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De la matière fécale aspergée nuitamment sur les murs de domiciles et autres devantures de magasins donnent des insomnies aux populations.
Le phénomène « Kamga » hante les populations
L’affaire se passe de tout commentaire dans ce quartier populaire et populeux situés non loin du marché Nkololoum de Douala. Ici, un phénomène sortant de l’ordinaire a fait perdre le sommeil aux populations de cette partie de Douala, dans le deuxième arrondissement. « Le phénomène Kamga » puisqu’il convient désormais de le nommer ainsi. Depuis près de trois jours, au bout du petit matin, les habitants des maisons sont plutôt surpris de constater que les murs de leurs domiciles ont été badigeonner à la chaux mais avec de la matière fécale humaine. « C’est depuis plusieurs jours environs que nous observons cette histoire dans notre quartier. C’est très nouveau parce que nous n’avons jamais assisté à une telle sauvagerie ou animosité. Tout se passe la nuit au moment où tout le monde est endormi. Personne n’entend le moindre bruit de la part des auteurs de cette animosité. C’est le matin que chacun constate ce qu’il s’est passé. Nous ne pouvons pas vous dire qui sont les auteurs et encore moins les commanditaires pour l’instant et encore moins leurs motivations encore que nous n’avons aucune piste pouvant nous orienter. Si au moins il le faisait en journée, on pouvait les voir » lance Elvis un habitant. Il n’est pas que les maisons d’habitation qui sont visées. Les magasins et autres boutiques ont également fait les frais du ou des auteurs de ces actes qui, pour le commun des populations de Nkololoum, relève du mystère. « Regardez comment ils ont arrosé les murs de ma boutique avec les excréments. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ils ont choisi mon commerce pour faire ce qu’ils ont fait. Vraiment, je suis dépassé, je ne sais pas ce qu’ils nous veulent. C’est inhumain. L’odeur est insoutenable et les clients se refusent en pareille situation d’entrer pour faire des emplettes. Nous sommes dans l’obligation d’attendre que cette odeur disparaisse. Et cela va nous prendre des jours » déclare débridés ce commerçant qui continue de s’interroger sur le ou les auteur.
Guerre ouverte
Les populations de Nkololoum sont engagées à mettre le grappin sur les responsables de ces actes ignobles. Entre « ce Kamga » et les populations, c’est une guerre qui est ouverte. « Nous ferons tout pour démasquer les coupables de cette histoire qui met en mal tout un quartier. Les auteurs ou toute personne mêlée de près ou de loin dans cette affaire vont payer le tribu qu’il faut. Les populations doivent rester vigilante » recommande l’un des proches du chef de quartier
Ici, non loin d’une station à essence, on peut lire sur un pan du mur « la patience à des limites » signé Kamga. « Qui est donc ce Kamga et pourquoi à t-il choisi ce mode d’expression. A qui en veut t-il réellement… » Autant de questions qui taraudent les esprits dans ce quartier. En attendant peut-être que les jours à venir nous édifient sur ce personnage, le phénomène « Kamga » mobilise les esprits.
Pour le moment, pendant que certaines langues plus nombreuses soutiennent qu’il pourrait s’agir d’un psychopathe, d’autres par contre penchent pour la thèse d’une affaire de sorcellerie, le phénomène « Kamga » continue d’alimenter les conversations.
Les forces de sécurité devront réagir pour qu’on en n’arrive pas à une situation où tous les murs se trouveront tous badigeonner aux mottes d’excréments. Une image pas belle pour une ville qui à amorcer sa mue depuis un certain temps.
Le père de l’assiko moderne est décédé le 22 juillet 2010 dernier à l’âge de 71 ans, à Yaoundé
La nouvelle s’est répandue hier telle une traînée de poudre. Le précurseur du rythme assiko, Jean Bikoko « Aladin », 71 ans, est décédé jeudi matin à l’hôpital générale de Yaoundé., la capitale camerounaise, des suites d’une opération chirurgicale maladie Selon des sources biens introduites, l’artiste camerounais se faisait opérer une d’une hernie quand irréparables s’est produit. Artiste depuis plus d’un demi-siècle, celui que ses fans avaient surnommé le « sorcier de la guitare » disparaît pratiquement dans l’anonymat en abandonnant sept épouses, de nombreux enfants et toute la famille artistique éplorés. Mécontent du fait que l’Etat camerounais n’a pas récompensé ses loyaux services, il ne cessait de se plaindre.. « On m’a abandonné », n’arrêtait-il de se lamenter ces dernières années pour expliquer l’indifférence des autorités face à sa condition et à ses initiatives dans le domaine musical. Autrefois, l’assiko était considéré comme un air « rustique », joué essentiellement en acoustique avec une guitare sèche, une bouteille frappée avec une fourchette.
Jean Bikoko « Aladin » a innové en accélérant la rythmique, et en y introduisant la guitare électrique, la contrebasse et les tambours. L’artiste s’en va ainsi en laissant orphelins de nombreux mélomanes. L’ariste est mort que vivent ses œuvres.
« A sa sortie de prison, cet homme qui a tellement souffert (. . . )avait un rêve: voir la Coupe du monde dans son pays », a rappelé cette semaine le président de la Fédération internationale de football, Sepp Blatter. « Et ce rêve est devenu réalité. » Après avoir passé 27 ans dans les geôles du régime raciste (1962-1990) et cinq années à la présidence de la nouvelle démocratie (1994-1999), Nelson Mandela a été l’un des principaux artisans de l’attribution du Mondial-2010 à l’Afrique du Sud.
« Ce grand rassembleur savait que cet événement contribuerait à souder et à approfondir les sentiments patriotiques de notre jeune démocratie », a rappelé le comité d’organisation des célébrations pour son anniversaire.
La grande messe du ballon rond a en effet « rassemblé les gens de différentes races, couleurs et religion sous la même identité nationale », a ajouté cette structure qui réunit gouvernement et parlement. La Coupe du monde a donné raison à Nelson Mandela contre ses anciens oppresseurs, relève Verne Harris, historien à la Fondation Mandela. « Il y avait un discours sous l’apartheid, selon lequel les Sud-africains noirs ne sauraient jamais gouverner le pays efficacement », rappelle-t-il. « Un tel événement a prouvé que ce n’était pas vrai »
Malgré son grand âge et le deuil de son arrière-petite-fille, tuée dans un accident de voiture le jour du coup d’envoi, Nelson Mandela a bravé le froid de l’hiver austral quelques instants, pour la finale. Visiblement aux anges, il a fait un tour sur la pelouse du stade de Soccer City à bord d’une voiturette, avant la rencontre-choc Espagne-Pays-Bas (1-0 a. p. ).Une semaine plus tard, il fête son anniversaire chez lui à Johannesburg dans l’intimité familiale. Outre ses proches, seule une centaine d’enfants des villages de son enfance, Mvezo et Qunu (sud), sont invités à la fête.
