Spectacle
Les chansons de ce célèbre musicien de renommée mondiale ont été interprétées durant une comédie musicale qui a eu lieu au centre culturel français de Douala jeudi 4 novembre 2010.
‘’La flûte enchantée’’, ‘’noce de Figaro’’,’’ Don Giovani’’, ‘’l’enlèvement au sérail’’. Ce sont les titres de l’opéra du célèbre musicien autrichien Mozart que les extraits ont été interprétés le 4 novembre derniers au centre culturel français Blaise Cendrars de Douala. Le groupe d’artistes constitué d’une soprano Anna Staicu d’un baryton Yann Toussaint et du trio d’anches, Claude Ville-Vielle, Lucien Aubert et Alexandre Ouzounoff, qui ont fait le déplacement spécialement pour cet évènement, s’y sont donnés à cœur joie. Il était question pour eux, ce soir là, de rendre un vibrant hommage à Wolfgang Amadeus Mozart, un artiste de renommée internationale donc le génie, l’inspiration et la production en terme de nombre de chansons n’ont jusqu’à lors pas été égalés.
Provoquant à chaque prestation des acclamations du public venu nombreux, les artistes ont chanté en italien et en langue Allemagne, langues d’origines des opéras interprétés. «Nous avons chanté en italien et en allemand parce que nous voulions restituer au public les airs de Mozart tels qu’il les a chanté.» A affirmé Yann Toussaint après le concert. Les deux langues étant presque incompréhensibles par le public, l’humour et le théâtre sont venus à la rescousse. Chaque extrait d’opéra chanté, étaient accompagné d’une représentation théâtrale qui traduisait de manière imagée et gestuelle le message contenu dans la musique. Pour ce faire, Anna Staicu et Yann Toussaint se sont mués en acteur de théâtre.
Le spectacle proprement dit a commencé par un instrumental servi par le trio d’anches constitué de Claude Ville-Vielle qui joue du hautbois, de Lucien Aubert qui joue de la clarinette et d’Alexandre Ouzounoff qui joue du basson. La dextérité des artistes d’origine française et surtout la qualité de la musique qui rompait totalement avec le style de musique pratiqué chez nous en Afrique et plus précisément au Cameroun va bercer le public et captiver son attention. De la musique classique, les spectateurs s’en sont copieusement délectés ce soir là, qu’ils n’ont pas vu le temps s’en allé. «C’est déjà la fini le spectacle ? » se sont interrogés le public après le spectacle.
Pendant ce galla de musique qui a provoqué tant d’émotion et de satisfaction du coté du public, des bis venant de tous les coins de la salle se sont fait entendre. Satisfaits après cette prestation, ils n’ont pas caché leur satisfaction. «J’étais dans mon élément ce soir. Le spectacle m’a incontestablement émerveillé. C’est la première fois que j’assiste à un tel spectacle » a affirmé tout joyeux Bernard Lontsi après le spectacle. Les différents titres interprétés ce soir là, parlait de l’amour, de la jalousie, de la haine et particulièrement des inégalités et des injustices sociales. A travers les «noces de figaro», l’opéra qui décrie la tyrannie des nobles qui de fait ont tout, contrairement aux esclaves qui n’ont rien malgré les efforts fournis, celui-ci voudrait rétablir l’équilibre social.
Né le 27 juin 1756 à Salzbourg, Mozart est le 7ème enfant de Léopold et Anna Maria Mozart. De son vrai nom Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, il meurt le 5 décembre 1791 à Vienne en Italie de suite d’une fièvre, alors qu’i est âgé de trente cinq ans. En laissant deux enfants et une femme. Reconnu comme un musicien doué, pour avoir composé son premier concerto à l’âge de cinq ans et une symphonie à 12ans, on dit de Mozart qu’il a révolutionné la musique classique.
Il a composé 650 œuvres et 180 cd. Son nom aujourd’hui figure parmi les génies de la musique tels que Beethoven. L’hommage qui lui a été rendu au Ccf de Douala le 4 novembre dernier, se situe dans le cadre d’une tournée régionale des centres cultuels français en Afrique de l’Ouest et du Centre. Après un concert qu’ils donneront le 10 novembre prochain à N’jamena, au Tchad, la troupe se rendra à Abuja où, un autre concert est prévu le 13 novembre prochain.
Hervé Villard Njiélé