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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Lutte contre le Sida: Près de 57000 séropositifs recensés dans le Littoral

3 Novembre 2014, 16:58pm

Publié par Hervé Villard

Le Sida fait encore des ravages
Le Sida fait encore des ravages

D’après le Dr Noel Essomba, coordonnateur national du comité de contrôle et de lutte contre le Vih-Sida qui fait la révélation, le taux de séroprévalence est en nette diminution aujourd’hui.

Malgré la lutte acharnée que le ministère de la Santé Publique en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et plusieurs Ong mènent contre le Vih-Sida, cette maladie n’a pas l’intention de quitter la terre des hommes. Elle fait  au quotidien de nombreuses victimes et brise ainsi leur famille. Selon le Dr Noel Essomba, on compte dans la région du Littoral près de 57000 personnes vivant avec les Vih Sida.

Ce chiffre, d’après le coordonnateur national du comité de lutte contre cette pandémie, n’est pas définitif. Puisqu’il peut être revu à la hausse comme à la baisse en fonction du comportement des populations face à la sensibilisation contre cette maladie virale.

 

Si ce chiffre avancé  donne de la sueur froide dans le dos, Dr Noel Essomba pareillement responsable  régional du groupe technique de lutte contre le Sida pour le Littoral fait comprendre que cette  maladie  est en nette régression. Puisque le taux de séroprévalence a baissé. «Celui-ci est passé de 4,3% en 2011 à 3% à nos jours », apprend-on. Cette baisse d’après celui qui loue les efforts fait par le gouvernement camerounais et les organismes internationaux, est due à l’intensification des campagnes de sensibilisation et de dépistage engagées dans la région du Littoral et dans l’ensemble du triangle national. «Les résultats satisfaisant obtenus sont entres autres le fait de la sensibilisation désormais mieux structurée que nous faisons, d’abord au bénéfice de la population générale, mais particulièrement au bénéfice des populations les plus vulnérables. Ces résultats sont certainement aussi le fait d’une meilleur coordination des différentes interventions, aussi bien celle de nos partenaires (multilatéraux, bilatéraux, les Ong et Associations diverses) que celles des pouvoirs publics», déclare ce médecin.

 

Difficultés de prise en charge.

 

Parmi les 57000 séropositifs recensés dans littoral, seuls 30.000 sont  sous traitement et les autres sont abandonnés à eux-mêmes. Ceci selon des informations, est du à la négligence des patients, à l’état psychologique du séropositif qui refuse de dévoiler sa maladie et la considère comme une malédiction. Le manque des moyens financiers, fait partie des causes principales qui justifie cette situation. Pourtant, des efforts  sont conjugués pour faciliter la disponibilité des antis rétroviraux pour les patients. «En attendant le traitement curatif pour l’infection à Vih, elle est maitrisée, des médicaments sont en place pour tous nos malades, le nécessaire de la prise en charge est disponible, tout le monde semble être satisfait des efforts consentis dans cette lutte », déclare Dr Essomba.

Seulement, rajoute un responsable d’une unité de prise en charge des malades du Sida à Douala, «les moyens des camerounais qui croupissent dans la pauvreté en majorité ne leur permettent pas toujours d’avoir droit aux soins.  Il y a des ménages où, on ne peut même pas manger. Vous pouvez donc comprendre que ce sera difficile pour une telle famille de prendre soins d’un malade du Sida», fait remarquer cette responsable sous anonymat avec regret. Cette dernière recommande par ailleurs à tous les jeunes la prudence et surtout la connaissance de leur statut sérologique en faisant régulièrement les tests de dépistage de Vih.  «Car, plus tôt on est dépisté, on est rapidement prise en charge », précise-t-elle. Il faut noter que parmi les 57000 cas de vih dépistés dans  le Littoral, 1200 sont des enfants.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

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Accident de la circulation:Près de cinq morts et plusieurs disparus à Douala

31 Octobre 2014, 13:17pm

Publié par Hervé Villard

Les eaux sales du fleuve Kondi
Les eaux sales du fleuve Kondi

Selon des informations, le véhicule de transport communément appelé ‘’cargo ‘’ roulait à tombeau ouvert quand il a achevé sa course dans le fleuve Kondi au lieu dit Carrefour Cité des palmiers, dans la nuit du mercredi 29 septembre 2014 aux environs de 19h30.

