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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Résultat de la présidentielle 2011: Un non évènement à Douala

24 Octobre 2011, 19:26pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 Les bars dancing, les ventes à emporter et les différents points chauds de la capitale économique du Cameroun ont été délaissés durant la promulgation des résultats des élections présidentielles diffusés en direct de la Crtv dans tous ces lieux.

 

Jusqu’à 19h 30 minutes vendredi dernier, quand nous quittions les différentes artères et les coins à forte concentration humaine de la ville de Douala que nous avons pris la peine de visiter,  tout était calme. Les motos les taxis, circulaient sans problèmes. Les différents usagers de la ville vaquaient tranquillement à leurs occupations respectives. Dans les ventes à emporter, les restaurants, les snack-bars régnait une ambiance morose. Les consommateurs étaient presque absents. Ces derniers toujours présents  dans les débits de boisson à des occasions similaires, se comptaient au bout des doigts d’une main. Chose curieuse, les commentaires  et discussions faits en ces endroits   n’avaient rien à voir avec  les résultats des élections présidentielles qui sont publiés en direct de la chaine de la télévision nationale (Crtv) que le maitre des lieux a pris la peine d’allumer. Selon un  consommateur rencontré dans une buvette à l’Axe lourd Village,  l’absence de l’affluence dans les points chauds de la ville se justifie par le fait que les résultats sont d’avance connue. « C’est Paul Biya qui est président. Tu croyais que c’est qui ? Il n’y a pas de surprise. Ça ne sert donc à rien d’aller s’asseoir et perdre assez de temps qu’on a d’ailleurs pas »  déclare avec un courroux  un autre consommateur assis au bout d’une autre table.

 A la rue de la joie à Deido, l’ambiance est la même. Les ventes à emporter ouvertes  sont désertes. Les « barmen » presque esseulés regardent la télévision.  Quelques clients assis à une  table dégustent tranquillement leur boisson. 

A la question de savoir si la proclamation des résultats des élections présidentielles ne les intéressaient pas, l’un d’entre eux répond : « ça nous sert à quoi ? C’est ça qui va payer la bière que je bois là » gueule-t-il en repoussant le reporter.

 

A la Rue Pau à Akwa, au boulevard Ahmadou Ahidjoet a  Carrefour Idéal du même quartier, les gargotes sont désertes malgré carrefour la promulgation des résultats. Les commerçants  sont plus concentrés à vendre leurs marchandises qu’à suivre les résultats à travers le petit écran situé pas loin. Rien à signaler de ce coté là. C’est à peine s’ils répondent aux questions du reporter. «Tu veux savoir quoi ? On t’a envoyé ? Tout le monde sait qui a gagné. Ce n’est plus important » déclare un commerçant.

 

Une psychose générale

Selon certaines personnes rencontrées ce jour là, l’absence observée dans les points chauds de la ville de Douala se justifie par une peur totale. « Les gens ont peur d’être violentées c’est pourquoi ils préfèrent se cacher chez eux. » affirme un homme qui a requiert l’anonymat. Selon ce dernier, les différents appels à manifestation lancées par certains responsables de l’opposition ont amené les différentes autorités administratives à prendre des mesures conséquentes. « Personnes ne veut payer les pots cassés au cas où ça dégénère. Personne ne veut qu’on lui tire dessus pour cette parodie d’élections qui ne lui apporte presque rien. » Explique –t-il. Et de poursuivre. « Il n’y a pas que les débits de boisson qui sont vides, les supermarchés le sont aussi. Tu n’a pas aussi constaté qu’il y a moins d’embouteillage en ville ? Chacun est chez lui avec sa petite famille »

Parlant de mesures prises par les autorités administratives pour parer à tout désordre après la promulgation des résultats des élections présidentielles, celles-ci varient en fonction des villes du pays. Si à Yaoundé et à Bafoussam comme l’ont confirmé les reporters de La Nouvelle Expression il y a un dispositif sécuritaire dissuasif, à Douala, Okalia Bilaï le préfet du Wouri a plutôt interdit toutes les réunions les manifestations  publiques et rassemblements  dans son département jusqu’au 3 novembre 2011.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Douala :Les conducteurs de moto séquestrent Issa Tchiroma

19 Octobre 2011, 10:43am

Publié par Hervé Villard

 

 

Près de 3000 conducteurs de moto mobilisés à la station Total de Bonakouamouang ont manifesté leur haine à l’endroit du ministre de la communication pendant qu’il quittait Equinoxe télévision le 18 octobre dernier..  

