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Désormais conseillé du président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Woungly Massaga fait une analyse de la crise anglophone qui secoue le Cameroun depuis un an. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, le Commandant Kissamba, général de la lutte pour la libération du Cameroun sous la bannière de l’Upc condamne l’arrogance des membres du gouvernement dans la gestion de la crise anglophone. Il fustige le silence du président de la république et invite ce dernier à l’ouverture d’un dialogue franc pour sauver le Cameroun d’une probable guerre civile. Lisez plutôt…
Vous êtes au fait de l’actualité dans la zone anglophone. Il y a quelques semaines, une bombe similaire aux autres ayant fait des dégâts à Bamenda explosait près de la Scdp à Douala. Quel commentaire faites-vous de cette situation là?
Je commencerai par préciser que le hasard a voulu que je sois celui qui en 1972, a donné la réplique à Ahidjo quand il a décidé d’organiser un referendum. Pour moi c’était u referendum d’annexion et non d’unification du pays. C’était une annexion voulu par la France. Car, on venait de découvrir le pétrole au large de la plage de Limbé et la France voulait une main mise totale sur le pétrole du Cameroun ce qui a d’ailleurs réussi.
Dans ma déclaration, je dénonçais les accords qui violaient non seulement les accords de Foumban mais aussi la constitution de la république fédérale du Cameroun. Et il faut préciser que la modification du statut fédéral du Cameroun ne devait se faire qu’après négociation entre la partie francophone et anglophone du Cameroun. Donc pour moi, les évènements qui se produisent maintenant au Cameroun étaient prévisibles. On ne peut pas mentir sur l’histoire et les données de cette histoire. C’était prévisible que les anglophones finissent par prendre conscience. Car, en 1972 avant le referendum, nous avons cherché à prendre contact avec les responsables de la partie anglophone mais il n’y avait personnes. Tous ceux dont on parle aujourd’hui «les ambazoniens et autres» étaient absents. Il n’y avait pas d’opposition. Toute la bourgeoisie anglophone, était avec le président Ahidjo. Et il n’y avait pas de personnes pour dire qu’il y avait un mouvement de sécession annoncé par la suite. Tout ce qui se fait là vient d’être monté de toute pièce. Le régime est le premier responsable de la crise anglophone et malheureusement il la gère mal et avec des maladresses incroyables. Je prends juste un exemple. Lorsqu’ils disent qu’ils ont libéré les leaders anglophones alors que certaines sont encore en prison, je pense qu’ils ne sont pas sérieux. Ils pensent que ceux qui sont encore en prison sont plus responsables que ceux qu’ils ont libérés? C’était prévisible que cette situation crée plus de mécontentements qu’on ne l’a vécu. Au lieu de libérer les leaders anglophones à deux ou trois mois de la rentrée des classes pour que des dispositions soient prises pour une rentrée scolaire normale, ils les ont libérés à deux ou trois jours de la rentrée scolaire. Pour quel effet? C’est stupide et tout cela me semble élémentaire. A voir l’allure où vont les choses, je me rends compte que ce système n’est bon qu’à changer.
A vous écouter, on dirait que les anglophones sont responsables de ce qui leur arrive actuellement?
Les anglophones ne sont pas responsables de ce qui se passe aujourd’hui. Car, le gouvernement a mis sur pied une mauvaise politique de gouvernance et ces derniers n’ont réagi que par rapport à cela. Les leaders anglophones étaient au courant de tout les tripatouillages faits mais n’était pas en mesure de se mobiliser. Maintenant, ils le sont et vous ne pouvez pas dire que le mouvement est marginale et que le peuple n’est pas impliqué. Le peuple anglophone dans l’ensemble est bel et bien concerné.
Vous avez combattu pour la libération du Cameroun sous la bannière de l’Upc. Au regard de tout ce qui se passe dans la partie anglophone, pouvons craindre que cela dégénère en guerre civile?
Je souhaite que cela ne dégénère pas en guerre civile. Je souhaite que les gens se dotent rapidement d’un régime capable de gérer les problèmes du pays et d’éviter cela. Mais, si on tarde un peu si on garde la même équipe là, j’ai peur qu’on en arrive de fil en aiguille à une situation incontrôlable. Je vous ai cité les erreurs qui se commettent. Le gouvernement devait libérer tout le monde et ils ont libéré seulement les leaders. C’est de la gestion ça ? Sur quoi se fonde cette justice?
En tant que stratège de guerre. Pour éviter que cette situation ne tourne au vinaigre, que faut-il faire selon vous?
Je ne suis pas dans une situation où je peux donner des conseils au Président de la République. Il a des conseillers de guerre certainement plus capés et plus instruits que moi. Je pense que ce régime, il faut le changer malgré le fait que les Camerounais malsains continuent de faire des appels à candidature. Tout peut basculer dans ce pays. On n’a pas forcement besoin d’attendre 2018. Je ne lis pas dans la boule de cristal mais, cela peut être même se faire avant. Si les gens gèrent mal le pays à quoi vous attendez-vous. Je ne crois pas qu’on peu avoir une telle situation aussi grave et continuer de la gérer de manière aussi irresponsable. Je ne peux pas leur donné des conseils parce que je suis le conseillé de Kamto et non celui de Paul Biya. Je ne souhaite pas que cela dégénère mais, nous avons en face un régime qui laisse pourrir les choses. Qui ne prend que des mesures qui révoltent les gens. Regarder les discours qui sont tenus maintenant, c’est un discours colonial. Dès le départ de la crise, on a arrêté des gens à Bamenda et à Buea qu’on a mis en prison à Yaoundé. N’ya -t-il pas de prisons dans ces régions là. Ce sont des méthodes coloniales. C’est normal que les habitants de ces régions là se sentent mal à l’aise et qu’elles résistent.