Mais le monde entier va célébrer cette première « Journée internationale Nelson Mandela », l’ONU ayant décidé en novembre de rendre hommage chaque 18 juillet à son combat pour la paix et la liberté.Une session informelle de l’Assemblée générale a lieu dès vendredi en son honneur à New York et la mission de l’ONU au Darfour organise un tournoi de foot « pour la paix » à El Fasher.Madrid, choisie il y a plusieurs mois par l’organisme de lutte contre le sida, 46664, pour accueillir le concert annuel d’hommage à l’ex-président, a cependant annoncé jeudi le report de l’événement programmé dimanche.
« Le concert a été reporté au mois d’octobre », a précisé une porte-parole de des arènes où était prévu le concert, sans expliquer les raisons de cette décision. Sous toutes les latitudes, la Fondation Mandela a appelé les citoyens à donner 67 minutes de leur temps à des actions de bénévolat, en référence au nombre d’années qu’il a consacrées à lutter pour l’égalité.
Pour populariser cet appel en Afrique du Sud, des personnalités ont enfourché de grosses motos au départ de Johannesburg. Les engins et leurs cavaliers seront accueillis dimanche au Cap (sud-ouest) par l’Américain Morgan Freeman, qui incarnait Mandela dans le film de Clint Eastwood, Invictus.
Les responsables politiques sud-africains devraient également donner l’exemple: ministres et parlementaires ont promis de retrousser leurs manches dans la province de l’Eastern Cape, où le président Jacob Zuma prononce un discours dimanche dans le village natal de son illustre prédécesseur
Le Premier ministre camerounais somme les responsables de rembourser
L’information a fait le tour de la presse et des médias camerounais. Le premier ministre Camerounais a sommé les responsable de la Fécafoot de rembourser le trop perçu des primes durant le mondial 2010 qui se déroulait en Afrique du Sud et où les lions indomptables du Cameroun avait fait leur plus mauvaise prestation en une phase finale de coupe du monde en se faisant éliminé sans glaner le moindre point.
235 millions de FCFA à rembourser
L’annonce a été faite le 7 juillet dernier, il a été demandé à des fonctionnaires et autres personnes proches du ministère des sports, de rembourser des sommes qu’elles auraient perçues au titre de primes lors de la coupe du monde. Au total, 13 personnes qui doivent restituer une somme globale de 235 millions de francs au trésor public, en application des «hautes directives du Premier ministre, chef du gouvernement». Ce trop perçu insiste-t-on au ministère ne constitue pas un détournement, mais une partie d’une somme débloquée pour une opération qui n’a pas été totalement réalisée. Il n’est censé devenir un délit que si les bénéficiaires des sommes en trop refusent de les restituer. Une précision qui a voulu écarter une hypothèse d’intrigues comme cause de la mesure.
Selon Linus Pascal Fouda, le chef de la cellule de communication du Ministère des sports qui officiait en Afrique du sud en tant que Press Team Officer des Lions indomptables, «toutes les personnes visées par la directive du Premier ministre ont restitué le reliquat à eux réclamé, et il n’y a pas lieu d’ouvrir une polémique là où rien ne le justifie». Lui aussi est concerné par la mesure.
Face aux députés lors de la dernière séance de questions-réponses au parlement, le ministre Michel Zoah avait fait savoir que «sous les très hautes directives du président de la République» Paul Biya, tous les moyens avaient été mis à la disposition de l’équipe pour le résultat qui est connu aujourd’hui. Pour la première fois le gouvernement admet que sous le couvert de la coupe du monde, des fonctionnaires auraient perçu des sommes d’argent qu’ils ne méritaient pas réellement.
Cette décision saluée par l’opinion laisse néanmoins des points d’ombre sur la gestion de l’argent autour des Lions et des différentes sources de financement de l’équipe nationale, selon des observateurs proches des milieux du football camerounais. Plusieurs d’entre eux s’interrogent sur les origines effectives de ce trop perçue de prime de participation. Face aux députés, le ministre avait affirmé que les sommes qui servaient à financer l’opération coupe du monde, avaient été débloquées. Il avait aussi ajouté que l’argent avait été dépensé progressivement, ce qui fait qu’on n’a pas dépensé plus qu’il n’en fallait au moment de l’élimination de l’équipe camerounaise de football. Cette déclaration à moins d’être fausse entre en contradiction avec les énormes sommes d’argent qui sont appelées à être restituées pour cause d’affectation à une opération qui n’a pas été réalisée. L’autre interrogation est celle de savoir pourquoi le ministre lui-même n’est pas concerné par la mesure du remboursement. La gestion de l’argent autour de l’équipe nationale de football fait l’objet depuis de nombreuses années de sérieuses critiques. En annonçant que le président de la République et le chef de gouvernement avaient donné de hautes instructions pour la gestion financière des Lions, le ministre avait fait l’impasse sur les autres sources de financement de l’équipe nationale.
Stopper l'impunité et l'anarchie
Les autorités en charge du football ont toujours gardé un certain mystère sur le sujet. Mais on sait aujourd’hui que de grosses sommes d'argent ont circulé autour de l’équipe nationale de football. Rien que sur l’évaluation de la prime des joueurs, le salaire estimé de l’entraîneur, le coût de match de préparation, le niveau de vie des Lions en Afrique du sud et les différents partenaires qui ont soutenu l’équipe nationale, on peut évaluer à près de 5 milliards les sommes qui ont été dépensées. La fédération tout comme le ministère se sont toujours refusés à faire des commentaires sur ces chiffres. Plusieurs personnes indiquent que pour cette raison, demander aux fonctionnaires de rembourser les sommes perçues pour une participation à la coupe du monde ne résout pas le problème. Il y a à côté, les primes de participation à la coupe d’Afrique des nations en Angola (un autre fiasco), et toutes les autres primes que le public ignore. La décision du ministre des sports fait déjà l’objet de nombreux débats. Certains estiment que les fonctionnaires concernés risqueront d’ouvrir un autre déballage, cette fois dans les coulisses. D’un autre coté chaque joueur a perçu la somme de 45 millions FCFA. Rien n’a été dit sur ce qu’il adviendrait de ces sommes. Ces différentes analyses font dire à certains que le ministre au lieu de résoudre un problème en a créé un plus complexe.
Voici selon le site Internet journalcameroun.com la liste des membres de la fécafoot impliqués dans ce détournements
Les personnes concernées
Iya Mohammed (président de la Fécafoot): 45 millions
Paul Le Guen (ex-coach): 45 millions
Mme Cécile Betala (directeur du développement des sports de haut niveau): 35 millions
André Nguidjol (directeur administratif et financier) : 35 millions
Pr. Raymond Mbede (psychologue) : 20 millions
Linus Pascal Fouda (Press Team Officer): 20 millions
Vouton Djoukong: 5 millions
Bienvenu Mbida: 5 millions
Martin Etongue (communication Fécafoot): 5 millions
Elias Kalaguem (kinésithérapeute): 5 millions
Daniel Teki Tcheufa (kinésithérapeute): 5 millions
Boubakari (chargé du matériel): 5 millions
Mohamadou Laminou (chargé du matériel): 5 millions
L’inadéquation du parquet du palais des sports de Yaoundé est à l’origine du renvoi de la compétition.
