Lutte contre la schistosomiase: Les journalistes associés au combat
Ces derniers viennent de prendre part à un séminaire de formation sur la lutte contre schistosomiase et les helminthiases intestinales
Permettre aux journalistes de vivres eux même les réalités de la schistosomiase et des helminthiases intestinales au Cameroun. Leur donner la possibilité de toucher du doigt les affres de ces maladies sur le triangle nationale. Voilà entre autres objectifs visés par le séminaire de formation des journalistes camerounais qui vient de s’achever dans la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest.
Organisé par le ministère de la Santé Publique et plus précisément par le programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, ce séminaire de formation a débuté le 23 juillet 2016 à Yaoundé et s’est achevé le 28 juillet 2016 dans la ville de Kumba.
En plus des formations théoriques qui s’étant déroulées en salle, les hommes de medias accompagnés des experts spécialisés dans la lutte contre ces maladies, sont descendus dans les différents sites où ces maladies continuent à faire des ravages.
Ainsi les hommes de medias choisis à la fois au sein de la presse à capitaux publics que privés se sont rendus dans les localités de Kindjing Ndjabi dans l’arrondissement de Makenene où la schistosomiase a disparu grâce aux actions du programme nationale de lutte contre la schistosomiase. Ils ont visité la ville d’Edea dans la Sanaga Maritime, les villages Barombi Mboh et Barombi NKotto dans la région du Sud-Ouest tous des foyers de transmission de la schistosomiase et le village Songdong situé au bord de la Sanaga un foyer de transmission de l’onchocercose.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente Secrétaire générale du Programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales au ministère de la Santé Publique coordonnateur de cette formation, les différents sites choisis pour la phase pratique n’ont pas été fait par hasard. ‘’Ces sites ont été choisi pour vous permettre dans un premier temps de toucher du doigt la difficulté qu’il y a à lutter contre toutes ces maladies. De voir effectivement que ce sont les pauvres qui souffrent de cette maladie mais surtout de vous faire découvrir leurs foyers de contamination’’, Explique-t-il.
D’après l’ambassadeur de la Liverpool school of tropical Medicine (Lstm) dans le mondepas effrayé par l’ampleur de la tâche qui incombe au ministère de la Santé Publique et lui, seule une action
concertée peut permettre d’exterminer ces maladies au Cameroun. D’où l’importance de la formation et de l’association des journalistes à la lutte contre ces maladies. « La lutte contre la bilharziose est une activité multisectorielle qui nécessite l’implication de plusieurs acteurs venant de plusieurs domaines. La bilharziose attaque des hommes qui ne sont même pas au courant de cette maladie. Il est important qu’il y’ait une bonne communication sur cette maladie. En plus il y a trop de confusion dans tout ce que les journalistes rendent et cela crée un flou sur le plan scientifique. Une bonne communication sur ces maladies tropicales permet de sensibiliser les populations et les amène à se laisser diagnostiquer et soigner », affirme-t-il
Parlant de la schistosomiase, il faut dire que c’est une maladie transmissible par microbe qu’on appelle le schistosome. Toute personne en contact avec l’eau peut contracter cette maladie. Car, les schistosome passent par les pores de la peau. En pondant des œufs dans l’organisme, ce parasite va créer des dégâts énormes dans l’organisme et créer cette maladie qu’on appelle la bilharziose. On distingue deux types, la bilharziose urinaire et la bilharziose intestinale. Si elle n’est pas soignée, la maladie crée la morbidité au sein des populations. Pour éviter cette maladie précise le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, il faut éviter de faire les sels et d’uriner dans les eaux et surtout de déverser les sels dans les eaux, cela permet de polluer l’eau et d’entretenir le cycle de vie de cette maladie
Herve Villard Njielé
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