Jusqu’à hier jeudi 30 octobre 2014 aux environs de 16h30, il était  presqu’impossible de traverser le carrefour Cité des Palmiers, quartier situé dans l’arrondissement de Douala 3ème. Ceci à cause du grand bouchon qu’un accident de la circulation a créé à cet endroit. En effet, les populations riveraines, les passants et autres curieux ont pris d’assaut ce lieu très tôt ce jeudi matin. Imperturbables malgré la présence massive des éléments des forces de l’ordre qui réglaient tant bien que mal la circulation,  ils assistaient médusés à la fouille dans les eaux sales  du fleuve Kondi,  des victimes de  l’accident de la circulation qui s’est produit en ce lieu  dans la nuit de mercredi 29 septembre 2014.
 Selon des informations recueillies aux environs de 19h30min, alors que tout le monde se bousculait pour regagner son domicile, un «cargo» transportant des passagers  roulant à  vive allure, a achevé sa course dans le fleuve Kondi avec l’ensemble de ses passagers estimés à plus d’une vingtaine de personnes.  D’après les riverains témoins de la macabre scène,  le conducteur de ce véhicule a perdu le contrôle de la voiture. C’est ainsi que, malgré les embouteillages qu’il y a fréquemment  à ce carrefour le cargo va plonger dans le fleuve. Malgré la volonté de sauver les victimes à bord de cet engin de la mort, les populations riveraines alertées par les bruits causés par cet accident n’ont pu rien faire malgré les nombreuses tentatives.
 Il a fallu attendre  l’arrivée des sapeurs pompiers  pour voir les premières victimes sortir des eaux. Pendant cette action de secourisme qui s’est achevé tard  dans la nuit aux environs de 1h avec le départ des sapeurs pompiers, cinq blessés ont été pêchés des eaux et conduites d’urgence à l’hôpital du district de la Cité des Palmiers pour des soins intensifs de même que quatre autres personnes déjà mortes.  Ces dernières ont été conduites dans les morgues de la ville de Douala.
Des commerçants décédés
Parmi les victimes de cet accident de la circulation à majorité des commerçants, on distingue  deux hommes  Yinda Pierre âgé de 69ans et Tongo Severin âgé de 32 ans. Parmi les femmes victimes on a reconnu, TSafack Jeanne Pauline, une  commerçante âgée de 39 ans  qui a été extraite des eaux pendant la fouille reprise par les riverains volontaires ce  jeudi  30 octobre 2014 matin. On retrouve pareillement parmi les autres victimes décédées Kenfack Marie Chantal âgée de 44ans et Nono marie, toutes deux  repêchées des eaux le mercredi 29 octobre 2014.
Des cinq blessés conduits à l’hôpital du district de la Cité des palmiers, trois d’entre eux légèrement blessés ont quitté l’hôpital tandis que deux encore sous le choc de l’accident, sont encore internés dans cet hôpital.  «Nous avons reçu  cinq blessés chez nous. Trois d’entre eux moins graves sont déjà sortis et deux sont en observation », a laissé entendre Dr Zam-Ngono Célestin, médecin Psychothérapeute, directeur de l’hôpital de district de la Cité des palmiers. Une autre victime Ngo Mondo Elise est sous soins intensifs à l’hôpital général de Douala.
Des disparus
Les fouilles engagées toute la journée d’hier n’ont presque pas porté des fruits. En dehors de la dépouille de dame Tsafack Pauline,  plus aucun corps n’a plus été pêché. Le travail abattu de manière traditionnelle et avec des moyens rudimentaires n’ont pas porté de  fruit. Ceux-ci ont travaillé pendant toute la journée en vain. Ceci sous les yeux impuissants des forces de l’ordre mobilisées ici. Même la descente des autorités de la ville de Douala à savoir le préfet du Wouri, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, le sous préfet de Douala 3ème et le maire de cet arrondissement n’a rien changé à la situation. Les riverains se sont battus avec leurs propres moyens sans assistance de ces derniers. C’est tout fatigué qu’ils ont abandonnés  la fouille aux environs de 15h tout en promettant d’y revenir très bientôt.  Plus aucun corps n’a été trouvé mais des riverains déclarent que plusieurs victimes seraient encore dans cette rivière dangereuse. «Quand un «cargo» part de Ndokoti, il est toujours plein. Il y a en moyenne 23 personnes à l’intérieur. Mais, depuis que l’on fouille là, on  n’a pas encore trouvé 15 personnes, cela signifie qu’il y a encore des gens dans l’eau », déclare Alain chargeur à Ndokoti.
D’après les riverains, le chauffeur de ce Cargo non identifié, un certain Lazare qui a réussi à sortir du véhicule avant le drame a pris la fuite. S’il y a une chose qui a sidéré toutes les populations, c’est l’absence des sapeurs pompiers pendant cette  nouvelle fouille. La réaction des pouvoirs publics par rapport à la circulation des cargos à Douala reste attendue
 
Hervé Villard Njiélé
 
Liste des morts
-  Yinda Pierre âgé de 69ans
- Severin âgé de 32 ans
- Kenfack Marie Chantal âgée de 44ans
 - Nono marie
- TSafack Jeanne Pauline,  (commerçante) 39 ans
Bléssés
-Ngo Bikwé Ghislaine
-Njoh Eveline
-Ngo Mondo Elise
 
 
 
 
 
 
 
Des morts et des disparus dans le fleuve Kondi. Accident de cargo. Cité des palmiers

Des morts et des disparus dans le fleuve Kondi. Accident de cargo. Cité des palmiers

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Déguerpissement au carefour Ndokotti: Des vendeurs à la sauvette et des benskinneurs chassés .

29 Octobre 2014, 20:48pm

Publié par Hervé Villard

circulation fluide à Ndokoti
circulation fluide à Ndokoti

La scène s’est déroulée très tôt dans la matinée du lundi 27 octobre 2014 avant l’arrivée des commerçants.

Le carrefour Ndokoti est fluide depuis  le lundi 27 octobre 2014 matin. Les usagers de la route circulent sans gène dans  ce carrefour toujours obstrués par des commerçants et des conducteurs de moto  taxi qui occupent  les trottoirs et la chaussée. Du carrefour dit tunnel Ndokotti  en allant vers Nyalla au carrefour ou  la station Tradex, la situation est la même. On circule librement. L’embouteillage quasi existant a disparu.