Le 1er Octobre 2017, on a assisté à une marche populaire similaire à celle de 1992 dans la partie anglophone du pays. Comment peut-on interpréter cela selon vous?
Vox populi vox dei. Ce qui se passe là, c’est même qu’il faut prendre en compte. La voix du peuple est la voix de Dieu. Elle doit s’imposer. Si Paul Biya avait des doutes sur le fait que les revendications des leaders anglophones ne se fondaient sur rien, il a là une démonstration du contraire. Ça traduit une volonté populaire de changement. J’ai suivi, ils ont une volonté de dialogue. Depuis 1972 ma position est qu’il faut revenir au dialogue et à la fédération. Comme les membres du gouvernement sont trop intelligents, et qu’ils ont la force de la communication, il dédeviennent des portes parole de l’autoritarisme coloniale et de la colonisation. Il faut le dialogue. Les pontes du régime font dans la langue de bois pourtant aucun d’eux n’à œuvrer pour l’unification du Cameroun. C’est l’Unc qui a unifié le Cameroun, est ce que c’est le Rdpc? Ils savent tous très bien que c’est un dialogue artificiel qu’ils ont construit. C’est nous de l’Upc qui nous sommes battus pour l’unification de ce pays. Ils ont plutôt saboté la démarche parce qu’ils voulaient servir les intérêts français. S’ils peuvent plutôt avoir la modestie de réfléchir un peu, C’est un dialogue national qu’il faut faire ici. Et non, envoyer des sous fifres qui viennent discuter du panier de la ménagère et jamais des réels problèmes de fond. Je ne pense pas qu’ils sont de bonne foi.
En service dans le corps des sapeurs pompiers depuis près de six ans, le Capitaine Afuh en service dans le 20ème régiment des sapeurs pompiers de Douala est la deuxième personnalité de ce service après le colonel Mikaila. Dans une interview accordée au quotidien La Nouvelle Expression, il revient sur les causes des incendies à répétition dans la capitale économique du Cameroun et d’avantage des incendies meurtriers.
Quelles sont les principales causes des incendies que nous observons dans la ville de Douala aujourd’hui ?
Les causes des incendies à Douala de nos jours sont nombreuses. Parmi elles, les plus principales sont la négligence, l’ignorance, l’inconscience des usagers et des habitants de cette ville. Douala deuxième ville du Cameroun est une ville cosmopolite. Avec sa population grandissante, il est difficile de maîtriser les activités de tout un chacun au quotidien. Avec tout ce que font les gens qui ne prennent même pas en compte des mesures sécuritaires qui accompagnent leurs activités, vous comprenez que le risque d’incendie à Douala doit être grand. Si tous les habitants de la ville prêtaient attention à tout ce qu’ils font au quotidien, on éviterait toutes ces pertes dues aux incendies à répétition que l’on connait ici.
Est-ce que le corps des sapeurs pompiers appelez à intervenir au quotidien s’en sort avec ces incendie à répétition ?
Le corps des sapeurs pompiers est d’abord un corps militaire. Ces éléments sont suffisamment formés pour répondre à toutes les sollicitations et dégager les obstacles qu’ils rencontrent dans le cadre de leurs différentes missions. Il y a certes des difficultés comme dans tous les corps de métier mais on réussit à surmonter ces difficultés et surtout à bien faire ce que nous avons à faire. Nous sommes préparés pour ça. Nous établissons des organigrammes d’intervention de manière quotidienne, hebdomadaire et même mensuelle. Nous sommes à la hauteur de ce que nous faisons. Nous n’avons pas de problème d’effectif. D’ailleurs on peu même avoir cet effectif et ne pas savoir quoi faire avec. Tout est question de l’efficacité. Nous réussissons toujours ce que nous avons à faire. Il faut également comprendre que la réussite d’une mission s’appuie sur le concours de tout le monde. Si la population joue pleinement son rôle, cela signifie tout simplement que notre mission est facilitée.
J’entends le plus souvent dire que les sapeurs pompiers sont en retard durant l’intervention, ou qu’ils ne sont pas venus. Il faut dire que c’est faut. Chaque fois que vous avez eu un agent des sapeurs pompiers au bout du fil et qu’il vous déclare qu’on arrive, c’est qu’ils vont arriver avec quelques minutes de retard normal. Car, il y a une distance qui sépare les sapeurs pompiers du lieu de l’intervention. Et si le retard dont on parle est du au début de l’incendie, il faut dire que c’est un retard normal aussi parce que les incendies sont accidentelles et nous ne pourrons pas être présents au moment où cela déclenche. Parfois certaines personnes tardent à nous informer.
Est-ce qu’on peut avoir la fréquence des incendies dans la ville de Douala ?
