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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Coupe du monde 2010:Les brasseries du Cameroun accompagnent les amoureux du football

3 Août 2010, 18:26pm

Publié par hervy

 

 

 

A travers la marque 33 Export le supporter numéro un du football, elle a fait vibrer les nombreux supporters de  Douala 4ème et  plus précisément ceux basés au lieu dit « Garage weno »  à Bonabéri  au rythme de la coupe du monde et du précieux liquide.

 

Des nombreux visiteurs ayant effectués le déplacement au lieu dit garage weno hier à Bonabéri n’étaient pas différents de ceux qui sont actuellement en  Afrique du  Sud.

Au point de vente de monsieur Kupdzeyem où ces derniers se sont mobilisés massivement, l’ambiance était  semblable à celle de Cape Town, Johannesburg, Pretoria et  de toutes les villes sud africaines en général. Et pour cause, les brasseries du Cameroun à travers la marque 33 export le supporter numéro un du football ont rendu l’instant mémorable à travers les animations diverses les tombolas et jeux concours organisés pour cette circonstance.

 

Accompagné de leur orchestre  et de nombreux animateurs, les brasseries du Cameroun ont mis du chaud à cet endroit.  Même le mauvais temps qui fait à Douala en cette période n’a pas freiné les ardeurs de cette société brassicole qui à travers la marque 33 export supporter numéro un du football veut rendre mémorable la coupe du monde.  Pour mettre à l’aise des nombreux consommateurs et amoureux du ballon rond, une tente bien aménagée a d’ailleurs été dressée et de nombreuses bouteilles gratuites  distribuées aux consommateurs.

 

Rassemblés en ce lieu depuis 17h, heure du Cameroun, les différents supporters qui se sont mobilisés n’ont pas vu le temps passé, en consommant ce précieux liquide qui est depuis le début de cette campagne mondiale au coté des supporters. Les populations de Bonabéri  et les nombreux amoureux du ballon rond ne se sont pas sentis oubliés. « Grâce aux brasseries du Cameroun et particulièrement avec  la marque 33 export supporter numéro un du football, je me sens en Afrique du Sud. Car c’est comme si la coupe du monde se passait ici. » Affirme  Pierre Kenfack, un consommateur en joie qui vient de recevoir une bouteille gratuite de 33 export des mains de Joël un animateur de l’orchestre des brasseries du Cameroun

 

En plus des nombreuses bouteilles gratuites qui sont offertes aux consommateurs pendant cette campagne des brasseries, qui se fera dans tout le territoire national du Cameroun, des lots surprises constitués de parapluies de tee-shirts seront également distribués aux consommateurs qui participeront aux jeux concours organisés. Pour participer à ces jeux explique Bibiana Ngomakon hôtesse aux brasseries du Cameroun, « il suffit d’acheter juste sa bouteille de 33 Export ». Car, poursuit-elle  « l’achat d’une bouteille vous donne droit à un ticket de tombola ». Le consommateur peut également gagner d’autres lots en regardant dans sa capsule après avoir acheté sa bière.

 

Un consommateur gagne un casier de 12 bouteilles de 33 Export.

 

