Lutte contre l’ulcère Buruli: Le club Croix rouge de l’Insam passe à l’action
A l’occasion d’une campagne de lutte contre l’ulcère de buruli organisée dans le campus de l’Insam, cette association avec l’appui de Médecins sans Frontière ont sensibilisé ont sensibilisé les étudiants et les riverains sur cette maladie encore ignorée.
«L’ulcère de Buruli est une maladie qui n’est pas connue. Et, nous voulons non seulement la faire connaitre mais aussi et surtout susciter de l’émulation au niveau de la prise en charge et du traitement de cette maladie ». Cette déclaration est de Luc bastide Mafo président du club croix rouge de l’institut universitaires et stratégique de l’Estuaire (Insam). Engagé pour la lutte contre plusieurs maladies tropicales et la protection de la santé humaine, le club croix rouge dont il préside aux destinées et les responsables de ce club ont sensibilisé tout l’établissement et les populations riveraines sur l’Ulcère de Buruli, une maladie chronique débilitante de la peau et des tissus mous, pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes que tout le monde ne connait pas. Pour le faire, le club croix rouge a invité les médecins et les responsables de l’Ong Medécins sans Frontière(Msf) pour parler de cette maladie.
Pendant les échanges qu’il y a eu entre les médecins et les étudiants, on a pu apprendre que l’ulcère de Buruli est l’une des 17 maladies tropicales négligées qui résulte de l’infection par Mycobacterium ulcerans, un micro-organisme appartenant à la famille des bactéries responsables de la tuberculose et de la lèpre. Cette maladie selon des informations est présente dans 33 pays, situés dans des zones de climat tropical, subtropical et tempéré. Chaque année, 15 des 33 pays concernés par la maladie dénoncent en moyenne 5000 et 6000 cas recensés et dont la moitié sont des enfants de moins de 15 ans.
Selon des informations partagées avec tous ceux qui étaient présents à cette campagne, les spécialistes de l’ong Médecins sans frontière ont fait comprendre que, L’infection à l’ulcère de Buruli entraîne une destruction de la peau et des tissus mous avec des ulcérations étendues, en général sur les jambes ou sur les bras. Et que, faute d’un traitement précoce, les patients souffrent d’incapacités fonctionnelles sur le long terme. «Le diagnostic et le traitement précoces sont les seuls moyens pour réduire au maximum la morbidité et éviter les incapacités», apprend-on.
Cette maladie d’après Laeticia Martin, responsable de la communication de Médécins Sans Frontière, «sept endroits plus précisément au Cameroun sont concernés par cette maladie. Et, le district d’Akonolinga est l’endroit le plus touché au Cameroun », déclare-t-elle avant d’ajouter que le mode de contamination n’est pas toujours connu parce que les germes se trouvent dans la nature.
Pour permettre aux étudiants d’éviter cette maladie et surtout de sensibiliser leurs proches, les médecins de l’Ong médecins ont demandé aux étudiants de toujours laver les mains avant de manger et surtout de respecter les règles d’hygiène élémentaires.
Hervé Villard Njiélé.