 

C’est que, très tôt ce matin là, les éléments de la police municipale de la communauté urbaine de Douala on investi ce carrefour  et ont chassé tous ceux qui s’y trouvaient. Selon les riverains témoins de ce déguerpissement, les vendeurs à la sauvette, les vendeurs de médicaments,  les vendeurs de chaussures et les vendeurs de vêtements reconnus sur l’appellation fripiers, tous ont été déguerpis par les gros bras de la Communauté urbaine de Douala (Cud) présents sur les lieux.

 

Aidé par les forces de maintien de l’ordre qui assuraient  la sécurité pendant cette opération,  les éléments de la police municipale ont œuvré avec hargne.  Des étalages et comptoirs des commerçants véreux n’ont pas échappés à la furie de la police municipale, venues en sapeur pompier libérer le carrefour Ndokotti de ces encombrements. Ils ont tous été détruits sans exception.   A certains endroits de ce carrefour, les traces de ces casses restent perceptibles. Des débris de planches issus des étalages et des comptoirs détruits jonchent le sol.  Pour assurer la propreté de ce carrefour, les employés de la société de salubrité  Hysacam  venus à la rescousse ont assuré le nettoyage et ont restauré à cet endroit une propreté.

 

Les conducteurs de moto reconnus sur l’appellation « Benskineurs » n’ont pas échappé à cette action de la Cud. Eux aussi ont été chassés du carrefour et contraint à occuper les espaces qui leurs sont  réservés ceci en fonction de leurs destinations respectives.  Le déguerpissement du carrefour Ndokoti intervient quelques semaines seulement après l’affichage d’une banderole invitant les commerçants à libérer  ce carrefour en date du 24 octobre 2014.

 

 Cette action de la communauté urbaine de Douala s’inscrit dans le projet de la viabilisation de la capitale économique du Cameroun, engagé par le délégué du gouvernement Fritz Ntone Ntone.   

Cependant il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le carrefour Ndokoti est déguerpi par la communauté urbaine de Douala. Plusieurs fois après le passage de la communauté urbaine de Douala, les commerçants sont revenus s’y réinstaller.

 

Baptisée opération «Coup de poing», cette nouvelle opération selon des employés de la communauté urbaine de Douala est décisive. Parce que va permettre de libérer définitivement le carrefour Ndokoti. Deux camions anti émeutes stationnés dans ce carrefour  et  la présence des gendarmes ici de jour comme de nuit  traduisent la volonté de la Communauté urbaine de Douala de faciliter la fluidité de la circulation à cet endroit.

 

 

Hervé Villard Njiélé.

 

Déguerpissement au carefour Ndokotti: Des vendeurs à la sauvette et des benskinneurs chassés .

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Itw: Dr Noel Essomba: La fièvre Ebola est d’actualité, et, son taux de mortalité est impressionnant.

29 Octobre 2014, 20:40pm

Publié par Hervé Villard

Le virus d'Ebola tue plus vite
Le virus d'Ebola tue plus vite

Coordonnateur national du comité de contrôle et de lutte contre le Vih-Sida pour le Cameroun, Dr Noel Essomba est aussi responsable régional du groupe technique de lutte contre le Sida pour le Littoral. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression celui qui a la charge de la mise en œuvre de la politique de la lutte contre le Sida dans la région du Littoral, Tout en faisant comprendre que la lutte contre le Sida continue, il évoque ici les stratégies mises sur pied pour faire reculer cette pandémie dans la région du Littoral.

Quelles évaluations pouvons-nous faire de la situation du Vih Sida dans la région du Littoral?

 

Je vous remercie grandement pour l’intérêt que vous portez à la lutte contre le Sida, ce qui vient très certainement informer et renforcer la sensibilisation des populations au sujet de ce fléau.

Parler d’évaluation, revient à faire une comparaison avec un idéal que l’on a fixé. Par contre je peux vous assurer que la lutte dans laquelle nous nous sommes engagés, poursuis rigoureusement son bonhomme de chemin avec au quotidien des améliorations très perceptibles rentrant dans le cadre de la facilitation d’accès aux soins au bénéfice de nos malades. Nous en jugeons par l’amélioration des données statistiques plus que plein d’espoir que présente aujourd’hui cette pandémie.

 

Pouvons-nous avoir quelques statistiques?

Je peux brièvement vous indiquer que dans la Région du Littoral, en ce qui me concerne directement, nous comptons 57 000 personnes vivant avec le VIH, 31 000 sont effectivement sous antirétroviraux parmi lesquelles à peu près 1200 enfants. La séroprévalence enregistrée à la faveur de l’enquête EDS de 2011, qui présente les chiffres officiels était de 4,3%, mais nous pouvons affirmer qu’à travers nos différentes activités de dépistage faites depuis lors, cette séroprévalence est largement au rabais aujourd’hui et devrait se situer autour de 3%.


 Pouvons-nous dire Docteur que, la lutte contre le virus Ebola a ravie la vedette à celle contre le Sida. Puisque même dans les médias on en parle plus?