Francis Ujuanel  est l’un des consommateurs  de 33 Export les plus heureux de Bonabéri. Pendant la campagne promotionnelle qui s’est déroulée ce 16 juin dans sa localité, il a gagné un casier de 12 bouteilles de 33 Export après l’achat de deux autres. Celui-ci a découvert dans la capsule de la deuxième bouteille de 33 Export qu’il venait d’acheter  l’initiale mi-temps. Ce qui lui confère automatiquement un casier de 12 bouteilles gratuites. Ce gain a été célébré en chœur avec le public et l’orchestre des brasseries du Cameroun à travers le morceau d’ouverture de la coupe du monde 2010 Zaminamina chanté par l’artiste Shakira.  Francis Ujuanel, l’heureux élu n’a pu contenir sa joie. «  Je suis un consommateur de 33Export depuis que la coupe du monde a commencé. J’ai gagné après avoir acheté la deuxième bière. Je suis content, je suis vraiment content d’avoir gagné et je profite de cette occasion pour dire aux camerounais qu’en consommant 33 Export on peut  changer sa vie. »  La satisfaction, était également du coté des responsables de brasseries du Cameroun présents à cette occasion. « Voilà, je suis content que quelqu’un ait gagné. Car cela prouve que ce que les brasseries font et disent c’est vraie » affirme Consty des instances superviseur animation événementiel dans cette entreprise.  Selon cette dernière, durant cette campagne promotionnelle avec la marque 33 Export  supporter numéro un du football,  plus de 33 milles capsules portant l’inscription mi-temps et plus de 33, milles parapluies seront distribués.

 

 

 Hervé Villard Njiélé

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Présidentielle 2011:Elecam prépare l'échéance dans le Littoral

3 Août 2010, 18:24pm

Publié par hervy

 

Après l’installation des responsables des démembrements territoriaux d’Elecam dans le Littoral le 25 mai dernier par le directeur général des élections à Elections Cameroon, cette représentation mène depuis quelque temps une opération de charme auprès des populations. A travers les médias, Elecam Cameroon demande aux habitants de la région du littoral, de s’inscrire sur les listes électorales, afin de prendre aux échéances électorales de 2011.

Tete Ildevert Claude Emmanuel promet que la représentation régionale dont il a la charge sera à la hauteur des ambitions d’équité et d’impartialité. D’après un responsable interrogé au siège de Elecam à Bonantone-Deïdo, «Il faut que les gens s’inscrivent massivement sur les listes électorale et à temps. Ça nous donne assez de temps matériel pour tout organiser et pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus». Parlant d’erreurs, cet agent de bureau fait allusion aux cartes d’électeurs introuvables sinon dans d’autres centres, des peccadilles sur l’orthographe du nom de l’électeur et bien d’autres tribulations décriées lors des précédentes consultations électorales. «Nous avons fait le serment de tout organiser selon les normes car il faut que les gens comprennent que les temps ont changé. Nous sommes condamnés à bien faire ou à disparaître», ajoute-il.

La contribution des délégués du Nkam (André Nkan), de la Sanaga-maritime (Jean Pierre Pipa), du Moungo (Eyidi Jean Pierre), et du Wouri (Samuel Kwa Dika), est fortement attendue car «nous ne pouvons pas descendre directement sur le terrain car nous avons sur place des représentants qui font un travail de proximité. Pendant le séminaire organisé après notre installation, nous avons acquis des connaissances sur les modalités pratiques d’inscription sur les listes électorales. Chacun sait ce qu’il a à faire pour le bon déroulement des élections dans le Littoral. En dehors des représentants départementaux, des résultats de cette campagne d’inscription sur les listes électorales sont attendus des chefs d’antenne communale à l’instar de Ndoumbe Ekambi Georgette (Douala Ier), Zacharie Mohamadou Abdou (Douala IIè),  Nteppe Charles (Douala IIIè), Ibasso Doumbe Eugène (Douala IVè), Chekonoua Jean Blaise (Douala Vè) et Ewonde Samuel (Douala VIè).

 

 Etame. K ouoh

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Douala : Après un long break, la Fm105 recommence à éméttre

3 Août 2010, 18:21pm

Publié par hervy

 

 

