Coach Enow Ngachu: «On continue à travailler il faut tout simplement qu’on nous accompagne »
Entraîneur principal de l’équipe nationale de football féminin, Carl Enow Ngatchu a entamé la première phase préparatoire de la Can féminine 2016 que le Cameroun accueil en novembre prochain à Buéa. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, celui qui a qualifié pour la première fois la sélection nationale féminine de football aux 8ème de finale de la dernière coupe du monde fait le bilan de la participation du Cameroun à la coupe du monde militaire et l’état des préparatifs de l’équipe camerounaise engagée pour la Can 2016
Est-ce que vous pouvez faire el bilan de votre participation à la coupe du monde militaire ?
Je suis satisfait de notre participation à la coupe du monde militaire. Pour une première participation à cette compétition nous avons fini quatrième. Je pense que c’est une bonne chose. Cela nous permis de constater qu’on avait beaucoup de talents au Cameroun en ce qui concerne le football féminin. Cette compétition va également nous a permettre de faire la sélection de certaines des meilleurs joueuses qui ont pris part à ce tournoi. C’est avec elles que nous sommes au Sud Ouest nous y avons tout simplement associé les autres joueuses que nous avons sélectionnées pour poursuivre la première phase de préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2016.
Parlant de la préparation de la Can 2016, est ce qu’on peut faire une évaluation au jour d’aujourd’hui ?
Nous sommes satisfaits de tout ce qui se passe. Nous sommes surtout satisfaits par ce que les autorités respectent le programme de préparation mis sur pied. On espère aussi que ce sera ainsi jusqu’à la fin de notre préparation. Mais comme je le disais nous avons déjà commencé la préparation de la Can 2016, le train est en marche, nous nous sommes fixés des objectifs, il nous reste seulement de les atteindre. Maintenant nous demandons le soutien des camerounais à tous les niveaux pour nous aider dans cette mission.
Quel est le niveau de votre fille à l’heure où nous sommes ?
Difficile de l’évaluer, difficile de le dire. Nous ne faisons que commencer. Vous savez que le championnat de football féminin est arrêté ça fait près de quatre mois aujourd’hui. On espère qu’il va reprendre dans les jours à venir. Je pense que les filles connaissent plus un grand retard sur le plan physique. Sur le plan technique et tactique, on n’a pas trop de soucis, je crois qu’on va travailler pour rectifier tout cela et qu’on sera prêt d’ici le début de la Can.
Est-ce que l’absence des internationaux ne pénalise pas votre préparation ?
C’est très tôt de parler des internationaux. Elles viendront à partir du mois d’août. Nous travaillons plus avec les locaux, avec les joueurs amateurs. Dans le groupe il y a certains internationaux mais pour dire vrai ce n’est pas là notre objectif. Nous travaillons d’avantage avec les joueurs locaux. Et après on sélectionnera les meilleurs qu’on associera au internationaux afin d’extraire les meilleurs qui pourront constituer l’équipe type. Devant représenter le Cameroun.
Est-ce que vous pouvez confirmez la participation de Gaël Enganamouit ?
Je ne suis pas médecin pour le savoir. Il est difficile pour moi de dire si Gaël sera là ou pas. C’est une bonne joueuse. Elle est importante mais pas indispensable. Selon les informations que nous avons elle va mieux. Elle a repris les entrainements avec son club et nous espérons qu’elle ira de mieux en mieux et qu’elle sera là. Pour le moment on travaille. Je peux vous rassurer qu’on a un bon groupe. Je ne peux pas prendre le risque de vous annoncer qu’il y a des joueuses au sein de ce groupe qui pourront finir dans le dernier carré. Car, on ne sait jamais ce qui peut arriver. On continue à travailler il faut tout simplement qu’on nous accompagne. Pour l’instant, on ne se plaint pas on continue à travailler.
Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé