Cambriolage:Deux présumés bandits lynchés à Makepe Saint Tropez
Ils ont été surpris en flagrant délit de vol par les populations qui les ont aussitôt tabassés à mort. C’était le 12 octobre 2010
Deux présumés bandits lynchés à Makepe Saint Tropez
C’est tard dans la nuit du 12 octobre 2010 que les sapeurs pompiers ont emporté les corps des deux malfrats qui ont été lynchés à Makepe Saint Tropez ce jour là. Ces malfrats, deux au total et tous des ressortissants de la région du nord ont été battus à mort par des conducteurs de moto qui les ont surpris en flagrant délit de vol de moto au quartier Bépanda, non loin du commissariat du septième arrondissement. «Un de nos amis a garé sa moto et pendant qu’il dialoguait avec son ami à quelques mètres de la route, les deux bandits sont arrivés sur une moto. L’un d’eux est descendu et a volé la moto de mon collègue. C’est quand il a démarré pour tenter de prendre la poudre d’escampette que les voisins nous ont alertés et nous nous sommes jetés à leur trousse.» explique un conducteur de moto. «C’est grâce à nos collègues ‘’benskineurs’’ et aux populations de Makepe Saint Tropez qu’ils ont été arrêtés et lynchés » ajoute-t-il.
Selon des témoins, les malfrats ont abandonné la moto lorsqu’ils ont senti le danger venir. Avant de s’enfuir à bord de leur propre engin. Grâce à d’autres conducteurs de motos qui se sont immédiatement lancés à leur trousse, Ils seront rattrapés et tabassés à mort. Les deux corps seront abandonnés au carrefour. Les éléments de la police du commissariat du 10ème arrondissement descendus sur les lieux feront le constat. De l’avis d’un conducteur de moto qui déclare avoir été plusieurs fois victime d’agressions, « les malfrats devraient être tués à chaque fois qu’ils sont appréhendés ». «Ces bandits, poursuit-il n’ont eu que leur paie. Quand ils m’ont poignardé deux fois et se sont enfuis avec ma moto, personne n’a intervenu. Ils ont eu ce qu’ils méritent. Ils m’ont braqué deux fois et m’ont arraché deux motos ». Dans ce quartier où il règne l’insécurité, les populations affirment que « les coups de vol sont fréquents et des cas d’agressions y sont légion ».
Hervé Villard Njiélé