Ligue1 : Ums de Loum Champion du Cameroun
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Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
J’ai retrouvé ma maison comme je l’avais laissé. Je trouve même qu’elle s’est embellie. Je n’en reviens pas. Mon épouse et mes enfants sont restés très forts dans cette épreuve difficile. Je rends particulièrement grâce à tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir ma famille et celles des autres ex-otages. Nous devons nos vies à Dieu qui nous a donné la force et l’énergie durant cette épreuve. Je suis également reconnaissant au président de la république et toutes les autorités qui se sont particulièrement impliqués pour que nous recouvrions la liberté. J’avoue que j’ai été traumatisé par cette épreuve, mais je suis un homme et je ne devrais pas trahir ma famille et tous ceux qui comptent sur moi. C’était un feuilleton triste. Je pense que le moment est venu simplement de tourner la page Notre situation était désespérée Certains ont même voulu profiter pour régler leur comptes. Mais, je remets tout au très haut qui nous a permis de tenir. Comme le gouverneur l’a dit dans son propos, au cours de la cérémonie, je pense qu’il faire table rase, remettre tout à Dieu et avancer.
Mme Néné Jacqueline, membre du Bureau national de l’Ofrdpc qui se trouvait parmi les 16 otages camerounais enlevés le 19 mars 2016 dernier a rendu l’âme des suites de maladie
La nouvelle du décès de Jacqueline Nene, membre du bureau national de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc) et présidente de l’Ofrdpc de l’arrondissement de Lagdo, s’est propagée telle une trainée de poudre. D’après des informations en provenance de cette partie du triangle national, ce sont les pleurs des membres de la famille de la défunte alertés qui ont attiré l’attention des voisins qui ont aussitôt accouru pour s’enquérir de la nouvelle.
Selon des informations de sources concordantes, Jacqueline Nene qui faisait partie des trois otages camerounais malades et dans un état critique au moment de leur libération, a rendu l’âme dans la nuit de lundi à mardi en République centrafricaine. Celle qui était sous soins intensifs selon nos sources, a rendu l’âme sans avoir bénéficié des soins qu’on lui administrait. Après son décès, d’après nos sources, sa dépouille a immédiatement été acheminée au Cameroun pour des obsèques funèbres. La dépouille de cette dernière a transité par Garoua Boulaï pour arriver au Cameroun. Elle est en route pour rejoindre l’arrondissement de Lagdo.
Pour limiter le nombre de décès parmi des otages qui n’attendent que d’être acheminés au Cameroun, le commerçant Alhadji Souaïbou lui aussi dans un état critique et interné en République centrafricaine (Rca), a été évacué à Garoua Boulaï pour des soins sanitaires intensifs.
En dehors de ces deux otages arrivés au Cameroun, l’un les pieds devant et l’autre dans un état critique sérieux, rien ne filtre sur le reste des 14 otages libérés.
Des informations font états de ce que ces derniers seraient encore entre la Rca et la ville de Garoua Boulaï. Aucune autre précision n’est donnée sur leur état de santé ni sur le lieu exacte de leur résidence encore moins sur le jour et l’heure de leur acheminement vers le Cameroun
Psychose générale
Entre temps dans l’arrondissement de Lagdo, c’est la psychose générale. Selon des informations, la lueur d’espoir qui animait les familles des différents otages de l’arrondissement de Lagdo s’est transformée en une tristesse générale. En plus de la famille de la défunte endeuillée, c’est tout l’arrondissement de Lagdo et les membres du parti des flammes qui sont touchés par la disparition de cette dame de poigne. « Tout Lagdo est en deuil la famille de la victime a même commencé à faire le deuil en attendant la dépouille. C’était une dame très populaire. Elle était ancien adjoint au maire de la commune de Lagdo. C’est la tristesse générale », déclare un habitant de l’arrondissement de Lagdo
D’ après celui qui déclare que la colère des populations s’agrandit au fur et à mesure que le temps passe, ces derniers sont impatients de retrouver les membres de leur famille libres. « Ils discutent avec eux tous les jours au téléphone, mais ne savent pas pourquoi on ne peut pas les ramener au pays. C’est surtout ça qui les embête », déclare-t-il.
D’après des indiscrétions, les otages camerounais sont libres depuis vendredi 8 juillet 2016. Et que, c’est l’Etat du Cameroun qui voudrait s’attirer les lauriers de leur libération qui seraient en train de retarder leur retour pour une cérémonie en grande pompe au pays.