 

« Menteur, bandit, dictateur ». Ce sont là quelques injures scandées à l’endroit du ministre de la communication Issa Tchiroma  pendant qu’il quittait l’immeuble Saint Pierre, siège d’Equinoxe télévision mardi 18 octobre 2011 dernier.  Massés à l’entrée de cet organe de presse, les près de trois milles benskinneurs  qui ont fait le déplacement ne sont pas allés du dos de la cuillère pour exprimer leur colère au ministre. «Bandit, vous avez vendu le pays » scandaient-ils pendant  le passage du patron de la communication au Cameroun. Celui qui croyait avoir un fan club au sorti d’Equinoxe télévision  a plutôt été surpris par l’attitude des conducteurs de moto qui menaçaient d’en découdre avec lui. C’est sous forte escorte  policière que celui-ci est monté à bord de son véhicule qui l’a conduit au siège de Ltm Télévision où il a continué sa tournée.

 

Selon  l’un des conducteurs de moto rencontré, les injures  à l’endroit du ministre de la communication sont synonymes de la haine que les conducteurs de moto dans l’ensemble vouent à son égard. Car disent-ils, «c’est un menteur, il n’est là que pour tromper le public et s’enrichir comme  beaucoup d’autres au pouvoir  le font. Même quand c’est mauvais, il dit que c’est bon » déclare-t-il avec colère.

 Selon  ce dernier toujours, « ‘’les benskinneurs’’ avaient envie de lui signifier  leur colère. » Précise-t-il.

 

Fermeture d’Equinoxe Tv

 

D’après les conducteurs de moto qui ont pris d’assaut la  station Total Bonakouamoung, une rumeur annonçant la fermeture d’Equinoxe télévision a circulé  dans la ville. C’est pour quoi ils se sont mobilisés pour dire non à la machination de l’Etat. «Equinoxe c’est la seule télé qui nous donne encore les informations vraies.  On nous a dit qu’on était en train de scellé la télé. Par amour, nous sommes venus lui apporté notre soutient » affirment l’un d’eux.  La rumeur qui s’est répandue telle une trainée de poudre s’est amplifiée avec le dispositif sécuritaire  trouvé sur place. «Quand on est arrivé, on a trouvé qu’il y avait la police partout. Et que l’entrée de la télé Equinoxe était minée. On a donc cru que le ministre est venu fermer la télé. C’est pourquoi vous nous voyez nombreux. » Déclare un conducteur de moto.

C’est quelques minutes après le départ d’Issa Tchiroma que ces derniers ont libéré la station Total de Bonakouamouang qu’ils ont assiégé quelques heures plus tôt.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Issa Tchiroma sur le plateau d’Etoudi 2011

19 Octobre 2011, 10:35am

Publié par Hervé Villard

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Le ministre de la communication était l’invité spécial de Policarpe Essomba et d’Arison Tamfou durant la visite qu’il a effectué à la chaîne de télévision privée Camerounaise Equinoxe Télévision.

 

 

L’un des moments les plus importants de la visite  du ministre de la communication du Cameroun, Issa Tchiroma à la télévision Equinoxe hier a été son passage sur le plateau d’Etoudi 2011. Téléspectateur depuis la mise sur pied de ce programme spécial, le ministre de la communication, invité de ce plateau   improvisé à l’occasion de sa visite a répondu aux questions de Suzanne Kalla Lobé, Omer Mbadi, Edmond Kamguia,  tous des journalistes de La Nouvelle Expression et de  Njoya Moussa le politologue et  consultant permanent de ce plateau.

  

Selon le rédacteur en chef de la télévision Equinoxe, Etoudi 2011 était le meilleur plateau où il fallait recevoir le ministre de la communication durant sa visite dans cette chaîne de télévision de la ville de Douala. Car, il était question de lui faire découvrir non seulement l’ambiance des élections présidentielles  dans cette chaine de télévision communément appelé la « télé de Tchounkeu » mais,  aussi et d’avantage lui permettre de se frotter  aux réalités auxquelles étaient confrontés les différents candidats qui sont passés sur ce plateau. «On a trouvé qu’il était idéal de recevoir le ministre de la communication Issa Tchiroma sur le plateau d’Etoudi 2011 parce que  on est encore dans le processus électoral et que, la communication qu’il allait faire était dans ce cadre là. Il fallait lui faire goutter l’ambiance de ce plateau. » Précise le rédacteur en chef d’Equinoxe Tv.