 

Mais à raison, la fièvre Ebola est d’actualité, et fait de nombreux dégâts, son taux de mortalité est impressionnant et c’est de notre devoir de mettre tout en place pour lui barrer la route, notamment ce que l’on a de meilleur pour l’instant, la sensibilisation des populations.

 Par contre en attendant le traitement curatif pour l’infection à VIH, elle est maitrisée, des médicaments sont en place pour tous nos malades, le nécessaire de la prise en charge est disponible, tout le monde semble être satisfait des efforts consentis dans cette lutte. Pourquoi voulez-vous qu’on en parle ? J’en profite pour remercier les pouvoirs publics, remercier le Minsanté pour la politique mise en place. Il faudrait qu’un jour dans notre pays aussi, que l’on sache féliciter ce qui est bien fait.

Le Sida bénéficie-t-elle toujours de la même attention  de la part des pouvoirs publics, de la communauté internationale et des populations aujourd'hui ?


Vous avez certainement entendu parler des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce sont des engagements pris au très haut niveau de responsabilités par des Chefs d’Etats et qui engagent donc ces derniers. C’est vous dire quels intérêts, le Sida bénéficie encore à tous les niveaux, parce que cette pandémie connait une place importante dans ce programme. D’aucun pourrait confondre des difficultés de financement du fait de la crise mondiale que l’on peut enregistrer dans cette lutte, à une diminution d’intérêt. Au niveau national l’apport financier des pouvoirs publics s’est largement amélioré depuis 2011. La formation du personnel soignant est désormais permanente, la participation des populations dans le cadre de cette lutte est plus qu’importante.

 

Qu'elle appréciation faite vous du budget alloué à la lutte contre cette pandémie  hier et aujourd'hui?

 

Naturellement, plus on avance, plus on a des besoins, plus les budgets devraient évoluer, c’est aussi vrai pour la lutte contre le Sida que dans d’autres domaines. Nos budgets ont augmenté conformément à cette dynamique à laquelle je faisais allusion plus haut, mais reste largement insuffisants. Malgré les résultats satisfaisants que nous engrangeons, il faudrait savoir que nous fonctionnons avec moins de 40% de nos besoins. Je vous remercie d’ailleurs de me donner une autre occasion de faire un plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics sur la nécessité d’améliorer nos conditions de travail pour une nette amélioration de nos résultats et je ne pourrais d’ailleurs pas rater l’occasion de remercier une fois encore le Chef de l’Etat pour son intervention vis-à-vis de la disponibilité des ARV, ce qui nous permet de travailler sereinement depuis lors.

 

Qu'est ce qui est fait aujourd'hui pour lutter contre la propagation de la maladie dans la région du Littoral?

 

Les stratégies de la lutte sont pensées et décrites dans un document officiel dénommé ‘Plan Stratégique de la lutte au Cameroun’, validé par les représentants de toutes les entités prenant part à cette lutte y compris les malades et mis en œuvre pour une période de 5ans. Donc, dans la Région du Littoral, comme dans l’ensemble du triangle national d’ailleurs nous ne faisons que mettre à exécution les prévisions de ce document. Bien évidemment, il pourrait arriver des imprévus et c’est de la responsabilité de la Coordination au niveau régional d’y faire face. Plus concrètement, mais globalement car il serait difficile pour nous de vous étaler ici dans le cadre de cet interview, toutes les interventions qui sont menées. Les résultats satisfaisant obtenus sont entres autres le fait de la sensibilisation désormais mieux structurée que nous faisons, d’abord au bénéfice de la population générale, mais particulièrement au bénéfice des populations les plus vulnérables. Ces résultats sont certainement aussi le fait d’une meilleur coordination des différentes interventions, aussi bien celle de nos partenaires (multilatéraux, bilatéraux, les Ong et Associations diverses) que celles des pouvoirs publics. C’est également le résultat d’une quête quotidienne d’une adéquation entre notre file active, c'est-à-dire l’ensemble des malades mis sous traitement Arv, nos disponibilités en médicaments et le personnel médical en charge de cette lutte. C’est d’ailleurs un point fort à mettre à l’actif de Monsieur le Ministre de la Santé Public, qui tient rigoureusement à cet équilibre. Et le relatif silence qui règne sur la problématique du Sida en est certainement une résultante.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

Itw: Dr Noel Essomba: La fièvre Ebola est d’actualité, et, son taux de mortalité est impressionnant.

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Itw: Ejangue Siliki: «Nous n’avons pas été perturbés par le problème des primes »

29 Octobre 2014, 20:27pm

Publié par Hervé Villard

Les primes ne nous ont pas pertubées
Les primes ne nous ont pas pertubées

Défenseur central de l’équipe nationale féminin de football du Cameroun, Ejangue Siliki revient sur la participation des Lionnes à la dernière coupe d’Afrique des Nations qui s’est jouée en Namibie

«Nous n’avons pas été perturbés par le problème des primes »


 

Vous êtes vice champion d’Afrique, Quelle impression ça vous fait ?

 

 Je suis très émue. Même si j’aurais préféré qu’on remporte le trophée, je puis vous dire que je suis contente. Je suis surtout contente de l’accueil qui nous  a été réservé à notre retour au pays. Ça nous donne vraiment du boom au cœur, ça nous galvanise et nous permet de nous donner à fond pour faire plaisir à tout le peuple camerounais  lors des prochaines compétitions.

