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Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
actualite
Breaking News : Internet rétabli dans les régions anglophones du Cameroun
Selon les instructions du président de la république, la connexion internet coupée dans les régions du Sud-ouest et du Nord Ouest depuis l’avènement de la crise anglophone a été rétabli ce 20 avril 2017.
Affaire d'escroquerie: Serges Branco dans la nasse de la police
Hervé Villard Njiélé
Classement Fifa: Le Cameroun fait un bond exceptionnel
Selon le classement Fifa rendu public ce 9 février 2017, les Lions indomptables du Cameroun sont passés de la 62ème à la 33ème place.
Les 10 meilleurs nations du continent Africains
1- Egypte (23ème) 881 points
2- Sénégal (31) 799 points
3- Cameroun (33ème) 796 points
4- Tunisie (36ème) 769 points
5- RD Congo (37ème) 750 points
6- Burkina Faso (38ème) 736 points
7- Nigeria (44ème) 686 points
8- Ghana (45ème) 675 points
9- Côte d'Ivoire (47ème) 662 points
10- Maroc (48ème) 660 points
Erratum ;Award de Caf :Riyad MAHREZ ballon d’or africain de l’année 2016
L’attaquant de l’équipe Algérien vient d’être voté par la confédération africaine de football. Il est suivi de près par le Gabonais Aubameyang et du Sénégalais Sadio MANE.
Les résultats des Awards de la confédération africaine de football (Caf ) très attendus par les footballeurs africains ont livré leur secret ce 5 janvier 2017. Même si l’on regrette qu’il n’y ait aucun Camerounais parmi les détenteurs de ce prestigieux trophée chez les footballeurs masculins, on retient que c’est à l’Algerie que revient la couronne la plus convoitée. Contrairement à ce que nous avons publié précédemment, c'est l’attaquant algérien Riyad MAHREZ qui évolue au sein du Leiceister, club de première division Anglaise qui a raflé le ballon d’or chez les hommes avec un voté évalué à près e 362 et Non le gabonais Pierre Aubameyang. Vainqueur de l'édition 2015. L'’attaquant Gabonais Pierre Aubameyang qui évolue au Borussia Dormund a été classé plutôt deuxième avec 313 points. La troisièmeplace revient au Senegalais Sadio Mane évoluant à Liverpool .
Chez les femmes l’attaquante nigériane Asisat OSHOALA sacrée meilleur buteur de la dernière Can féminine de football qui s’est déroulée au Cameroun a arraché le titre de ballon d’or féminin. Elle a remplacé l’attaquante camerounaise Gaëlle Enganamouit ballon d’or 2015. Sa coéquipière Gabrielle ABOUDI ONGUENE sacré meilleure joueuse de cette compétition aussi en course pour ce sacre a échoué à sur la troisième. Elle a été battue comme en finale de la Can de football féminin Asisat OSHOALA. Elle a occupé la troisième place derrière la ghanéenne Elizabeth ADDO. A coté de Gabrielle ABOUDI ONGUENE qui n’a pas arraché le soulier d’or, l’équipe nationale féminine de football du Cameroun meilleure équipe nationale féminine de l’année 2015 a perdu le titre de meilleure équipe féminine. Les Supers falcones du Nigeria championne de la Can féminine 2016 ont succédé les lionnes Indomptables.