 

Parlant de l’ambiance de ce plateau, Issa Tchiroma l’a effectivement gouttée. Bien que téméraire et toujours détenteur de réponses à toutes les questions qui lui sont posées, le ministre de la communication en a eu pour son compte. Les différents journalistes constituant le panel  ne lui ont pas fait de cadeau. Des questions pleuvaient telles des balles d’une mitraillette russe en  plein champ de tir. Il a fallu que le ministre  demande aux nombreux téléspectateurs d’Equinoxe télévision qui vivaient la scène à travers leur petit écran de le protéger pour que la fréquence des questions diminue. «Protégez-moi !» A crier le ministre en plein plateau.

 

Malgré cette ambiance de plateau à la Etoudi 2011, Issa Tchiroma  a déroulé l’objet de  sa visite à Douala. «Je suis  venu remercier le directeur de Publication de Equinoxe télévision, et surtout féliciter vous les journalistes pour le travail que vous avez abattu pendant les élections présidentielles,  Je voudrais profiter de l’audience de votre antenne pour féliciter tous les partis politiques. Je voudrais  également dire merci aux différentes congrégations religieuses pour les nombreuses prières à l’honneur de la paix au Cameroun. Au moment où je vous parle, beaucoup sont encore entrain de prier » 

 Bien avant d’être invité sur le plateau d’Etoudi 2011, le ministre de la communication a été accueilli par  Severin Tchounkeu, le patron du groupe La Nouvelle Expression  et le personnel tout entier.  Celui-ci en a profité pour adresser ses vœux de bienvenue au ministre de la communication et présenté en quelques lignes le travail qu’abat au quotidien sa chaîne de télé.

Pendant sa visite à Equinox tv, le ministre était accompagné de  Joseph Janvier Mvoto Obounou, le directeur  du développement des médias privés et publicités au ministère de la communication, de Michel Ebongue, délégué régional de  la communication pour le littoral et autres personnels.  Issa Tchiroma a également reçu des mains de Polycarpe Essomba le rédacteur en chef d’Equinoxe Tv «Les chroniques et éditos de Jacques »  Attali, un ouvrage en communication.

Après la télévision Equinoxe, le ministre de la communication a rendu visite à d’autres médias de la ville de Douala.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Elections Présidentielles:Le Cpp demande la reforme du système électoral au Cameroun.

13 Octobre 2011, 18:21pm

Publié par Hervé Villard

 

photo Kah Walla présidente du CppLa présidente de ce parti politique a dévoilé le désir de son parti lors d’un point de presse qu’elle  a organisé hier au siège de son parti à Douala.

 

 « Il faut reformer le système électoral au Cameroun. Ce qui s’est passé dimanche 9 octobre dernier c’est une catastrophe générale. Vous étiez tous sur le terrain. Est-ce que vous êtes fiers de ce qui s’est passé là ? De fait l’élection qui s’est déroulée dans notre pays est une honte pour le Cameroun, tout entier. Nous avons étalé notre incompétence en matière de gestion d’un processus électoral au monde entier. Ces élections sont loin de se conformer aux normes africaines, n’en parlons pas des normes internationales. Il faut un système électoral fiable actuellement dans notre pays 

 

Edith kahbang walla,  la présidente du  Cameroon people’sparty (Cpp) est formelle quant à sa déclaration.  Selon la candidate aux élections présidentielles qui se sont déroulées le 9 octobre 2011 dernier, sans  la reforme du système électorale, les élections dans notre pays n’auront jamais de crédibilité par ce que, seront toujours entachées des irrégularités comme celles qui viennent de s’achever.  Les élections quelles qu’elles soient sont des échéances importantes pour l’avenir d’une nation. Car, ce sont des moments durant lesquels le peuple choisi ses représentants et contribue ainsi au développement de son pays. Pour que ces moments cessent d’être des moments regrettables qui freinent l’avenir de notre pays, il faut une reforme des liste électorales. A laissé entendre la présidente du Cpp.  Celle qui a déposé une requête aux fins d’annulation totale des opérations électorales relatives à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011 à la cour suprême le 12 octobre dernier pense pareillement qu’après avoir annulé ces élections, il faut mettre en place un cadre de concertation entre  le gouvernement, les partis politiques et Elecam. Ceci afin de définir un calendrier et des modalités claires pour la réforme du système électoral et la programmation de nouvelles élections.

 

  Au chapitre des irrégularités qui ont entachés cette échéance électorale, les responsables de ce  parti politique citent : la découverte des bureaux fictifs, l’acceptation comme président de bureau de vote des personnes qui sont membre d’un parti politique, ce qui est interdit par la loi,  des électeurs détenant plusieurs cartes électorales (23), l’absence des bulletins de vote de la candidate de ce parti dans certains bureaux de vote entre autres.