Les 21èmes championnats d’Afrique d’haltérophilie initialement prévus du 20 au 28 juillet prochain au palais Polyvalent des Sport à Yaoundé sont reprogrammés pour le mois prochain. Alors que 13 équipes africaines avaient déjà marqué leur accord pour participer à cette compétition, les responsables camerounais du comité d’organisation des championnats d’Afrique d’haltérophilie, ont estimé qu’ils ne pourraient pas être à jour avec les équipements adaptés à la compétition.
Du coup, la date du 02 au 10 août prochain a été retenue par la fédération africaine d’haltérophilie pour abriter l’évènement. Le planché du palais polyvalent des Sport n’étant pas adapté pour des compétitions d’haltérophilie. Selon un responsable de la fédération, un matériel adapté a été commandé en Europe et ne pouvait pas «arriver au Cameroun à temps pour la compétition». Pourtant un comité d’organisation installé le 7 juillet par Michel Zoah ministre des Sports et de l’Education physique avait reçu pour mission de préparer ces 21èmes championnats d’Afrique d’haltérophilie afin de marquer une empreinte indélébile à ce rendez-vous sportif que le pays accueille pour la première fois.
Le Minsep a recommandé aux différentes commissions : travail et abnégation afin que ce premier championnat en terre camerounaise soit fructueux en médailles pour le Cameroun comme lors des années précédentes. Du côté de l’encadrement l’heure est à la sérénité. «Etant donné que nous sommes à la 3ème phase de notre préparation qui est celle de compétition, sinon d’affinement, nous avons diminué le travail en intensité et augmenter en volume. Chacun doit se retrouver dans sa catégorie tout en gardant sa charge», indique Désiré Tsanga Adzigui, entraîneur national d’haltérophilie. D’où l’optimisme qu’il affiche plus loin. «Je reste optimiste par rapport à l’état de forme de ces athlètes. J’ose croire qu’ils ne seront pas ridicules face à la menace des athlètes magrébins. Vu leur forme, ils vont se battre comme des vrais lions.»
En attendant leur départ pour l’Injs, les athlètes poursuivent leurs entraînements dans un club d’haltérophilie de la place. Dix huit haltérophiles sont à l’heure actuelle en stage bloqué en attendant l’arrivée d’un des leurs (-69kgs) qui prend part aux jeux africains de la jeunesse au Maroc. Quinze athlètes seront sélectionnés pour le championnat d’août. Pour cette première édition en terre camerounaise, 13 délégations venues des différents pays qui ont confirmé leur participation à ce championnat: la Tunisie, le Swaziland, les Seychelles l’Ouganda, Madagascar, le Maroc, le Malawi, la Lybie, l’Ile Maurice, la Guinée, l’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud. Plusieurs commissions ont été mises sur pied à cet effet en vue de faire de cette rencontre sportive un rendez-vous sportif de haute facture. Pour mémoire, l’année dernière aux championnats junior, senior et jeunes à Kampala en Ouganda, le Cameroun a remporté 30 médailles en or, 17en argent et 15 en bronze ainsi que 3 records d’Afrique enregistrés (83kgs, 69kgs et 58kgs).
L’annonce a été faite hier par le délégué du gouvernement lors de la présentation des œuvres qui seront mises en compétition.
Elles sont trois, les propositions de monuments qui vont être soumises à l’approbation des populations de Douala et d’ailleurs. Les œuvres de Moudio Elame, Mbankeu Armand et le duo Aboubi Oscar/Melon Béatrice ont été retenues parmi les 12 autres propositions de monuments soumis par des auteurs de différents métiers. Le choix de la meilleure œuvre se fera par Sms et e-mails. « Nous voulons nous assurer que ces trois œuvres soient soumises à un vote plus large. Car il est important que les populations élisent elles-mêmes le monument qui sera implanté à la place du Cinquantenaire. Car ils le verront tous les jours », explique Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud). « Les populations auront donc 14 jours pour choisir le monument du cinquantenaire. Le résultat sera donné au cours d’une émission télévisée diffusée en direct », a-t-il ajouté. Fritz Ntoné Ntonè a également annoncé pour les jours prochains une campagne d’explication. A l’en croire, « les candidats devront présenter eux-mêmes leur œuvre à la télévision.
Cela va permettre aux votants de connaître l’œuvre soumise à leur approbation ». Au terme de ce concours, les trois candidats auront respectivement 2,5 ; 1,5 et 1 millions de francs Cfa. Le projet retenu à la fin du concours sera réalisé dans un délai maximum de trois mois, car selon le délégué du gouvernement, « il faut que ces travaux soient achevés à la fin de l’année. C’est pour cela que l’artiste dont l’œuvre sera choisie travaillera dans un cadre qui le protège des intempéries. Une fois réalisé, le monument sera transporté soigneusement pour être déposé sur la place du cinquantenaire ». Le jury présidé par le délégué lui-même avait enregistré 28 propositions au départ de ce concours. 16 ont été rejetées pour cause de dossier incomplet et les 12 autres ont participé à la présélection. Parmi les membres du jury, l’on a pu remarquer des autorités traditionnelles, mais aussi des acteurs de la culture et des historiens. A en croire le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, « ce jury est composé des personnalités parmi les plus représentatives et avisées ». « Ce qui fait que nous avons pu nous rendre compte que le choix des trois candidats s’est fait de manière unanime », explique-t-il.
Sur le site internet de la radio France internationale (Rfi) où ces derniers ont eu l'information, ils ont tenu à rendre hommage à ce combattant de la lberté et ont par ailleurs fait des commentairesur son tragigue et subit décès.
Pourquoi en Afrique à chaque mort on cherche toujours un coupable????? Oui la disparition tragique de Njawé a bouleversé le monde entier mais à chercher un coupable, je me pose en encore la question? La mort est d'essence divine comme la naissance. Pleurez, gémissez, criez!!!! le défunt le mérite. Mais nous devons retenir que pendant que d'autres pleurent d'autres dansent ou rire.Pendant que la naissance d'un Bébé qui vient élargir le cercle de la famille fait l'objet d'une grande réjouissance, à un tout petit pas de là, la disparition d'un être cher plonge le cercle de la famille, les amis, les collègues dans une tristesse,une amertume, une désolation inégalable. D'autres parleront de la dialectique de la vie. Mais je dis l'homme à finir sa mission sur terre. Et comme chez nous en Afrique les morts ne sont morts, je crois que Njawé vient de faire une transition. Et à vous ses proches, sa famille , les hommes politiques de tirer leçon de ses enseignements, de sa philosophie. Je vous comprends même si vos gémissent ne pourront plus ramener Njawé à la vie gémissez!!!, même si vos pleures ne pourront plus le ramener en vie, pleurez!!!. Car il le mérite Koutchoro
J'écris cette réaction les larmes aux yeux; pourquoi faut-il que de telles personnes meurent aussi vite? Pourquoi le tyrans et les mauvaises personnes qui mettent en difficulté nos populations jouissent-elles d'une longévité parfois exceptionnelle, et surtout incompréhensible, alors que ceux qui combattent et dénoncent l'injustice meurent tôt? Thomas Sankara, Révérend Martin Luther King, Patrice Lumumba, Um Nyobé, et maintenant Pius Njawé; non décidément, la mort est aveugle et injuste; Pius était pour moi comme une torche, un éclaireur, un modèle dans un Cameroun pris en otage par une oligarchie intolérante, dans un Cameroun où on a l'impression que tout le monde soutient le régime en contre partie que quelques subsides; c'est un cri de révolte que je lance contre l'injustice du destin. Nous n'oublierons pas ton juste combat; tu entres dans l'histoire de ce pays comme un authentique héros. tu as une place mille fois méritée au panthéon.
