Nécrologie : Etame Kouoh, la nouvelle récrue du journal de l'au-delà
Le journaliste du quotidien Le Messager à rendu l’âme très tôt ce 16 janvier 2013 à l’hôpital de district de Deido où il était interné depuis quelques jours.
La nouvelle s’est répandue telle une trainée de poudre très tôt le matin du mercredi 16 janvier 2012. Elle s’est confirmée au fur et à mesure que le soleil se levait et a fini par être admise comme vrai, après les différents journaux radio et télévision qui ont relayé cette information. Ceux qui doutaient encore se sont rassurés en passant des coups fils. Etame Kouoh, journaliste en service au quotidien Le Messager est décédé très tôt dans la matinée du mercredi 16 janvier 2013 aux environs de 5h. Interné dans ce centre hospitalier depuis quelques jours suite à un malaise qui la torturé durant presque tout le mois de décembre 2012, celui que les confrères appelait fraternellement «le Maudit » a finalement rendu l’âme entre les mains de sa sœur ainée à son chevet depuis son hospitalisation. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de la garnison militaire de Douala.
Consternations
Dans les différentes rédactions de la ville de Douala, c’est la consternation totale. Les journalistes qui l’ont connu sont presque tétanisés en apprenant la triste nouvelle. Ils ne réalisent pas que celui qui s’est taillé une place de choix au quotidien le Messager de part son travail soit mort d’une manière si brutale. Ils n’en reviennent pas.
Au quotidien Le Messager, l’entreprise qui l’embauchait, c’est une tristesse totale. Tout est calme. Ses anciens collègues sont presqu’aphones. Ils supportent mal le décès de celui qu’ils espéraient parmi eux dans quelques semaines. Blaise Pascal Dassie, Valgadine Tonga, Edouard Kingue Govinette Boulimou, Joseph Olinga sont dans tous leur états. Jacques Doo-Bell, l’un des doyens de cette rédaction est dépassé et préfère garder le silence.
Selon Alain Njipou coordonnateur de cette rédaction, Etame Kouoh qui travaillait pour le quotidien le messager était malade depuis trois semaines. Ce mal a commencé par le bras puis le pied. C’est quand cela s’est aggravé qu’il a été interné à l’hôpital de district de Deido. « C’était un collaborateur volontaire, bon journaliste. Il était hyper productif. C’est un pilier centrale de la rédaction que nous avons perdu » affirme Alain Njipou lui aussi abattu.
A la rédaction du bihebdomadaire Aurore plus ou exerce Catherine Biloa, sa femme? Tout le personnel a déserté la rédaction. Car traumatisé par le décès d’Etame Kouoh. Linda Mbiappa, qui connait bien le décédé et son épouse est abattue. Les autres journalistes de la rédaction ont la mine moite. Ils connaissent bien Etame Kouoh pour l’avoir eu comme collègue en 2004. Ils s’apprêtent d’ailleurs à aller rendre visite à leur collègue Biloa durement éprouvée.
Portrait
Surveillant général au collège Esao Etame embrasse la carrière de journaliste grâce à l’appui d’Honoré Foimekon. Il travail tour à tour pour Global football, un journal spécialisé qui faisait dans la diffusion des informations sportive. Après cette aventure, il rebondit à Aurore Plus où il apprend véritablement à écrire. Sous la botte de Moussala, il s’adapte vite et deviens un produit fini. Il dépose ses valises au quotidien Le Messager où il décède après trois années de service. Selon Moussala le Directeur de Publication de Aurore Plus qui l’a connu, Etame était un collaborateur disponible. « C’était un garçon à la bonne humeur C’est Eyoumanto qui me l’a amené. Il a fait presque dix ans avec moi ici » regrette le directeur de Publication. Etame laisse une femme qu’il a épousée officiellement le 16 juin 2012 dernier avec un enfant.
Hervé Villard Njiélé