Dites nous qu’est ce qui n’a pas marché durant cette finale perdue face au Nigéria ?

 

 Si je dis que rien n’a marché c’est que je mens. C’est juste que, la compétition qui était difficile.  Vous savez que dans ce genre de compétition,  des petites erreurs se paient cash. En face d’une équipe expérimentée comme le Nigéria, on n’a pas eu la chance. Je pense qu’on va tirer les leçons de cette compétition e »t à base de ces leçons tirées, on va préparer les autres compétitions à venir comme la coupe du monde 2016, la coupe d’Afrique  des Nations 2016 on ferra mieux.

 

On a évoqué les problèmes de primes au sein de la tanière. Est ce que cela vous a déconcentré ?

 

Je peux vous dire qu’aucune joueuse n’a été perturbée pas le problème de prime. Puisque, nous jouons pour notre le pays le Cameroun et nous aimons notre pays. Nous avons défendu notre pays comme on a pu. Je vous rappelle que nous n’avons pas été perturbés par le problème des primes.

 

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

 

 

Itw: Ejangue Siliki: «Nous n’avons pas été perturbés par le problème des primes »
Itw: Ejangue Siliki: «Nous n’avons pas été perturbés par le problème des primes »

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Itw: Marie Choral Machengue: «Le sors n’a pas joué en notre faveur»

29 Octobre 2014, 20:06pm

Publié par Hervé Villard

il faut que l'on relance le Foot feminin
il faut que l'on relance le Foot feminin

Ancienne Lions Indomptables du Cameroun, Marie Choral Machengue est très engagée dans la gestion du football féminin au Cameroun. Aujourd’hui Présidente de Sawa United Girl, club de première division basée à Douala, elle revient sur les performances de l’équipe nationale féminine de football. Dans une interview accordée à La Nouvelle expression, elle dénonce aussi les problèmes qui émaillent le football féminin dans son ensemble.

L’équipe nationale de football féminin du Cameroun  vient de retrouver  le bercail après une finale perdue phase au Nigéria. Quels commentaires pouvez-vous faire ?

 

C’est un sentiment de joie et surtout de satisfaction que j’éprouve  dans l’ensemble. Je suis très contente pour les filles. On ne vendait pas chère leur peau, on ne savait même pas que ces filles pouvaient franchir le cap des demi-finales. Elles ont dépassé ce cap là, elles sont arrivées en final et ont perdues devant l’équipe du Nigéria. On pouvait même  remporter ce trophée c’est juste que le sors n’a pas joué en notre faveur. On n’a pas pu gravir la plus haute marche du podium. Mais, ce n’est que partie remise.  On va se préparer pour les autres compétitions. Il faut d’abord relancer le championnat qui est arrêté puisqu’il  faut qu’avant d’aller à la  coupe d’Afrique 2016 qui se déroule chez nous, qu’avant de participer à la coupe du monde 2015, que les Lionnes soient aguerries.

 

Comment  expliquez-vous la performance de ces filles alors qu’elles connaissent les problèmes de primes ?

 

 Le Cameroun c’est un pays de football. Il suffit tout simplement d’avoir la volonté de travailler et en deux ou trois mois, on peut constituer une équipe de football compétitive.  Cela signifie tout simplement que, si on  avait  mis à la disposition de ces filles tous les moyens qu’il fallait, si on donne aux joueuses de l’équipe nationale les moyens de se préparer convenablement, les camerounaises seront des championnes en Afrique.

 

 Quelles sont les difficultés du football féminin  au Cameroun de nos jours ?

 

 En tant que présidente de club de football féminin, je peux vous dire que les problèmes du football féminin sont nombreux. Le championnat féminin par exemple est interrompu depuis plusieurs semaines déjà. Ça joue et sa s’arrête. Nous n’avons pas de réelle subvention pour pouvoir prendre en charge nos équipes, pour pouvoir permettre aux filles de se mettre en jambe. Aujourd’hui, ce n’est que le président de club qui finance les clubs au Cameroun. Hors, nous n’avons pas toujours les moyens pour nous occuper du quotidien de ses filles. Quand on est au niveau national, on ne pense plus aux présidents qui animent ce football là au quotidien.

 

Est-ce que vous avez l’impression que les filles sont délaissées par rapport aux hommes ?

 

Effectivement, les filles sont délaissées par rapport aux hommes. Vous n’avez qu’à voir  l’arrivée de l’équipe nationale de football féminin de  Namibie pour le comprendre vous-même. Je croyais qu’on allait affréter le bus de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot)  pour venir les chercher.  Mais, on a plutôt loué un bus de  l’agence de voyage garanti Express pour les emmener à Yaoundé. Je suis vraiment choquée quand je vois des choses pareilles. Mais,  je crois que ça va aller. Mais, je rappelle que pour avoir une bonne équipe nationale, il faut un championnat de haut niveau.

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

Il faut que le foot feminin revive  dans ce pays

Il faut que le foot feminin revive dans ce pays

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Partenariat: La facture d’eau désormais payable via orange money

29 Octobre 2014, 19:56pm

Publié par Hervé Villard

partenariat gagnant gagnant
partenariat gagnant gagnant

Le contrat de partenariat permettant la réalisation de se service a été signé hier mardi 28 octobre 2014 à Douala, entre Orange Cameroun et la Camerounaise des eaux (Cde).

