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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Transport urbain : Les chauffeurs légitiment la surcharge

3 Août 2012, 14:04pm

Publié par Hervé Villard

 Surcharge--dans-le-transport-.jpg

Transport urbain

 

La surcharge légitimée


Les surcharges dans la ville de Douala sont devenues légion.  Leurs applications régulières ont érigé cette pratique pourtant réprimandée par la loi, en une   règle. Elles sont tellement ancrée dans les mœurs des habitants de la cité capitale qu’on ne s’en plein plus.   D’ailleurs, tous les  moyens de transport en commun en vigueur dans la ville de Douala et partout au Cameroun respectent scrupuleusement cette nouvelle règle   au point où, quiconque  tente de déroger à cette  règle désormais  imposée,  est directement invectivé à la fois par le chauffeur du véhicule et les passagers à bord.

A l’aise où pas, cela n’intéresse plus personne. L’essentiel c’est d’arriver à destination.  Debout ou assis, serré, étouffé ou non, souffrant des crampes pendant le trajet ou à la descente du taxi, du bus, du cargo ou de la moto, ce n’est plus important. Car, tout le monde tient à arriver à destination et ça à tout prix, même au péril de sa vie.  Conséquence, on est plus surpris à longueur de journée, de voir des motos avec cinq personnes à bord, des taxis transportant  7 passagers au lieu de 5 et parfois plus, avec des gens dans la malle arrière. Les « cargos »  et les bus des transports urbains, achèvent ce dernier chapitre. Le nombre de passagers qu’ils transportent avoisine  parfois le double de ce qu’ils devraient transporter.

Ce qui est curieux dans cette affaire c’est que, cette situation bien que draconienne n’émeut plus personne. Même pas les autorités administratives chargées de réguler le secteur du transport au Cameroun. Les forces de l’ordre qui ont pour tâche de faire appliquer la loi en la matière eux aussi sont de marbre. Et ce malgré le taux accru d’accident que l’on recense dans l’ensemble du territoire national, du fait de cette pratique désormais érigé en une loi d transport. « Qui ne surcharge pas n’est pas conducteur » pouvons nous dire sans à bus. Cependant, face à cette situation très  critique, une question se pose. Comment en est–on arrivé là ? Pourquoi ce problème qui met plus d’un mal, à l’aise n’a pas encore de solution de nos jours ? La nouvelle Expression dans le dossier qui suit, vous plonge au cœur de cette pratique mafieuse des conducteurs qui  ne visent qu’à remplir leur caisse au péril de la vie des passagers.

 

Hervé Villard Njiélé.

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