Durant cette conférence de presse courue par l’ensemble de la presse nationale et internationale, Edith kahbang Walla a remercié les milliers d’électeurs et électrices, et scrutateurs  ayant œuvré en faveur de son parti. Elle a par ailleurs invités tous ceux qui ne se sont pas encore impliqués dans les actions politique de le faire, de rejoindre le Cameroon people’s party.  «Le 9 octobre nous avons passé une étape importante pour la réalisation de notre parti. Nous maintenons le cap sur le Cameroun leader et demandons à tous ceux et celles  qui se sont engagés de se préparer pour les prochaines étapes. Nous demandons à tous les camerounais qui ne sont pas impliqué dans l’action politique pour l’alternance du système de gouvernance camerounais du plus haut niveau de se joindre à nous »

 

Durant la séance de questions-réponses qui s’en est suivie, la candidate a dénoncé le manque d’esprit de sacrifice qui anime les citoyens camerounais pourtant assoiffés de changement. Elle a pareillement informé la presse qu’une action commune avec d’autres partis politiques de l’opposition est entrain d’être menée et que la presse sera informée le moment venu.

 

Hervé Villard Njiélé. 

 

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Elections présidentielles 2011:Fin de mission pour les antennes communales d’Elecam à Douala

12 Octobre 2011, 19:32pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Après avoir tous transmis la copie des procès verbaux aux différentes commissions départementales, ces derniers s’attèlent à ranger la paperasse qu’il y a dans leurs différents bureaux. 

 

L’ambiance qui règne actuellement dans les antennes d’Elecam de la ville de Douala est une ambiance moins laborieuse.  A observer l’attitude  du personnel moins actifs dans ces différents bureaux, on conclurait que le rythme et le volume de travail ont régressé.  Ceux-ci, les uns assis derrière des postes ordinateurs, les autres debout dans le hall, discutent paisiblement sans stress.

 Aux  remue ménages et à l’ambiance laborieuse et parfois sans repos qui ont régnés dans ses différents lieux durant ces derniers jours, c’est plutôt un calme apparent qui y règne.  Plus d’affluence. Les visites sont réduites et se comptent du bout du doigt. Le rythme des vas et vient est réduit.  Le stress et le surmenage permanent, qui guettaientt le personnel de cette structure qui a organisée les élections présidentielles du 9 octobre 2011 dernier ne sont plus imminents. Tout semble calme.

 

A l’antenne Elecam de l’arrondissement de Douala 1er, Clémentine Georgette Yvette Ndoumbé Ekamby est plutôt tranquille et très détendu. «Mes résultats sont à la commission départementale de supervision de vote du Wouri depuis hier » déclare-t-elle l’air décontractée.  Celle qui discute avec le reporter de La Nouvelle Expression sans anicroche range certaines paperasses en désordre dans ses bureaux. «Je suis entrain de ranger tout ce qu’on devait utiliser pendant le vote et qui n’a pas été fait. » déclare-t-elle en poursuivant son activité. Dans son bureau des procès verbaux non remplies, des cartons d’autres feuilles sans oublier le carton des  restes des cartes de vote non retirés (Plus d’un millier) sont disposés en désordre.  Aidée par la poignée de personnels présents(5), la chef d’antenne range les affaires mis sens dessus sens dessous pendant l’organisation du déroulement du scrutin. «Étant donné que ce n’est pas nous qui promulguons les résultats, on attend le mois de janvier pour faire la révision des listes » affirme-t-elle.

 Même ambiance à l’antenne Elecam de Bonaberi nous signale le chef d’antenne joint au téléphone hier dans l’après midi. « Tout est calme chez nous, on vient le matin aux environs de 8h 30minutes et à 15h 15h30 chacun rentre chez lui.  L’ambiance est calme pour l’instant on fait du ménage, on classe certains documents » déclare Eugène Dibasso Doumbe.

 

Idem à l’antenne de Douala 5ème où le personnel ne s’est pas encore remis de l’intense boulot abattu avant et pendant le déroulement du scrutin. Le chef d’antenne qui dit être sous le coup de la fatigue n’a pas souhaité s’adressé à la presse. «Appelez-moi plus tard je suis trop fatigué » a-t-il déclaré.