On ne peut pas avoir une fréquence nette parce que, ce sont des choses qui surviennent à tout moment. La fréquence est vraiment hasardeuse. A base de nos documents, on peut établir une fréquence mais comme je vous le dis c’est vraiment aléatoire. Il y a des mois où nous faisons 7 à 8 interventions par jours ou par semaine, des moments où on en fait que deux. C’est vraiment aléatoire. Mais, il faut le dire, les interventions c’est tous les jours. Il ne faudrait pas que les populations se bornent seulement sur les incendies parce que c’est alarmant. Le corps des sapeurs pompiers intervient aussi dans les accidents de la circulation, tout ce qui est sources de nuisance à une vie humaine pouvant entrainer la mort. Nous intervenons dans une gamme importante d’autres motifs.
Depuis quelques mois à Douala on fait face aux incendies avec mort d’homme. Comment expliquez-vous cela ?
Les bandits nous ont amené à la protection de nos biens. Ce qui a poussé les Camerounais dans l’ensemble, à mettre en avant la sureté et non la sécurité. Quand ont parle de sureté, on pense d’abord à la protection de biens. Le Camerounais ont érigés des murs de Berlin pour protéger leurs biens et ne pensent pas à eux même. Toutes les portes aujourd’hui sont faites en ferraille. Ce qui fait que lorsqu’un incendie se déclare surtout quand les personnes sont endormies, ils trouvent difficilement le moyen pour ouvrir la porte et sortir. Puisque, tout le local est déjà en fumé et avec la chaleur qui se dégage, ce n’est pas facile. Avant, on laissait la clé sur la porte avant de dormir. Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Puisque des gens se disent que le bandit va faire un petit trou sur la porte et ouvrir la porte grâce à la clé qui est là. Conséquence, quand il y a incendie, la clé est difficilement retrouvable et on est victime de son propre piège.
Est ce qu’on peut avoir une idée approximative du nombre de décès suites aux incendies à Douala ?
Ce n’est pas du tout évident de les comptabiliser avec les problèmes d’archivages il n’est pas non plus aisé de vous donner un chiffre exact. Je peux néanmoins vous dire qu’au mois d’avril 2015, nous avons fait une intervention à Mboppi où tous les membres d’une famille de huit personnes sont morts, au mois de mai on a enregistré 4 brulés dans un incendie au carrefour Nbeng skin à New-bell, à la Scdp ce même moi, on a enregistré un mort à Bépanda non loin de la Scdp. En ce mois de juin, on a enregistré au quartier Casmando le 2, trois décès dans un incendie. En l’espace de trois mois, on a enregistré environs14 morts dans les incendies à Douala.
Comment sortir de cette situation là ?
Pour sortir de cette situation dans une ville comme Douala, il faut d’abord habiter dans une maison qu’on a construit soit même en choisissant le bon matériel. Car il y a des matériaux de construction qui, en cas d’incendie, rivalise avec l’essence en matière de combustion. Il ne faut pas surtout construire avec les matériaux de récupération. Il faut également mettre sur pied un bon plan d’urbanisation qui facilitera l’intervention des sapeurs pompiers en cas d’incendie. Ainsi, ils vont le faire de manière prompt tout en limitant aussi les dégâts. Il faut également que les gens arrêtent de penser toujours aux bandits. Qu’ils pensent à leur sécurité d’abord avant de penser à la sureté de leurs biens.
A l’occasion des Journées portes ouvertes de ce centre de santé situé derrière le commissariat 7ème, les médecins ont décidé de lutter contre les hépatites Abc et d’autres maladies de l’heure.
L’esplanade du Centre médical d’arrondissement de Bepanda ne désemplit plus. Depuis le lundi 2 octobre 2017, les populations de ce quartier et ses environs convergent vers ce centre de santé pour bénéficier des soins dispensés. Surtout, pour faire les tests de dépistage des maladies comme l’hépatites A,B,C, les cancers du col de l’utérus, des seins et de la prostate.
Conscient les coûts de réalisation de ces examens sont exorbitants et qu’il n’est pas facile pour les populations de cette partie de Douala de faire ces tests, Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande médecin chef du centre de médical d’arrondissement de Bepanda, a bien voulu leur offrir cette opportunité.
A coté de la campagne de dépistage des cancers du col du l’utérus, seins et de la prostate qui se font à 2500fcfa de même que celle des hépatites A,B, C, d’autres services et soins sont offerts aux différents patients qui affluent dans ce centre. Il s’agit notamment de la consultation générale qui est gratuite, du test de diabète et de l’hypertension artérielle, du dépistage volontaire et gratuit du Vih. Pour ne citer que ceux-ci. Bref, les consultations, gynécologiques, ophtalmologiques, rhumatologiques, pédiatriques et bucco dentaires meublent sont aussi à l’ordre du jour.
Pour réussir ce pari, l’administration de l’hôpital a bénéficié du soutien de son district de santé, du laboratoire Path -Care et de toute sa hierrachie «L’objectif visé par cette campagne est de pousser toutes les populations de Bependa et ses environs à venir profiter de toutes les opportunités que nous offrons à l’occasion de ces journées portes ouvertes. Nous voulons que les populations de notre aire de santé se porte bien. En cette veille de rentrée scolaire, nous voulons que les parents et les enfants soient en parfaite santé », explique Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande médecin chef du centre de médical d’arrondissement de Bepanda.
