Grand Nord: Les coupeurs de route fond encore parlé d'eu
Ils ont kidnappé Cinq éleveurs de bétail hier, et réclament une rançon de deux millions de francs.
Le kidnapping est devenu un moyen d’enrichissement pour les bandes armées du grand Nord qui, sèment la terreur dans cette partie du territoire nationale. Aucun mois ne s’écoule sans qu’un cas d’enlèvement ne soit signalé. Hier encore, les populations de cette région précisément ceux du département du Mayo Danay, de l’arrondissement de Nguere déclaraient la disparition de cinq éleveurs de cette région. Ceux-ci ont été enlevés par des bandits armés qui réclament comme rançon près de deux millions de francs Cfa. Selon les populations de cette région du Cameroun, la police et la gendarmerie ont été alertées de ce nouveaux cas d’enlèvement. Mais, ces dernières auraient prétexté ne pas être suffisamment armées pour donner la chasse à ses hors la loi. Jusqu’à lors ces éleveurs sont encore détenus par les kidnappeurs qui attendent la rançon. Cet énième enlèvement dans la région de l’extrême Nord vient remettre sur la sellette le sempiternel problème d’insécurité qui sévit dans cette région du Pays qui est comme administrée par les bandits de grands chemins. Ce territoire est prolifique pour ces malfrats qui perpétuent des actes de vandalisme, des braquages de même que des enlèvements. Cette action intervient un mois exactement après le passage du patron de la police, Emmanuel Edou dans cette région.
Lutte contre l’insécurité dans le Nord
La zone du Nord est réputée zone dangereuse au Cameroun. Des enlèvements des assassinats des braquages y sont perpétrés ce qui fait peur à plus d’un camerounais. Lors de son passage dans le grand Nord en octobre dernier, Emmanuel Edou le Délégué général à la sécurité nationale n’est pas passé par milles chemins pour galvaniser les éléments de la police présents dans cette région. Il a exhorté ces derniers à faire preuve de bonne foi , en jouant véritablement le rôle qui est la leur ; celui des agents de sécurité.
Pour la seule année en cours plusieurs actes de vandalismes, de vols, d’agressions diverses et crimes ont été recensés dans cette région. Il y a quelques mois d’ailleurs, un officier de police de l’armée camerounaise trouvait la mort dans cette région alors qu’il tentait de libérer des otages. Pour mettre fin à cette situation d’insécurité quasi préoccupante, une commission mixte camerouno-Tchadienne a été mise sur pied le 23 octobre 2007 à Njamena. Cette commission qui s’est réunies pour la première fois à Maroua le 19 au 20 novembre 2009 a préconisé dans la prise des résolutions, la mise en place et le fonctionnement effectif du comité conjoint restreint, prévu depuis deux années dans l’accord portant création de cette commission mixte permanente de sécurité Cameroun/ Tchad. Question de mettre fin aux situations traumatisantes engendrées par une recrudescence de l’insécurité perpétrée par les coupeurs de route et autres malfrats de tous bords.
Hervé Villard Njiélé.