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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Déguerpissement à Nkoulouloun:L’axe carrefour Abc –Marché central en chantier

6 Juin 2011, 22:37pm

Publié par hervy

 

 

Les travaux d’aménagement sont effectifs sur cette voie de circulation  depuis quelques jours.

 

Tous ceux qui empruntent  l’axe  qui va du carrefour Abc au marché Central de Douala  depuis samedi 5 juin 2011, sont surpris par le spectacle qui s’offre à eux à cet endroit.  L’axe est presque méconnaissable. Les commerçants et vendeurs à la sauvette qui occupaient cet espace sont presque introuvables. Les commerces et les étals qui barraient la voie  et la rendaient  exigüe sont  inexistants.  

Dès le carrefour,  On entend le ronflement   des moteurs. Ceux-ci proviennent des engins  qui   sont entrain de réfectionner cette voie jadis très importante  et qui facilitait la circulation dans la ville de Douala. Sur ce chantier, on peut apercevoir plusieurs engins en activité. Tandis qu’une tractopelle racle la boue qui rend cette voie impraticable, une pelle chargeuse s’attelle  à charger des camions  qui multiplient des tours de cette boue. Un  bulldozer positionner non loin  entasse les déchets enlevés sur la voie.

A quelque mètre  du lieu des travaux, et plus précisément sur l’autre coté de ce boulevard, quelques commerçants  véreux  exposent leurs marchandises sur  des  bâches  étalées à même le sol. Malgré le fait qu’ils ont été chassés de ce boulevard il y a une semaine, ces derniers téméraires, sont toujours là. Pour prévenir et surtout limiter les accidents qui peuvent survenir pendant la construction de cette voie, l’entreprise en charge des travaux, a séparé les lieux de travaux et l’espace occupé par les commerçants  à l’aide d’une longue ceinture de sécurité qui, malheureusement est constamment violée par ces commerçants à la recherche de gain.  

Selon un témoin, tout le boulevard était occupé très tôt le matin par ces commerçants. Ce sont  les travaux qui ont dispersé la majorité d’entre eux. Certains d’entre eux qu’on aperçoit,  ont encore leurs marchandises en main et sont à la recherche  d’un espace d’exposition.

Plaintes

Les commerçants déguerpis sur le boulevard Nord des nations unis ne cessent de se plaindre. Ils accusent la communauté urbaine de Douala (Cud), responsable des travaux sur cet axe, d‘avoir détruits plusieurs de leur bien, d’avoir ruiné leurs familles et envoyé plusieurs d’entre eux en chômage.

«Lors du déguerpissement, les agents de la communauté urbaine ont détruit toute nos marchandises et nos étals. Ils étaient sans pitié. J’avais un grand comptoir, mais regardez là où j’installe le peu de marchandise qui me reste Se plaint un commerçant qui installe des chaussures sur une bâche à même le sol. Pour se dernier qui maudit cette action de la Cud, on ne mange à peine bien chez lui depuis ce jour là. «Avant, quand je sortais, je rentrais toujours avec un peu de quoi nourrir ma famille, aujourd’hui c’est plus évident. C’est à peine si on mange chez moi», Confie-t-il. Pour un autre commerçant très courroucé, le délégué ne veut pas le progrès des jeunes.  «Car, comment peut-il savoir qu’i y a le chômage et empêcher aux jeunes  de se débrouiller. Veut-il que nous devenons tous des braqueurs et des bandits» s’exclame-t-il.

A la direction des grands travaux à Bonanjo, l’on regrette les dommages collatéraux que ce déguerpissement à causer. Mais, on accuse d’avantage les commerçants qui sont têtus et téméraires. «  Je comprends bien leur position parce que c’est un manque à gagner. Cependant, la route ne saurait servir de marcher. » Affrime Samuel Toko Maka, le chef de département des grands travaux à la Cud. «Des campagnes de sensibilisation par des messages radio des banderoles on eu lieu. Si les riverains avaient réagi, on aurait sauvé certains meubles. Les biens public sont à usages public» Poursuit-il.

 L’aménagement de cette  voie qui se situe dans le cadre de l’embellissement de la voirie urbaine de Douala, initié par la Cud,  va  faciliter la circulation des personnes et des biens à cet endroit et, contribuer à désengorger le marché central toujours bouché. Ces travaux qui se situent dans le budget de l’année 2011 consistent à remettre la chaussée à niveau, drainer les caniveaux et éclairer d’avantage cet endroit.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Transport ferroviaire:Une menace de perturbation du réseau férroviaire plane dans l’air.

6 Juin 2011, 22:28pm

Publié par hervy

 

Les employés de l’ex Regifercam entendent perturber le transport par trains dans les jours avenirs si leur revendications ne sont pas  prises en compte par le gouvernement.