Interrogé sur l’intérêt que porte son centre sur le dépistages des maladies comme les hépatites, le cancer, Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande affirme que ces maladies sont des «tueuses silencieuses». «Les hépatites tuent aujourd’hui plus que le Sida et les autres maladies. C’est la même chose pour le cancer. Les hépatites à eux seules sont responsables de 12% de décès au Cameroun tandis que le Sida ne représente que 4%. C’est plus dangereux», déclare-t-elle.
Plus de 200 visiteurs
Depuis que la campagne a commencé, il faut dire que l’affluence est au rendez-vous. Le personnel est parfois débordé. Mais, réussit malgré tout à satisfaire tout le monde. Entre la prise des paramètres des différents patients et leur orientation, Aurélie et Chantal qu’accompagnent d’autres infirmiers de ce centre médical se battent comme ils peuvent pour satisfaire tout le monde. Cependant, cela ne se passe pas sans la colère des patients impatients. Selon des informations plus de 250 personnes ont déjà été reçues en trois jours. La campagne se poursuit et s’achève ce vendredi. En plus des conseils donnés aux malades dépistés, ceux qui doivent se soigner sur place bénéficient d’une réduction de 25%.
L’ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef en visite à l’hôpital de district de Bonassama ce 6 octobre 2017, a rappelé que seule la vaccination peut garantir la bonne santé des enfants.
«Je vais vous inviter à toujours prendre soin de nous pour permettre à nos jeunes frères et sœurs à commencer leurs rêves avec beaucoup de santé. Et vous chères mamans, donnez-nous toujours la force d’aller de l’avant. Et pour nos petits frères, accordez-leur cette opportunité de devenir les hommes et femmes de demain qui vont valablement nous représenter un peu partout à travers ce monde ». Voilà entre autres phrases prononcées par Samuel Eto’o fils l’international camerounais évoluant à Antalyaspor, une équipe de première division de Turquie.
En déplacement au Cameroun pendant cette période Fifa l’attaquant emblématique des Lions indomptables qui a pris sa retraite internationale il y a quelques années était à l’hôpital du district de Bonassama ce vendredi 6 octobre 2017 avec l’Unicef pour un plaidoyer en faveur de la vaccination.
Après avoir communié avec le public venu nombreux l’ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef a invité les parents de l’arrondissement de Douala 4ème de Douala et du Cameroun en général, à vacciner tous leurs enfants pour leur assurer une bonne santé.
Pendant la petite communication faite par le meilleur buteur de l’équipe nationale du Cameroun de tous les temps a, celui-ci a rappelé aux parents que des efforts sont faits pour rendre accessible les vaccins aux couches de populations les plus démunis. Que c’est vaccins sont le plus souvent gratuits c’est pourquoi il faut faire vacciner les enfants.
Parallèlement, le goleador camerounais a mouillé le maillot pour défendre la cause des femmes dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. L’ex-pichichi s’est fait le temps de cette cérémonie, mentor des équipes de vaccination qui administre les vaccins inscrits dans le programme élargi de vaccination de routine aux enfants de 0 à 11 mois. En plus de l’importance de la vaccination, Samuel Eto’o a échangé avec les femmes sur la promotion, la consolidation de la paix et du vivre-ensemble au Cameroun.
Louant le travail que fait le personnel soignant au quotidien, Samuel Eto’o les a félicités et les a invités à faire leur travail avec dévouement et abnégation. «Vous êtes le début et la fin de notre histoire de vie sur terre. Sans vous, nous ne sommes rien. Je vais vous inviter à toujours prendre soin de nous pour permettre à nos jeunes frères et sœurs à commencer leurs rêves avec beaucoup de santé», a affirmé Samuel Eto’o.
Selon les responsables de l’Unicef qui accompagnaient Samuel Eto’o dans ce plaidoyer pour la vaccination de tous les enfants au Cameroun, la vaccination est actuellement le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre plusieurs maladies infectieuses (Rougeole, Fièvre Jaune, Poliomyélite, Tétanos, Pneumonies, Méningite, etc). On estime qu’environ 3 millions de décès sont évités chaque année dans le monde grâce à la vaccination. De plus, elle permet chaque année à près de 750 000 enfants d’éviter de souffrir de sérieux handicaps physiques, mentaux ou neurologiques.
Très heureuse, Dr Mayap Christelle, chef service de santé au district de Bonassama pense que la visite de Samuel Eto’o pourra booster le taux de vaccination. «La vaccination est un point sensible dans la sante. Nous privilégions la médecine préventive que curative. La venue de Samuel Eto’o va apporter un plus dans notre campagne de vaccination parce qu’il est venu encourager les mamans à vacciner leurs enfants. On espère qu’on va atteindre le chiffre de 100% et plus», souhaite-t-elle
Au cours des 30 dernières années apprend-on, l’incidence des maladies évitables par la vaccination a significativement été réduite au Cameroun. Ceci grâce au programme élargi de vaccination (PEV). Avant que les vaccins ne soient disponibles, bon nombre d’enfants camerounais mouraient ou souffraient de lourds handicaps à la suite de maladies telles que la rougeole, diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole et la poliomyélite.
