Douala : Un macchabée repêché des eaux du Wouri
La scène s’est déroulée vendredi 24 janvier 2014 au lieu dit poste 3 non loin du port autonome de Douala
Les riverains du fleuve Wouri et d’avantage ceux vivant non loin du Port autonome de Douala ont passé un vendredi noir ce 24 janvier 2014. En effet ce jour, alors que ces derniers vaquaient à leurs occupations respectives, ils ont découvert flottant sur les eaux du Wouri et non loin de la rive le corps d’une jeune femme. Croyant au départ que cette dernière venait de tomber dans l’eau. C’est après avoir extirpé son corps de l’eau que les riverains ont découvert que celle-ci était décédée depuis plusieurs heures.
Alertés, les éléments de la deuxième région de gendarmerie du Port sont descendus sur les lieux de l’incident pour se rendre à l’évidence. Ils ont d’ailleurs transporté le corps de la dame à la morgue de l’hôpital Laquintinie où il a été déposé. Le décédé n’a pu être identifié. Car ne portait aucune pièce d’identité. Une enquête a été ouverte.
Selon Noël Mbanonga, adjudant chef major et commandant de brigade de la gendarmerie du Port, la macabre découverte a été faite très tôt dans la matinée du vendredi 24 janvier 2014 aux environs de 8h 30. La femme qui serait décédée de suite de noyade serait âgée d’une trentaine d’année environ. Au moment de l’extraction de ce macchabé des eaux du Wouri il était vêtu d’un tricot blanc rayé de bleu et une culotte de couleur blanche. Le commandant de brigade du Port maritime demande par ailleurs à tous ceux qui seront à la recherche d’un être disparu de se rendre dans son unité de commandement pour tout renseignement.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que la brigade du port maritime repêche des corps sans vie dans le fleuve Wouri. D’après le quotidien Mutations du 6 mars 2013, le corps de 3 personnes ont été pêché de ces eaux au courant de ce mois. Il s’agit des corps de Charles Bassi, Gifting Ngwafor et Marcelline Etong, âgés respectivement de 25, 26 et 30 ans. Selon des informations, Ils ont été emportés par les eaux du Wouri, au lieu-dit, «bras mort» au quartier Bois des singes dans l’après-midi de dimanche 03 mars 2013. Ils s’y étaient rendus pour une partie de bain quand l’irréparable s’est produit. C’est plus tard que le corps de l’un d’entre eux, Marcelline Etong sera retrouvé et déposé à la morgue de l’hôpital Laquintinie. Le 8 octobre 2013, c’est plutôt la dépouille en décomposition avancée d’un homme handicapé (dépourvu de bras et de jambes) qui avait été découverte sur les berges du Wouri par des sportifs et riverains présents non loin du port de pêche qui l’ont aperçue.
Hervé Villard Njiélé