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Le blog de Hervé Villard Njiélé

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Conseil Constitutionnel:Clement Atangana prend les commandes

7 Février 2018, 21:29pm

Publié par Hervé Villard

 

 Votre Blog a saisi l’occasion de la nomination des responsables de cette institution, pour revenir sur le rôle que cette dernière joue sur le plan constitutionnel et vous présenter la  biographie de ce  nouvel homme fort  de la République du Cameroun

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 Il s'appelle Clément Atangana, au moment de  sa nomination, il était magistrat hors hiérarchie  de 1er Groupe en service  à la Cour Suprême. Il devient  par cet  acte du chef de l’Etat Paul Biya  le premier  président de la Cour constitutionnelle de l’histoire politique du Cameroun, institution créée par la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 par le chef de l’Etat Paul Biya.

Comme mission,  selon la constitution, c’est  lui avec l’appui de  ses membres qui  constatent la vacance du Président de la République, son incapacité à assumer ses fonctions de président de la République. C’est cet organe qui organise l’intérim et facilite donc l’organisation des élections  présidentielles pour remplacer  le président  sortant, incapable ou décédé.  Le Conseil constitutionnel  entre en fonction au moment où doivent se tenir au Cameroun, au cours de cette année, les élections législatives, municipales, sénatoriales, et présidentielles.

 Comme autre mission, le Conseil Constitutionnel  modifie les opérations liées à la proclamation des  résultats des scrutins en vue, le Conseil constitutionnel étant chargé de veiller à la régularité des élections présidentielles et parlementaires et d’en proclamer les résultats. Jusqu’ici, les résultats de la présidentielle étaient lus par le président de la Cour suprême. Cet organe est, par ailleurs, compétent pour statuer de la constitutionnalité des lois avant leur promulgation par le chef de l’Etat, ainsi que sur les conflits entre les institutions de l’Etat, entre l’Etat et les régions, ou entre les régions.

 

Portrait du premier homme fort de la Cour constitutionnelle

Né Le 20 septembre 1941 à Ekoumeyek dans  l’arrondissement de Ngomedzap, Département du Nyong et So’o, région du Centre, Clément Atangana fait ses  études Primaires à l’Ecole Régionale de Yaoundé jusqu’à l’obtention de  son  certificat d’étude  primaire et é (C.E.P).

Entré au Collège François Xavier Vogt de Mvolyé à  Yaoundé ilobtient avec brio son Brevet d’étude du Premier cycle la première(B.E.P.C.) et une partie de son Baccalauréat.  L’année suivante  sa  migration au Lycée de Manengouba à Nkongsamba lui permet d’obtenir  son  baccalauréat, 2eme partie, série Sciences expérimentales. Il s’inscrit à la Faculté de Droit et des sciences économiques de l’Université Fédérale du Cameroun et passe  avec  brio sa  la licence en droit privé.

Par la  suite,  il est admis à la division judiciaire de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature jusqu’à l’obtention du diplôme de ladite école, puis s’en va l’Institut Internationale d’Administration Publique de Paris.

Intégré dans la Magistrature le 20 décembre 1968, a occupé tour à tour ;Juge d’Instruction au tribunal de première instance de Nkongsamba, Président des tribunaux d’instance d’Eséka, chargé de l’action publique, Président des tribunaux d’instance Bafia, chargé de l’action publique, Président des tribunaux d’instance Mora, chargé de l’action publique, Président des tribunaux d’instance Sangmélima, chargé de l’action publique. Il connait  une  promotion et est nommé Juge aux tribunaux hors classe de Douala et de Yaoundé, Président du tribunal hors classe de Yaoundé, Directeur Adjoint des Affaires judiciaires et du Sceau au Ministère de la Justice.  Sa riche  carrière lui permet d’occuper les  fonctions de Procureur général près la Cour d’Appel du Nord, Président de la Cour d’Appel du Centre, Conseiller à la Cour Suprême, et Président de la Chambre Administrative de la Cour Suprême.

Distinctions

Clément Atangana a par ailleurs été Président de la Commission Nationale de Recensement général des votes pour les élections législatives et pour l’élection présidentielle depuis 1997. Membre du Comité des Droits Economiques, sociaux et culturels des Nations Unies depuis trois mandats. Membre titulaire du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il a reçu la distinction d’Officier de l’Ordre national de la valeur.

Le  nouveau président de la Cour suprême  déjà fatigué est marié, père de 8 enfants.

Hervé Villard Njiélé

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Conseil constitutionnel : Paul Biya parachève la mise en place

7 Février 2018, 19:25pm

Publié par Hervé Villard

 Conseil constitutionnel
 
Paul Biya parachève sa mise en place;

 

 Il vient de  nommer les membres de ce conseil par décret  présidentiel rendu public ce mercredi 7 février 2018 au 17h du poste national

 

 

 

 

Après le décret créant cette institution important dans la transition politique au Cameroun, il vient de signer trois nouveaux décrets,l'organisant.Pendant que le premier décret définit et précise les missions du secrétariat général du Conseil constitutionnel, le second nomme les membres de ce Conseil et le dernier son président.