L’Unicef apporte un appui technique au gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre des activités de vaccination et organise des activités de plaidoyer auprès des décideurs, des leaders religieux, communautaires et traditionnels afin de les inciter à prendre action en faveur de la promotion de la vaccination des enfants contre toutes les maladies évitables.
Ces deux entreprises viennent de signer une convention de coopération pour sécuriser le matériel électrique importé vendu et utilisé dans les entreprises et les ménages au Cameroun.
Parmi les principales causes des incendies ayant nécessité l’intervention rapide des sapeurs pompiers dans la ville de Douala et ailleurs, figurent le mauvais branchement du courant électrique et d’avantage la mauvaise qualité du matériel électrique utilisé. Dans les quartiers les cas de compteurs qui prennent feu, des transformateurs d’énergie électrique tombent fréquemment en panne et explosent le plus souvent, en laissant des quartiers dans l’obscurité pendant des jours et semaines. A cause de cette mauvaise qualité du matériel électrique utilisé au Cameroun, plusieurs citoyens ont perdu leurs domiciles, leur biens et leurs progénitures et parfois même leur vie dans des nombreuses incendies. Les conséquences de l’usage du mauvais matériel électrique dans la construction de nos maisons et nos entreprises sont tellement énormes qu’il faut tout simplement stopper son importation pour limiter les dégâts.
Pour parvenir cette fin souhaitée par toutes les populations et les nombreuses victimes, Edwin Fongod Nuvaga le directeur général des Douanes du Cameroun et Joël Nana Kontchou le directeur général d’Energie of Cameroun (Eneo) viennent de parapher un accord visant à interdire l’importation du matériel électrique de mauvaise qualité au Cameroun. Devant un parterre de journalistes choisis sur le tas ce 5 octobre 2017 d, les deux directeurs généraux, ont décidé d’unir leur force pour résoudre définitivement ce problème. Mieux encore, ils veulent faire disparaitre ce commerce illicite aux conséquences graves sur le triangle national en cumulant leurs expériences et en faisant chacun, ce qu’ils savent le mieux faire. «La douane camerounaise a plusieurs missions. Notamment celle de la mobilisation des recettes et de la protection civile des populations. Nous voulons que le matériel électrique livré à Eneo soit de bonne qualité et qu’ils respectent les normes internationales. Il y a des soucis avec le matériel électrique vendu au Cameroun. Nous voulons qu’Eneo nous aide à statuer sur la qualité des matériels que nous recevons au port. il a l’expertise nécessaire», explique Edwin Fongod Nuvaga le directeur général des Douanes du Cameroun.
Selon le directeur général des Douanes du Cameroun qui reconnait au passage que l’importation frauduleux du mauvais matériel électrique au Cameroun a fait perdre plusieurs milliards de francs cfa à l’Etat, seul la mutualisation des efforts peut conduire à la réussite de ce pari.
Heureux de cette nouvelle approche qui va certainement permettre à Enéo de fournir de l’énergie et de manière permanente à tous les Camerounais, cette initiative va certainement limiter la survenance des pannes dans les différents quartiers et ville du Cameroun. «C’est maintenant que nous allons commencer le travail parce que cette convention a valeur de loi», précise Nana Kontchou. Avant de poursuivre,«Nous venons de signer un accord qui participe de notre dynamique d’amélioration de la qualité de service. En effet depuis 2014, nous avons augmenté le nombre d’équipes de dépannage et recruté 336 électriciens à ce jour, en remplaçant en moyenne 50.000potaux et en exécutant 100.00 nouveaux branchements par an. Nous sommes fiers de ce partenariat qui va développer le service d’électricité au Cameroun»
Pour l’efficacité de cette mesure, la douane et Eneo conviennent d’échanger des informations, tracer le matériel électrique importé avant son installation, d’autres part, de contrôler et de saisir le matériel électrique volé. Un entrepôt sera pareillement créé au port par la Douane pour stocker le matériel généralement importé par Enéo. Témoins de ce partenariat, Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral s’est réjouit du partenariat et a encouragé la lutte contre la falsification du matériel électrique.
En se qualifiant pour les demis finals de cette compétition, les lionnes Indomptables du volley-ball dames se rapprochent peu à peu de leur objectif qui est de remporter pour la première fois cette compétition qui se joue domicile.
«Le plus difficile pour nous commence au demi finale de cette compétition. C’est vrai que nous sommes qualifiés mais ce n’est pas l’essentiel. Nous sommes à l’une des phases décisives de cette compétition où l’élimination est directe. On n’a pas plus droit à l’erreur». Cette déclaration est celle de l’un des encadreurs de l’équipe fanion de Volley-ball dame du Cameroun. A la fin de la rencontre les opposants à l’Algérie, rencontre remportée par le Cameroun pars trois sets contre un, les coachs camerounais n’ont pas raté l’occasion de rappeler le palmarès pauvres de l’équipe nationale dans cette compétition et les ambitions qui sont les leurs dans ce tournoi. «Nous sommes première nation de volley-ball sur le continent cela ne veut rien dire. N’oubliez pas que notre palmarès dans cette compétition est vierge. Nous ne sommes premiers que sur le papier et il faudra maintenant qu’on le prouve. C’est maintenant que la compétition commence chez nous», explique Jean René Akono l’entraineur national de l’équipe fanion de volley-ball dame moins excité après la victoire du Cameroun sur l’Algérie (25-21,25-9,17-25,25-10).