Pendant que d'autres pleurent d'autres dansent ou rire. Pendant que la naissance d'un Bébé qui vient élargir le cercle de la famille fait l'objet d'une grande réjouissance, à un tout petit pas de là, la disparition d'un être cher plonge le cercle de la famille, les amis, les collègues dans une tristesse, une amertume, une désolation inégalable. D'autres parleront de la dialectique de la vie. Mais je dis l'homme à finir sa mission sur terre. Et comme chez nous en Afrique les morts ne sont morts, je crois que Njawé vient de faire une transition. Et à vous ses proches, sa famille, les hommes politiques de tirer leçon de ses enseignements, de sa philosophie. Je vous comprends même si vos gémissent ne pourront plus ramener Njawe à la vie gémissez!!!, même si vos pleures ne pourront plus le ramener en vie, pleurez!!!. Car il le mérite
Pius Njawé; si tu as subi le destin, reposes en paix et que le seigneur Jesus-Christ te reçoive dans son royaume; toi qui t'ai sacrifié toute ta vie durant pour la cause des masses populaires au Cameroun et dans le Monde alors que tu pouvais accepter un poste ministériel et voler l'argent de l'état comme le savent bien faire tous ceux qui sont aux affaires ou qui ont été; mais si quelqu'un se cache se cache derrière cet accident qui t'a frappé loin de la terre de tes ancêtres, croyant qu'il échappera à la justice des Hommes, il ne pourra pas échapper à celle de Dieu qui n'est pas corrompu et ton sang le poursuivra partout il sera, à chaque minute de sa vie, même quand il sera à l"intérieur ou à l'extérieur du Cameroun. Ce régime aux abois de Yaoundé savait le rélais efficace que tu devais être par rapport au sommet de la diaspora pour L'alternance en 2011 au Cameroun. Reposes en paix Puis, nous ne t'oublierons jamais et l'immense héritage que tu nous as légué sera perpétué
Nous avons perdu un combattant de la liberté: il mérite un monument pour avoir tout donné afin de réclamer la liberté et la justice sociale pour tout camerounais. L'autodidacte qui s'est fait remarquer durant les périodes de braises dans les années 90 dans son pays, le Cameroun, est mort, l'arme à la main. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère!
Un brave homme ne meurt pas aussi facilement "bloc note d'un bagnard" : j'ai lu et je sais que PUIS est un dur ils l'ont fauché avec ce camion. Qui était au volant pourquoi je suis sidéré
Le Cameroun perd avec la mot de Pius Njawe, un digne fils, un Républicain dans l'âme et un journaliste hors pair. Puisse les jeunes suivre cette voie utile faite de professionnalisme et d’humanité.
PIUS NJAWE ETAIT NON SEULEMENT UN GRAND JOURNALISTE, MAIS AUSSI UN COMBATTANT POUR LA LIBERTE DE PRESSE ET LA DEMOCRACIE AU CAMEROUN..........QUE LE DIEU TOUT PUISSANT T'ACCUEILLE EN SON SEIN
Simplement, repose en paix. Ton oeuvre combien immense sera poursuivie tôt ou tard par les dignes fils de l'afrique et du monde pour la liberté et la dignité de l'homme.
C’est une grande perte pour le monde de la communication. Mais est-ce que c'est un vrai accident ? qui était le chauffeur qui le conduisait? a-t-on identifié le chauffeur du camion ? Avec ce qu'il a vécu tout au long de sa vie et compte tenu du motif de son déplacement et les gens qu'il a rencontré au USA, on ne sait jamais. mais pour moi ce n'est pas un simple accident
Par ABIABOUTTI Michel Rodriguez (Journaliste congolais Brazza) .
Il m'est très difficile en ce moment ou j'apprends le décès inopiné de Pius NJAWE, le grand journaliste africain, le politique, l'artiste. Je suis journaliste congolais du Congo Brazzaville et j'appréciais franchement la plume de Pius et son combat politique pour la défense de la démocratie. C'est cruel ce qui est arrivé. Mon émotion est très grande et je voudrais en ces temps présenter mes condoléances les plus attristées au journal Le Messager. Va ton chemin Pius NJAWE et que la terre de nos ancêtres te soit légère!
REPOSE EN PAIX PAPA NJAWE NOUS NE T'OUBLIERONS JAMAIS
Ceci est une perte tragique aussi bien pour la famille du défunt que pour la famille camerounaise tout entière, surtout pour celle qui se place du cote des libertés et de la justice. Les choses se sont tellement vite passées qu'il serait judicieux d'attendre d'avoir de plus amples informations sur ce qui se présente déjà comme un cataclysme pour la société civile camerounaise. Paix a ton Ame, Pius!!!
C'est avec surprise que j'ai appris cette triste nouvelle. Comme on le dit "les bonnes gens, le plus souvent, n'ont pas longue vie". PIUS tu n'es pas mort, tu prends juste un repos mérité. Mes condoléances à tout le peuple Camerounais et à sa famille. La lutte continue.
Ô toi Pius qui guida nos premiers pas dans la compréhension des faits de notre pays, l'annonce de ta mort m'a fait l'appel d'une bombe, et jusqu'à ce que je me rende au siège du journal, c'était inacceptable, incompréhensible, je suis altéré. Ton action a été chaque jour le levain qui nous permettait d'espérer en ce pays, tu nous laissais toujours croire que tout était possible dans ce pays, que le changement est possible et inéluctable, mais chaque jour qui passait nous regardions impuissant ce pays, chaque jour s'enfoncer un peux plus vers l'abîme. Puisse ta disparition ne pas faire sombrer le pays dans un désespoir, qui inéluctablement entraînera le pays dans la déchirure. Que Dieu tout puissant t'accorde sa grâce et sa miséricorde. Que ton âme repose en paix.
Le décès de Pius NJAWE m'est tombé comme un couperet. Un véritable gâchis. Je suis profondément touché en tant que journaliste congolais et j'aimais lire mon confrère. La mort, cruelle vient de nous arracher notre confrère émérite. Ainsi va la vie sur cette terre des hommes!Paix profonde!
J'ai appris il y a une heure le décès de Pius Njawé. C'était un confrère mais surtout un véritable ami. Homme d'une intégrité sans faille, je l'avais rencontré et connu lors d'un reportage que j'effectuais pour la RTBF dans les années 90 à Douala et Bafoussam au Cameroun. Depuis lors, nous avons à plusieurs reprises travaillé ensemble dans le cadre justement...du thème de la sécurité routière dans son pays ! Et c'est aux USA qu'un camion s'est chargé de lui faire rejoindre sa femme Jane, elle aussi tragiquement disparue dans un accident de la route. Terrible destin. Je pense aujourd'hui à ses enfants qui doivent le pleurer et à sa TRES nombreuse famille. Pius, tout ceux qui t'ont connu te regretteront énormément, car tu fus le meilleur apôtre dans ton pays, de la justice et de la démocratie. A Dieu ami Pius...et merci.
