Virus d’Ebola: Joseph Beti Assomo rassure les populations de la région du Littoral
Pendant la réunion de crise qu’il a tenu à Douala ce 12 aout 2014, le gouverneur de la région du Littoral a réaffirmé qu’il n’y a pas de cas suspect de malade d’Ebola dans sa région.
«(…) Aucun cas n’a encore été enregistré dans la ville de Douala dans la région du Littoral et au Cameroun. Il y a comme un scepticisme de la part des populations. C’est pourquoi, je suis obligé de le redire ici. Le gouvernement n’a aucun intérêt à mentir aux populations(…) »
Cette déclaration est de Joseph Beti Assomo, gouverneur de la région du Littoral et président du comité régional de lutte contre les épidémies et les pandémies. Après la folle rumeur de la présence d’un cas de malade de virus d’Ebola à l’hôpital Laquintinie, rumeur partagé via un message téléphonique qui a créé une psychose générale dans la ville de Douala et tout le Cameroun samedi dernier, il était question pour la patron de la région du Littoral d’apporter le démenti et surtout de rassurer les populations de son territoire de commandement.
Pendant cette réunion de veille, de stratégie et de prévention d’une éventuelle menace du Virus d’Ebola dans la région du Littoral, réunion à laquelle ont pris part tous les différents responsables de la région au rang desquels, le préfet du département du Wouri, Naseri Paul Bea ,le délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala, Ritz Ntone Ntone, les différents maires de la ville, les différents délégués régionaux, les différents patrons de la sécurité et des renseignements généraux, il était question de prendre des mesures allant dans le sens de la prévention de la maladie dans la région. «Le port, l’aéroport, le chemin de fer et route nous amènent à gérer des personnes en circulation. Notre région est en état de veille permanente. Nous recevons les voyageurs des cinq continents ce qui nous expose aux menaces épidémiologiques. Depuis 4 semaines, cette fièvre en raison de la mobilité des personnes s’est étendue à nos pays voisins » a déclaré joseph Beti Assomo.
Au sujet des mesures prises pour prévenir cette maladie dans la région, on a fait savoir qu’une commission a été mise sur pied pour renforcer la riposte sanitaire dans la région. Et que cette commission travaille d’arrache pied pour que le virus d’Ebola découvert depuis 1976 n’arrive pas au Cameroun.
Prenant la parole, Dr Martin Yamba, délégué régional de la Santé Publique pour la région du Littoral, a également rassuré l’assistance en faisant savoir que la fièvre d’Ebola est surveillée au Cameroun depuis plusieurs années. Et qu’elle fait partie d’une liste d’une vingtaine de maladies épidémiologiques surveillées par le ministère de la Santé Publique. Parmi cette liste non exhaustive déclare le patron de la santé dans le Littoral «figure le choléra qui est sans pitié pour les populations du septentrion où, plus de 1609 cas et 74 décès ont déjà été enregistrés cette année, la poliomyélite, le chikungunya (…)» «On meurt plus de choléra au Cameroun. La menace de la poliomyélite est encore présente avec les nouveaux cas détecté à l’Est du pays. C’est pourquoi une 7ème campagne de vaccination contre la polio a été lancée. C’est pour vous dire qu’il y a un véritable travail qui est fait au niveau de la surveillance épidémiologique», déclare tout serein Dr Martin Yamba, comme pour rassurer l’assistance.
Après un exposé sur le Virus d’Ebola, exposé au cours de laquelle on a fait savoir que cette maladie était transmise par les animaux tels les singes les chauves souris, la commission régionale de lutte épidémiologique a fait savoir que l’hôpital Laquintinie reste le seul centre prise en charge d’un éventuel cas de virus d’Ebola dans la région du Littoral. Et que, tout cas éventuel devrait être conduit dans cet hôpital. Le comité a pareillement demandé que la surveillance soit accentuée dans les zones comme l’aéroport, le port, et l’entrée Sud Ouest de la ville de Douala pour limiter les cas d’importation de Virus d’Ebola et de les isoler le cas échéant.
Le comité a pareillement déconseillé la consommation de la viande de brousse pendant cette période épidémiologique.
Hervé Villard Njiélé
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