Selon le coach qui estime que ses joueuses ont commis beaucoup d’erreurs durant ce second match des lionnes, seul le trophée de cette compétition pourra effectivement confirmer que son équipe a le mérite qu’on lui reconnait. «Nous allons croiser des équipes comme le Kenya tenant du titre qui a déjà remporté sept fois la coupe d’Afrique des nations, l’Egypte, rien n’est encore joué», précise Jean René Akono. Qui reconnait que les erreurs de ses pouliches doivent être corrigées rapidement si elles faire mieux
Deux victoires
Après la victoire contre le Botswana par trois sets contre zéro au premier match, la domination camerounaise s’est amplifiée lors de son second match contre l’Algérie moins facile que le premier. Remportant difficilement le premier set (25-21) dans cette rencontre, le Cameroun s’est envolé au second set, en asphyxiant l’Algérie (22-9). Seulement, les Fennecs ont réussi à dominer le troisième set (17-25), plongeant le Cameroun dans le doute. Heureusement, les Lionnes ont gardé l’avantage quatrième set. Au terme de celui-ci, le Cameroun s’est finalement imposé sur le score de 25 à 10 et s’est qualifié pour les demi-finales de cette compétition.
L’équipe rencontre ce mercredi dans le cadre du troisième match de la poule A l’Ethiopie une autre grande nation de volley-ball sur le continent qui a lui aussi remporté ses deux matches. Dans ce match épique pour la première place de la poule A, les poulains de Jean Réné Akono n’ont pas droit à l’erreur. Elles devront batailler dur pour maintenir leur statut de première équipe du Continent.
Il faut dire en passant que la Can de Volley-ball 2017 qui a commencé le 7 octobre à Yaoundé va se dérouler jusqu'au 15 octobre. A l’issue du premier tour, les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour la demi-finale, tandis que le troisième et le quatrième pays classé jouent pour les 5 à 8 places. Le tournoi regroupe 9 pays repartis en deux groupes. Le groupe A est constitué du Cameroun, de l’Egypte, de l’Algérie et du Botswana. Tandis que le groupe B est composé de cinq pays : le Kenya, tenant du titre, auteur de 9 trophées sur les 17 possibles, la Tunisie, le Sénégal, le Nigéria et la RD Congo. Il faut mentionner que le tournoi est qualificatif pour la coupe du monde 2018 de volley ball.
L’importance de cette technologie dans la gestion des entreprises a été démontrée lors de la cérémonie d’ouverture de la10ème édition des Journées nationales de management ce 27 septembre 2017 à Douala
«Transformation digitale, gestion de l’innovation et du leadership», c’est sur ce thème que se déroule la 10èmeedition des Journées nationales de management qui se déroulent dans la capitale économique du Cameroun du 27 au 29 septembre 2017. Lors de la cérémonie d’ouverture de ce symposium qui vise à promouvoir le management dans les entreprises camerounaises et à impulser le développement des petites et moyennes entreprises, l’on est revenu sur l’importance du digital dans le management et l’impact positif que cela peut avoir sur les résultats des entreprises.
Reconnaissant de prime à bord que l’Afrique et le Cameroun en particulier accusent un retard important dans le processus de digitalisation du management dans les entreprises Dieudonné Tietse le directeur général de Paness Conseil a laissé entendre que c’est une bonne réponse au management moderne. «Avec le digital, l’Afrique est sur la même lancée que les autres pays du monde. Si on ne change pas, le digital va nous échapper», Pensent-ils. «Le digital, ouvre les portes de l’opportunité et de l’innovation», poursuit-il.
Surfant sur la même vague, Célestin Tawamba le président exécutif du Gicam a lui aussi loué l’apport du digital dans le management. Parlant de son efficacité et de son efficience dans le management, il a déclaré que cela permet la célérité dans la prise de décision, permet de lutter contre la corruption les pertes de temps et le double emploi. Le président du Gicam a cependant appelé à plus de responsabilité de tous. Car, «même si le digital peut accélérer la compétitivité des entreprises, il faut pareillement être prudent. Puisque ce même digital peut conduire à la diffusion des graves informations». A déclaré le patron du Gicam
Reconnaissant que le taux de pénétration d’internet est encore faible au Cameroun (38%) Célestin Tawamba a invité le ministère des postes et télécommunication et le directeur de l’Art à lever les contraintes qui pèsent sur les technologies de l’information et de la communication afin que le secteur devienne un pourvoyeur d’emploi.
Parrain de la 10ème édition des Journées nationales du management Fritz Ntone Ntone, Délégué du gouvernement auprès des communautés urbaines de Douala, a rappelé que le digital a permis à la communauté urbaine de Douala d’optimiser ses résultats et d’être plus compétitifs.
