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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Coach Enow Ngachu: «On continue à travailler il faut tout simplement qu’on nous accompagne »

22 Juin 2016, 20:48pm

Publié par Hervé Villard

Enow Ngachu en plein stage avec les Lionnes Indomptables
Enow Ngachu en plein stage avec les Lionnes Indomptables

Entraîneur principal de l’équipe nationale de football féminin, Carl Enow Ngatchu a entamé la première phase préparatoire de la Can féminine 2016 que le Cameroun accueil en novembre prochain à Buéa. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, celui qui a qualifié pour la première fois la sélection nationale féminine de football aux 8ème de finale de la dernière coupe du monde fait le bilan de la participation du Cameroun à la coupe du monde militaire et l’état des préparatifs de l’équipe camerounaise engagée pour la Can 2016

 

 

 Est-ce que vous pouvez faire  el bilan de votre participation à la coupe du monde militaire ?

 Je suis satisfait de  notre participation à la coupe du monde militaire.   Pour une première participation à  cette compétition nous  avons fini  quatrième. Je pense que c’est une bonne chose. Cela nous  permis de constater qu’on avait beaucoup de talents au Cameroun en ce qui concerne  le football féminin. Cette  compétition va également  nous  a permettre de  faire  la sélection de certaines des meilleurs  joueuses qui ont pris part à ce tournoi. C’est   avec elles que nous sommes  au Sud Ouest  nous y avons tout simplement associé  les autres joueuses que nous avons sélectionnées pour poursuivre la première  phase  de  préparation de la Coupe d’Afrique des nations  2016.

 Parlant de la  préparation de la Can 2016, est ce qu’on peut  faire une évaluation au jour d’aujourd’hui ?

 Nous sommes satisfaits de tout ce qui se passe. Nous sommes surtout satisfaits  par  ce que les autorités respectent le programme de préparation mis sur pied. On espère aussi que  ce sera ainsi jusqu’à  la fin de notre préparation.  Mais comme  je le disais  nous avons déjà commencé   la préparation de la Can 2016, le train est en marche,  nous nous sommes fixés des objectifs, il  nous reste seulement  de les atteindre.  Maintenant  nous demandons  le soutien des camerounais à tous  les niveaux  pour  nous aider  dans cette mission.

 Quel  est le niveau de  votre fille à l’heure où nous sommes ?

Difficile de l’évaluer, difficile de  le dire. Nous ne faisons que commencer. Vous savez que le championnat de football féminin est arrêté  ça fait près de quatre mois aujourd’hui. On espère qu’il va reprendre  dans les jours à venir. Je pense que les filles connaissent plus un grand retard sur  le plan physique. Sur le plan technique et tactique, on n’a pas trop de soucis,  je crois qu’on va travailler pour rectifier tout cela et qu’on sera prêt d’ici le début de la Can.

 Est-ce que l’absence des internationaux  ne pénalise pas votre préparation ?

 C’est très tôt de parler des internationaux. Elles viendront à partir du mois d’août. Nous travaillons plus avec  les locaux, avec  les joueurs amateurs. Dans le groupe il y a certains internationaux mais pour dire vrai  ce n’est pas là  notre objectif. Nous travaillons d’avantage avec les joueurs locaux. Et après on sélectionnera les meilleurs qu’on associera au internationaux afin d’extraire les meilleurs qui pourront constituer l’équipe type. Devant représenter  le Cameroun.

 Est-ce que vous pouvez  confirmez  la participation de Gaël Enganamouit ?

 Je ne suis pas médecin pour le savoir. Il est difficile pour moi de  dire si Gaël sera là ou pas. C’est une bonne joueuse. Elle est importante mais pas indispensable. Selon les informations que nous avons elle va mieux. Elle a repris les  entrainements avec son club et nous espérons qu’elle ira de mieux en mieux et qu’elle sera là. Pour  le moment on travaille. Je peux vous rassurer qu’on a un bon groupe. Je ne  peux  pas prendre le risque de vous annoncer qu’il y a des joueuses au sein de ce groupe qui pourront finir dans le dernier carré. Car, on ne sait jamais ce qui peut arriver. On continue à travailler il faut tout simplement qu’on nous accompagne. Pour l’instant, on ne se plaint pas  on continue à travailler.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

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