 

D'après ce décret au lieu de neuf ans comme préalablement annoncé,les membres du conseil constitutionnel ont un mandat de six ans renouvelable. Dans  la liste  de ces  membres  à majorité des cadres  du  parti des flammes, on  retrouve, des anciens ministres, un ancien  gouverneur.
 
Voici la liste des membres du conseil constitutionnel nommé par Paul Biya. 
 
President :
 
ATANGANA Clement.
 
Membres
 
Bondé Emmanuel  
Bipoun woum
 Essombé Émile 
Lekene Donfack ,
jean Baptiste Baskouda ,
Foumane Akame 
Mme Arrey  Bah
Oumarou Sanda 
Ahmadou Tidjani
 et Paul kwi

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Foire international des affaires et du commerce de Douala: La première édition dévoile ses atours

5 Février 2018, 20:08pm

Publié par Hervé Villard

 La première édition se précise

Les contours de cet évènement qui veut être la vitrine commerciale de l’Afrique centrale ont été présentés au courant de la conférence de presse organisée le 1er février 2018 à Douala.

«Je peux vous dire que la Foire international des affaires et du commerce de Douala aura bel et bien lieu du 24 au 30 mars 2017». Cette déclaration de Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce a sonné comme une assurance ce 1er février 2018 à la salle des fêtes d’Akwa à Douala. Le patron du commerce du  Cameroun voulait ainsi rassurer les opérateurs économiques de la ville de Douala et de la sous-région de la tenue effective de cet évènement le jour dit. A moins de huit semaines de cette échéance, il était important pour le  ministre du commerce de faire cette sortie pour rappeler ce rendez-vous important aux hommes d’affaires et aux populations. Et surtout leur présenter cet important rendez-vous économique et commercial qui prend progressivement corps.

Au cours de cette conférence de presse qui réunissait tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cette grande foire  commerciale, Luc Magloire Mbarga Atangana est revenu sur les origines de cet évènement. On a appris en passant que  c’est pour satisfaire les entrepreneurs qui recherchent des opportunités de rencontre avec le marché des consommateurs que cet évènement a été créé par le chef de l’Etat. Différent de Promote qui se tient à Yaoundé depuis plusieurs années, la Fiac a davantage des visées commerciales.

Ainsi, elle a pour objectif, de rassembler dans un même site les opérateurs économiques, les chefs d’entreprises et les consommateurs, de promouvoir l’échange entre les entreprises dans un monde en concurrence, de faire la promotion des produits fabriqués au Cameroun et de faire l’apologie de la consommation des produits fabriqués au Cameroun. Bref, c’est un espace pour booster la production de l’économie local et sous régionale. «La Fiac est une plateforme de mieux vendre et de mieux consommer qui se tiendra désormais à Douala tous les deux ans», laisse entendre le ministre du Commerce qui précise que le choix de la ville de Douala pour abriter cet évènement a été fait à dessein. «Le poids démographique de Douala est une part du marché importante. Avec ses entreprises, Douala est un laboratoire commercial», déclare Luc Magloire Mbarga Atangana assez serein. Avant d’inviter tous les acteurs économiques à prendre part à la première édition de ce festival économique et commerciale qui se tiendra à l’espace Camtel du 24 mars au 8 avril 2018. Et surtout, de faire de cet évènement une réelle vitrine commerciale pour le Cameroun et l’Afrique centrale en général.

Plus de 500 exposants

Présent à cette conférence de presse le représentant de Pierre Zumbach Dg de la Fondation internationale Inter-progress qui a la charge  d’organiser cette foire a précisé que plus de 500 exposants prendront part à ce rendez-vous. 50 artisans choisis parmi les meilleurs de tous  les secteurs de l’artisanat en provenance du grand Nord seront présents, de même que 100 petites et moyennes entreprises choisies par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises. Il y aura également à cette foire, plus de 50 commerçants de la ville de Douala. Des étrangers venant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) seront de cette fête commerciale. Une bourse de l’emploi pour les jeunes sera pareillement animée par le Fonds national de l’emploi. Pendant cet évènement, il est également prévu, des échanges entre les entreprises, des conférences débats sur les thèmes de la libre circulation en zone Cemac, l’intégration économique et commerciale africaine, comment tirer profit des accords de partenariats économiques et plusieurs autres sujets.

Herve Villard Njiele

 

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Complexe multisports de Yassa: Les travaux évalués à 20%

18 Janvier 2018, 15:53pm

Publié par Hervé Villard

Selon les responsables de la société Yenigun en charge de la construction de ce complexe sportif devant abriter la Can 2019, le stade sera  livré à temps

 Le  squelette  du stade omnisports de Japoma (vue du 16 janvier 2018)

Le squelette du stade omnisports de Japoma (vue du 16 janvier 2018)

Le comité local et régional d’organisation de la Can 2019 pour le Littoral a organisé une réunion visant à accueillir la mission de contrôle des chantiers de la  Can  2019 ce  jeudi  11 janvier 2017. Soucieux de la bonne marche des travaux et surtout du respect des délais impartis, le gouverneur de la région Ivaha Diboua, a pris le poule de l’avancement des travaux du complexe multisports de 50.000 places à Yassa.