 

«La patience a ses limites .D’ici la fin de ce mois, s’il n’ ya pas une ratification de ce protocole, si l’Etat ne prend pas en compte nos desideratas, nous allons passer aux actions fortes.» Ces phrases sont de joseph Kona, président de l’association des anciens agents de l’ex-Regifercam, relevant du statut particulier de la Camrail. Il les a déclarées samedi 5 juin 2011, lors d’un point de presse organisé par l’association dont il tient les règnes à l’hôtel Lewat.

Durant cette conférence qui avait pour but de dénoncer le blocus gouvernemental en informant l’opinion nationale et internationale, sur les problèmes que connait le paiement des droits de pension des  anciens agents de l’Ex-Regifercam relevant du statut particulier,  les responsables de cette association ont crié leur ras-le-bol.  « Ça fait longtemps que nous n’avons pas perçu notre pension pourtant, nous avons cotisé. Nous avons cotisé pendant près de 28 ans et aujourd’hui on est incapable de toucher cela » Vous trouvez ça normale ?  C’est depuis douze ans   que nous nous plaignons, jusqu’à nos jours, il n y a jamais eu de solution» se plaignent-ils.

En termes de procédures engagées pour  rentrer en possession de leur droit, depuis la création de leur association en 2001, ils affirment avoir presque tout fait pour se faire entendre. «On a fait des sit-in au ministère, on a bloqué les chemins de fer, saisi le ministre, écrit au président de la république. Tout ceci sans suite. Aujourd’hui, on est près à tout faire pour avoir gain de cause.»  Poursuivent-ils.

S’agissant du montant  de la pension qu’ils réclament, celui-ci se chiffre autour de vingt et un milliards six cent cinquante millions (21.650.000.000) de franc CFA en moyenne. Et se présente comme ce qui suit. Onze milliards (11.000.000.000)  FCFA de  cotisation plus un manque à gagner de ce montant qui se chiffre à soixante quinze millions de francs(75.000.000) CFA par  mois multiplié par cent quarante deux mois, le nombre de temps mis par les agents de l’Ex-Regifercam sans entrer en possession de leur pension. Selon le décret n°74/94du 26 aout 1974 portant organisation des pensions civiles, que brandissent les employés de l’Ex-Régifercam, en cas de non paiement de leur  pension retraite  un manque à gagner calculer à l’échelon du montant de la pension est ajoutée à celui-ci. Ce qui ramène le total du montant revendiqué à  plus d 21 milliards comme susmentionné.

En rappel, le problème de remboursement de la pension aux personnels du statut particulier de l’Ex-Régifercam reversés à la Camrail, remonte à l’époque de la privatisation de cette entreprise en 1998.

Conformément au décret  n° 74/759 du 26 aout 1974 portant régime des pensions civiles, le personnel remplissant les conditions d’âge et d’ancienneté, devrait bénéficier avant leur transfert à la Camrail de la pension d’ancienneté ou d’une somme proportionnelle, sans que cela puisse compromettre leur immatriculation à la  caisse nationale de prévoyance sociale(Cnps), puisqu’il s’agissait de deux régimes sociaux distincts. Ce qui n’a pas été payé en totalité jusqu’à nos jours. Les 603 employés qui se sont reunis associations ont pris l’initiative depuis leur création en 2001 de revendiquer cela.

Malgré la mort de 61 d’entre eux, ils tiennent à  rentrer dans leur droit et sont prêts à tout pour que l’Etat régularise leur situation. Surtout que beaucoup d’entre eux sont à la retraite, n’ont plus d’autres  sources de revenus et sont responsables des familles. Le point de presse était selon les responsables de cette association une alerte à l’endroit du gouvernement camerounais.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Cameroun-Sénégal: les camerounais deviennent optimistes à partir de la 23ème minutes.

6 Juin 2011, 22:03pm

Publié par hervy

Espoir

A la 23ème minute de la rencontre, après  plusieurs actions de but multipliées par les lions, très décidés à faire trembler les filets  Sénégalais, la voix  de la poigné des supporters timorés au début de la rencontre commence à se faire entendre.  «C’est comme cela qu’il faut jouer»  «vous attendiez quoi depuis ?» s’exclament-ils  dans la salle.   L’espoir d’une victoire durant ce match va  définitivement  s’installer à la 25ème minute. Après la véritable action de but que manque de concrétiser Mokandjo, pourtant très en forme dans cette rencontre.

A l’affût d’un but libérateur,  ils seront d’avantage courroucés après la poussette  non sifflée dont a été victime Moukandjo dans la surface de réparation sénégalaise. C’était  à la 41ème  minute. «Vous voyez même l’arbitre est contre nous » fustigent les supporters. Le raté de Landry Nguemo  dans les arrêts de jeu de la 1ère manche met ces derniers en colère «ça c’est quoi ça? Même un amateur ne peut pas rater ce genre d’action » Grondent-t-ils.