 

Pas de temps mort

 

Selon Emmanuel Kwa Dicka le chef d’agence départemental d’elécam pour le Wouri qui confirme que tous les procès verbaux d’élections des différentes antennes d’élecam ont été acheminés aux différentes  commissions départementales,  ce n’est pas un temps mort dans les antennes d’élecam. Ces derniers sont toujours entrain  de travailler car, ils peuvent être sollicités à tout moment dit-il. «Nous restons à la disposition de la commission départementale de supervision du vote pour complément d’information. Nous allons rester sur le qui vive jusqu’à ce que cette commission termine son travail. » Affirme-t-il. D’après ce dernier qui déclare que la commission à jusqu’à 72h pour acheminer ses résultats à la commission nationale, les travaux de cette commission ont débuté depuis hier à la Cud

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

Document

 

Extraits de la loi  la loi n°92-10 du 17septembre1992 fixant des conditions d’élection et de suppléance de la présidence de la république, modifiée et complétée par la loi n°97-020 du 9septembre 1997 et par la loi n° 2011/002 du 6 mai 2011.


 

Article 28(Nouveau) (1) les travaux de la commission départementale de supervision sont effectués au vu des procès verbaux transmis par les antennes communales d’élections Cameroon.

 

(2) En cas d’erreur de calcul, la commission départementale de supervision peut redresser les procès verbaux correspondants. Toutefois, elle ne peut les annuler. En cas de rectification ou de redressement, la commission  départementale de supervision est tenue de motiver sa décision et d’en faire mention dans son procès verbal.

 

(3) Les travaux de la commission départementale sont consignés dans un procès verbal signé du président et de ses membres. Ce procès verbal est transmis dans  les soixante douze (72) heures à la commission nationale de recensement général des votes accompagné des documents provenant des commissions locales de vote.

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Elections présidentielles 2011:Les représentants des partis de l'opposition absents à Nkongsamba

11 Octobre 2011, 19:19pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Sur les 23 représentants  des partis politiques attendus dans les différents bureaux de vote de la ville de Nkonsamba, on en comptait que trois ou quatre dans la centaine de bureaux existants.

 

 

Boycott ou désistement? C'est la question  que l'on pouvait se poser en observant la centaine de bureau de vote que compte la ville de Nkongsamba durant le déroulement des élections présidentielles de 2011 qui se sont déroulées le 9octobre dernier sur l'étendu du territoire.

 Dans ces différents lieux  soigneusement aménagés pour abriter les élections, les responsables des partis politiques se comptaient au bout du doigt. Plusieurs des représentants de ces partis ne se sont  ni présentés ni excusés au près des responsables d'Elecam et de l'administration que l'on trouvait dans les différents bureaux de vote visités. « Les responsables des autres partis  politiques ne sont pas venus vous voulez qu'on vous dise quoi? On ne sait pas où ils sont. » Déclare Claude Tchumo président du bureau de vote d’Ediakap C.

Dans ce bureau de vote situé dans l'arrondissement de Nkongsamba 2, seul deux représentants de partis politiques étaient présents. A savoir le représentant du parti au pouvoir le Rdpc et celui du Sdf. Même scenario au bureau de vote d'Ediakap A qui compte 285 inscrits. Deux représentants sur les vingt trois attendus sont disponibles. Ces derniers assis derrière la table qui porte les vingt trois bulletins de vote des 23 candidats en lice veillent au grain. Ils s'assurent que les 23 bulletins disponibles sont remis à chaque électeur et se rassurent par ailleurs que celui-ci à jeter dans la poubelle aménagée à cet effet le reste des bulletins à lui remis. Membres du parti au pouvoir le Rdpc et du parti leader de l'opposition au Cameroun  le Sdf, les deux responsables présents déclarent ne pas être gênés par l'absence des représentants des autres partis en lice. « C'est vrai ils sont absents mais ça ne nous empêchent pas de faire notre travail. » déclarent-ils.

A l'école Cebec un autre bureau de vote de   l'arrondissement de Nkongsamba1er  qui compte 459 inscrits, quatre  représentants des partis politiques sont présents. A savoir le Rdpc, l'Ufdc, le Sdf et l'Add. Malgré leur absence, « le scrutin se déroule bien » nous signale-t-on.  

Dans les bureau de vote du lycée de Manemgouba du lycée technique de Nkongsamba, de l'école St Kisito, de la délégation de l'agriculture de l'école publique Ehamoa A, B,C, et autres, la situation était la même. Les représentants des partis politiques en course pour l'élection présidentielle atteignaient difficilement le chiffre cinq. Leur nombre oscillait entre deux et quatre.

 

Problème financier

Selon  madame Salomé Tchoua responsable de l'alliance des forces progressistes (Afp)  dans le département du Moungo, l'absence des représentants du parti de Ben Muna dans les différents bureaux de vote de la ville de Nkongsamba se justifie par un manque de moyen financier. « Le président allait décaisser l'argent à la dernière minute pour que les différents représentants désignés se déploient dans les bureau de vote. Il ne l'a pas fait. J'ai supplié  mes membres de le le faire et ils ont refusé. Car, il fallait qu'on leur donne au moins l'argent du déjeuner » affirme la responsable de ce parti très déçue de la tournure que les évènements ont pris à la dernière minute.