D’après le responsable de l’entreprise Yenigun qui a rassuré tous les responsables du Comité local régional d’organisation que le chantier sera livré à temps, les travaux avancent avec sérénité. «Le  niveau d’avancement des  travaux  du stade de Japoma est de plus de 20%. Nous travaillons jours et  nuits sur le site avec des équipes  de  relais. D’ici le mois de septembre 2018, tous les stades seront prêts», déclare le porte parole de l’entreprise turque Yenigun. En présence. du préfet du Wouri, des sous-préfets de Douala, des responsables de différents corps de l’armée police et gendarmerie, des délégués régionaux et de plusieurs autres responsables le responsable de l’entreprise turque Yenigun Construction Industry & Comm réalisatrice des travaux a promis tout mettre en jeu pour que la date avancée soit respectée

Une descente sur le site de ce chantier, a du moins permis au reporter de La Nouvelle à qui  l’accès au chantier a été interdit, de découvrir que le chantier avance effectivement malgré le, les retards accusés dans son lancement en février 2017 dernier. Le stade commence à prendre forme. Les ouvriers s’activent à réaliser les multiplient tâches qui leurs sont assignés. Le terrassement terminé depuis des mois, c’est l’achèvement de la construction des différents poteaux dont plusieurs sont déjà élevés qui préoccupent. Et le parachèvement de la tribune officielle dont on peut apercevoir le squelette.Tandis que les uns s’attèlent à tisser les fers constituant le squelette des poteaux, d’autres plus concentrés apprêtent le matériel de coffrage. Sur le site des engins vont et viennent. Des bétonnières placées à des coins du chantier tournent sans repos. Elles moulent du béton directement utilisé pour la construction des poteaux et des différentes dalles. Des grues installées sont en pleine manutention. Tandis que certaines transportent le béton et les déverse dans  des coffrages bien aménagés, d’autres déplacent le matériel lourd d’un point à l’autre. Plusieurs poteaux dont la construction est  achevée sont visibles. Le tracé des différentes parcelles de ce stade est visible

Non loin, les ingénieurs turcs et camerounais veillent au grain pour s’assurer que c’est le travail demandé qui est fait. Ils ne s’empêchent pas de passer eux même à l’action pour montrer le bon exemple. Car, il faut tenir le pari

Parlant de cette phase importante dans l’évolution du chantier, Zeki Bozkurt le directeur du projet de construction du stade omnisports de Yassa  affirme qu’ils sont à l’étape finale des  travaux de la fondation. «On est  à la phase  des fondations. Les ouvriers sont à pied d’œuvre pour cette phase  décisive. Nous  travaillons jour et nuit  pour que les travaux avancent vite. Dans quelque jours on va finir cette étape», tente de rassurer» le technicien turque qui  reconnait cependant  que  les  travaux  ont  connu un retard.

 Son optimisme est partagé par Leonard Tsakem, le responsable du Groupe Leonardo  partenaire dans ce  projet.  «Le taux d’avancement des  travaux  est de  20%. Nous avons  déjà réalisé le premier plancher, les travaux  du  second plancher sont en cours, nous allons  finir  cette  partie d’ici la  fin du mois  d’octobre. Nous travaillons  jour et  nuit. Deux  équipes se  relaient sur le site et nous comptons respecter nos  délais », renchérit le responsable du groupe Leonardo. Avant d’ajouter que les ouvriers camerounais et turcs travaillent en  harmonie  sur le site.

Sur le site, les ouvriers sont assez concentrés et ne se laissent pas distraire. Ils effectuent  chacun la tâche qui est le sien. Six grues immobilisées sur le site tournent à plein régime.. 

Matériaux  préfabriqués

 On aperçoit également parquer dans  un coin de ce chantier, des outils repartis en désordre.  Des conteneurs une cinquantaine sont rangés dans un coin. Certains  déjà ouverts laissent découvrir des matériaux destinés à la construction de ce joyau architectural, d’autres   hermétiquement  fermés, sont bien disposés. «Ce  sont   les  matériaux  préfabriqués  qu’il y a  dans les conteneurs. Certains parties du stade ont été  fabriquées en Turquie on les transportés par bateau. Cela va permettre d’accélérer les  travaux», précise Zekier Bozkurt directeur de projet. Il ajoute d’ailleurs qu’après l’étape des fondations les travaux du gymnase multisports avanceront  plus  vite.

En attendant de voir les résultats des travaux en cours, il faut dire que ces derniers ont moins de dix sept mois pour livrer  le chantier.  Le complexe qui s’étend sur un espace de près de 45 hectares sera constitué d’un stade olympique couvert de 50 000 places, de deux terrains d’entrainement d’une capacité de 2000 sièges, d’une piscine olympique de 1000 sièges, de courts de tennis, parkings et espaces paysages, d’une annexe de l’Académie nationale de football. L’ouvrage était sensé être livré en 2018. Après le site de yassa, la délégation a pareillement visité le stade  de  la réunification qui sera bientôt  fermé pour  travaux.