Herve Villiard Njiele
Résultat
African Player of the Year
1. Riyad MAHREZ (Algeria & Leicester City) – 361 votes
2. Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon & Borussia Dortmund) – 313 votes
3. Sadio MANE (Senegal & Liverpool) – 186 votes
African Player of the Year – Based in Africa
1. Denis ONYANGO (Uganda & Mamelodi Sundowns) – 252 votes
2. Khama BILLIAT (Zimbabwe & Mamelodi Sundowns) – 228 votes
3. Rainford KALABA (Zambia & TP Mazembe) – 206 votes
Women’s player of the Year
Asisat OSHOALA (Nigeria & Arsenal Ladies)
Most Promising Talent
Kelechi IHEANACHO (Nigeria & Manchester City)
Youth Player of the Year
Alex IWOBI (Nigeria and Arsenal)
Coach of the Year
Pitso MOSIMANE (Mamelodi Sundowns)
Club of the Year
Mamelodi Sundowns
National Team of the Year
Uganda
Women’s National Team of the Year
Nigeria
Referee of the Year
Bakary Papa GASSAMA (Gambia)
Football Leader of the Year
Manuel LOPES NASCIMENTO, President of Guinea Bissau Football Federation
Legend Award
Laurent POKOU - Former player of Cote d’Ivoire
Emilienne MBANGO - Former player of Cameroon
Platinum Award
His Excellency Muhammadu Buhari, President of the Federal Republic of Nigeria
Africa Finest XI
Goalkeeper: Denis ONYANGO (Uganda & Mamelodi Sundowns)
Defenders: Serge AURIER (Cote d’Ivoire & Paris Saint-Germain), Aymen ABDENNOUR (Tunisia & Valencia), Eric BAILLY (Cote d’Ivoire & Manchester United), Joyce LOMALISA (DR Congo & AS Vita)
Midfielders: Khama BILLIAT (Zimbabwe & Mamelodi Sundowns), Rainford KALABA (Zambia & TP Mazembe), Keegan DOLLY (South Africa & Mamelodi Sundowns),
Forwards: Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon & Borussia Dortmund), Sadio MANE (Senegal & Liverpool), Riyad MAHREZ (Algeria & Leicester City)
Substitutes
Aymen MATHLOUTHI (Tunisia & Etoile du Sahel), Kalidou KOULIBALY (Senegal & Napoli), Salif COULIBALY (Mali & TP Mazembe), Islam SLIMANI (Algeria & Leicester City), Mohamed Salah (Egypt & Roma), Kelechi IHEANACHO (Nigeria & Manchester City), Alex IWOBI (Nigeria and Arsenal)
Award de Caf: Pierre Emerick Aubameyang ballon d’or africain de l’année 2016
L’attaquant de l’équipe du Gabon vient d’être voté par la confédération africaine de football. Il est suivi de près par l’Algerien Riyad MAHREZ et du Senégalais Sadio MANE.
Chez les femmes l’attaquante nigériane Asisat OSHOALA sacrée meilleur buteur de la dernière Can féminine de football qui s’est déroulée au Cameroun a arraché le titre que gardait jusque là l’attaquante camerounaise Enganamouit. Sa coéquipière Gabrielle ABOUDI ONGUENE sacré meilleure joueuse de cette compétition aussi en course pour ce sacre a échoué à sur la troisième marche du Podium. Elle a occupé la troisième place derrière la ghanéenne Elizabeth ADDO. En plus de Gabrielle ABOUDI ONGUENE qui fait honneur au Cameroun avec cette belle troisième place, l’équipe nationale féminine de football du Cameroun remporte la palme de meilleure équipe nationale féminine de l’année.
Hervé Villard Njiélé
Liste des awards de l’année 2016.