Cela faisait bien longtemps que les populations de la cité économique étaient sevrées des émissions de la Fm 105. Et elles se posaient bien de questions notamment celle de savoir ce qui avait bien pu arriver à cette chaîne commerciale. Ainsi donc, après un silence radio suite à un problème technique qui aura duré à peu près  plus de trois semaines , la chaîne urbaine a repris ses programmes . Au grand dame des auditeurs qui peuvent de nouveau écouter les programmes de leur chaîne.  « Nous avions des difficultés techniques depuis le 19 juin. Elles se sont aggravées au cours de la semaine du 1er juillet et nous avons été obligés d’arrêter à cause de la mauvaise qualité du signal. Nous avions un problème au niveau du centre de diffusion de Logbessou, où certains éléments, notamment le système antenne, ont pris de l’eau à cause de la forte pluviosité, ce qui a entraîné une baisse de la puissance de l’émetteur. Saisi, le directeur général de la Crtv a réuni son staff le 2 juillet et donné des instructions à la direction de la diffusion et de la transmission pour débloquer la situation. Ainsi, depuis le mardi 27 juillet, une équipe technique venue en mission spéciale depuis Yaoundé sur instructions du Dg de la Crtv s’est attelée à changer le système », a expliqué un responsable de la radio commerciale pour expliquer le silence radio. Du côté du personnel qui n’avait de cesse de répondre aux plaintes aux auditeurs, c’est le soulagement. « Nous sommes contents de reprendre du service. Mais déjà personnellement pendant ces trois semaines, je continuais à collaborer pour la station régionale et le poste national de la Crtv »

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Douala : un benskineur échappe à un lynchage à Nyalla

3 Août 2010, 18:18pm

Publié par hervy

  

C’est désormais très courant à Douala. Il ne se passe plus de mois sans qu’un conducteur de moto-taxi passe à un doigt d’un lynchage. Samedi 31 juillet 2010, Un conducteur de ces engins à deux roues a failli de peu être lynché par les populations de Nyalla visiblement sur les dents. Ce dernier qui avait mortellement heurté un habitant de cette localité avait pris la poudre d’escampette avant de se voir rattraper par les populations à ses trousses. Selon les informations glanées auprès des  gendarmes de la brigade de gendarmerie de Ndogbong, ce dernier avait mortellement percuté un individu dans le quartier, avant de prendre la fuite. Pris en chasse par les conducteurs de « bend-skin », l’automobiliste a été rattrapé dans l’embouteillage non loin du lieu dit collège La Conquête. Au moment où il s’apprêtait à être lynché, l’automobiliste a été sauvé des griffes de ses poursuivants par un gendarme en civil qui se trouvait là, avant d’être conduit au commissariat du 11e arrondissement où une enquête a été ouverte. Dans le même registre, une autre automobiliste a frôlé le lynchage aux environs du Club des filles, non loin du lieu dit « Entrée nouvelle route cité ». D’après la brigade de recherches de Douala II, cette dernière a percuté une personne âgée. Des échauffourées s’en sont suivies avec les riverains, qui ont obligé la conductrice à conduire la victime dans une formation hospitalière.

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Société-Association: Le CArjm prépare sa semaine culturelle

3 Août 2010, 18:15pm

Publié par hervy

 Sensibiliser les jeunes sur les différents fléaux sociaux qui minent e Cameroun et la ville de Douala en particulier, contribuer à la formation des  jeunes,  du quartier Maképé Petit Pays,  permettre aux jeunes de contribuer au développement du Cameroun, divertir utilement les jeunes pendant les vacances. Voilà quelques objectifs que vise la semaine culturelle qu’organise le  Cercle d’Animation et de Réflexion des Jeunes de Maképé Petit Pays(Carjm) au lieu dit « Carrefour Ypa », derrière l’université de Douala.

Débutée le 1er aout 2010 par une séance d’investissement humain qui s’est déroulée au sein de ce quartier, la semaine culturelle du Carjm s’étend jusqu’au samedi 14 aout 2010.  Durant la séance d’assainissement qui s’est déroulée dimanche dernier, ces jeunes ont curé désherbé et balayé les différentes rues de ce quartier. Selon Meupeyou Hervé, le Président  de cette association que le reporter de « Le messager » a rencontrée, l’investissement humain avait pour but de libérer le quartier de ses souillures  « La séance d’investissement humains de ce matin vise à  nettoyer le quartier de ces déchets et le rendre d’avantage salubre.  Il est  question pour  nous de curer  les caniveaux pour laisser passer les eaux de ruissellement durant cette saison de pluie. Surtout que  vous le constater nous sommes dans un quartier marécageux » a-t-il précisé.