Faciliter le paiement des factures de la camerounaise des eaux, éviter les longues file d’attente dans les guichets de la Cde, donner la latitude aux différents clients de cette entreprise de distribution d’eau de payer leur facture partout où ils se trouvent sans se déplacer. Voilà présenter de manière succincte l’objectif visé par le contrat de partenariat que la Camerounaise des eaux (Cde) vient de signer avec la société de téléphonie mobile Orange Cameroun.

 

D’après  Brahim Ramdane , directeur général de  la Cde très serein pendant  qui ratifiait ce contrat de partenariat, cela va «permettre de banaliser les guichets de paiements et faciliter le paiement  des factures d’eau».  Cette convention va surtout «permettre à tous les clients de la Cde d’éviter les longues files d’attentes devant les caisses de paiements et  de maximiser le temps qu’ils perdaient pour payer leurs différentes factures », a jouté  Brahim Ramdane dans son discours  de circonstance.

 

Pendant la cérémonie de signature de ce contrat de partenariat,  l’on a appris que le paiement des factures de la Cde via Orange money sera opérationnel à partir de la semaine prochaine. Et qu’elle ne se fera que dans les agences expérimentales  que sont les agences de la Cde de Koumasssi et de Bassa. Et que, c’est conformément au calendrier établi par les responsables du service d’Orange Money  que ce mode paiement s’étendra à l’ensemble du pays.

 

Après avoir remercié le Dg de la Cde pour la confiance accordé à son entreprise, Elisabeth Badang, Directeur général d’Orange Cameroun a fait savoir que ce partenariat  permet de renforcer les liens existant  entre les deux entreprises.   D’après la responsable de cette entreprise de téléphonie mobile, «ce partenariat  permet aussi d’aller plus loin dans la satisfaction de nos clients, de faciliter la vie à ces derniers», a-t-elle déclaré.

 

Pour bénéficier de ce service qui d’après Moussa Dao, directeur d’Orange Money à Orange Cameroun est sécurisé, il suffit d’être client Orange et de créer gratuitement un compte Orange money. Et à partir de cet instant, «même couché dans son lit, on peut payer  sa facture aisément» déclare-t-il.  

Pour  payer sa facture de la Cde, il suffit de composer #150# et suivre le menu qui se déroule dans notre téléphone. A partir de ce menu, chacun pourra payer sa facture de manière aisée. D’après les responsables d’Oranges Cameroun, les clients peuvent pareillement se faire assister au besoin dans tous les points Orange Money.

D’après Moussa Dao, l’opération se fait en moins d’une minute.
 


 

Hervé Villard Njiélé

 

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Can féminine 2014: Les vices champions d’Afrique de retour au bercail

27 Octobre 2014, 19:04pm

Publié par Hervé Villard

Elles ont atterri à l’aéroport international de Douala ce lundi 27 octobre 2014 aux environs de 9h.

C’est sous les applaudissements d’une délégation conduite par le président de la commission régionale de normalisation de la Fédération camerounaise de Football pour le Littoral Kongo Mbappe et du délégué régional des Sports et de l’Education physique de la région, Emmanuel Nguidjo, que  la délégation de l’équipe nationale de football féminin de retour  de Namibie a foulé le tarmac de l’aéroport international de Douala. Vêtus tous de maillots jaune, maillots  avec laquelle ces dernières ont joué la finale de cette compétition, finale perdue face au Nigéria (0-2),  les membres de cette délégation ont tous été accueillis au salon d’honneur de l’aéroport international de Douala préalablement aménagé à cet effet.

 

 Parmi les membres de cette délégation conduite de main de maitre par le ministre des Sports Adoum Garoua et le président de la Commission de normalisation de la Fécafoot , Joseph Owona, on pouvait distinguer, Céline Eko, présidente de la commission de football féminin à la Fécafoot, Enow Gatchu, l’entraineur national  de l’équipe nationale de football féminin, les autres membres de l’encadrement technique de cette équipe et les joueuses.  Particulièrement, heureuses parce que ayant le sentiment  d’avoir accompli leur devoir de défenseur du drapeau national, ces dernières ont toutes arraché au passage, les félicitations de la délégation qui les attendait et du personnel de l’aéroport international de Douala  eux aussi, venus les acclamer.

Après des échanges avec la presse sportive nationale, ces dernières  ont repris le bus pour Yaoundé où les attendaient une forte délégation de la Fédération camerounaise de football, des  frères et connaissances et surtout des milliers de camerounais contents de leur belle prestation.

D’après Enow Ngachu  entraineur principale de cette sélection, couronné meilleur entraineur de cette compétition, ses pouliches n’ont pas démérité. «Elles ont donné le meilleur d’elle-même pour mériter cette place.  Je leur dit encore merci», déclare-t-il tout en promettant de travailler à nouveau pour remporter la prochaine édition qui  se jouera au bercail.  On a pareillement appris en partageant avec les joueuses qu’il y a eu une sérénité au sein de leur tanière pendant  ce tournoi. Et que, l’absence des primes n’a aucunement perturbé  leur séjour en Namibie. «Je peux vous dire qu’aucune joueuse n’a été perturbée pas le problème de prime. Puisque, nous jouons pour notre le pays le Cameroun et nous aimons notre pays. Nous avons défendu notre pays comme on a pu », a déclaré fièrement Ejangue Siliki, défenseur central au sein de cette équipe nationale.