African Player of the Year
Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon & Borussia Dortmund)
Riyad MAHREZ (Algeria & Leicester City)
Sadio MANE (Senegal & Liverpool)
African Player of the Year – Based in Africa
Denis ONYANGO (Uganda & Mamelodi Sundowns)
Khama BILLIAT (Zimbabwe & Mamelodi Sundowns)
Rainford KALABA (Zambia & TP Mazembe)
Women’s Player of the Year
Asisat OSHOALA (Nigeria & Arsenal Ladies)
Elizabeth ADDO (Ghana & Kvarnsvedensik)
Gabrielle ABOUDI ONGUENE (Cameroon & Rossyanka)
Most Promising Talent
Elia MESCHAK (DR Congo & TP Mazembe)
Kelechi IHEANACHO (Nigeria & Manchester City)
Naby KEITA (Guinea & RB Leipzig)
Youth Player of the Year
Alex IWOBI (Nigeria and Arsenal)
Eric AYIAH (Ghana and Charity FC)
Sandra OWUSU-ANSAH (Ghana and Supreme Ladies)
Coach of the Year
Florent IBENGE (DR Congo national team)
Pitso MOSIMANE (Mamelodi Sundowns)
Florence OMAGBEMI (Nigeria women’s national team)
Club of the Year
Mamelodi Sundowns
TP Mazembe
Zesco United
National Team of the Year
DR Congo
Senegal
Uganda
Women’s National Team of the Year
Cameroon
Nigeria
South Africa
Referee of the Year
Bakary Papa GASSAMA
Ghead Zaglol GRISHA
Malang DIEDHIOU
Football Leader of the Year
Manuel LOPES NASCIMENTO, President of Guinea Bissau Football Federation
Legend Award
Laurent POKOU, Former player of Cote d’Ivoire
Emilienne MBANGO, Former player of Cameroon
Africa Finest XI
Goalkeeper: Denis ONYANGO (Uganda & Mamelodi Sundowns)
Defenders: Serge AURIER (Cote d’Ivoire & Paris Saint-Germain), Aymen ABDENNOUR (Tunisia & Valencia), Eric BAILLY (Cote d’Ivoire & Manchester United), Joyce LOMALISA (DR Congo & AS Vita)
Midfielders: Khama BILLIAT (Zimbabwe & Mamelodi Sundowns), Rainford KALABA (Zambia & TP Mazembe), Keegan DOLLY (South Africa & Mamelodi Sundowns),
Forwards: Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon & Borussia Dortmund), Sadio MANE (Senegal & Liverpool), Riyad MAHREZ (Algeria & Leicester City)
Substitutes
Aymen MATHLOUTHI (Tunisia & Etoile du Sahel), Kalidou KOULIBALY (Senegal & Napoli), Salif COULIBALY (Mali & TP Mazembe), Islam SLIMANI (Algeria & Leicester City), Mohamed Salah (Egypt & Roma), Kelechi IHEANACHO (Nigeria & Manchester City), Alex IWOBI (Nigeria and Arsenal)
Ordinateurs de Paul Biya: Du flou autour de la distribution
Le ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo a signé le mercredi 27 juillet 2016 dernier une convention avec la société chinoise Sichuan Telecom Construction Engineering Co Ltd chargée de fournir 500.000 ordinateurs portables au Cameroun. Des ordinateurs évalués à près de 75 milliards de francs que l’Etat paiera grâce à un prêt fait au près de la banque chinoise Exim Bank. Don du chef de l’Etat Paul Biya qui s’inscrit dans le projet «un étudiant un ordinateur» l’objectif est de permettre à 500.000 étudiants de s’arrimer aux Technologies de l’information et de la communication(Tic) et à l'économie numérique.
Quelques jours après la communication faite autour de cet important don du chef l’Etat, des marches de soutien et de remerciement organisées se sont observées à Bamenda et à Yaoundé. Des milliers d’étudiants ont défilé en scandant des messages de remerciement au chef de l’Etat
Seulement, malgré la campagne organisée autour de cet évènement aucune date de distribution effective de ces ordinateurs n’a été avancée ni par le président de la république ni par Jacques Fame Ndongo le ministre de l’enseignement supérieur. Celui-ci annonce cependant une probable distribution en début d'année académique 2016-2017 mais ne dit rien sur la clé de répartition devant faciliter la distribution de ces ordinateurs. En plus, nul ne sait d’ailleurs si ce don concerne tous les étudiants des universités du Cameroun à savoir publiques et privés ou si elle concerne seulement les étudiants des universités et écoles supérieures publiques.
Invité de l’émission « Inside de présidency », un programme diffusé tous les lundi sur la télévision nationale la Crtv, le Pr Marcel Ndjodo Fouda, inspecteur général chargé des affaires académiques au ministère de l’Enseignement supérieur a plutôt entretenu le flou autour de la distribution des 500.000 ordinateurs. Répondant aux questions d’Yves Marck Medjo le présentateur du jour, le fonctionnaire du Minsep est resté dubitatif quant à la date du début de distribution des 500.000 ordinateurs promis par Paul Biya.