 Pour cette séance de propreté générale qui a mobilisé tous les membres de cette association, ces derniers étaient très actifs. Armés de pelles, machettes, brouettes, balaies, ils ont redonné de la beauté à ce quartier. Un geste salué par les  habitants de ce quartier. «  Nous sommes contents de ce geste que font ces jeunes. Il n’est pas évident aujourd’hui, de voir des jeunes qui nettoient leur quartier. C’est une initiative à encourager» Affirme Jean Ngandjiboué  détenteur d’un atelier de soudure au Carrefour Ypa.  

La suite du programme de cette semaine culturelle prévoit l’organisation de la finale des matches des incollables   des jeux et attractions diverses, une conférence débat prévue  le samedi 8 aout 2010, et la soirée culturelle le 14 Aout 2010.  S’agissant de la conférence débat  qui se déroulera au siège de cette association, elle  aura pour thème « Jeunesse et entêtement : quelles causes pour quelles conséquences ».  Cette conférence selon Feuze Inès le secrétaire générale de cette association, vise à sensibiliser les jeunes sur les différents problèmes qui minent la jeunesse camerounaise en générale et celle du quartier Maképé Petit Pays en particulier. Question de leur permettre de mener une vie responsable. D’après certaines indiscrétions, les commissaires, des responsables de l’encadrement de jeunes, des psychologues et des sociologues constitueront le panel de ce débat qui s’annonce enrichissant.

Durant ce débat  précise le chargé de la communication, Hervé N. « il sera question de faire l’autopsie de la délinquance  juvénile et d’autres mots qui minent la jeunesse afin de permettre à tous les jeunes qui sont présents de ne plus s’exposer à ce genre de dérive. Mais plutôt être responsable pour  à contribuer au développement de sa famille du quartier et du Cameroun tout entier ».  Créer en 1991 le cercle d’Animation et de Réflexion des Jeunes de Maképé Petit Pays(Carjm) n’est pas à sa première semaine culturelle. Selon les responsables de cette association, c’est chaque année qu’ils le font.

Hervé Villard Njiélé

      

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Douanes: des Togolais à l’école camerounaise

3 Août 2010, 18:10pm

Publié par hervy

 

 

Une délégation constituée de quatre Togolais ont fait le déplacement de Douala le mardi 20 juillet 2010 et ceci jusqu’à ce jour. Le but de leur présence au Cameroun est celui de s’inspirer du modèle camerounais de la gestion des douanes, afin de parfaire le leur.  Ce déplacement fait suite à l’exposé présenté à Bamako en février 2010 par Minette Libom Li Likeng, directeur général des douanes camerounaises. Cette dernière s’était attardée sur les contrats de performances. D’après ceux-ci, les inspecteurs en service dans les bureaux de port I et V s’engagent à travailler selon les contraintes des huit indicateurs orientés vers la recherche de deux objectifs : la recherche de la célérité dans le traitement des dossiers et la lutte contre la fraude douanière.

 

Cette expérience part du lancement de Sydonia qui a nécessité en son temps une information quotidienne à adresser à la hiérarchie. Ce sont les premiers résultats positifs qui auraient attiré l’attention de la douane togolaise. Car malgré une baisse de 3,28% des conteneurs importés au premier trimestre 2010, les émissions douanières ont augmenté de 2,31%, d’après les statistiques de la douane. Tout comme 99,04% des  dossiers ont été traités en 2010, contrairement à 93,6% en 2009, soit une augmentation de 5,35%. La lutte contre la fraude a permis d’avoir une hausse de 13,6% (port I) et 117% (port V). D’après Samson Bilanga, chef de la division informatique, «les contrats ont été discutés avec les collaborateurs qui ont accepté ses termes. Trois mois après, j’ai le sentiment qu’ils font montre d’un effort certain d’appropriation des contrats. Les résultats obtenus jusqu’ici sont satisfaisants. A savoir que les délais de traitements des déclarations se sont sensiblement améliorés pendant la période février-mars-avril 2010 par rapport aux années antérieures et que certaines mauvaises pratiques sont en cours de disparition.