 

Pour cette dernière qui pense que les élections se sont mal déroulées du coté de son parti, beaucoup de chose reste à faire pour organiser des élections crédibles aux Cameroun. Car, « on a vu des gens qui avaient deux et parfois trois cartes. ». déclare-t-elle.

 Au sujet de l'absence de certains responsables des partis politiques dans les bureaux de vote, un scrutateur pense plutôt que  c'est un handicap au déroulement des élections. Car, ces derniers ont failli à leur mission qui est de contrôler les votes des électeurs. Pour celui qui accuse  ces partis de vouloir semer le trouble et le désordre  ces derniers sont les premiers à faire des  dénonciations alors qu'ils n'étaient pas là "  « C'est comme ça que ces parti politique se comportent. Ils ne viennent pas superviser les élections et à la fin sont les premier à dire à la fin qu'il ya eu ci, il y a eu ça  »

 

Hervé Villard Njiélé à Nkongsamba.

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Elections présidentielles 2011:Les observateurs nationaux et internationaux supervisent les élections.

11 Octobre 2011, 19:13pm

Publié par Hervé Villard

 

 

  

 

Transparency international, le réseau camerounais des droits de l’homme et un Monde avenir se sont déployés sur l’ensemble du territoire pour apprécier le déroulement de ce scrutin important pour l’avenir du Cameroun.

 

« Vous savez que nous ne pouvons rien vous dire. N’insistez pas. Comme vous, nous sommes en train de mener nos enquêtes. Les résultats de notre travail vous seront donnés par nos responsables. Nous sommes interdits de tout commentaire. Surtout que, je peux vous dire une chose et à la fin mon patron vous dit plutôt une autre. »  Tels  sont les propos de  Simplice Sibeutcheu Mbeugoum, le représentant de Transparency international, cette Ong international qui s’assure de la transparence dans les différents élections organisées dans les pays du monde, et du réseau camerounais des droits de l’homme,  une Ong nationale mis sur pied par la société civile pour  superviser les élections présidentielles et décrier les différentes irrégularités qui pourraient l’entacher.

Rencontré au jardin d’enfant Ehalmoa B,  un bureau de vote de l’arrondissement de Douala 2ème, celui-ci, accompagné d’une collègue  était venus observer le déroulement des élections dans ce bureau de vote et dans la ville de Nkongsamba. Celui qui affirme avoir visité plus de la moitié des bureaux de vote dans la ville capitale du département du Moungo, n’a pas souhaité faire de commentaire sur ce que sa collègue et lui ont  observé depuis le début du scrutin. Il a juste laissé entendre que les organismes qu’ils représentent sont répartis sur l’ensemble du territoire nationale et font le même travail qu’ils sont entrain de faire à Nkongsamba. Parlant de leur déploiement sur le terrain, celui-ci précise que tranparency international a près de 700 superviseurs répartis sur l’ensemble du triangle national.

Quant au réseau camerounais des organisations des droits de l’homme, « ils sont près de 213 agents répartis sur l’ensemble du territoire national. » précise-t-il.

Parlant de l’observation des élections présidentielles qui s’est déroulée le 9 octobre dernier, l’Ong Un Monde avenir n’est pas resté en marge. Les agents de cette organisation non gouvernementale à caractère sociale camerounaise financée par le fond des nations unis pour la démocratie (Fnud) étaient également sur le terrain et supervisaient les élections.

Selon un responsable de cet  organisme, l’organisation en question a déployé les agents dans les 10 régions du Cameroun et les 56 départements de ce pays de l’Afrique centrale.

 

Hervé Villard Njiélé,  de retour de Nkongsamba.

 

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Présidentielle 2011:Un responsable de l’Add chassé d’un bureau de vote

11 Octobre 2011, 19:11pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

La scène s’est déroulée au jardin d’enfant Ehalmoa C, un bureau de vote situé dans l’arrondissement de Nkongsamba 2ème  le 9 octobre 2011 dernier.

