InterviewDaniel Nelly Manga présidente de l’association pour la découverte du Cameroun (ADECA)
Interview madame Nelly Manga
Quel Regard portez-vous sur les espaces publics à Douala ?
Les espaces publics sont la bienvenue dans la ville de Douala. Car, ils contribuent à l’épanouissement des populations de la ville. Seulement, au niveau de l’organisation, Si on pouvait repartir un espace public au niveau de chaque quartier je pense ça pouvait faire que ceux qui sont au niveau des banlieues, puissent aussi avoir de petit parc où ils peuvent se balader et se divertir.
-Ces espaces procurent-ils le loisir pour lequel ils sont destinés ?
Je pense que les espaces publics sont des espaces juste pour prendre de l’air. Des espaces qui permettent que des gens puissent passer du temps. Et, au niveau de la ville de Douala, je pense que ça y est déjà, bien que quelques améliorations doivent être encore être fait au niveau de l’entretient et beaucoup plus au niveau de la sécurité. Au niveau des espaces,il faut qu’on pense à aménager des petites salles pour des fêtes, des petits espaces comme le bois saint Anastasie à Yaoundé, des espaces vertes qui sont rentables et où, on peut faire de petites manifestations. D’ici à là on pense que Douala se mettra au pas et, avec ce que nous voyons déjà, au niveau de la douche, et au niveau de l’échangeur du pont Joss, ça fait déjà la fierté de la ville. Et nous sommes fiers de ce qui est déjà entrain d’être fait. Vous savez déjà que, les populations de Douala ne sont pas facile et que si le délégué du gouvernement au près de la communauté de Douala réussi déjà à faire ce qu’il fait, il faudra lui tirer un coup de chapeau et, on espère qu’à l’avenir la ville de Douala sera comme les villes européennes qu’on voit à la télé, que Douala sera une vitrine comme d’autres capitales économiques.
Pensez vous que les populations de Douala ont un rôle important à jouer dans le maintient de ses espaces ?
Bien évidemment. La première chose que les populations doivent faire c’est éviter les casses. Nous devons prendre ces espaces comme nos cuisines, nos propres jardins. Il faut qu’on sache que les espaces publiques qui sont là c’est pour nous même. Et, c’est à nous de les entretenir, c’est à nous de les embellir, c’est à nous à aider le délégué du gouvernement et le gouvernement Camerounais à mieux les garder. Il faut qu’on considère ces espaces publiqs comme nos propres biens personnels.
En tant que spécialiste du secteur touristique, comment appréciez vous ce secteur au Cameroun ?
Le secteur touristique au Cameroun au jour d’aujourd’hui se développe. Nous voyons bien que c’est à pas de tortue mais le ministre fait tout son mieux et que les sites sont entrain d’être aménagés et j’espère que nous attendrons le cap des cinquante milles touristes tel que le demande l’organisation mondiale du tourisme. Il faut par ailleurs mettre un accent sur I’accueil. Car le premier œil du touriste, c’est l’accueil. C’est la première impression qu’il a quand il arrive. Le gouvernement doit sensibiliser les camerounais au sujet de l’accueil
Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé.