Yves Désiré Ekwalla: «Buea est déjà en pleine effervescence»
Chef projet de la 24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun, Yves Désire Ekwalla parle de l’organisation de cette compétition internationale. Il revient sur les articulations de cette compétition et annonce en passant les couleurs de cette grande fête de l’athlétisme camerounais à quelques heures de l’évènement
Vous êtes le chef de projet de la 24ème édition de la course de l’Espoir. Quel est l’Etat des à quelques heures de l’évènement ?
La fédération camerounaise d’athlétisme, avec l’appui du gouvernement via le ministère des Sports et de l’Education physique a mis tout en œuvre pour que l’évènement soit une réussite. Tout est quasiment prêt. Sur le plan technique et organisationnel, les commissions sont à pied d’œuvre depuis des mois, les budgets sont connus, chacun s’active pour bien finir son boulot. Pour dire vrai, on attend plus que le Kick off de l’évènement prévu à l’esplanade du stade de Molyko le samedi 24 février 2019 prochain. On a plus besoin de revenir sur le travail que les régions ont abattu. Les listes des athlètes sont disponibles. On va lancer la course avec plus de 500 athlètes dans toutes les catégories les vétérans seniors les juniors dans les deux genres dames et messieurs.
Sur le plan pratique, qu’est ce qui est déjà fait au jour d’aujourd’hui ?
Pour être plus concret, je peux vous dire que les problèmes d’hébergement sont déjà réglés, sur le plan sanitaire on sait déjà où est ce que les athlètes vont passer les tests. C’est à l’hôpital régional de Buea. Au niveau sécuritaire chapeauté par le gouverneur de la région du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilai, les petits plats sont mis dans les grands pour que tout fonctionne bien. Chacun sait déjà ce qu’il a à faire.. Au niveau de la piste, le chemin a déjà été marqué au niveau du mont Cameroun le tracé a été déblayé, le stade de Molyko, est pavoisé par les partenaires qui ont cru en nous. Buea est déjà en pleine effervescence par rapport à cette compétition.
Au début de la préparation de la 24ème édition de la course de l’espoir, on a décrié la réticence des annonceurs. Est ce que la situation à changé ?
Je ne sais pas si c’est la situation sociopolitique qui règne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest qui fait problème. Beaucoup de partenaire avec qui on était prêt à signer sont partis. Beaucoup ont décliné l’offre Mais, je tiens à vous dire que beaucoup d’entre eux malgré cette situation nous ont fait confiance. Quand un annonceur accompagne votre évènement, il souhaite voir son logo sur les supports de l’évènement. Or, les banderoles sont déjà sorties, les plaquettes aussi. Bref tous les supports de communication ont déjà été produits. Il y a des partenaires avec qui on a toujours fonctionné qui ont en train de revenir et cela va permettre de rehausser le niveau de cette compétition. C’est ça l’essentiel.
Avez-vous toujours l’appui du partenaire Guinness Cameroon?
Malheureusement, le contrat avec Guinness est arrivé à son terme cette année, et il n’a pas été renouvelé.. Je tiens à mentionner que leur absence n’enlève rien à la compétition, puisqu’elle va se tenir. La preuve, les primes n’ont pas été revues à la baisse. Elles ont plutôt augmentées Soit 10 millions pour le premier, 7 millions pour le deuxième et 5 millions pour le troisième. Il n’y a aucune inquiétude à ce niveau.
Je voudrais inviter les populations de Buea,du Sud-Ouest et du Nord -Ouest à se mobiliser pour cet évènement. Puisque la fête d’abord c’est chez eux, c’est leur affaire. Qu’elles oublient les problèmes politiques et ne mêlent pas la politique au sport. Qu’elles viennent fêter comme elles savent bien le faire. Je saisi l’occasion pour dire merci au ministre des Sports et de l’éducation physique qui a bien voulu rendre la fête belle.
Quelles sont les innovations de la 24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun ?
La cérémonie commencera plutôt que par le passé parce qu’il y aura un grand concert. Car, il y aura une veillée. La fête foraine a déjà commencé elle est un peu plus animé. Le nombre d’annonceurs a triplé. Par le passé il y avait un grand annonceur qui faisait ombrage à l’évènement. Aujourd’hui, ils sont nombreux et variés. Et chaque visiteur trouvera son compte.
Sur le plan mobilisation ne craignez-vous pas le manque d’affluence ?
Il n’y a pas matière à s’inquiéter. Je vous rappel que le gouverneur a usé de son pouvoir pour que le comité d’organisation puisse avoir un hôtel où loger. Car des réservations sont faites depuis l’extérieure. Des gens veulent voir de près ce mont donc la légende dépasse les frontières. C’est vrai que la situation sécuritaire fait peur mais, tout est fait pour que la fête soit belle.
Au niveau de la couverture médiatique, les médias ne sont pas lésés ?
Non la commission connait avec qui elle travaille depuis des années. Les médias qui ont demandé les accréditations seront effectivement accrédités. En passant, nous remercions tous les médias qui ont voulu nous accompagner dans le succès de cet évènement. Sur le plan régional, les médias locaux ne seront pas lésés. Il y a une commission locale qui travaille sur le projet avec l’appuie de la délégation régionale de la Communication. Tout est organisé pour rendre la fête belle.
Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé
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