 

C’est l’air très déçu que Basile Fokam, le représentant de l’Add dans le bureau de vote Jardin d’enfant  Ehalmoa C a quitté ce lieu le 9 octobre dernier.  Mandaté par les responsables de son parti pour superviser les élections  dans ce bureau de vote,  l’accès lui a tout simplement été interdit. Joël Isso, le président de ce bureau de vote  a sommé ce dernier de rebrousser chemin pour cause de retard. «Les élections ont débuté à 8h précise ici comme dans tous les bureaux de vote. Tous les représentants des autres partis  politiques (Rdpc,Sdf) étaient tous là. C’est à 10h qu’il s’amène. On ne peut pas l’admettre, il est en retard » affirme le président de ce bureau de vote.

Pour Basile Fokam qui explique qu’il est  arrivé en retard parce qu’il n’avait pas d’argent  de taxi, son renvoie prouve que qu’il y a du louche dans ce bureau de vote. «J’habite à près de cinq kilomètre du bureau de vote. J’ai marché à pied pour être là ce matin.  Et quand j’arrive on me dit que je ne peux pas entrer. C’est gênant et très gênant d’ailleurs. Car, étant donné que la candidature de Garga Haman a été acceptée, si  on me refuse d’entrer et de superviser les élections ça veut dire qu’il y a quelque chose de louche dans ce bureau de vote. » Pense-t-il.

 

Deux poids deux mesures.


Basile Fokam le représentant du parti de Ben Muna n’est pas le seul à avoir été chassé du bureau de vote. Selon Le Messager Youra Apollinaire et Jean Philippe respectivement des bureaux du vote de l’école publique St Victor bureau A et B  ont eux aussi subis le même sors. Arrivés au bureau de vote   à 8h 25, plus d’une vingtaine de minutes après le début du vote proprement dit, ces deux scrutateurs de l’Alliance pour la démocratie et le développement(Add) de Garga Haman Adji ont été sommés de rebrousser chemin. « Lorsque nous sommes arrivés nous avons voulu entrer en salle au moment où   nous nous sommes entendus dire par le président de la commission électorale qu’il ne nous admettait plus. Nous avons beau lui expliquer les difficultés qui sont les nôtres qu’il n’a rien voulu entendre. Nous pensons qu’il y a là une manœuvre qui cache bien de choses désagréables », déclare Youra Apollinaire les  scrutateurs de l’Add.  Ces derniers sous le coup de la colère pensent que s’ils étaient des scrutateurs du parti au pouvoir, on les aurait admis en salle.

 Entre temps dans certains bureaux de vote, d’autres retardataires étaient admis. C’est le cas du bureau de vote du groupe 6 où,  Jean Baptiste Tsaken un représentant du même parti (Add) a été admis en salle alors qu’il est arrivé avec 1h30min de retard (9h30).  «On a ouvert le vote à 8h ici. Le représentant du de l’Add est arrivé en retard. Ce n’est pas moi qui devait le réveiller » déclare surpris André Sob le président de ce bureau de vote.

 

Code électorale.


Selon Justin Nvondo le préfet du Moungo rencontré au sujet de cet incident, les présidents des bureaux de vote ne devaient pas renvoyer les représentants des partis venus en retard. Selon la plus haute hiérarchie du département du Moungo, la loi électorale ne demande pas cela. « On devait les admettre tous dans les bureaux de vote jusqu’à 18h heure d’arrêt du vote » déclare le chef de terre qui poursuit : «La loi n’interdit pas les responsables des  partis politiques d’entrée en salle après le début du vote. Ils sont autorisés à avoir accès à tout moment jusqu’à la fin du vote. Ce qui s’est passé n’est que des petites irrégularités dues comme la lui-même  dit le président de la république à la jeunesse de Elecam » affirme-t-il

 

Hervé Villard Njiélé, de retour de Nkongsamba.

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Elections présidentielles 2011:Elecam à l’heure des décomptes

11 Octobre 2011, 19:08pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Le dépouillement des différents procès verbaux, l’addition des différents résultats étaient au centre des activités menées dans les différentes antennes Elecam de  la ville de Douala hier.

 

«Nous sommes à pied d’œuvre comme vous  le voyez. Des que les résultats seront possibles, nous mettrons cela à votre disposition. Nous voulons respecter les délais c’est pourquoi toute l’équipe est mobilisée.» Telles sont les déclarations du chef d’antenne Elecam de Douala 5ème rencontré dans l’après midi hier.

Occupé à coordonner le dépouillement des différents procès verbaux d’élections parvenus à ses bureaux, celui-ci visiblement très pris n’a eu que le temps de nous renvoyer à demain. « Revient demain pour l’instant on est très occupé » déclare-t-il  en déposant sur la table une pile d’enveloppes qu’il vient de ramassé au sol. Dans les différents bureaux de cette antenne d’Elecam, des responsables, les uns devant les ordinateurs, les autres procès verbaux à la main, procèdent à l’addition des différents résultats en leur possession.

