Gabon: Les militaires arretent 12 taximen
Douze taximen exactement ont été interceptés ce matin au feu tricolore d’Akébé, dans le 3ème arrondissement par les forces de l’ordre gabonaises. Ils sont accusés de troubles à l’ordre public et d’agressions de leurs collègues. Selon les confrères de GABONEWS, les conducteurs de taxi en grève qui empêchaient
leurs confrères d’assurer le service minimum ce matin, ont été interpellés par les éléments des forces de l’ordre du Gabon. Ces derniers, pas contents du comportement de certains de leurs collègues qui ont repris du service alors qu’un mot d’ordre de grève de trois jours avait été lancé par le syndicat libre des transporteurs du Gabon (SYLTTEG), sont descendus dans la rue afin de le faire régner et appliquer par la force. Mal leur en a pris.
En effet selon les sources concordantes le mot d’ordre de grève lancé par le syndicat libre des transporteurs du Gabon est une réaction aux indélicatesses des agents de la sécurité routière dont ils sont victimes. Ayant longtemps décrié ce phénomène sans succès, ces derniers ont décidé de se faire entendre en lançant cette grève de trois jours qui a débuté ce matin. L’altercation survenue ce jour au feu tricolore d’Akebé entre les conducteurs de taxi en grève et ceux en service a paralysé la circulation au Gabon. Cette situation gabonaise pose le sempiternel problème d’arnaque des transporteurs dans la sous région. On se souvient qu’en février 2008 au Cameroun, les émeutes de la faim qui ont été à l’origine de la destruction de plusieurs édifices publics et de l’assassinat de nombreux jeunes avaient été déclenchées par la grève des transporteurs qui protestaient contre la hausse du prix du carburant
herve Villard Njiélé