Il a déclaré que les étudiants devraient attendre encore un peu pour voir la promesse se concrétiser. « Ces ordinateurs ne sont pas encore fabriqués. Les étudiants doivent attendre que l’opérateur économique chinois chargé de la fabrication de ces 500.000 ordinateurs le fabrique d’abord puis l’achemine au Cameroun. Puis, on va les distribuer aux étudiants», a affirmé le professeur Marcel Ndjodo Fouda.
D’après celui qui a semblé ne pas maitriser la clé de répartition des dites machines, « Tous les étudiants auront chacun une machine au moment de la distribution », a-t-il rassuré. Parlant des différents programmes à incorporer dans les ordinateurs, il n’a pas été précis. «Il y aura beaucoup de choses dans ces machine», a-t-il affirmé.
Au sujet du caractère politique et électoraliste de ce don, le professeur Marcel Ndjodo Fouda a renié avec la ferme énergie toute intention politique du président de la République. «Le président Paul Biya a tout simplement honoré une promesse faite en janvier 2016 à l’endroit de la jeunesse camerounaise. Ce geste contribue à la mise en œuvre du programme «e-national higher education», a déclaré l’inspecteur général chargé des affaires académiques au ministère de l’Enseignement supérieur.
Pendant l’entretien sur la Crtv celui-ci est aussi revenu sur l’offre internet au Cameroun. Reconnaissant le faible taux de pénétration d’internet au pays de Paul Biya, celui-ci a apprécié à sa juste mesure l’offre proposé. « Au Cameroun la plupart des étudiants sont connectés et l’offre internet du pays est parmi les meilleurs en Afrique », a narré le professeur. Au sujet de l’offre de formation dans les universités du Cameroun, il a déclaré que 60% des enseignements au Cameroun sont déjà professionnels de nos jours.
Hervé Villard Njiélé
Reconversion des anciens footballeurs: La Fifve passe à l’action
La Fédération internationale de football vétéran d’Europe créée il y a quelques années entend donner une seconde vie professionnelle aux footballeurs camerounais qui ne sont plus en activité.
Permettre aux footballeurs camerounais en cessation d’activité de continuer à œuvrer pour le développement du football ou u sport dans l’ensemble. Donner la possibilité à ses derniers de continuer à vivre et à exprimer leur passion. Voilà entre autres objectifs visés par la Fédération internationale de football vétéran(Fifve) qui vient de voir le jour.
Officiellement créée le 19 juin 2016à Düsseldorf Allemagne, la fédération internationale de football vétéran d’Europe existait depuis plus trois ans sous l’appellation Association de football vétéran.Cette dernière s’employait à organiser des tournois de football entre les anciens footballeurs de la planète. Ayant partagé à de nombreuses occasions la joie des retrouvailles entre les anciens footballeurs venus des associations sportives résidant en France, de la Belgique, des Pays-Bas, d’Allemagne et des Royaume-Unis, cette association qui a partagé la joie des retrouvailles entre les anciens joueurs du monde a décidé de mettre sur pied une fédération pour densifier leur activités.
Parmi les objectifs visés par la Fifve que dirige le Camerounais Fred Siewe un amoureux du ballon rond, figure en droite ligne ; la reconversion des anciens footballeurs aux métiers liés au football , la pérennisation des relations entre les anciens footballeurs, la mise sur pied d’un tournoi international de vétérans. Bref, la fédération ambitionne aussi constituer un fichier des anciens footballeurs ayant eu une licence de la Fédération camerounaise de football et ceux d’autres pays.