Quant à Marcellin Djeuwo, chef de projet à la division informatique, «les contrats ne sont pas le remède idéal. C’est un système qui permet à nos collaborateurs d’être plus responsables dans la mesure où ils sont jugés sur les engagements qu’ils ont eux-mêmes pris, sur la base des données chiffrées et objectives. Et lorsque le collaborateur sait que son travail est surveillé par le chef, il fait plus attention à sa manière de servir». Ce sont autant d’enseignements, d’analyses et d’expérience que la délégation togolaise qui s’est inscrite à l’école camerounaise du recyclage et du perfectionnement de la gestion des douanes, entend mettre en application dans les tous prochains jours au port de Lomé. Pour des résultats qu’on souhaite aussi positifs que le Cameroun. Avant les Togolais, une délégation gabonaise s’est recyclée  au Cameroun sur les techniques de la décentralisation.

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Société-Assainissement:Douala : les stagiaires prêtent main forte à la Cud

3 Août 2010, 18:07pm

Publié par hervy

Depuis  environ deux semaines, les stagiaires employés par la communauté urbaine de Douala s’activent au nettoyage et au balayage  des rues de la ville de Douala. 

Toute personne qui passait par le boulevard de la liberté le mercredi  21 juillet 2010, était marqué par un scénario  non habituel dans la ville de Douala. Des jeunes  vêtus en chasubles bleus estampillés Cud (Communauté urbaine de Douala),  armés de pelles et de râteaux curaient les caniveaux et débouchaient les voies d’accès d’eaux le long du boulevard de la liberté. De l’école publique Deïdo à l’hôtel Lewat, sans oublier la vallée Bessengué  le scénario était le même. Des jeunes s’activaient à la tâche et ressortaient tous les déchets contenus dans ces voies d’évacuation bouchées par l’action de l’homme.

Transformés en poubelle par les riverains et les vendeurs ambulants  qui déchargent  tous les ordures à l’intérieur des rigoles  malgré la présence des bacs à ordures,  il n’était pas facile pour ces jeunes  de curer ces caniveaux.  Déchets de papiers, vieilles boites de conserves, des vêtements abandonnés, bref on retrouvait dans ces caniveaux des déchets de divers ordres.    Il fallait à ces stagiaires  beaucoup de courage, d’abnégation et surtout des caches- nez pour se protéger des odeurs nauséabondes qui se dégageaient de ces ordures et de ces caniveaux en nettoyage. Tâche pas évidente pour certains de ces jeunes qui ne sont pas habitués à ce genre de besogne.

 

« C’est pas facile de curer ces caniveaux comme vous le voyez. Les populations de Douala sont trop sales. Elles jettent tout dans les caniveaux et par conséquent on a le résultat qu’on a là. Il n’est pas facile de respirer comme vous-même vous le constatez. Ça sent mauvais. » Affirme Yves en se tenant le nez. Effectivement  ça sentait mauvais. Même le reporter du Messager présent sur les lieux, était obligé de se protéger pendant qu’il s’entretenait avec ces jeunes. La jeune Patricia âgé de 18 ans assise de l’autre côte de la route dit ne pas supporter ce genre de boulot et surtout la mauvaise odeur qui se dégage. «  Je ne suis pas habituée au travaux difficiles. C’est la première fois que je fais ce genre de stage. Et en plus  les odeurs qui se dégagent des caniveaux peuvent rendre quelqu’un malade. »   Cette dernière qui se déclare être déjà fatiguée  dit prendre un peu d’air frais afin de reprendre ce dur labeur.  Malgré les différentes difficultés rencontrées, les jeunes engagés par la Communauté urbaine dans le cadre des stages de vacance s’activent à exécuter la tâche qui leur a été confiée, question de satisfaire les attentes du délégué du gouvernement au près de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone qui a mis ce projet sur pied pour occuper les jeunes pendant les vacances et les sensibiliser par conséquent aux actions citoyennes.