 

Accueil Triomphal

 

Dès que ces  joueuses de l’équipe nationale  ont franchi le hall de l’aéroport international de Douala, elles ont été accueillies par  une foule en liesse qui les attendait. Des acclamations fusaient de toute part. La maigre foule venue les encourager, était toute en liesse. Elle donnait de la voie pour soutenir ces filles qui se sont qualifiées  pour la coupe du monde  en jouant sans prime.  Ces salves d’applaudissement et les encouragements ont connu un pique avec l’arrivée d’André Blaise Essama un agitateur public bien connu dans la ville de Douala. Aidé de son vouvouzela, il va donner de la voie avant de demander que la Fecafoot paye les primes des joueuses.

 L’équipe nationale qui a pareillement ramené le prix de meilleure gardienne du tournoi remis à Ngo Ndom Annette, a embarqué  à bord d’un bus  soigneusement affrété pour eux pour la capital Yaoundé.

 

Hervé Villard Njiélé

ambiance  à l'aéroport international de Douala; CAn féminine 2014, Vice championne d'Afrique,Enow Ngachu, Adoum Garoua,Joseph Owona,
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Ligue1: New Stars de Douala étrille Bamboutos de Mbouda

6 Octobre 2014, 17:59pm

Publié par Hervé Villard

 Top match de la 33ème journée
Top match de la 33ème journée

Les poulains d’Anicet Mbagra Foe ont sévèrement battu ceux de Gerard Mbimi par trois buts à zéro. C’était ce 5 octobre 2014 au stade de la Réunification de Bépanda

C’est l’équipe de  New-Stars de Douala qui est sortie vainqueur du duel qui l’opposait à Bamboutos de Mbouda ce dimanche après midi au stade de la Réunification de Bépanda. Classé  top match  de cette  33ème journée de la ligue 1, parce qu’ opposant le 6ème et le 5ème au classement provisoire  à l’issue de la 32ème journée, cette rencontre malgré la large campagne de communication faite autour, n’a pas satisfait toutes les attentes du public.  En termes de qualités de  jeu et du  spectacle, on a eu l’impression que seule l’équipe d’Anicet Mbarga Foe s’était préparée pour  ce derby. Et que Gérard Mbimi et ses poulains, s’étaient déplacés tout simplement   pour jouer  les figurants  à Douala.  Il y avait trop de déchets dans le jeu de Bamboutos . La ligne d’attaque et l’axe centrale de l’équipe de Mbouda étaient  comme obnubilées par les prouesses des «Nouvelles Etoiles de Douala. L’équipe qui fait partie des révélations    de la ligue1,  parce que n’était pas attendue à ce niveau, était réellement mal en point. Ce qui a de manière logique,  contribué à la production des résultats définitifs  obtenus à l’issue de cette rencontre (3-0).

 

Les poulains d’Anicet Barga Foe qui ont effectué leur ballade de santé durant cette rencontre, ont ouvert la marque à la  16ème minute de la première manche. Suite à une perte de balle de l’équipe de Mbouda,  le  ballon qui est rapidement renvoyé au milieu de terrain par New stars de Douala  retrouve  Yinga Didier bien en poste après avoir éliminé son vis-à-vis, il coalise avec Aristide Touffic bien en jambe au niveau de la ligne d’attaque après une feinte de frappe qui sème dans le vent le portier Tchoumté, le loge d’un plat de pied magnifique le cuir au fond des filets. New-stras mène par un but à zéro.  Il corrige par ce but une erreur faite quelques minutes plus tôt dans les mêmes circonstances.  Les joueurs de new-stras reprennent du gallon et déroule leur jeu de manière aisée. Il passe d’ailleurs à coté de l’inscription du second but 10 minutes après.  Suite  à une perte de balle du capitaine Yanick Tchoualack dans la surface de réparation, Didier Yinga qui récupère le ballon adresse une balle à  Baliang Pierre seul dans la surface de réparation. Malheureusement, son centre est intercepté par le  Sonkwa Toyem , défenseur de Bamboutos venu à la rescousse.

 

Maladresse

Les poulains de Gerard Mbimi dont on attend le réveil sombre. Les quelques occasions qu’ils se créent, ils les vandalisent. Ce qui donne de l’assurance aux joueurs de New stars qui prennent de l’assurance et développent leur jeux. A plusieurs reprises, ils manquent de doubler la marque. Leurs occasions de But sont stoppées et rayées par Tchoumté le portier de Bamboutos   très bien sur ses appuis. Il  va ainsi retarder pendant près de 30 minutes l’échéance mais ne va par l’empêcher. Puisque New-Stars double la mise à la 46ème minute. Sur une succession de passes alignées et bien menées, Moussa Dori envoie une fois de plus Tchoumté cherché la balle dans ses filets.

Les supporters de l’équipe de Douala sont aux  anges. Ngando Picket  et son équipe sollicités pour l’animation de ce top match  «un à zéro, deux à zéro, New-Stars va gagner».

A la reprise, le même scénario se poursuit. Malgré les remplacements  faits des deux cotés, la domination de New-stars est totale et se conclut d’ailleurs par un troisième but que signe Ngando Mbiala Marcelin à  la 61ème minute.