«Notre objectif est de reconvertir les anciens footballeurs. A la fin de leur carrière sportive, beaucoup sont abandonnés à eux-mêmes. Ils ne font presque rien et sont obligés de mener d’autres activités pour survivre. Or en leur permettant d’avoir des formations d’encadreurs de football pare exemple, on peut les maintenir autour de l’’aire d jeu et leur permettre de continuer à exprimer leur passion. En Europe par exemple, les clubs sont plus structurés et œuvrent pour la reconversion de leurs joueurs à la fin de leur carrière. En Afrique et chez nous au Cameroun, les clubs n’ont pas les moyens. Nous voulons à travers la fédération leur donné une seconde chance, une seconde vie», affirme Fred Siewe. Avant de poursuivre «On veut dans nos objectifs arriver à former des équipes nationales de vétérans dans chaque pays. Qui n’aimerait pas bien vivre un match entre les vétérans du Cameroun contre les vétérans d’Argentine. C’est ça aussi notre mission», précise tout serein le président de la Fifve.
En visite au Cameroun depuis plusieurs jours, le président de la Fédération internationale de football vétérans d’Europe invite les footballeurs camerounais en cessation d’activité à rejoindre cette plateforme en créant une branche camerounaise de la fédération. Celui qui est venu sensibiliser les instances faîtières du football sur l’opportunité de sa fédération, envisage rencontrer les responsables de football des autres pays pour un éventuel partenariat.
Avec plus de 400 membres repartis dans les associations sportives vétérans de différents pays d’Europe et d’Afrique, la Fifve qui entretien de bon rapport avec la fédération Allemagne de football compte sur la bonne coopération des responsables du football dans le monde pour réussir ses différentes missions.
Hervé Villard Njiélé
Discours Paul Biya du 31 décembre 2016
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
L’année 2016 qui s’achève a été riche en événements pleins de signification
pour notre nation.
Cette année, nous l’avons commencée sous de très bons auspices. La
résilience de notre économie, malgré un contexte défavorable, était saluée par les
bailleurs de fonds, dont le Fonds Monétaire International.
Nos forces de défense et de sécurité avaient repoussé et mis Boko Haram sur
la défensive.
Notre pays s’engageait résolument dans une nouvelle phase de son grand
projet pour l’accélération de la croissance, la création d’emplois et des richesses.
Les circonstances, au fil des mois, ont mis à rude épreuve cet élan prometteur.
De même, un certain frémissement sur le front social et politique a semblé, par
moments, fragiliser les fondements même de notre vivre ensemble. Mais nous avons
toujours su tenir bon au bout du compte.
Je voudrais donc, avant toute autre chose, vous dire solennellement, ce soir,
que le Cameroun est un pays plus que jamais debout. Un pays UN et INDIVISIBLE,
fier de sa diversité culturelle et jaloux de sa liberté. Un pays riche de ses hommes
talentueux et entreprenants. Un pays doté de ressources importantes. Un pays
regardant l’avenir avec confiance et détermination, décidé à relever les défis pour
garantir le progrès social et la prospérité de tous.
Au moment où l’année 2016 s’achève, je ne saurais oublier le deuil qui, de
façon inédite, a frappé notre pays, lors de la catastrophe ferroviaire survenue à
Eseka. C’était un moment de grande douleur pour la nation entière. Notre peuple a
su faire preuve de solidarité dans ce drame.
L’enquête approfondie que j’ai prescrite dira la vérité. J’en tirerai les
conséquences, je m’y suis engagé.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais maintenant m’appesantir sur les derniers événements survenus
dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces événements nous interpellent
profondément dans notre chair et dans notre esprit.
Par le fait d’un groupe de manifestants extrémistes, manipulés et
instrumentalisés, des Camerounais ont perdu la vie ; des bâtiments publics et privés
ont été détruits ; les symboles les plus sacrés de notre nation ont été profanés ; les
activités économiques ont été paralysées momentanément.
Tout cela, vous en conviendrez, est INACCEPTABLE.
Les libertés politiques et syndicales sont effectives dans notre pays. Elles sont
garanties et encadrées par nos lois et règlements.
Dans ce cadre, chaque citoyen est bien fondé d’exprimer son opinion sur tout
sujet de la vie nationale, y compris par l’observation pacifique d’un mot d’ordre de
grève, dûment déclaré.
Il s’agit d’un droit fondamental du citoyen, voulu par le peuple camerounais
puisque garanti par la Constitution.