 Des la reprise, les supporters sont certains que les lions peuvent faire la différence. La salle presque vide se remplie au fur et à mesure. Le sentiment patriotique gagne tout le monde. Tous sont unis pour la victoire des lions. Tous, débout, les supporter poussent les lions. Les injures cèdent  la place aux applaudissements qui s’intensifient ‘ailleurs à chaque action des lions bien négocié. Des cris fusent de partout. Le coup franc  très bien exécuté par Samuel Eto’o fils, malheureusement rayé par le portier Sénégalais réconforte d’avantage le public impatient de voir les filets trembler.

 

                                   Hervé Villard Njiélé

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Cameroun/ senégal:Les supporters boudent le match des lions à Douala

6 Juin 2011, 20:59pm

Publié par hervy

 Can 2012

 

Les  gargotes et les ventes à emporter, toujours saturées  durant des rencontres de l’équipe fanion du Cameroun, étaient presque vides   pendant la rencontre qui a opposé Les lions Indomptables aux Lions de la Terranga le 4 juin dernier.

 

 Les activités généralement au ralenties dans la capitale économique du Cameroun pendant des rencontres des Lions indomptables , n’ont  connu aucune perturbation pendant le déroulement de la rencontre Cameroun –Sénégal ,déterminante pour la qualification du Cameroun à la coupe d’Afrique 2012 ,que co-organise le Gabon et la Guinnée Equatoriale. Pendant ce match capital, les taxis et les motos (benskin) vaquaient paisiblement à leur occupation.

Dans les  coins chauds  pourtant bien aménagés  à l’occasion, l’ambiance est morose. L’affluence n’est pas au rendez-vous. Les supporters se comptent au bout du doigt.  Ces derniers, qui  semble ne pas  soutenir  des lions affirment être venus se distraire et être témoin d’une autre déculotter des Lions indomptables. «Tu penses que c’est pour le match que je suis là, je suis venus boire une bière.» disent-ils.

Au ‘’dragon Club’’  espace de loisirs qui accueille durant des rendez-vous pareil plus de 300 personnes assises,  on dénombre à peine trente. Très amères et moins enthousiastes que d’habitude, ils regardent la rencontre sans trop excitation. C’est  avec  de la peine qu’ils soutiennent l’équipe des lions indomptables qui est entrain de jouer. «Il faut qu’ils marquent. S’ils ne marquent pas on ne rit pas avec  eux. » Déclare un supporter très en colère assis au bout d’une table.
Au ‘’Grand amphi’’  ‘’au rectorat ‘’et à la ‘’Saladière’’, d’autres gargotes très fréquentées de la  Cité Sic,  l’ambiance est la même,  les supporters des lions sont tous timorés et ne multiplient qu’injures à l’endroit de ces derniers à chaque action ratée ou mal négociée.

Le pénalty raté de Samuel Eto'o fils à la fin de la rencontre viendra conforter la haine que les sippoerters de la ville de Douala nourrissent pour l'équipe fanion du Cameroun.

 

                      Hervé Villard Njiélé

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Vox-pop;Que pensez-vous pour la rencontre Cameroun-Sénégal de samedi prochain?

2 Juin 2011, 23:34pm

Publié par hervy

Vox-pop

Que pensez-vous pour la rencontre Cameroun-Sénégal de samedi prochain?

 


Edmond Kamguia K(Journaliste)  « Le Cameroun va prendre sa revanche »

En tant que patriote, Je souhaite de tout cœur que le Cameroun prenne sa revanche en battant le Sénégal par un score  de deux ou trois buts à zéro. Mais lorsque je mets la passion de côté et privilégie la raison, une défaite au Cameroun aidera enfin à faire le vrai bilan de la coupe du monde 2010. Il est temps pour les dirigeants de la Fécafoot de rendre compte de leur gestion chaotique du football camerounais et d’assumer toutes les conséquences qui vont en découler.

 


Jean Jacques Djapite (Enseignant)  « Je n’y croit pas »

 


Je pense déjà que la partie est très mal commencé compte tenu de la dispute qu’il y a entre Alexandre Song et Samuel Eto’o Fils. ca ne fait pas sérieux. Il n y a pas assez de sérénité dans le groupe. Pour un groupe qui n’est pas serein pour une rencontre aussi capitale, rien ne peut marcher. Par rapport à cette rencontre, je suis pessimiste. Une victoire des lions ferait certes des bonnes affaires. Mais, sincèrement, je n’y crois pas trop.