Hervé Villard Njiélé

 

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Police nationale: Le groupement mobile d’intervention(Gmi2) en deuil

8 Janvier 2018, 15:11pm

Publié par Hervé Villard

 

Le commandant de cette unité d’intervention dans la région du Littoral, le Commissaire de police principale Aldjim Gérard est décédé très tôt ce samedi des suites de courte maladie.

Laissez moi allez me  reposer. Ma mission au sein de la police est  terminée.je ne pouvais pas  rester eternel

Laissez moi allez me reposer. Ma mission au sein de la police est terminée.je ne pouvais pas rester eternel

Stupeur émotions, les mots sont insuffisants pour traduire l’ambiance qui règne au sein de la police dans la région du littoral et plus précisément au sein du Groupement mobile d’intervention numero2. En effet depuis l’annonce du décès du Commissaire de police principale Aldjim Gérard, commandant du Gmi n°2, les éléments de ce corps en charge de la sécurité publique et de la lutte contre le grand banditisme dans la région du littoral sont dans tous leur état. Beaucoup ne croit pas a ce qui s’est passé et on de la peine à accepter et à digérer la nouvelle. Car, le décès du commissaire principal est subit.

En effet, le commandant du Gmi est décédé très tôt le samedi 6 janvier 2017 matin des suites de courte maladie. Il a fait une crise à son domicile et a rendu l’âme à l’hôpital, à la surprise générale.

Selon des informations, les proches du commissaire de police principal l’on conduit d’urgence à la polyclinique Muna, située à quelques encablures de son domicile à Bonanjo où, il est décédé. Le personnels soignants en service ce samedi, ont eu de la peine à annoncer le décès de ce dernier quelques minutes après.

Pour l’instant, les causes réelles de son décès ne sont pas encore évoquées, seule une autopsie permettra de savoir avec exactitude de quoi le commandant du Gmi N°2 de regrettée mémoire est effectivement décédé.

Au sein de ce corps de la police, c’est tous les éléments qui sont en larme. Ils sont tous abattus. C’est avec beaucoup de peines qu’ils se prononcent sur le décès de celui qui était pour eux plus qu’un grand frère, un père, un ami «Il n’y aura plus de chef dans la police comme le commandant Gérard Aldjim. C’était un chef exemplaire, pieux, respectueux. Quand il apprenait que tu étais malade, il te rendait immédiatement visite. Il ne menaçait ni ne mettait la pression à ses collaborateurs. Pendant la fête de ramadan, il distribuait du sucre à ses collaborateurs musulmans», déclare tout éploré le commissaire Mephire en service au Gmi «C’était un chef pas comme les autres, il était doté d’une qualité humaine exceptionnelle. La police camerounaise vient de perdre un grand homme. Sa disparition subite nous plonge tous dans un émoi indescriptible», commente un autre de ses collaborateurs en larme

Aperçu en public pour la dernière fois le vendredi 5 janvier 2017, lors de la visite Ernest Gbwaboubou, ministre des Mines, de l’industrie et du Développement Technologique à Fermencam, entreprise de distillerie et de fabrication de liqueur victime d’un incendie le 1er janvier 2017, le commissaire Aldjim Gérard apparemment bien portant selon des informations, représentait le délégué régionale a la sureté nationale a cet évènement.

D’après des sources d’informations, il sortait de trois jours de repos maladie. Ce samedi matin, après un échange avec ses collaborateurs, il a fait un malaise aux environs de 10h et a été conduit d’urgence a la policlinique Muna d’où il sortira les pieds devant. Son corps a été conduit à la morgue de la garnison militaire.

Biographie

Ne en 1969 à Yagoua, le commissaire de police Principal Aldjim Gérard était commandant du Groupement mobile d’intervention numéro 2 depuis 2014. Il provenait de la région de l’ouest et de la ville de Bafoussam où il a tour à tour servi au commissariat du 4eme arrondissement et au commissariat central de la même ville commissaire par intérim.

 Admis à l’école de police le 2 novembre 1998 sur concours direct dans le contingent Espoir, le commissaire de police principal Gérard Aldjim sort parmi les majors de sa promotion commissaire de police. Affecté en complément d’effectif au Groupement mobile d’intervention n°2 (Gmin°2) à Douala, il est affecté plus tard comme commissaire de police de la sécurité publique à Bafang. Il part de Bafang pour la ville de Bafoussam avant de rebondir comme commandant du Gmi2 à Douala Ses états de service sont exemplaires. A Bafoussam, comme commissaire du commissariat centrale, son passage a permis de lutter contre la grande criminalité de démanteler des gangs de malfrats au quartier Haoussa, traquer des médicaments trafiqués, lutter contre les présumés auteurs des crimes rituels à Bafoussam. Aldjim Gérard a bâti son autorité à la tête de ce commissariat en déployant un dispositif spécial pour limiter les arnaques des hommes en tenue lors des contrôles en milieu urbain à Bafoussam. Aussi, il s’est évertué à limiter les abus au poste de police, notamment lors des gardes à vue. A Douala, il a reproduit presque la même chose. Ila été sollicité  pour lutte contre la grande criminalité dans l’extrême Nord où sévit Boko Haram, au Sud Ouest. Bref, c’était un homme de terrain.