Ce droit est inaliénable dans l’idéal démocratique que j’ai proposé au peuple
camerounais et que, quotidiennement, nous construisons ENSEMBLE, patiemment
et obstinément.
Il n’est pas convenable que certains veuillent se servir de ce cadre de liberté
pour poser des actes de violence et chercher à porter atteinte à l’unité de notre pays.
En pareille circonstance, l’Etat a le devoir impérieux de rétablir l’ordre, au nom
de la loi et dans l’intérêt de tous. Agir autrement, c’est compromettre notre
démocratie ; c’est laisser l’anarchie s’installer à la place de l’état de droit.
Je condamne de façon énergique tous les actes de violence, d’où qu’ils
viennent, quels qu’en soient les auteurs. Nous tirerons toutes les conséquences des
différentes enquêtes en cours à ce sujet.
Que l’on se comprenne bien, il n’est pas interdit d’exprimer des préoccupations
dans la République. En revanche, rien de grand ne peut se construire dans la
surenchère verbale, la violence de rue et le défi à l’autorité. Seul le dialogue serein
permet de trouver et d’apporter des solutions durables aux problèmes.
Les voix qui se sont exprimées ont été toutes entendues. Elles ont, dans bien
des cas, soulevé des questions de fond que l’on ne saurait négliger. J’ai instruit le
Gouvernement d’engager un dialogue franc avec les différentes parties concernées,
pour trouver des réponses appropriées aux questions posées. Je les invite à
participer, sans préjugés, aux différentes discussions.
Mais, ne l’oublions jamais, nous marchons sur les pas des pères fondateurs de
notre pays, de nos héros nationaux, qui ont versé leur sang pour léguer à la postérité
une nation unie dans sa diversité.
L’unité du Cameroun est donc un héritage précieux avec lequel nul n’a le droit
de prendre des libertés. Et quelle que soit la pertinence d’une revendication, celle-ci
perd toute légitimité, sitôt qu’elle compromet, tant soit peu, la construction de l’unité
nationale.
Le peuple camerounais, comme un seul homme, s’est engagé à construire une
nation unie, inclusive et bilingue. Il s’agit là d’une expérience unique en Afrique.
Comme toute entreprise humaine, notre expérience n’est pas parfaite. Elle a des
aspects perfectibles. Nous devons donc rester à l’écoute les uns des autres. Nous
devons rester ouverts aux idées mélioratives, à l’exclusion toutefois, de celles qui
viendraient à toucher à la forme de notre Etat.
En dehors des instances dont j’ai prescrit la création au Gouvernement, et qui
fonctionnent déjà, nous sommes prêts à aller plus loin. Nous sommes disposés, à la
suite et dans l’esprit des artisans de la Réunification, à créer une structure nationale
dont la mission sera de nous proposer des solutions pour maintenir la paix, consolider
l’unité de notre pays et renforcer notre volonté et notre pratique quotidienne
du VIVRE ENSEMBLE.
Et cela, dans le strict respect de notre Constitution et de nos Institutions.
Dois-je le redire ? LE CAMEROUN EST UN ET INDIVISIBLE ! Il le
demeurera…
Il tire sa richesse et sa force de la diversité de son peuple, de ses cultures et
de ses langues. C’est ce pluralisme qui vaut à notre pays, considération, respect et
admiration.
Le Cameroun est un pays démocratique, un Etat de droit. Les problèmes
doivent y être réglés dans le cadre de la loi et par le dialogue.
Nos compatriotes veulent vivre dans la paix et la concorde. Il ne faut pas les
troubler.
C’est aussi pour cela que notre pays s’est engagé dans la lutte contre Boko
Haram.
A ce propos, je crois pouvoir dire que l’année 2016, a permis de pousser ce
groupe terroriste dans ses derniers retranchements. On peut, semble-t-il, espérer que
cette nébuleuse aura du mal à se relever des coups qui lui ont été portés. Mais il
faudra rester vigilant, l’éventualité d’attentats-suicides isolés, comme celui du 25
décembre dernier, n’étant pas à écarter.
