Deido toujours bouillante malgré les événements malheureux qui arrivent souvent à la ville de Douala n’a pas échappée à cette règle. Ventes à emporter, Snacks, motels restaurants étaient vides. Les tenanciers de ces espaces ludiques ont fermé tôt.
Bépanda, Akwa, New Bell, Nkongmondo, Ndogpassi, Dakar, Elf axe lourd, tous les quartiers de la capitale économique du Cameroun étaient plongés dans cette émois.
La défaite des lions indomptables face à l’Egypte (1-3 ) aux quarts de finale de la coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Angola a foudroyé la capitale économique du Cameroun. Pourtant plein d’espoir et espérant jusqu’à la dernière minute que les coéquipiers de Samuel Eto’o allaient renverser la tendance, les populations de Douala ont été déçues. A la place d’une victoire, et particulièrement d’une revanche sur l’équipe Egyptienne longuement attendue, par les populations, les lions indomptables du Cameroun ont servi une honteuse défaite d’ un but contre 3 durant cette rencontre qu’ils ont pourtant dominée pendant les quatre vingt dix minutes de temps reglementaire.
Chacun est rentrée amèrement chez lui digérer cette pilule très difficile à avaler.
Malgré la mauvaise prestation des lions indomptables durant le premier tour de cette compétition, les camerounais croyais à la métamorphose de cette équipe conduite par le sélectionneur français Paul Le Guen. Non sans avoir pensé à son amateurisme et surtout au manque de vigilance des cadres de l’équipe nationale tels Njitap et kameni qui commettent des érreurs qui font facilement marquer les adversaires.
Hervé Villard Njiélé