Son décès est une grande perte pour le corps de la sécurité nationale. Car, en plus d’être un homme dévoué pour son travail et d’un état de service exemplaire, le commissaire principale Aldjim Gérard, était pareillement doué d’une qualité humaine exceptionnelle, très rare dans le corps des forces de l’ordre. Il était toujours disponible, nous apprend-on.

Herve Villard Njiele

 

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Stade Paul Biya: Les matériaux préfabriqués déjà au Cameroun

4 Janvier 2018, 12:29pm

Publié par Hervé Villard

 
Le bateau italien transportant la seconde vague de ces matériaux a accosté au Port autonome de Douala dans la nuit du mardi 2 janvier 2018 aux environs de 20h.
 
Photo des matériaux préfabriqués pour la construction du stade Olembé de Yaoundé

Photo des matériaux préfabriqués pour la construction du stade Olembé de Yaoundé

Les premiers conteneurs des matériaux préfabriqués destinés à la construction du stade Paul Biya de 60 milles place à Olembé de Yaoundé sont dans la capitale politique du Cameroun depuis hier. Ils n’attendent plus d’être utilisés par les ouvriers en service sur le site.
Partis de Douala aux environs de midi hier mercredi 3 janvier 2018, ces conteneurs étaient escortés par des éléments de la police et de la gendarmerie qui assuraient sa sécurité. Selon des informations, c’est une série de quinze camions transportant chacun un conteneur qui a quitté le port autonome de Douala ce mercredi. Et cette serie, n’est que le premier d’une longue autre series de camions qui feront des va et vient entre le chantier du stade Paul Biya et le Port autonome de Douala. Car, la quantité de matériaux préfabriqués arrivés au Port autonome de Douala est importante.
D’après notre source d’informations au Port autonome de Douala, le bateau immatriculé HHL Mississipi transportant ces matériaux préfabriqués a accosté au Port Autonome de Douala le mardi 2 janvier 2017 aux environs de 20h 45min, partie des usines de l’entreprise italienne Piccini basée en Italie le 17 décembre 2017, le bateau ayant à son bord un équipage russe, a passé 15 jours en mer avant de rejoindre le port autonome de Douala. Il transportait 6500 tonnes de matériels destinés à la construction du stade Paul Biya. Ainsi, c’est 232 conteneurs de matériaux préfabriqués qui ont été déchargés au port de Douala. Dans les conteneurs apprend-on, se trouvaient des matériaux pour les revêtements du sol, des piliers et des matériaux pour la construction de la toiture.
Pour s’assurer de la bonne manutention de ces matériaux et surtout de leur sécurité, le Directeur général du Port autonome de Douala a visité le site de dépôts de ces matériaux hier mercredi. Celui-ci voulait par ailleurs s’assurer que les consignes données par le chef de l’Etat concernant le dédouanement des matériaux pour la construction des stades de la Can 2019, sont respectées.
 Selon Gérard Ngaha, le responsable des entreprises Piccinni au Cameroun, la prochaine livraison des matériaux préfabriqués pour la construction du stade Paul Biya est prévue au mois de février 2018.
 A titre de rappel, il faut dire que, le bateau transportant les matériaux préfabriqués destinés à la construction du stade d’Olembé à Yaoundé ayant accosté au Port autonome de Douala le 2 janvier 2018, est le deuxième bateau arrivé au Cameroun. Le premier ayant accosté le 1er décembre 2017.
Avec l’arrivée de ces matériaux préfabriqués, le rêve de voir les travaux du stade de Yaoundé au ralenti, s’accélérer se précise et l’espoir de voir le stade en fin sur pied s’agrandit. Lors d’un point de presse en août dernier, Marc Debandt, le directeur du projet du stade d’Olembe, rassurait le gouvernement et les Camerounais sur le fait que le stade sera prêt pour la dernière inspection de la Confédération africaine de football. «Car, Piccini, entreprise expérimentée, a déjà construit des stades similaires, notamment celui de Rome, en seize mois», précisait-il.
 
Hervé Villard Njiélé

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 Hôpital Laquintinie: Un bâtiment de loisirs pour jeunes en construction