Cette évolution favorable est à mettre au crédit de nos forces de défense et de
sécurité nationales, de la Force Multinationale Mixte et de la coopération avec les
autorités nigérianes. C’est le lieu de nous féliciter également de l’appui de nos
partenaires internationaux, que je tiens à remercier.
Je dois aussi mentionner le rôle important des comités de vigilance qui, par
leur bravoure et leur dévouement, ont réussi, à maintes reprises, à déjouer des
tentatives d’attentats. Je tiens à saluer une nouvelle fois l’attitude du peuple
camerounais dont le patriotisme, dans ces moments difficiles, n’a jamais fait défaut.
Oui, l’unité nationale se forge dans les épreuves.
Nous devons maintenant consolider la sécurité intérieure, reconstruire,
organiser le retour des déplacés et ranimer l’économie locale. Pour tout dire,
redonner vie et sérénité aux régions sinistrées. L’Etat y pourvoira dans toute la
mesure de ses moyens, en comptant sur le dynamisme des populations et
l’accompagnement des partenaires au développement.
Malgré le poids des dépenses de sécurité, le Gouvernement n’a pas relâché
ses efforts pour favoriser la croissance de notre économie.
Plusieurs de nos grands projets de première génération sont pratiquement
opérationnels ou sur le point d’entrer en service, tels que le port de Kribi, le barrage
de Lom Pangar et les centrales de Memve’ele et de Mekin.
Pour réduire la fracture énergétique et mettre fin aux délestages, d’autres
grands chantiers, comme les centrales de Bini à Warak, Menchum, Song Dong et
Nachtigal, vont compléter ce programme. Avec la création de la Société Nationale de
Transport d’Electricité, nous entendons régler nos problèmes de transport et de
gestion de l’énergie.
Le développement de notre réseau routier est également en progrès. Un vaste
programme de construction ou de réhabilitation de routes est en cours d’exécution à
travers tout le pays. Je ne citerai que les plus remarquables comme les autoroutes
Yaoundé/Douala et Nsimalen/Yaoundé dont les travaux avancent normalement, mais
aussi les entrées est ou ouest de Douala ainsi que le deuxième pont sur le Wouri.
A plus long terme, nous envisageons la création d’un réseau routier et
ferroviaire à vocation inter-régionale pour faciliter l’accès à nos gisements miniers et
stimuler nos échanges avec les pays voisins. Le Cameroun se trouve à la jonction
des deux grands ensembles économiques d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale.
Pourquoi n’ambitionnerait-il pas de devenir cette plaque tournante à laquelle la
géographie le prédispose ?
Le développement de notre capacité énergétique et l’extension de notre
réseau routier ont pour finalité principale la création des conditions optimales pour
l’industrialisation de notre pays. Celle-ci est notre grand défi des prochaines
décennies. En même temps, on peut en attendre une confirmation de l’évolution
favorable de la situation de l’emploi constatée ces dernières années. A titre
d’exemple, jusqu’en octobre 2016, 320 mille nouveaux emplois ont été recensés. Par
rapport à l’exercice précédent, ceci représente une augmentation de près de 20 %.
Cette performance est à saluer, au vu de la morosité ambiante. Toutefois, nous
devons faire mieux. Et pour cela, nous avons l’obligation d’assainir la gestion de
l’ensemble des économies de notre sous-région.
C’est pour cette raison, que j’ai jugé utile de réunir récemment à Yaoundé,
l’ensemble des Chefs d’Etat de la CEMAC. Cette rencontre nous a permis de prendre
des mesures destinées à redynamiser la croissance dans notre zone, tout en
accélérant l’intégration de nos économies et la libre circulation des biens et des
personnes.
Le Cameroun fera son devoir à cet effet.
Au service de notre aspiration pour l’émergence à l’horizon 2035, nous
travaillons continuellement à l’augmentation de notre production agricole, à la
transformation industrielle de nos matières premières et à l’expansion de l’économie
numérique.
Le budget de l’Etat pour l’année 2017 est un juste reflet de cette volonté
d’amplifier la dynamique autour de ces secteurs hautement stratégiques.