Je viens de lire la triste nouvelle sur le site web de RFI. il a fallu que je lise d'autres sites y compris celui du messager pour comprendre que la mauvaise nouvelle était vraie .Quelle malheur ! A quel moment ? Seigneur ou -est-tu ??? Pourquoi nous l'arraché a ce moment où le Cameroun est à un tournant de son histoire, à la veille du campagne électorale dont toute la diaspora avait besoin de sa voix. Ce brave combattant des libertés nous manquera a jamais. Il nous laisse dans une douleur profonde. je souhaite mes condoléances aux journalistes Camerounais qui seront orphelin de ce grand combattant des libertés,aux journalistes du Messager ,à ses enfants ainsi qu'a toute sa famille. Cette disparition est une véritable perte pour l'Afrique et pour le monde entier. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère. Nous serons privé de cette grande voix. Merci pour ton humanisme, ton charisme, tes oeuvres et tous les combats que tu a su mené avec panache au nom du Cameroun et de l'Afrique.
L’Afrique vient de perdre l'une de ses belles plumes. un mammouth de la presse crédible vient de partir 'les prédateurs des libertés vont pouvoir respirer en attendant qu'un autre justicier ne prenne la relève. Paix a ton âme combattant des libertés.
C'est une grosse perte pour la presse privée en particulier et la presse indépendante en générale en terre camerounaise. Au vu des cause de sa mort et compte tenu de l'actualité politique actuelle du Cameroun l'on ne peut s'empêcher de se pauser des questions. N'est ce pas un assassinat? Ce journaliste n'a jamais su tenir sa langue tant aux dénonciations de la mauvaise gouvernance du régime au pouvoir, surtout que le président de la république est réputé de se débarrasser de tout ce qui s'attaque à son pouvoir. Je me dis que les E.U. doivent éclaircir l'opinion publique là dessus et que justice soit faite.
C'est le Cameroun tout entier qui est en deuil avec cette mort accidentelle de Monsieur Pius NJAWE, l'une des figures les plus marquantes du combat pour la liberté de la presse dans notre pays sous la présidence de Paul Biya. Son combat aux côtés des autres journalistes et militants de la liberté d'expression n'a pas dut tout été vain au regard des espaces de liberté désormais conquis au Cameroun par les medias, tout support confondu. Ce qui nous frappe et nous terrifie avant tout, c'est qu'il meurt comme son épouse, dans un accident de la circulation. Quel acharnement du sort. J'estime cependant qu'il est irrespectueux pour la mémoire de ce grand journaliste et désobligeant à l'égard de sa famille ou de ses collaborateurs, tous durement frappés, d'affirmer sans preuve qu'il s'agit d'un attentat. Gardons notre calme. Paix à son âme
Un grand Hommage à l'un des rares camerounais qui a aidé sa vie durant des compatriotes à sortir de l'obscurantisme dans lequel ils sont plongés depuis 28 ans. Beaucoup de courage à sa famille, mais par pitié ne laisser pas mourir aussi la fondation "Jane & Justice" qui fait de grandes choses dans la lutte pour la prévention routière. Coup du sort, curieuse coïncidence ou destin forcé??? Pius décédé aussi dans un accident de la circulation. Que ton âme repose en paix, tu auras été un grand homme pour ton pays.
Grand Patriote devant l'Éternel, Homme épris de liberté,Grand défenseur de notre Indépendance, tu as tant souffert pour nous, et au moment où le pays a le plus besoin de toi tu t’en vas, que dis-je la grande, lugubre et triste faucheuse t’arrête en plein combat. Je me pose bien des questions sur notre sort sans ce guide visionnaire et courageux que tu étais, qu’allons nous devenir??? Que ton âme repose en paix; tu resteras à tout jamais dans nos cœurs
Pius NJAWE, Le frère de tous L’HUMANITE EN DEUIL D’UNE GRANDE FIGURE DE LIBERTE La mort d’un être cher est non seulement une souffrance pour celui qui la subi mais une véritable déstabilisation de la personne elle-même. Non seulement elle est amenée à vivre un chemin de deuil, mais cette personne se sent comme amputée d’un menbre.ces liens d’affection et de communion qui nous humanisent et nous construisent semblent à jamais détruits. L’insupportable de la mort, c’est surtout la rupture avec la vie, la privation de tout ce que la vie nous apporte. L’idée de la mort provoque en moi un sentiment violent mais fugace d’absurdité, de tragique, de manque. Qui n’a jamais fait l’expérience qu’on atteint là les limites du dicible, de l’imaginable, du tolérable ? Le monde où nous vivons, et nous aussi peut-être, refusons de tout notre cœur cette mort qui nous obsède et que nous continuons à trouver « obscène ». Un homme est mort, et voici toute l’humanité blésée. Parce que Pius NJAWE a marqué, d‘un bout à l’autre, de sa vie d’homme, un pays en quête de sa vérité. Et parce qu’il s’est fait, d’un bout du monde à l’autre, le messager d’une parole d’espérance. NJAWE est mort, et voici le Cameroun en deuil de son plus grand personnage, l’ensemble des Camerounais en deuil d’un grand militant de son unité, l’humanité en deuil d’une figure de liberté. Homme de certitude et de communication, qui sache parler avec charisme aux autres hommes, singulièrement aux camerounais, Puis NJAWE était le confluent de nos interrogations profondes, il portait sur la nation Camerounaise un regard d’amour qui, comme celui du christ, rejoint la personne elle-même dans ses qualités et ses défauts, un amour désintéressé, gratuit ; il a su mettre en œuvre bonté, fidélité à sa tâche et fermeté-autrement dit, les qualités du caractère et du cœur. Il savait aider les Camerounais dans le respect de leur liberté, à répondre à leur vocation et à leur désir de rendre un Cameroun plus humain. Contemplant ta mort Pius, nous nous rendons compte de l’espérance d’une vie humaine accomplie. Ainsi, l’injustice que tu combattais se transforme par un acte de volonté et d’amour en un don personnel, et ta souffrance apparait singulièrement féconde. Il devient alors possible d’entrevoir la paix et la réconciliation dans l’ombre de ta mort. Notre-Dame libératrice prends en pitié Pius NJAWE. Intercède pour lui afin que s’achève en lui l’œuvre de l’amour qui purifie. Que notre prière unie à celle de toute l’Église t’obtienne, à Pius NJAWE, la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés
Par Anonyme tomson talom (non vérifié), le mar, 2010-07-13 12:02.
Curieux cet événement. il s'agit à n'en point douter d'un attentat. Dieu merci que que cela ce passe au USA , nous saurons toute la vérité sur cet attentat.