 

C’est sur ce score de trois buts à zéro en faveur de New stars qui totalise désormais 50pts et garde son rang (6ème) que cette rencontre va s’achever.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

Résultats complets des matches joués ce dimanche 05 octobre 2014

 

A Bangangté : Panthère 1 – 0 Douala Athletic club

A Mbankomo : Renaissance de Ngoumou 0 – 2 Unisport du Haut-Nkam

A Yaoundé : Tonnerre 0  – 1 Cosmos du Mbam

A Garoua : Scorpion de Bé 1 –  1 Canon de Yaoundé

A Bandjoun : Fovu de Baham 1  – 1  Njalla Quan sport de Limbé

A Douala : New stars 3 – 0 Bamboutos de Mbouda

 

Hier samedi 04 octobre

Douala : Union 0 –  0 Sable de Batié

 

 

 

 

top match 33ème journée ligue 1. New-stars 3-Bamboutos 0
top match 33ème journée ligue 1. New-stars 3-Bamboutos 0
top match 33ème journée ligue 1. New-stars 3-Bamboutos 0

top match 33ème journée ligue 1. New-stars 3-Bamboutos 0

Ligue1: New Stars de Douala étrille Bamboutos de Mbouda
Ligue1: New Stars de Douala étrille Bamboutos de Mbouda
Ligue1: New Stars de Douala étrille Bamboutos de Mbouda

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Journée mondiale de l’habitat: Près de 500 personnes marchent à Douala

6 Octobre 2014, 17:36pm

Publié par Hervé Villard

Journée mondiale de l’habitat: Près de 500 personnes marchent à Douala

Elles ont pris part à la marche sportive organisée en marge de la journée mondiale de l’habitat qui se célèbre ce mardi 6 octobre 2014.

«La marche d’aujourd’hui, c’est en fait une marche de l’habitat, elle est une prescription du ministre de l’habitat et du développement urbain qui nous demande de sortir nos bureau pour sensibiliser les populations. En prélude  à cette journée qui se célèbre  les 6 octobre 2014, il était temps pour nous de  sensibiliser les populations en organisant cette marche. Vous avez dû  le constater que les gens s’interrogeaient, ils cherchaient à savoir ce qui se passe. C’est par là que nous comprenons que le message est passé».

 

C’est par cette déclaration que Ngalam Aboubacar, délégué régional de l’Habitat et du Développement urbain du Littoral a clôturé la marche sportive  qui  s’est déroulée dans la ville de Douala  ce dimanche 5 octobre 2014.

Organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat qui se célèbre  mardi 6 octobre 2014, il était question pour le patron de  l’habitat  dans la région du Littoral, de sensibiliser les populations de la  ville de Douala sur  le sujet et interpeller ces derniers sur les risques qu’ils encourent en construisant n’importe comment.

Pendant deux heures de marches sur une distance de près de 10km, les plus de 500 marcheurs  présents ont joint leur pas à celui d’Aboubacar Ngalim pour informer les populations sur l’existence de cette journée. L’itinéraire choisi  d’après le comité d’organisation n’était pas le fruit du hasard. Car, «permettait pareillement de toucher toutes les différentes couches de la population qui habite  de Douala ».

Ainsi, de la poste d’Akwa  au Rond point d’Akwa en passant par le  «carrefour deux églises, «marché Central», «Shell New-bell»,Rue Koloko, «cimetière Njoh Nhjoh», «Nkogmondo, Mobil Njoh Njoh, sans oublier, Sgbc Bali, direction Sabc Bali, les marcheurs sont passés par l’immeuble Hogmeni, Ancien Dalip  avant de rejoindre la salles des fêtes d’Akwa.  Un exercice physique qui a permis à plusieurs personnes d’améliorer leur santé en pratiquant  du sport. Mais surtout de  contribuer  à la sensibilisation, qui est d’après les organisateurs, un aspect important dans l’amélioration de la situation de l’habitat dans la ville de Douala et la région du Littoral tout entier. «Vous savez qu’à Douala par exemple, quelques quartiers seulement sont urbanisés (Bonanjo, Akwa, Bonamoussadi, Makepe…)  le reste, sont les bidonvilles. Nous  connaissons un déficit de terrains dans la ville de Douala et cela pousse les gens à construire en désordre. Ces derniers construisent dans les bas fonds, dans les zones marécageuses et remplissent des drains pour construire déçu. Et cela entraine les conséquences que vous connaissez», déclare le délégué régional de l’Habitat et du Développement urbain.  Plusieurs autres participants ayant répondu présents, ont émis le vœu de voir cette initiative se multiplier puisque qu’elle permet de toucher le réel problème de la population de la ville de Douala. «Les besoins en habitat est énorme à Douala c’est pourquoi nous sommes rapprochés de la délégation de l’Habitat pour marquer d’une pierre blanche cette journée. Surtout que chez nous, c’est la construction de l’environnement  dans l’emble qui nous  intéresse», affirme Soppo Ngalle Dg de South West international construction.

Célébrée sous le thème  «Donnons la voix aux bidonvilles», cette journée se poursuit à Douala  par une cérémonie officielle à la salle des banquets de la région et une  journée porte ouverte  avec exposition à la délégation.

 

Hervé Villard Njiélé

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