Mes chers compatriotes,
Les chantiers sont nombreux, pour assurer le progrès social et la prospérité à
notre pays. Nos atouts sont connus de tous. Mais nous avons encore de la difficulté à
transformer notre potentiel en réalité gagnante.
C’est pour y réfléchir que j’ai initié la Conférence Economique Internationale
« Investir au Cameroun, Terre d’Attractivités » au mois de mai 2016.
Bien au-delà des rencontres d’affaires non négligeables à l’occasion, cette
initiative inédite, du reste saluée par nos partenaires au développement, a permis un
partage d’expériences fort utile au sujet de la marche vers l’émergence économique.
Dans ce monde interconnecté, nous avons voulu accueillir, en toute simplicité,
le regard des autres sur notre capacité à intégrer l’économie globale.
La moisson a été abondante, en termes de principes d’actions retenues en vue
de l’amélioration du climat des affaires au Cameroun. Dans un avenir proche, nous
en verrons la traduction concrète dans nos institutions.
Je me suis déjà exprimé sur ce sujet à maintes occasions : diverses
manoeuvres de résistance ou d’inertie freinent nos avancées.
Il nous faudra lever ces obstacles pour générer un environnement des affaires
sain et attractif, accélérateur du progrès dans notre pays, par un arrimage adéquat
aux dynamiques globales. Il est de la responsabilité de la puissance publique d’y
veiller. Je vais m’y employer fermement.
Si je pense que l’Etat doit jouer un rôle de régulateur et de facilitateur, voire
d’investisseur dans certains domaines précis, je pense également qu’il appartient au
secteur privé d’investir partout où existent des opportunités.
Par ces temps où la diversification est une véritable bouée de sauvetage pour
les économies de la CEMAC, il est bon que nos investisseurs se montrent à leur
avantage, par exemple pour capter les opportunités qu’offrent l’intégration régionale
ou les différents accords de partenariat économique auxquels le Cameroun est partie.
Je lance donc un appel en direction de nos créateurs de richesses pour qu’ils
prennent toute leur part afin de stimuler la croissance de notre économie. Il y va de
l’intérêt de tous.
Le peuple camerounais, qui commence à percevoir le bénéfice des sacrifices
qu’il a consentis pendant des années, ne veut pas revenir à l’austérité. Je suis en
accord avec lui.
Ceci nous commande de mettre tous la main à la pâte, dans un parfait
engagement patriotique, à l’exemple de nos valeureuses Lionnes Indomptables.
Elles se sont données à fond depuis de longues années, sans rechercher de
vaines et précoces gloires ; elles se sont déployées avec détermination, talent et
bravoure ; elles ont convaincu par la qualité de leur expression dans le jeu ; elles ont
séduit par leur qualité morale et l’éthique du jeu qui leur a mérité le trophée du fairplay
; elles ont reflété la diversité camerounaise forte dans la défense du drapeau
national ; et bien qu’elles n’aient pas remporté le trophée final lors de la CAN
féminine 2016, elles ont procuré de la joie et de la fierté à toute une nation.
Ce bel engagement patriotique est un appel à tous, chacun et chacune dans
sa situation particulière, pour servir partout le devenir du Cameroun, avec sens de
l’exemplarité.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais, avant de conclure, vous inviter à avoir une pensée pour nos
soldats et nos citoyens civils tombés pour la défense de la patrie tout au long de
l’année 2016, ainsi que pour les victimes de la catastrophe ferroviaire survenue à
Eseka il y a peu.
Le moment est maintenant venu, de formuler pour notre nation le voeu que
l’année 2017 porte, en abondance, des fruits de paix et de concorde, de progrès et
de prospérité économique pour tous.
Bonne et heureuse année 2017 !
Vive le Cameroun !
Publié depuis Overblog et Twitter et Facebook et LK
Les mototaxis durcissent le ton
Ces derniers menacent d’engager un mouvement d’humeur si le contrôle des pièces exigibles pour l’exercice de cette profession dans la capitale économique du Cameroun reprend droit de cité.