Coup dur.
c'est une véritable massue qui s'abat sur les journalistes. Ce monsieur était une véritable figure de l'opposition... j'espère et je souhaite que l'oeuvre qu'il a laissé ne disparaisse pas. Courage à sa famille
C'est avec émotion et beaucoup de peine que je viens d'apprendre la nouvelle de la mort brutale de Pius Njawé, un homme de caractère qui a su donner une marque spéciale au journalisme africain.
Le directeur de publication du quotidien privé camerounais, Le Messager vient de casser sa plume
L’annonce a été rendue publique très tôt ce matin au environ de une heure (heure du Cameroun). Selon cette annonce le fondateur de Free Media group a été tué par un accident de la circulation qui est survenu aux Etats-Unis où, celui-ci s’y était rendu pour participer à une convention organisée par la diaspora camerounaise sur l’alternance du pouvoir au Cameroun. En se rendant chez un proche en virginie, son véhicule a été percuté par un camion et il est décédé sur le champ. D’après cette source les deux autres personnes avec qui il se trouvait ont été grièvement blessées.
Depuis ce matin, le siège de la rédaction du quotidien Le Messager est visité par les proches amis sympathisants du disparu et du journal qui viennent s’enquérir de la situation et adresser par ce fait leurs condoléances aux employés du quotidien Le Messager abattu par cette triste nouvelle. « C’est comme ci le ciel nous est tombé par-dessus la tête. C’est très dure d’apprendre cette triste nouvelle, c’est vraiment difficile pour nous » affirme Alain Njipou, chef service culture les yeux remplis de larme. Si celui-ci ne pleure pas à chaude larme l’expression de sa voix et son attitude traduit à la fois l’angoisse et la douleur qui le ronge. « Je suis au Messager depuis plus deux ans. C’est Pius qui m’a accueilli, il était pour moi comme un père » Parmi des nombreux visiteurs qui font des va et vient au sein de la rédaction on dénombre des journalistes et des hommes politiques. Denis Kwebo ; Suzanne Kalla Lobe, Gustave Azebaze, Polycarpe Essomba, Eric Andick, Erick Roland Kongou et d’autres confrères encore. Des hommes politiques tels le député Nintcheu, Anicet Ekane pour ne citer que ceux-ci. Les télévisions et les radios de la ville de Douala les lecteurs du quotidien Le Messager, tous ont défilé au siège de la rédaction où la tristesse s’est emparée depuis l’annonce de la triste nouvelle.
Même si des journalistes bouclent leur papier, « puisque les œuvres du pionnier de la liberté de la presse au Cameroun va continuer, » comme le déclare Gustave Azebaze, un ancien journaliste du Messager, l’atmosphère qui règne est propre à déterminer le coup que la rédaction toute entière vient de subir « c’est tard dans la nuit que la nouvelle nous est parvenue. » Tente d’expliquer Honoré Foimokon le coordonnateur de la rédaction aux différents visiteurs qui affluent. « On a fini de bouclage hier soir aux environ de une heure. J’étais avec Njipou au niveau de La cité sic quand Marie Noëlle Guichi m’appelle pour m’annoncer que Njawé est mort. Sans tarder, j’ai directement ordonné au taximan qui nous conduisait de nous ramener directement au journal où nous avons changé la une que vous voyez là. C’est vraiment difficile pour nous. »
Défenseur acharné de la liberté de la presse au Cameroun Pius Njawé venait de célébrer les 30 ans du Quotidien Le Messager, évènement durant lequel il avait invité des nombreux médias étrangers et des hommes politiques. Véritable artisan de la lutte contre les accidents de la circulation à travers Jane and Justice, une ONG créée après le décès de Jane son épouse suite d’un accident de la circulation sur l’axe Douala Yaoundé, le doyen de la lutte contre l’insécurité routière vient une fois de plus et comme son épouse à qui il est resté fidèle depuis tant d’année, de mourir également par un accident de la circulation. Qu’elle drôle amour si parfait qui se manifeste même dans le manière de mourir des amoureux. Sûrement qu’il l’a déjà rejoint au moment où nous sommes. Que la terre de nos ancêtres te soit légère. Grand frère tu viens de casser ta plume sans pourtant achever l'oeuvre que tu as commencé.
Le directeur de publication du quotidien privé camerounais, Le Messager vient de casser sa plume
L’annonce a été rendue publique très tôt ce matin au environ de une heure (heure du Cameroun). Selon cette annonce le fondateur de Free Media group a été tué par un accident de la circulation qui est survenu aux Etats-Unis où, celui-ci s’y était rendu pour participer à une convention organisée par la diaspora camerounaise sur l’alternance du pouvoir au Cameroun. En se rendant chez un proche en virginie, son véhicule a été percuté par un camion et il est décédé sur le champ. D’après cette source les deux autres personnes avec qui il se trouvait ont été grièvement blessées.
Depuis ce matin, le siège de la rédaction du quotidien Le Messager est visité par les proches amis sympathisants du disparu et du journal qui viennent s’enquérir de la situation et adresser par ce fait leurs condoléances aux employés du quotidien Le Messager abattu par cette triste nouvelle. « C’est comme ci le ciel nous est tombé par-dessus la tête. C’est très dure d’apprendre cette triste nouvelle, c’est vraiment difficile pour nous » affirme Alain Njipou, chef service culture les yeux remplis de larme. Si celui-ci ne pleure pas à chaude larme l’expression de sa voix et son attitude traduit à la fois l’angoisse et la douleur qui le ronge. « Je suis au Messager depuis plus deux ans. C’est Pius qui m’a accueilli, il était pour moi comme un père » Parmi des nombreux visiteurs qui font des va et vient au sein de la rédaction on dénombre des journalistes et des hommes politiques. Denis Kwebo ; Suzanne Kalla Lobe, Gustave Azebaze, Polycarpe Essomba, Eric Andick, Erick Roland Kongou et d’autres confrères encore. Des hommes politiques tels le député Nintcheu, Anicet Ekane pour ne citer que ceux-ci. Les télévisions et les radios de la ville de Douala les lecteurs du quotidien Le Messager, tous ont défilé au siège de la rédaction où la tristesse s’est emparée depuis l’annonce de la triste nouvelle.
Même si des journalistes bouclent leur papier, « puisque les œuvres du pionnier de la liberté de la presse au Cameroun va continuer, » comme le déclare Gustave Azebaze, un ancien journaliste du Messager, l’atmosphère qui règne est propre à déterminer le coup que la rédaction toute entière vient de subir « c’est tard dans la nuit que la nouvelle nous est parvenue. » Tente d’expliquer Honoré Foimokon le coordonnateur de la rédaction aux différents visiteurs qui affluent. « On a fini de bouclage hier soir aux environ de une heure. J’étais avec Njipou au niveau de La cité sic quand Marie Noëlle Guichi m’appelle pour m’annoncer que Njawé est mort. Sans tarder, j’ai directement ordonné au taximan qui nous conduisait de nous ramener directement au journal où nous avons changé la une que vous voyez là. C’est vraiment difficile pour nous. »
Défenseur acharné de la liberté de la presse au Cameroun Pius Njawé venait de célébrer les 30 ans du Quotidien Le Messager, évènement durant lequel il avait invité des nombreux médias étrangers et des hommes politiques. Véritable artisan de la lutte contre les accidents de la circulation à travers Jane and Justice, une ONG créée après le décès de Jane son épouse suite d’un accident de la circulation sur l’axe Douala Yaoundé, le doyen de la lutte contre l’insécurité routière vient une fois de plus et comme son épouse à qui il est resté fidèle depuis tant d’année, de mourir également par un accident de la circulation. Qu’elle drôle amour si parfait qui se manifeste même dans le manière de mourir des amoureux. Sûrement qu’il l’a déjà rejoint au moment où nous sommes. Que la terre de nos ancêtres te soit légère. Grand frère tu viens de casser ta plume sans pourtant achever le travail que tu as commencé.
