Douala: Une vingtaine de bars scellés et près de 70 personnes interpellées au Carrefour Elf

C’est une ambiance relativement calme qui règne au Carrefour Nelson Mandela à village plus connu sous l’appellation "carrefour j’ai raté ma vie". Certains amoureux de ce quartier où se déroulent des activités dangereuses parmi lesquelles la prostitution et la vente des stupéfiants, sont assis sur quelques chaises le long de la voie publique et dégustent tranquillement quelques boissons. Ces derniers discutent autour de la descente musclée des autorités de l’arrondissement de Douala 3ème dans ce carrefour et sur la fermeture des bars et snacks bars du coin.
En effet, dans la nuit du 28 au 29 avril 2017 aux environs de une heure la nuit, les éléments des forces de l’ordre sont descendues dans ce carrefour et ont procédé à la fermeture des débits de boisson et snacks bars. Pendant cette opération qui s’est achevé aux environs de 5h du matin, plusieurs individus non identifiés trouvés sur les lieux ont aussi été interpellés. Comme bilan de cette opération, près de 22 bars et snacks bars et ventes à emporter ont été scellés sur haute instruction du préfet du Wouri et près de 70 personnes interpellées.
Parmi les bars et snack bars les plus réputés de ce carrefour scellés, on compte, «le printemps grand», « Guichet Unique», «Le printemps plus» pour ne citer que ceux-ci. Sur les différentes portes d’entrée de ces différents snacks, étaient apposés des scellées
D’après Eugène Dimbele Boui l’adjoint au sous préfet de Douala 3ème descendu sur le terrain, les débits de boisson ont été scellés pour nuisance sonore et fermeture tardive. «La descente que nous avons menée dans la nuit au 29 avril 2017 rentre dans le cadre des descentes de routines visant contrôler le fonctionnement des débits de boisson dans notre territoire de commandement. Suivant l’instruction de monsieur le préfet du département du Wouri, nous sommes allés sur les lieux de une heure a cinq heures .et nous avons constaté que tous ces débits de boisson fonctionnent tous en marge de la réglementation. Ils ne respectent pas les heures de fermetures. Conformément à la réglementation en vigueur. Elles doivent être fermées à minuit. Tous ces établissements étaient tous ouverts à c moment-là. Parallèlement, nous avons interpellé des individus pour production des activités dangereuses. Ils ont tout simplement été conduits dans les brigades de gendarmeries de Nilon et de Bakoko pour exploitation», déclare le sous préfet rencontré par le reporter de La Nouvelle Expression. Parmi les personnes interpellées, on signale des repris de justice, des personnes recherchées et des récidivistes.

Herve Villard Njiélé
Commenter cet article