Renforcement de capacité:Les journalistes à l’école de la critique d’Art
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Ils ont pris part à un séminaire de formation sur la critique d’art qui s’est tenue à Douala du 25 au 27 septembre 2014.
« Guide de la vente de la culture du Cameroun à l’extérieur, vous avez la lourde responsabilité de faire la promotion de notre culture et de vendre la destination Cameroun. Que cette cuvée soit la nouvelle cuvée du nouveau visage du journalisme au Cameroun ».
Cette déclaration est de Michel Edouard Ndoyé Mesi, délégué régional des Arts et de la Culture pour le Littoral. Clôturant le séminaire de formation des journalistes culturels sur la «Critique d’art», séminaire qui s’est tenue à l’Institut français de Douala du 24 au 26 septembre 2014, il a rappelé à ces derniers leurs missions. Et leurs a recommandés de ne point faillir puisque, l’avenir de tout ce secteur d’activité encore en friche, dépend du travail qu’ils feront dans leurs différentes rédactions. Il a pareillement remercié les responsables de «Arterial Network Cameroun» pour l’organisation de ce séminaire et les a priés de renouveler cette initiative. Question de donner aux journalistes des meilleurs outils pour traiter de manière convenable l’actualité culturelle du Cameroun.
Pendant ce séminaire qui a rassemblé près d’une trentaine de journalistes culturels pendant trois jours, ces derniers ont assisté aux exposés des ainés plus aguerris en la matière et ont eu droit à des phases pratiques pour évaluer les connaissances acquises.
Ainsi, Alain Tchakounté, les a entretenus sur le Thème «La nécessité d’un bagage culturel et d’une connaissance de la démarche de la création, gage d’une critique d’art professionnelle utile», Blaise Etoa sur le thème «Comment améliorer la communication sur les arts et la culture dans les médias», et Théodore Kayesse sur le thème «Savoir lire et interpréter une œuvre d’art et lui donner un sens ».
Au cours des échanges, on a rappelé l’importance de la culture pour les journalistes culturels et la nécessité de lire des livres. «Il faut être cultivé et être curieux pour être journaliste culturel», a déclaré Alain Tchakounté. Tout en paraphrasant André Malraux écrivain français, il a ajouté que «La culture ne s’hérite pas, mais, elle se conquiert».
On a pareillement durant la formation, insisté sur le «référent africain» durant le traitement des informations culturelles. Car, dans un contexte de mondialisation, où l’Afrique a sa contribution à apporter dans le concert des nations, il est important que les valeurs culturelles africaines soient révélées et que le traitement de l’information culturel soit fait à base des données que seul l’Afrique possède. Tout en s’intéressant à ce qui se passe ailleurs, les formateurs de manière unanime ont recommandé aux journalistes culturels, de faire la connaissance de l’Afrique profond en voyageant en discutant avec les patriarches pour comprendre ces valeurs là. Les participants, Rita Diba, Adeline Tchouakak, Monique Ngoh Mayack, Frank William Batchou, Domi Dikoume, Mathias Mouende, Line Piedjou (…) qui ont tous reçu un diplôme de fin de formation, ont promis de relever le défi lancé.
Hervé Villard Njiélé