Arrivé au Canada il y a deux jours pour donner un cours à l’Ecole d’été de l’Université de Montréal, je me demandais comment j’allais bien pouvoir occuper mon temps libre pendant une bonne dizaine de jours dans cette ville étrange où les gens éprouvent de la jouissance à visiter des églises. Heureusement, il y avait dans les parages l’ami Richard Bona, distillant des séances de haute sorcellerie dans deux concerts à guichets fermés au Festival de Jazz. Puis, la Coupe du monde a repris ses droits ce matin, comme un coup de tonnerre mais aussi un éclat de vérité dans une compétition où le mensonge a semblé jusqu’à présent être la vertu suprême. Oui, le match Brésil-Hollande nous a offert enfin à une époustouflante économie politique du mensonge. Pendant la première mi-temps, on a retrouvé la Seleçao de l’entraîneur Dunga, construite à son image : arrogante, brutale, tricheuse, efficace. Jouant regroupés dans un système de 4-4-2 massif, les Brésiliens nous ont même fait croire qu’ils étaient sérieux et dominateurs. Ils étaient fiers d’eux-mêmes, confiants, rapides, dictant le tempo du match, et se livrant de temps à autre à leurs exercices favoris d’illusionnisme, où ils se contorsionnent comme des marionnettes lorsqu’ils perdent le ballon, obligeant l’arbitre à siffler des coups-francs en leur faveur. Lucio, Luis Fabiano et Dani Alvès étaient particulièrement habiles à ce type de mensonge. Mais parce qu’ils sont Brésiliens, ils ont montré aussi qu’ils étaient capables de jouer au football, ne serait-ce que par inadvertance. Surtout qu’en face d’eux, les Hollandais donnaient le sentiment de fuir leur destin : fébriles, fiévreux, statiques et absents, ils jouaient comme l’équipe nationale du Vanuatu. A la dixième minute, le milieu de terrain Brésilien Felipe Melo reçoit un ballon anodin dans son camp et prend le temps d’observer le mouvement du jeu, sans subir aucune pression adverse. Publicité Robinho face à Nigel de Jong Constatant que l’axe central de la défense hollandaise est mal positionné, l’attaquant Robinho s’engouffre dans un appel de balle humiliant, entre le libéro et le stoppeur, comme s’il se promenait dans sur sa plage privée de Rio de Janeiro. Le voyant partir tout seul dans cette flânerie, Felipe Melo lui fait une passe en profondeur, à ras-de-terre, sur plus de trente mètres, au milieu de la soi-disant défense hollandaise : 1 but à zéro, balle au centre. C’était à la fois joli et grossier, car la faute de la défense—notamment le mauvais placement du stoppeur Ooiyer et l’absence de permutation et de couverture du libéro et du latéral droit hollandais était presque des actes criminels. A ce moment-là, on se dit que les Brésiliens vont «tuer» le match. Ce d’autant qu’ils écrasent psychologiquement et techniquement leurs adversaires. Contre l’avis de leur coach Dunga, que l’on sait ennemi du beau jeu, Kaka, Maicon, Dani Alvès, Robinho et Fabiano expérimentent même de nouvelles chorégraphies, sans parvenir cependant à s’offrir le deuxième but précieux qui aurait pu leur servir de bouclier mental contre le cours du jeu. Souriants, détendus—à l’exception de leur coach qui paraissait génétiquement agité—les Brésiliens croient avoir déjà gagné leur trophée. Ils étalent leur bagage technique effrayant : des amortis aériens de la poitrine de Fabiano, des talonnades et ailes de pigeon de Robinho, des remises instantanées de Kaka, des accélérations fulgurantes de Maicon… Leur défense très regroupée se moque des pseudo-attaques hollandaises, souvent conduites par Arjen Robben, hésitant et cafouilleux. Certes, Wesley Snejder, le pétillant meneur de jeu hollandais, se signale en offrant quelques longs ballons dangereux à la Michel Platini à ses ailiers. Mais aucun Brésilien n’y fait attention. Peut-être pensaient-ils déjà au prochain carnaval de Rio ? Sneijder donne l'avantage aux Pays-Bas grâce à son but de la tête Les choses changent complètement à la reprise. Sneijder devient encore plus remuant, et Robben cesse de perdre des ballons—comme s’il avait subitement absorbé une potion magique. Son unique pied gauche lui permet de contrôler le ballon plus longuement, au grand dam de la défense brésilienne et notamment du latéral gauche Michel Bastos, que Dunga est contraint de sortir pour lui éviter de prendre un carton rouge. Le moteur de l’équipe brésilienne s’enraye complètement lorsque le récidiviste Snejder s’applique à placer un centre vicieux dans les buts, obligeant le gardien Julio César à commettre la faute la plus petite et la plus grave de sa carrière : s’étant élevé de façon hasardeuse dans les airs pour repousser le ballon, il a mal apprécié la trajectoire du centre de Snejder et n’a pu que bousculer son propre coéquipier Felipe Melo, dont la tête a envoyé le ballon dans les filets. Une erreur aux proportions épiques : 1 but partout, ballon au centre, on allait voir ce qu’on allait voir. Oui, l’heure de vérité avait sonné chacun allait révéler ce qu’il avait véritablement dans les tripes. Stupeur : le monde entier a découvert que cette équipe du Brésil-là, c’était en réalité du vent. Bâtie sur une réputation historique, c’était un vrai tigre de papier, incapable de se ressaisir, de dominer son sujet, de changer de rythme et de stratégie. Affichant une arrogance imbécile, elle semblait subitement compter sur l’arbitre pour s’offrir un pénalty ou une balle arrêtée qui lui aurait permis de gagner la rencontre. Malheureusement pour elle, ce brave Japonais élevé dans la culture du hara-kiri s’accommodait de l’idée de voir la Seleçao s’autodétruire devant plusieurs milliards de téléspectateurs. Robben face à Daniel Alves et Robinho Les choses ont tourné d’autant plus mal pour les Brésiliens que Robben avait retrouvé son âme et son intelligence. Pesant sur le flanc droit de l’attaque hollandaise, il crée une atmosphère de doute qui conduit le défenseur Juan à concéder inutilement un corner. Peu concentrée, la défense laisse le ballon arriver sur le crâne dégarni de Snejder qui, seul à un pas de la ligne des buts, enterre définitivement les ambitions et les mensonges brésiliens. Malgré ce deuxième but, les spectateurs les plus naïfs qui se refusaient à admettre la médiocrité de l’équipe de Dunga continuaient d’espérer un miracle. Rien à faire : au contraire, ce sont les Hollandais qui ont été les plus dangereux en fin de rencontre. Robben est même parvenu à rendre fou furieux Felipe Melo : ce dernier a écopé naturellement d’un carton rouge suite à une attaque à coups de crampons qui aurait pu lui valoir un procès en correctionnelle. Au final donc, un match qui aura été surtout un choc de deux attitudes : d’un côté, la superficialité mensongère d’un football brésilien minimaliste, besogneux et menteur, conçu par l’entraîneur Dunga comme un château de cartes. En face, un football hollandais élaboré sur la méditation, la gestion des émotions, le retour au soi intime lorsque l’on est confronté à l’adversité. Ce n’était donc pas une affaire de talents, mais de capacité nerveuse, de résilience et vérité. Ni les jolies larmes de Kaka à la fin du match ni le dépit de Dani Alvès, ni le regard délicieusement méchant de Maicon ne pouvaient dissimuler la faillite stratégique et tactique d’un entraîneur qui devrait, à mon humble avis, démissionner et considérer une carrière dans la plomberie.