 

Pour la cuver de juillet à Aout 2010, environ 1200 jeunes ont été recrutés et ceci sur la base de plusieurs critères. Selon la cellule de recrutement des stagiaires à la Cud, pour faire partie des stagiaires, il faut avoir au moins dix-huit ans  et déposer ses dossiers à temps. Car, le critère de ponctualité est un critère indispensable. «  C’est ceux qui sont souvent les premiers à déposer les dossiers qui sont recrutés à majorité. » affirme le responsable de la cellule de recrutement.

 

 Pour étendre les activités de nettoyage dans toute la ville de Douala, les stagiaires ont été répartis dans  les différents arrondissements de la ville et par ateliers.  Pour l’édition de 2010 Ainsi, trois ateliers ont été créés. L’atelier de peinture, de désherbage et de curage des caniveaux.

 

 Selon ces jeunes qui gagneront chacun 50.000fr à la fin de ce stage d’un mois, l’initiative de la communauté urbaine de Douala est bonne. Car, elle leur permet de mieux préparer leur rentrée scolaire. «C’est la deuxième fois que je participe à vacances-jeunes et je suis très content d’avoir été retenu encore cette année. C’est vrai que c’est dur mais je préfère m’occuper comme ça que de chômer au quartier.» Affirme Gaétan sourire aux lèvres.

Travail vain ?

 

Selon les riverains du boulevard de la Liberté, l’action que pose la Cud à travers le concept «Occupation  jeunes» n’est qu’une embrouille totale. Car, leur activité n’a pas de suivi. « Après avoir curé les caniveaux comme ils sont entrain de le faire, la pluie va remettre tous les déchets dans la rigole. Car personne ne va les ramasser.  C’est de l’embrouille tout ce qu’ils font là. De mon humble avis, ils salissent plutôt encore la ville » Affirme Jean-Jules, un boutiquier  situé  tout près de l’Hôtel Lewat,   l’un des lieux où les jeunes  ont fait leur séance d’investissement humain depuis le mardi 20 juillet matin.  Selon ce citoyen camerounais qui a pourtant apprécié l’initiative des jeunes dès les débuts, si l’action de ces jeunes était accompagnée par des  ramasseurs d’ordures, tout  irait pour le mieux.  Pointant du doigt un tas d’ordures et de la boue qu’il a couvert avec du carton pour se frayer un passage, il déclare que cela freine plutôt les activités en créant l’embouteillage. «C’était mieux de laisser ces ordures dans la rigole. Que de les sortir pour les abandonner là, il faudrait mieux  ne rien intenter comme action.» Il interpelle du moins la Cud à pouvoir associer à ces jeunes cureurs de caniveaux un service de ramassage pour rendre la ville plus salubre. D’après les jeunes en plein boulot, le travail est divisé en deux et leur rôle n’est que de curer les caniveaux. Le ramassage des déchets concerne la société d’hygiène et  de salubrité du Cameroun (Hysacam). « Nous ne faisons que notre travail. Notre rôle c’est de curer les caniveaux. Le ramassage des ordures ne nous concerne pas. C’est à Hysacam de le faire » précise Gildas Mbang un stagiaire.