30 Décembre 2017, 10:25am

Publié par Hervé Villard

 
La première pierre de cet édifice a été posée ce mercredi 19 décembre 2017 en présence du secrétaire général du ministère de la Santé publique et des membres du Lions Clubs Douala paradise
 Hôpital Laquintinie: Un bâtiment de loisirs pour jeunes en construction
L’initiative est du Lions Club Douala paradise. A l’occasion de la célébration de son dixième anniversaire, cette association qui pose des actions humanitaires a bien voulu offrir une salle de jeux aux enfants malades internés à l’hôpital Laquintinie. L’idée en fait, c’est d’empêcher à ces derniers sevrés de leurs amis et surtout du jeu par la maladie, d’être dépaysés et malheureux pendant leur séjour dans ce centre hospitalier.
Les responsables du Lions Clubs Douala  Paradise conduits par Régine  Dooh Collins ont voulu «humaniser le séjour des enfants malades  à l’hôpital Laquintinie. «Les enfants qui sont soignés à l’hôpital Laquintinie comme dans d’autres hôpitaux du Cameroun vivent difficilement leurs soins. Nous avons pensé qu’en construisant une salle de jeu dans l’enceinte de l’hôpital, on pouvait utiliser ça comme outil thérapeutique. Car, cela permettra de distraire les enfants pendant leur traitement. L’enfant doit grandir sans interrompre son cycle normal», explique Régine Dooh Collins pendant la cérémonie.
Un argument partagé entièrement par Louis Richard Njock le directeur général de l’hôpital Laquintinie. Heureux du fait que son centre hospitalier sera l’un des rares du pays à avoir une salle de jeu pour enfants dans, il remercie le Lions Clubs Douala Paradise pour cette initiative et le choix porté sur l’hôpital Laquintinie. «C’est un nouveau jour qui se lève pou l’hôpital Laquintinie. Ce lieu perçu comme un endroit sinistre où il n’ya que douleurs. Pourtant, l’hôpital est un lieu où on vient rechercher la santé. Raison pour laquelle, ce bâtiment de loisirs sonne comme une nécessité», déclare tout ému le directeur général de l’hôpital Laquintinie. Il précise par ailleurs que le Lions club a construit un pavillon drépanocytaire et une lunetterie  à Laquintinie. Il n’a pas oublié de mentionner les nombreux dons en consommables médicales et divers faits par cette organisation.
Reconnaissant que la santé est un bien précieux pour tous et que les enfants doivent grandir dans un cadre bien approprié, le secrétaire générale du ministère de la Santé Publique témoins de l’évènement, a ajouté que le jeu et la détente rendent l’enfant physiquement fort sur le plan le social. «Les enfants ont besoin de ce cadre pour ne pas être coupé du monde et l’action du Lions Club Douala Paradise est fait pour résoudre ce problème», ajoute-il.
 
Près de 30 millions fcfa.
D’un coût estimatif de prêt de 30 millions de francs cfa, le bâtiment dédié aux loisirs pour jeunes que va construire le Lions Club Douala paradise à l’hôpital Laquintinie, sera opérationnel dans près de six mois. Construite sur une superficie de près de 164m2, il contiendra quatre grandes salles. A savoir, une salle de jeu vidéo de 38,28 m2, un espace de jeux divers de 68,77m2, une bibliothèque et les bureaux d’une superficie de 44m.et des toilettes. L’initiative du Lions clubs Douala Paradise a été saluée par toutes les personnalités présentes, le corps médical et les parents des enfants malades à l’hôpital Laquintinie. On attend plus que le bâtiment lui-même.
 
Hervé Villard Njiélé

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Elections au Cameroun: Un Monde Avenir veut impliquer massivement les jeunes

28 Décembre 2017, 19:51pm

Publié par Hervé Villard

Grace au Programme Simo qu’il vient de mettre sur pied, l’organisation non gouvernemental entend  inciter des millions de jeunes camerounais à s’inscrire sur les listes électorales.

séminaire de Formation des animateurs de proximité par l'Ong  Un Monde Avenir pour sensibiliser  les jeunes à s'inscrire sur les listes  électorales

séminaire de Formation des animateurs de proximité par l'Ong Un Monde Avenir pour sensibiliser les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales

Contribuer de manière active à intéresser les jeunes aux questions  électorales, les  convaincre  à  s’inscrire  de  manière  massive  sur  les  listes  électorales et surtout à défendre  leu  vote  et  le processus  électoral  si celui-ci venait à être  biaisé. Voilà l’objectif que vise le programme Simo (Suivre informer et  mobiliser les jeunes) que vient de mettre sur  le pied  l’On g  Un Monde  Avenir.

 Créé en octobre 2017 le programme  Simo, financé à auteur de dix millions de francs cfa par l’ambassade des Etats unis au Cameroun, a pour principale mission d’inciter les jeunes camerounais à s’inscrire de manière massive sur les listes électorales. Au lendemain d’une année électorale importante comme  2018, année au cours de laquelle le Cameroun selon  sa constitution, organisera une série de cinq élections importantes parmi lesquelles ; les présidentielles, les législatives, les municipales, les sénatoriales et les régionales, l’Ong  Un Monde Avenir a bien voulu pousser les  jeunes à s’exprimer. Car, majoritaire au Cameroun selon les statistiques, leur participation massive aux élections peut faire changer les choses. Et  l’expression de leur volonté  devenir réelle.

Pour parvenir à cet objectif  importante, l’Ong  un  Monde  Avenir  qui  lors d’une  étude menée  s’est  rendu  compte  que  les  jeunes  ne  s’intéressaient pas aux  questions  électorales dans  la  ville de Douala a  décidé de  mouiller le maillot. Pour jouer sa partition, elle  forme  depuis  ce 28 décembre 2017 des  jeunes animateurs de proximités. Sélectionnés après un appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre dernier, ces jeunes 24 au total, ont reçu des  formations en  communication sociale, en animation sociale  et en techniques  de mobilisation.

