Douala :Un incendie réduit toute une maison en cendre
Le feu s’est déclaré dans cette habitation le 2 avril 2012 aux environs de 16h, quand la majeure partie de ses occupants était absente. Aucune perte en vie humaine, mais des dégâts matériels importants.
« Je ne sais pas encore là où je vais aller maintenant. Là où je suis, je suis bloqué. Je n’ai pas d’argent et je ne sais comment faire.» Ces propos sont de Pius, l’une des victimes de l’incendie qui a réduit toute une habitation en cendre au quartier « Bépanda Yong Yong », le 2 avril 2012. Fouillant dans les décombres, celui-ci espère trouver quelques objets important, ayant échappés ou résisté aux flammes. «Le feu s’est déclaré quand je n’étais pas là. Ce sont les voisins qui ont cassé les portes pendant qu’il éteignait les flammes. Comme vous voyez là, j’ai perdu des pièces importantes et, nombreux de mes biens ont été volés pendant cette opération de sauvetage.» affirme celui-ci l’air désemparé.
Contrairement à Pius, dont une partie des choses a été sauvée, la famille Nguen a tout perdu dans ces flammes, qui ont été sans pitié pour elle. Le feu a consumé entièrement le domicile qu’elle occupait en réduisant en cendre tout son contenu. C’est chez des connaissances, que cette famille de neuf personnes, sans abris depuis la déclaration de l’incendie, a passé la nuit. «C’est depuis hier après l’incendie qu’on aperçoit plus les habitants de la maison. On ne sait pas où ils sont allés. Mais, tout ce que l’on sait c’est que le feu a brûlé toute la maison et le contenu. Rien n’a pu être sauvé » déclare Antoine Biffou, chef de bloc 13 à Bépanda Tsf. La maison entièrement réduite en centre comportait un salon, trois chambres, une cuisine et une douche.
D’après les riverains, l’incendie dont on ne connait pas encore exactement l’origine, s’est déclaré aux environs de 16h le 2 avril 2012 alors que la majeure partie des habitants était absente. C’est avec l’aide des riverains et surtout, des sapeurs pompiers alertés, que les flammes qui se propageaient à une vitesse exponentielle ont été stoppées. «Nous étions tous dehors et on discutait avec les amis. On a juste aperçu les flammes et on s’est mis à crier au feu ! au feu ! C’est comme-ça que les voisins ont accouru et on a aussitôt alerté les sapeurs pompiers. » Affirme Antoine Biffou. D’après celui-ci, les flammes se sont rapidement rependues parce que la maison était construite en planche.
Sur le lieu de l’incident hier matin, aux environs de 8h, c’était la désolation totale. Des populations informées du sinistre venaient se rendre à l’évidence. Le site sur lequel se trouvait la maison était un véritable dépotoir de décombres. On pouvait distinguer dans cet amas de brulis des restes de vêtements, des ustensiles de cuisine, des tôles, des planches du charbon et de la cendre. Au moment où nous quittions les lieux, le chef de quartier aidé par certains riverains s’organisaient pour faire une quête pour les victimes de cet incendie.
Hervé Villard Njiélé
Hervé Villard Njiélé
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