Hervé Villard Njiélé
Les violations fragrantes de la liberté de la presse et la précarité parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes au Cameroun
Les violations fragrantes de la liberté de la presse et la précarité parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes au Cameroun
C’est avec beaucoup de retenues que les journalistes membres du syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) réunis à Douala à l’occasion de la célébration de la 23ème édition de la liberté de la presse ce 3 mai 2016 n’ont pas coulé de larmes. Après le bilan de la pratique de cette profession au Cameroun, bilan qui est connu de tous, les participants ont souri. Ce sourire malheureusement ne traduit pas la joie comme l’on pouvait s’y attendre. Mais plutôt la déception. Et plus encore, la prise de conscience collective de ce que l’avenir les conditions de vie des journalistes exerçants au Cameroun, sont de plus en plus précaires et les journalistes de plus en plus exposés.
Parmi les différents facteurs qui menacent l’avenir de la profession de journaliste au Cameroun, les différents participants ont dénoncé de manière unanime le non-respect de la convention collective, les nombreuses violations de la liberté de la presse, les salaires insignifiants, la non affiliation à la Caisse nationale de la prévoyance sociale (Cnps), le non-paiement des primes de risque pour ne citer que ceux-ci. Bref la condition sociale du journaliste de la presse privée au Cameroun est tellement précaire qu’il ne permet pas à ce dernier d’exercer librement cette profession. «Mon fils a déclaré qu’il ne pourra jamais être journalistes comme moi. A la question de savoir pourquoi, il me déclare qu’il ne peut pas être pauvre comme son père», raconte Charles Cacharel Ngah Nforgang durant la célébration de la 23ème édition de la journée internationale de la liberté de la presse.
Difficile de s’épanouir
D’après le responsable de la communication et des alertes au Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) qui parle avec humour de la mauvaise condition sociale des journalistes de la presse privée au Cameroun, il est difficile de s’épanouir dans cette profession au Cameroun. Un argument partagé par l’ensemble des journalistes présents et par Roland Tsapi «Le journaliste est le seul employé qui exerce mais ne travaille pas. C'est-à-dire qu’il ne bénéficie d’aucune condition d’un travailleur normal qui a un salaire décent, qui est affilié à la Cnps qui bénéficie de l’assurance maladie. Il ne bénéficie rien de tout cela», décrie avec beaucoup d’amertume l’ancien chef service société du quotidien Le messager. D’après celui qui milite pour la revalorisation de la condition du journaliste au Cameroun, «il faut que des choses soient faites pour que le journaliste se sentent protégé qu’il est une vie décente et exerce convenablement cette noble profession», déclare Roland Tsapi tout en regrettant ce qui se passe.
Si les responsables de cette situation sont nombreuses, l’Etat et les patrons de presse sont les premiers sur qui un doigt accusateurs est pointé. Parlant de l’Etat, celui-ci d’après Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, ne joue pas son rôle de médiateur et de régulateur. Pis encore, il enfonce d’avantage le clou en réduisant l’aide publique à la presse privée.
D’après des informations publiées par le Snjc, cette aide publique à la presse privée au Cameroun est parmi les plus insignifiants de la sous-région Afrique centrale. Puisqu’elle est de 100 millions Fcfa au Tchad, de 275 millions Fcfa et à plus de 500 millions Fcfa au Gabon.
Pour Mathieu Nathanaël Njog, secrétaire général du Snjc, cette situation de précarité, encourage la corruption dans la profession et amène les journalistes à ne plus être objectifs. Elle est aussi à l’origine d’autres dérives telles la manipulation, le journalisme à gage et plein d’autres encore. Avec cette situation, concluent les membres du Snjc, «le journaliste ne peut pas bien informer et ne peut être un acteur de développement de sa société»
Hervé Villard Njiélé
En construction au quartier Essengue à Douala cette nouvelle cimenterie compte enrichir de 600.000 tonnes l’offre annuelle du ciment au Cameroun
Si tout se passe comme prévu, les premiers sacs de ciment de la cimenterie turque en phase terminal de construction au quartier Essengue à Douala livrera ses premiers sacs au mois de septembre 2015.
Selon l’ambassadeur de la république de Turquie au Cameroun qui a dévoilé l’information lors de la visite qu’il a rendu à Joseph Beti Assomo le gouverneur de la région du Littoral la fin de la semaine dernière, les travaux de construction de cette cimenterie sont suffisamment avancés. « Les premiers sacs seront livrés d’ici le mois de septembre 2015 puisque les travaux de construction de l’usine de production ont dépassé les 90% », a déclaré Omer Farouk Dogan, l’ambassadeur turc qui se félicite de la bonne santé des relations entre la république du Cameroun et son pays, à l’origine de se projet qui va bientôt voir le jour.