Pendant ce séminaire animé par Pauline Simo et Philipe Nanga le coordonnateur d’Un Monde Avenir, ces derniers ont été édifiés sur les  techniques de prise de  contact et d’échange devant leur permettre de se  rapprocher de leur public cible durant la phase pratique.  Après  cette phase  de  formation apprend-on ces derniers descendront sur le terrain pour sensibiliser les jeunes.

 Selon David Moukoudi Din l’un des  bénéficiaires de cette formation, cela lui a permis d’être plus aguerri et averti dans la mission qui est la sienne. «J’ai retenu trois notions importantes durant la formation. J’ai appris que  l’animateur doit soigner son  langage, il doit adapter celui-ci par rapport à son auditoire et l’environnement qui l’entoure, il doit  être patient pendant  la  campagne de sensibilisation, et surtout avoir une capacité d’écoute  importante.  Celui-ci  doit surtout être à mesure  d’analyser  les  éléments  reçus  sur le terrain pour pouvoir convaincre son auditoire. C’était une  bonne  formation »,  conclue ce  dernier heureux.

 Selon Philippe Nanga le coordonnateur d’un Monde Avenir, le programme Simo ((Suivre informer et mobilise les jeunes), permettra d’impliquer d’avantage  des  jeunes  dans  le  processus  électoral.

Hervé Villard Njiélé

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Publié depuis Overblog et Facebook et Twitter et LK

28 Décembre 2017, 13:22pm

Publié par Hervé Villard

Fête de  fin d’année
Papa Noel au  groupe La nouvelle Expression et  équinoxe
Les enfants du personnel de ce groupe médias basé à Douala ont reçu  chacun un  cadeau le 21 décembre 2017 dernier. C’était à l’occasion de la traditionnelle cérémonie d’arbre de noël organisée dans  la rédaction d’équinoxe radio.
«C’est la deuxième fois que j’assiste à la cérémonie d’arbre de noël au groupe La Nouvelle Expression et Equinoxe. C’est également la  deuxième fois que mes  enfants reçoivent quatre  cadeaux. La cérémonie a  été  belle et grandiose.  L’initiative  est  très bonne  et  je  remercie  le Pdg  d’équinoxe télévision pour tout ce qu’il fait pour  les  enfants.que  Dieu  lui donne  la  force   d’autres  arbres de Noel ». Cette déclaration  de Nadège Pone l’épouse de M Pone diffuseur  à Equinoxe télévision  traduit à suffisance la  joie qui a  animé  les épouses de tout le personnel du  groupe La  Nouvelle Expression et  Equinoxe après la traditionnelle cérémonie de remise des cadeaux aux enfants du personnel du  groupe ce  jeudi 21 décembre 2017.
A la vue de la joie qu’exprimaient leurs enfants après avoir reçu chacun un cadeau de noël  savamment  concocté pour la circonstance par la  direction  générale de l’entreprise,  ces  dernières ne  sont pas restés de marbre. Elles ont tout en participant de manière active à la réussite de  l’évènement,  invité le  patron  à  multiplier de  telle  initiative. «La  fête  était  très  belle. Les  enfants  étaient  heureux. Ils ont  bien mangé, ils  ont  dansé, ils  ont  même  pris  des  photos  avec  le  père  noël. Je  suis   heureuse Que  Dieu donne  la  force  au  Pdg  d’organiser ‘autres  arbres  de  noël plus grandiose.  L’évènement permet  aux enfants  du personnel de  se  connaitre»,  affirme toute excitée   dame  kengne Corine heureuse.
Comme  Nadège Pone et  kengne Corine, c’est  l’ensemble des épouses  du  personnel du groupe La  Nouvelle  expression et Equinoxe qui partageaient la  joie de  leurs  progénitures jeudi  dernier. Après avoir reçu des cadeaux de Belmondo Djouaka «sa majesté Bebel», le père noël de circonstance,  les enfants tout heureux ont  promis de bien se comporter  à l’école  et  à la  maison  pour  mériter  un  nouveau  cadeau   l’année prochaine. «Je remercie encore  le  groupe Equinoxe pour mon cadeau. Cela va me  permettre de bien travailler et de croire au père noël. J’ai  déjà reçu trois cadeaux.je  remercie  La  nouvelle  Expression  et  équinoxe qui  nous  permis de bien passer cette  fête», déclare toute heureuse Kamgne Pone, tout en brandissant son cadeau.
Selon des informations c’est  plus de cent cinquante enfants  du groupe La  Nouvelle  Expression qui ont ainsi reçu des cadeaux  à l’occasion de  cette  cérémonie. « Les cadeaux des  collègues  travaillant en  région ont aussi  été  expédiés », affirme  Nana Paul  Sabin  membre d’organisation de  cette  fête.
Allocution
Bien avant la traditionnelle cérémonie de remise des cadeaux,Severin Tchounkeu le Pdg du groupe présent à cette cérémonie s’est adressé aux enfants. Il les a invités à plus d’ardeur au  travail. A travailler dur à l’école pour avoir des bons résultats et à être respectueux et obéissants. Après cela, il a  procédé  à la distribution de quelques  cadeaux. La  suite  de la  cérémonie  a  été   coordonnée  par  David  Nouwou  le rédacteur en  chef du quotidien La Nouvelle Expression  et  Eric  Kouamo rédacteur en chef de Equinoxe radio et télévision. C’est par une réjouissance générale ponctuée de quelques animations, de chant et de danse que la cérémonie s’est achevée. Et le rendez-vous a été pris pour l’année  prochaine.
Malgré la joie qui les animait  certains parents ont émis le souhait de voir cette événement grandiose dans un cadre plus  grand, pouvant permettre  à tous  les parents  et  leurs enfants  d’être assis et surtout de  bien  s’amuser.  «La fête était  très  belle. Mais  elle  devait être plus  belle encore  si ont  l’organisait  dans une grande salle  où  tout le monde peut s’asseoir. Cela permettrait aux parents de ne pas être trop fatigués et aux enfants de bien s’amuser. Ces  derniers se marchaient dessus », propose-t-elle en appréciant ce  qui est fait. Comme  les  années antérieures, la  tradition  a  une  fois  de  plus  été respectée.
   Hervé  Villard Njiélé
 