En attendant que cela soit fait, les tas d’ordures sorties des caniveaux de même que la boue qui bloque la circulation des eaux sont encore sur la chaussée où ils ont été laissées par ces jeunes. On espère que la communauté urbaine de Douala prendra des mesures pour remédier à cette situation.

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Compassion: Les usagers rendent hommage à Njawe

3 Août 2010, 18:02pm

Publié par hervy

 

Le personnel du Free Media Group, les frères, amis et connaissances de Njawe ne sont pas les seuls frappés par la tragique disparition de ce dernier. Les passagers et les conducteurs de la ville de Douala eux aussi sont éplorés par le décès de suite d’un accident de la circulation de ce combattant invétéré de la liberté et de la liberté de la presse dans tout son sens.   Joseph Agbor taximan de la   ville de Douala et les passagers à bord de son véhicule n’en reviennent pas. Depuis l’annonce de la mort de Pius.N.Njawe, ils ont, comme le commun du mortel été choqués. Hier mercredi 21 juillet 2010, ils ont rendu à leur manière hommage au fondateur Directeur Général du groupe de presse Free Media Group. Au volant alors qu’il conduisait comme d’habitude ses passagers à leur destination respective à Akwa (centre ville) , il s’est, au même titre que ses clients, érigé en apologiste du Directeur de publication décédé. 

 

C’est le flash bilingue de 10h d’Equinoxe radio  qui a  enflammé la mèche certainement déjà huilée. Après avoir annoncé le retour au bercail du corps de celui que les journalistes de Le Messager appelait « camarade » et son probable inhumation le 7 aout prochain à Babouantou son village natal, Joseph Agbor, le conducteur dudit taxi a comme  eu une sueur froide. Il venait de s’en convaincre définitivement de la mort du « big bos » du Free Media Group. « Donc c’est vrai ! Je croyais que c’était de la farce! » s’étonne-t-il avant de poursuivre : « le Cameroun vient de perdre un homme, un véritable combattant.  On ne peut plus avoir un autre camerounais comme lui. C’est le seul francophone journaliste qui dit la vérité et qui ne supporte pas l’Etat. Il n’avait pas peur, Peut-être c’est pour cela qu’on l’a tué».  De culture anglophone et originaire de la région du Sud –ouest, dans un style trop familier  Joseph Agbor a ainsi donné matière à discussion aux quatre passagers restés muets depuis qu’ils sont entrés dans son taxi. Une discussion donc le désormais ex-Dp de Le Messager  constituait l’essentiel du menu.  « C’est un homme hors paire » reprend un passager assis juste à l’arrière du chauffeur bien imprégné du sujet et qui tenait par ailleurs entre les mains le numéro du Messager paru hier .

 

 Sur un ton pathétique celui-ci relance le débat. «  Tu parles sans savoir mon frère. C’est un défenseur des libertés que nous perdons comme ça. D’après les informations que je tiens du Messager que je lis d’ailleurs tous les jours, il a choisi d’aller aux Usa alors qu’il avait deux billets d’invitation gratuits pour aller vivre la coupe du monde en Afrique du Sud. Sa mort m’a trop fait mal » déclare-t-il  avec émotion.   «  Est-ce que c’est moi qui vais vous apprendre cela ! Vous ne savez pas que comme les génies, les grands hommes meurent très tôt ! Ce n’est pas seulement le Cameroun qui pleure Njawe . C’est tout le monde entier. Cet homme avait une renommée internationale. Ça fait vraiment mal de perdre un monsieur comme lui. » renchérit une jeune dame assise à l’avant du véhicule. Si pendant  tout le trajet   la conversation n’a tourné qu’autour de la mort de  Pius Njawe, il reste que l’avenir du journal n’a pas été en reste. « Il faut que le Message survive. Et que tout ceux qui le gère face des efforts  pour le sauvegarder » ont-ils souhaité avant de  que le reporter du Messager ne prennent congé d’eux. Parce que arrivé à destination.

Hervé Villard Njiélé

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