Festival des marchés et des musiques urbaines: Près de 30.000 visiteurs attendus.
D’après le comité d’organisation de «Mboa urban revolution», tous les camerounais sont attendus à ce festival qui se déroulera du 9 au 11 février 2015 prochain, à l’esplanade de la maison de parti de Bonanjo.
Valoriser la musique urbaine camerounaise et la musique camerounaise dans son ensemble, permettre au public et amoureux de la musique de vivre des moments idylliques au coté des artistes qu’ils aiment. Faire la promotion des œuvres musicales camerounaises et les protéger. Voilà cités de manière succincte les objectifs visés par le « Mboa Urban revolution », ce festival de musique organisé par le Festival des marchés et des musiques urbaines(Femmur), qui se tient à Douala pendant la semaine de la fête de la jeunesse.
Durant ce moment exceptionnel que les organisateurs comptent partager avec les mélomanes de la ville de Douala et d’ailleurs, il est question de valoriser la musique urbaine camerounaise aujourd’hui abandonnée à elle-même, de la protéger et surtout de faire d’elle une poche de richesse pour le Cameroun. Malgré les difficultés que rencontrent les musiciens et les artistes de la musique urbaines, il est pareillement question de les orienter, de les encadrer et surtout de leur permettre d’échanger avec leurs ainés plus expérimentés qu’eux et plus talentueux. «C’est un rendez-vous à ne pas rater. Car, il est question pour nous de recenser toutes les musiques du pays et de les valoriser », déclare Tony Nobody, artiste musicien membre du comité d’organisation du«Mboa urban révolution».
Pendant la conférence de presse de lancement de ce festival, les maux qui minent la musique urbaine au Cameroun ont été dénoncés. Il s’agit entre autres, de l’amateurisme qui règne dans le secteur, de l’absence de formation des artistes, de la non médiatisation de la musique urbaine camerounaise, de la disparition des valeurs culturelles de notre pays. « L’esprit du festival c’est d’inoculer aux jeunes, les valeurs camerounaises, les valeurs de Lions indomptables de la musique camerounaise », déclare - Tony Nobody avant de dire que la musique urbaine camerounaise est en baisse de régime. « Pourquoi, est ce que l’ont peut payer des trentaines de millions aux artistes nigérians pour un concert au Cameroun alors nous nous faisons le gros du boulot pour rien. Il faut que cela cesse» décrie Tony Nobody tout en invitant les artistes et tout le monde à venir vivre cet évènement en direct. « Nous allons nous battre pour que la culture soit forte. La culture ne peut pas fonctionner sans l’économie car, l’économie renforce la culture. Nous allons nous battre pour garder nos valeurs comme les artistes nigérians le font déjà chez eux », reprécise ce membre du comité d’organisation.
Parlant du programme de ces trois jours de fête dédiés à la musique camerounaise, plusieurs points sont à l’ordre du jour. Il s’agit du défilé de modes, du concours miss mboa, du concours de Disc Jocker, du show danse urbaine. Des ateliers de formation sur les métiers de la musique font pareillement partie de ce programme riche en activités.
Pour rehausser l’éclat de cette grande fête, les artistes tels Lady Ponce, les groupes X maleya, Tizeu, Mani Bella et autres artistes renom seront de la partie.
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