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28 Décembre 2017, 13:06pm

Publié par Hervé Villard

Fêtes  de  fin  d’année
Le cheval Blanc de Bonamoussadi  en fumé
Le  snack  bar basé  dans  l’arrondissement  de  Douala 5ème a  été  victime  d’un  incendie  dans  la nuit du 25 au  26 décembre 2017 aux  environs de deux heures.
 Le snack Bar restaurant le Cheval Blanc de Bonamoussadi en fumé

Le snack Bar restaurant le Cheval Blanc de Bonamoussadi en fumé

Plus de peur que  de mal. C’est du moins ce que l’on peut dire au regard de l’incendie qui s’est  déroulé au snack bar le cheval Blanc à Bonamoussadi dans la nuit de lundi à mardi 26 décembre 2017. Pendant que les habitués  de  ce lieu  et  les  habitants  de la  ville de Douala s’étant  invité  dans  cette discothèque célébraient  avec faste  la  fête  de la nativité,  au rythme des  sonorités  musicales  distillés là-bas, ils ont été  interrompus subrepticement par  un  incendie qui a ravagé tout  l’immeuble.  Comme  bilan de  cette catastrophe qui vient noircir la célébration de la fête de la nativité  dans la ville de Douala, on note  aucune  perte en vie humaine mais  de nombreux dégâts matériels. «Personne n’est mort. J’ai entendu des radios  dire  qu’il y avait  des morts à la suite de  l’incendie. C’est  faux. Il y a  eu des blessés. Une  jeune  fille paniquée a sauté  sur le  toit de la voiture et s’est  blessée. En dehors de ce cas, il n’y a eu rien de grave.les  autres clients sont sortis sains et sauf. Ils étaient paniqués c’est vrai», précise Collins l’un des responsables du snack bar Cheval blanc de Bonamoussadi joint au téléphone par le reporter de La Nouvelle Expression.
 Au chapitre des  dégâts matériels importants sont signalés. Puisque, le snack bars, les chambres d’hôtels et une  bonne  partie de ce bâtiment de type R+4 ont subit l’action foudroyante des flammes.«Le snack bar, la mezzanine, le Rez -de-chaussée, les couloirs des chambres ont été consumés», explique Collins qui reconnait que les flammes  étaient sans pitié.
Selon des informations, le feu donc l’origine reste  douteuse s’est déclenché au niveau de la cabine  de sonorisation. Pour  des  soucis de sécurité  le disc jockey en service a informé les occupants de la salle de ce qui se passait. C’est ainsi que ces derniers  ont paniqué  et se sont  rués vers  la sortie.
D’autres sont montés à l’étage et passaient  par le toit pour s’échapper  tandis  que  certains  cherchaient plutôt à sauté du quatrième niveau. C’est dans cette euphorie qu’une  jeune fille a sauté sur le capot d’un véhicule et a immédiatement été conduite à l’hôpital. Entre temps, le  feu poursuivait tranquillement sa salle besogne. Les flammes léchaient tout sur leur passage. Aidées par la  mousse qui a permis de tapisser les murs du snack bar de même que les liqueurs du  bar, elles vont se  propager à une vitesse éclair. Ainsi, tout le contenu du snack sera détruit sans réserve. La cambuse, les meubles, les climatiseurs, tout sera réduit en cendre. Ceci sous  le regard impuissant des responsables de cette entreprise. C’est l’arrivée rapide des sapeurs pompiers qui va  permettre de  circonscrire  les  flammes  et de  limiter les  dégâts. «Le  feu  a  commencé vers 1h 45min. Nous  avons  utilisé l’extincteur pour éteindre le feu. Mais cela  avait déjà attaqué les  mousses. Ce sont les sapeurs pompiers qui  ont éteints ce feu. S’ils ne venaient pas tôt, tout  l’immeuble se consumait », témoigne  un riverain.
Hervé Villard Njiélé

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