Parlant des projets réalisés, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala a parlé de l’informatisation du permis de bâtir en cours. Au chapitre des apports de la digitalisation dans le management, Partageant cette expérience, Alain Mekulu Nvondo, a ajouté que l’usage du digital au sein de la Cnps a permis d’éviter le double emploi, de réduire les processus, à faire de l’économie. Braf, cela a permis de cultiver l’esprit d’entreprise, de changer le visage de la Cnps au Cameroun et surtout de nous rapprocher de notre clientèle. «Un contribuable de la Cnps n’a plus besoin de venir dans nos services pour consulter son état. Ille fait sur une machine où qu’ils se trouvent où sur sa tablette», a affirmé Directeur général de la Cnps
Dans une correspondance reçu par la rédaction de votre blog, le président national du MPCC Candidat déclaré au prochaine élection présidentielle de 2018 demande au Président Paul Biya de prendre des mesures qui s'imposent pour stopper la crise anglophone qui prend d'autres proportions.
Excellence Monsieur le Président de la République, la tournure que prend le phénomène dit de Crise Anglophone, est une situation qui nous dirige tous vers une impasse, vers une situation de terreur. Ce conteste social agité menace désormais notre unité nationale et frise la guerre civile. Cet état de fait installe petit à petit un climat d’insécurité, renforce la terreur et suscite la peur auprès de tous nos concitoyens.
En ma qualité de Président National du MPCC (Mouvement Patriotique pour le changement du Cameroun) et Candidat à la Prochaine Election Présidentielle de 2018 dans notre pays, le devoir qui m’échoit est de vous interpeller sur la gravité de la situation. Excellence Monsieur le Président de la République, le serment que vous avez prêtez, vous impose des obligations : Veiller sur la Nation, Protéger chaque Citoyen Camerounais où qu’il soit sur le territoire national, quelle que soit son origine et quel que soit son lieu de résidence. Vous avez prêté serment de protéger les biens et les services de chaque camerounais. Vous êtes de ce fait le seul garant de l’intégrité du territoire national.
Dans l’attente, de trouver une solution pacifique, objectif qui me semble difficilement réalisable avant la prochaine élection présidentielle de 2018, ma qualité de stratège, Homme politique et analyste politique, me donne l’impression que cette crise, dite Crise Anglophone est l’arbre qui cache la forêt. Où voulez-vous laisser le Cameroun Monsieur le Président de la République, un jour? Si vous ne prenez pas des mesures idoines, urgentes et immédiates, vous conduirez le Cameroun, si nous ne faisons pas attention vers le fédéralisme de fait à 10 Etats, au mieux un Cameroun qui se scindera en au moins à 3 Etats.
Ouvrir une brèche pour la partition d’une partie du Cameroun, reviendra forcement à appliquer la même règle au Grand Nord, ainsi, pourquoi pas demain un Etat aux Bassas? Un Etat aux Bamilékés ? Pourquoi pas, des Etat aux autres régions ?
Il est temps, Monsieur Le Président de la République d’arrêter de jouer au chat et à la souris. Par votre Mandat, le peuple Camerounais vous a confié les clés de la Nation. Protégez-la par tous les moyens.
Moi Président de la République, face à une telle situation insurrectionnelle je prendrais immédiatement des mesures de sécurité d’ordre publiques quitte à entraver quelques libertés constitutionnelles en l’occurrence :
1 - Je déclare l’Etat d’Urgence, l’Etat de siège dans les zones troublées.
2 – Immédiatement, je mets en place un dispositif de couvre-feu dans les deux zones
3 – Quand le calme et l’ordre règneront seulement, je mettrai en place un cadre de véritable dialogue pour une sortie de crise avec tous les acteurs impliqués.
Monsieur le Président de la République, l’unité Nationale et la République du Cameroun, ne sont pas négociable. Le Cameroun est Uni, indivisible et le restera. Tous les Camerounais sont fiers d’être camerounais mais votre politique marginalise plus d’un citoyen qui ne se reconnait plus dans la République actuelle.
En menant la décentralisation à son terme et en la rendant effective, vous aurez amorcé la résolution de bon nombre de handicaps que traînent la République et qui la dirige tout droit vers une guerre civile.
Les dirigeants du Cameroun passeront, le Cameroun restera.
Fait à Douala le 25 septembre 2017
Jean Blaise GWET.
Président National du MPCC (Mouvement Patriotique Pour Le Changement Du Cameroun) Mail: jbgwet@yahoo.fr / jbgwet@mpcc.be Website: www.mpcc.be
Ce mouvement qui milite pour le développement du Cameroun et la marche vers la démocratie a engagé une campagne dans la région du Nord-Ouest depuis hier pour tenter de ramener le dialogue.
Ce mouvement qui milite
pour le développement du Cameroun et la marche vers la démocratie a engagé une campagne dans la région du Nord -Ouest depuis hier pour tenter de ramener le dialogue.
Œuvrer pour le retour d’un climat de paix dans la région du Nord -Ouest en instaurant un dialogue franc et ouvert entre les portes paroles de la crise anglophones et le gouvernement camerounais. Recueillir les doléances de ces derniers et faire tombé le climat de terreur qui règne ici depuis environ un an. Voilà présenté de manière succincte l’objectif visé par la plate forme Stand up For Cameroon qui se trouve actuellement dans la région du Nord Ouest. Du 20 au 23 septembre 2017, la forte équipe conduite par Edith Kah Walla fera le tour des différentes villes et villages de cette partie du triangle national pour des consultations. Il sera question de rencontrer les autorités politiques et administratives afin de voir dans quelle mesure rétablir la paix et la tranquillité dans la région.
