Douala:Un éboulement tue deux personnes
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Le drame s’est produit le mercredi 7 mai 2014 dernier au quartier Makèpè dans la mi-journée dans un chantier de construction situé non loin du lycée de Makepe.
Les victimes se nomment Oumarou Aman 51 ans et Alouidi Samuel 32 ans. Ils ont été ensevelis par un éboulement de terrain au quartier Makepe alors qu’ils construisaient le mur de soutènement d’une maison. En service sur ce chantier depuis plusieurs heures déjà, ils ont été surpris par cet éboulement qui leur a ôté la vie. C’est le troisième ouvrier qui était avec eux et qui a échappé de justesse à ce drame qui a alerté le voisinage. Seulement, la prompte intervention des riverains ne sera d’aucune utilité puisque, ceux-ci ne réussiront pas à sauver Oumarou Aman et son camarade de mauvaise fortune Saluel Alouidi. N’ayant pas de matériel de sauvetage adéquat, il a fallu attendre l’arrivée des sapeurs pompiers pour extraire les deux corps sans vie des deux ouvriers des décombres. Le tout sous les regards et les pleures des membres des familles des victimes éplorées.
Selon des informations de sources policières, Oumarou Aman et Saluel Alouidi aujourd’hui décédés, étaient recrutés par un certain Tolefack Pierre Roger, tôlier de formation pour creuser et poser un mur de soutènement autour de son domicile, situé dans un drain non loin du lycée de Makèpè. Il fallait alors creuser en profondeur et c’est au court de cet exercice périlleux qu’ils seront surpris par une motte de terre chargée de parpaings, qui va les enterrer. En l’absence de secours rapide et immédiat, ils vont rendre l’âme par suite d’étouffement. Descendus sur les lieux, les éléments de la gendarmerie et les sapeurs pompiers ont retiré les deux corps dans les décombres. Une fois identifiée, la dépouille du sieur Oumarou a été déposée à la morgue de l’hôpital de district de New-Bell et celui d’Aloudi à la morgue de l’hôpital laquintinie. Pour besoin d’enquête, le procureur de la république a interpellé le responsable du domicile. Ce dernier est actuellement en exploitation dans les locaux de la gendarmerie d’Akwa-Nord.
Cet incident malheureux qui vient de plonger deux familles dans le deuil vient remettre sur la sellette le sérieux problème de construction anarchique dans la ville de Douala et d’avantage celui de la construction dans les zones à risque. Puisqu’il y a quelques mois, deux personnes perdaient la vie dans des circonstances similaires à la « Cité des palmiers », dans l’arrondissement de Douala 5ème. Il s’agit de Ngo Ntamack Marguerite Joanna, âgée de 12 ans, élève en classe de Cm2 et Ngo Ekoua Noëlle Samantha, âgée de 14ans, élève en classe de 4ème. Elles ont, été ensevelies par une masse de terre pendant qu’une pluie torrentielle s’abattait sur la ville de Douala. C’était le samedi 5 avril 2014.. La maison des deux victimes, située derrière les immeubles de la Société Immobilière du Cameroun (Sic), a été détruite à moitié par cet éboulement meurtrier.
Au quartier Nyalla et plus précisément au lieu dit Ancien décharge Guinness » dans l’arrondissement de Douala 3ème,cinq habitants de la capitale économique du Cameroun mourraient dans les mêmes conditions dramatiques, ensevelis par la terre suite à un éboulement de terrain. C’était le jeudi 14 novembre 2013. Les victimes qui dormaient paisiblement ont été désagréablement surpris par les mottes de terre qui les ont ensevelis.
Hervé Villard Njiélé