Ghana - Uruguay
La rencontre Uruguay-Ghana a été un test de cardiogramme pour 1 milliards d’Africains. Le pays de Kwame Nkrumah avait ouvert la voie de la souveraineté politique à de nombreux Etats africains en obtenant son indépendance en 1957. Puis, il avait aussi montré le mauvais chemin en s’illustrant par de nombreux coups d’état et dictatures militaires dans les années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. Mais depuis plus d’une décennie, cette nation extraordinaire semble avoir fait le point sur elle-même et décidé de redevenir le porte-drapeau d’une Afrique qui se prend en charge, qui croit en elle-même et qui gagne. Ses performances politiques et économiques impressionnent et la positionne de nouveau comme leader du continent. Pas étonnant donc que son équipe de football se soit distinguée comme la moins mauvaise des équipes africaines au Mondial sud-africain. La question était sur toutes les lèvres : cette jeune équipe ghanéenne qui rencontrait l’Uruguay en quarts de finale aurait-elle les ressources psychologiques et physiques pour réaliser l’exploit de porter les rêves africains en demi-finale ? Ni le Cameroun de Roger Milla en 1990 ni le Sénégal d’El Hadj Diouf en 2002 n’avait pu le faire. Malheureusement, la réponse est tombée dès les premières minutes du match : ces braves Ghanéens ne pouvaient pas aller plus loin. Non pas que l’Uruguay de Diego Forlan se soit montrée véritablement supérieure ; simplement, les Black Stars trahissaient d’entrée de jeu un déficit de confiance en eux-mêmes, perceptible dans leur fébrilité, leur nervosité, et les hésitations de leur défense. Diego Forlan, auteur du but égalisateur de l'Uruguay Avaient-ils été traumatisés par les encouragements de Nelson Mandela ? Lors du premier quart d’heure de jeu, ils ont concédé 7 coups-francs et 4 corners. Laissant beaucoup trop d’espace aux attaquants uruguayens, ils étaient rarement les premiers sur le ballon. Comme s’ils n’avaient aucune confiance en leur propre technique, ils pratiquaient un marquage de zone inefficace. Par ailleurs, leurs rares attaques étaient individualistes et décousues. Malgré l’engagement physique et l’impressionnante motivation de Kevin Prince Boateng, l’absence d’un vrai meneur de jeu du calibre d’André Ayew se faisait cruellement sentir au milieu de terrain où les ballons circulaient au hasard. L’enthousiasme naïf d’Asamoah Gyan et les solos cacophoniques d’Asamoah ne pouvaient tromper personne : ce Ghana-là jouait désordonné et incertain, comme le Nigeria ou le Burundi. En face, les Uruguayens évoluaient en 4-3-3 et jouaient d’abord en confiance, comme s’ils étaient à domicile. Le souffle moqueur des «vuvuzelas» ne semblait pas les perturber—bien au contraire. Forlan et Suarez voltigeaient comme des oiseaux. Mais précisément parce qu’ils sont Uruguayens, ils se sont vite montrés impatients. Dès la demi-heure de jeu, leur milieu de terrain a lâché. Les espaces se sont ouverts. C’est alors que Sulley Muntari, qui voulait régler ses comptes avec ceux de ses compatriotes qui continuent de ne pas le prendre au sérieux, a décroché un tir de trente mètres pour ouvrir le score. Le tam-tam a alors rugi dans la brousse. La bière a coulé à flots dans les bars. Mais ceux qui célébraient si vite la victoire n’avaient probablement pas bien observé le jeu ghanéen, qui était assez médiocre. Et la deuxième mi-temps en a révélé toutes les carences : mentalement incapables d’entrer dans le match, les Black Stars pataugeaient et se livraient à un véritable exercice de bricolage. Pantsil se montrait inutilement agressif et barbare, concédant un coup franc que Forlan n’allait pas se faire prier pour envoyer au fond des filets ghanéens. 1 but partout, ballon au centre. Gyan Asamoah réconforté par un membre du staff ghanéen Que faire ? Il fallait changer quelque chose. Mais quoi donc ? L’effectif disponible n’était pas mentalement au niveau de l’enjeu. Le coach serbe, qui a vécu la guerre civile dans son pays et connaît toutes les ruses contenues dans L’Art de la guerre de Sun Tzu, a cru pouvoir s’en tirer avec de la duperie, un coup de bluff. Il a fait rentrer un meneur de jeu supposé. Stephen Appiah a ainsi débarqué, affublé d’un luisant numéro 10. Catastrophe : présenté sur la feuille de match comme âgé de vingt-neuf ans, se déplaçait comme s’il en avait soixante-dix. Dominic Adiyah courait en désordre, sans logique ni objectif. Asamoah se montrait incapable de shooter plusieurs corners successifs. Comble du comble : Asamoah Gyan, joueur passablement brouillon malgré un certain talent, a manqué le pénalty historique. Avec un dilettantisme inouï, il a placé le ballon de la victoire sur la barre transversale. A ce moment-là, l’histoire était terminée. Ses coéquipiers John Mensah et Adiyah, qui ont manqué eux aussi des tirs au but, l’ont fait sans élégance ni conviction. Peut-être avaient-ils peu de leurs ombres ? Ont-ils simplement pensé aux vingt-sept années que Mandela a passées en prison ? Ont-ils compris qu’il s’agissait de bien plus qu’un simple match de football ? Triste journée de football-vérité. Car en réalité, les Ghanéens n’ont pas démérité. Ils ont fait de leur mieux. Mais leur mieux n’était pas assez. Cette rencontre a donc été un strip-tease douloureux pour le football africain, vaincu par ses propres faiblesses, terrassé par ses frayeurs. Au lieu de se congratuler pour avoir une fois de plus échoué en quarts de finale, les fédérations africaines devraient faire le point sur elles-mêmes. Et mesurer le long chemin qu’il faut parcourir pour être digne de respect.