Selon un communiqué public signé par Franck Essi le secrétaire général de cette organisation, C’est «une tournée de solidarité et d’échange dans la région du Nord Ouest qui est organisée ». Durant de cette tournée la plate forme Stand up For Cameroon veut pareillement témoigner sa solidarité citoyenne aux populations du Nord-Ouest, prendre connaissance de la réalité sur le terrain dans la région, mettre sur la place publique des propositions susceptibles de résoudre la crise, conduire un plaidoyer et un lobbying pour la tenue effective d’un dialogue national entre Camerounais et camerounaise. Bref, l’association a à cœur de trouver des stratégies pour que la paix revienne définitivement dans cette région.
Pour parvenir à cette fin importante pour le développement du Cameroun tout entier, pour le progrès de sa démocratie et la promotion du vivre ensemble, des consultations sont au menu de la visite de cette organisation à caractère politique et social. Ainsi, elle entend rencontrer les autorités administratives politiques et traditionnelles de la région, elle entend discuter avec les acteurs de la société civiles et les associations issues des différentes couches sociales et professionnelles. Stand Up For Cameroon dans son programme rencontrera aussi les membres des familles des différentes victimes de la crise anglophone et organisera des conférences publiques.
«Notre descente sera ponctuée par une conférence de presse prévue le jeudi 21 septembre 2019; lors de laquelle nous rendrons compte de l’observation effectuée sur le terrain. Plus tard, des suggestions et recommandations aux différents acteurs impliqués dans la résolution de cette crise pourront être faites», fait savoir Franck Essi pareillement secrétaire général du Cameroon people parti (Cpp).
Si l’on s’interroge sur le pouvoir politique et sociale de cette organisation pourtant animée d’une bonne intention, il faut reconnaitre que sa descente dans la région du Nord Ouest intervient au lendemain de l’incendie ayant consumé près de soixante lits au dortoir du College Sacre Cœur de Bamenda. Un incendie qui a non seulement perturbé le rentrée scolaire dans cette partie du Cameroun mais, augmenté le degré de peur chez les élèves et les parents du Nord Ouest.
Les contours de cette compétition ont été donnés lors d’une conférence de presse organisée à Douala.
Permettre à la ville de Douala de renouer avec la mère de la discipline sportive. Donner la possibilité aux amoureux du marathon amateurs et professionnels de pratiquer la discipline qu’ils aiment tous. Permettre à la ville de Douala d’accueillir un évènement aussi important. Voilà entre autres ambitions nourries par le marathon international de Douala prévue le 29 octobre 2017. Lors de la conférence de présentation de cette compétition qui attend des athlètes venus des quatre coins du mondes, on appris que plus de 1000 participants amateurs et professionnels sont attendues .
Parrainé par Sarah Liengu Etongue, la reine du Mont Cameroun avec sept couronnes à son actif, l’évènement qui ambitionne aussi vendre la ville de Douala veut devenir un rendez-vous sportif et culturel au Cameroun et en Afrique. « Nous avant pensé qu’on pouvait relancer ce sports qui n’existait plus chez nous. En dehors de la course de l’espoir qui est un véritable rendez-vous, il n’existait pas une autre compétition de grande envergure en athlétisme. C’est pourquoi nous avons pensé organiser cet évènement. Nous voulons aussi permettre à nos athlètes de se frotter aux meilleurs d’Afrique et du monde », affirme Eliane Annie Nana, la promotrice de Tara sports and Events, l’entreprise qui organise ce tournoi toute sereine.
Le marathon international de Douala ambitionne aussi de récompenser à leur juste valeur les amoureux de l’athlétisme. «en plus du bien que ce sport donne à ses pratiquants, nous comptons aussi primer les meilleurs»,poursuit cette dernière en invitant tout le monde à venir s’inscrire.
Selon Ange Sama vice président du comité d’organisation de cet évènement, le marathon international de Douala se fera sur une distance de 42, 195 km. Elle aura pour point de départ l’esplanade de la mairie de Douala 4ème et pour point de chute la devanture de City Sport à Akwa.
Cependant pour y parvenir, les athlètes devront le circuit qui traverse les quatre arrondissements de la ville et braver tous les obstacles qu’il y aura sur leur chemin.
Sur le plan technique et sécuritaire, Ange Sama précise que tout est fin prêt et qu’on attend que le jour de l’évènement pour passer à l’action. «Pour la sécurité de nos athlètes, le parcours sera balisé et sécurisé par les forces de l’ordre. Nous avons 4 ambulances pour prendre les blessés en charge. Nous sommes en partenariat avec les hôpitaux de la ville», précise le l’ancien président de la Fédération camerounaise d’athlétisme.
Prime
S’agissant des différents lots mis en jeu, le comité d’organisation précise que les primes respectent la norme internationale. Ainsi, le vainqueur aura deux millions, le second un million cinq cent mille, le troisième sept cent mille. Du 4ème au 10ème 20 mille et du 11ème au 250ème 10.000fcfa. Ces prix sont aussi valables pour les athlètes hommes que chez les femmes.
Pour rendre l’évènement attrayant et permettre à tous les habitants de la ville de communier ensemble, une course de relais se tenant sur une distance de 9 km se tiendra également dans les artères de la ville. Pour prendre part à cette compétition, il faudra s’inscrire sur la plateforme Tara Event.