 A l’extérieure  cette institution qui avait pour charge d’organiser les élections présidentielles  dans l’arrondissement de Douala 5ème, les bulletins de vote des différents candidats aux élections présidentielles sont jetés en désordre et sont éparpillés par le vent qui souffle.

 

A l’antenne Elecam de Douala 1er, l’ambiance est la même. Clémentine Georgette Yvette Ndoumbé Ekamby la chef d’antenne, assise derrière le poste d’ordinateur qu’il y a dans son bureau est imperturbable. «Je n’ai rien à vous dire revenez après » déclare-t-elle sans détourner le moindre regard. Dans un autre bureau situé tout près, tous ceux qui l’occupent sont visiblement concentrés. Ils ont chacun devant lui une pile de dossiers. «Ce sont des procès verbaux d’élections» nous signale-t-on. Tous près d’eux, sont rangées les différentes urnes transparentes utilisées pendant le scrutin qui s’est déroulé le 9 octobre 2011 dernier. Sur ces urnes, sont encore collés les noms des différents bureaux de vote où elles ont  été utilisées.

 

Idem à l’antenne Elecam de Douala 2ème 4ème  et 3ème. L’ambiance qui règne est studieuse et fastidieuse. Tous les responsables présents sont au four et au moulin. Pas de moment de repos car, il faut finir les travaux à temps pour respecter le deadline de 48h fixé par le code électoral.  Eugène Dibasso Doumbe, chef d’antenne de Elecam de Douala 4eme  rencontré déclare ne pas avoir de temps. «Je suis trop pris maintenant. Venez me voir demain aux environ de 10 ou 13h, on va discuter plus tranquillement » déclare-t-il en  fouillant dans le tas de paperasses qu’il y a sur sa table. Décidément tous sont à pied d’œuvre pour respecter le délai qui leur est fixé pour acheminer les résultats à la commission départementale.

Parlant de la commission départementale,  le chef de cette commission dans  Wouri a convoqué  une réunion avec les membres de cette commission à la salle Tobbie Kouoh de la communauté urbaine.  Cette réunion qui devait se tenir à 10h hier n’a malheureusement pas eu lieu parce que les différents procès verbaux n’étaient pas encore acheminés.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Election présidentielle: Le Sdf et le paddec s'affrontent au stade omnisports de Bépanda

7 Octobre 2011, 15:03pm

Publié par Hervé Villard

 

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La scène c’est déroulée dimanche 2 octobre 2011 dernier aux environs de 17h 30 pendant que les deux  partis politiques étaient en pleine campagne au stade omnisports de Bépanda.

 

N’eût été la présence des éléments des forces de l’ordre présents dimanche dernier au stade omnisports de Bépanda,   on aurait assisté à une bagarre entre les responsables du social democratic front (Sdf) et ceux du Parti des patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec). Ces derniers présents ont usé de leur statut de gardien de la paix pour séparer et dissuader les membres des différents partis pris de colère.

 

Au moment de faire son discours, le Chair Man Ni john Fru Ndi qui  se faisait difficilement entendre par son public à cause des bruits d’animation provenant du meeting du Paddec qui  se déroulaient non loin de là, a demandé aux membres de son parti d’aller demander aux responsables du Paddec d’arrêter leurs appareils de sonorisation. Elimbi Lobe conseiller Sdf à Douala 5ème  et un autre militant qui l’a suivi voulaient accéder à la cabine de sonorisation  du Paddec quand ils ont  été bloqués par les patriotes qui ne voulaient rien entendre. A la suite des bousculades que cette altercation a entrainées, les forces de l’ordre vont intervenir pour calmer la situation.  Dans la suite  de cet évènement, Joshua Osih  le premier vice président  du Sdf est appelé en renfort  par les militants du Sdf qui n’ont pas digéré l’orgueil du jeune Parti  politique qu’est le Paddec.

Venu à la rescousse, il sera reçu par maitre Momo Jean de Dieu le président du Paddec qui a décidé de jouer la carte du dialogue. Après une communication dont l’objet n’a pas filtré. L’avocat des 9 disparus de Bépanda  a donné l’ordre de baisser le volume du son non sans tancer le Sdf. « Nous avons ce qui est bien pour l’avenir de notre pays. Les gens de la vielle époque  ont des appareils obsolètes  et ils viennent  se plaindre. Nous concédons qu’ils sont de la vielle génération et nous de la génération d’Internet. Notre parti est le parti des Ntic » a déclaré le présidentiable  après ces échauffourées.

 

Hervé Villard Njiélé

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