 

 

 


Martin Ngounou (Rédacteur en chef du journal le Haut-Nkam)

« J’entrevois une victoire des lions »

 


Quand les lions jouent, qu’il y ait problème ou pas, il faut être patriotique. Parce que c’est le vert rouge jaune qui est en jeu. Il faut les soutenir car c’est notre patrie qui joue. Celui qui ne supporte pas les lions n’aime pas son pays. On doit garder l’union sacrée autour des lions. Ceci pour les encourager. Car c’est à nous tous que cela profite. Les sénégalais  ont joué très offensif au match aller. Les lions aussi ont produit un gros match. Peut être qu’en produisant le même jeu, et en concrétisant les occasions et les actions de but qu’ils auront, on peut gagner le Sénégal à Yaoundé. J’entrevois une victoire des lions ou à défaut un match nul. Que les attaquants soient réalistes.

 

 


 

Njifopare Jouheretou(Ménagère)

 

«  les lions vont gagner »


Les lions ont tellement déçu les Camerounais, qu’on n’espère plus trop. Mais, au football il y a toujours un gagnant et un perdant. Nous sommes vraiment déçus d’eux. On les voit briller à l’extérieur, dans les championnats européens et autres. Mais à l’intérieur, ils sont nuls. Ce qu’on attend d’eux c’est qu’ils amènent les Camerounais à les supporter comme avant. J’aime les voir jouer malgré la déception. La Fécafoot est le réel problème de cette équipe. Malgré cela, les lions vont gagner.

 

Nguemmogne Blanche(Elève) «les lions ne dorment pas »


 Le match de samedi, sera très difficile parce que le Sénégal ne vient pas à Yaoundé S’amuser. Ce sont des joueurs compétitif et combattant. Ils nous ont dominé au match aller. Cette fois ci, il faut que les lions prennent leur revanche par tous les moyens. Etant donné que la victoire est indispensable pour la suite de la compétition, l’heure n’est pas au jeu. C’est souvent quand ils sont dos au mur qu’ils réagissent. Ils vont gagner par ce que le lion ne dort pas. 


 

Rassemblés par Hervé Villard Njiélé

 

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Can 2012: La rencontre Cameroun-Sénégal suscite moins d’engouement à Douala

2 Juin 2011, 23:26pm

Publié par hervy


  La rencontre Cameroun-Sénégal suscite moins d’engouement à Douala.

 

photo lions indomptables-copie-2


A quelques jours de ce match capital pour le Cameroun, le public de la capitale économique tarde à se manifester.

 

 Des informations faisant état du climat délétère qu’il y a au sein des lions en stage préparatoire à Yaoundé, a certainement contribué à déstabiliser le peu d’amour  que le public de la capitale économique du Cameroun avait encore pour Les lions indomptables, l’équipe fanion du Cameroun.   L’ambiance qui règne dans la ville depuis hier, en dit long sur  le manque d’engouement  que les supporters de Douala ont pour ce match  pourtant capital pour le Cameroun.

 


Pas de drapeau  ‘’vert, rouge, Jaune’’ dans les coins les plus chauds de Douala, comme on n’a  souvent l’habitude à l’aube des grandes rencontres. Pas  de promotion des gadgets aux couleurs des lions ni  de campagne de communication au sujet de cette rencontre. Bref,  cette rencontre parait  comme un non évènement pour le public de Douala.

 


Certaines personnes abordées sont d’ailleurs très amères. «Que compter vous-faire avec une équipe qui n’a pas d’ambition ni d’avenir. Une équipe qui n’est là que pour servir les intérêts de certaines personnes. On en a mare. Je ne peux plus perdre mon temps pour une équipe comme celle » déclare amèrement  joseph F rencontré au « Grand amphi », un débit de boisson situé près du campus universitaire de Douala.

 


Pour ce dernier qui n’approuve pas la politique de gestion du football au Cameroun, les lions vont faire fausse route. C’est pourquoi, il est inutile de les soutenir. «L’époque où Les lions indomptables du Cameroun  nous faisait rêver est dépassée. Aujourd’hui, on ne construit rien, on veut seulement gagner.  Les résultats de l’équipe nationale sont à l’image de notre pays» Confie Durando un autre Consommateur courroucé.  

 

Au boulevard Ahmadou Ahidjo à Akwa, lieu où se vendent des gadgets aux couleurs des lions, l’ambiance est morose. Les clients sont rares. Les vendeurs ne se sont  pas ravitaillés en quantité comme par le passé. « Avant,  quand les lions gagnaient, on faisait de bonnes recettes.   Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On ne sait même pas qu’il y a match samedi  prochain.» Confie Ibrahim. Pour ce dernier qui comptait faire de bonne affaire durant cette rencontre l’espoir est presque perdu. «Je ne sais pas si je vais même vendre le peu de marchandises que j’ai acheté » déclare-t-il en pointant du doigt les  jeux de maillots aux couleurs des lions cintrés dans son kiosque. 

 


Non loin de lui Pascal, un autre jeune, vend des drapeaux. Depuis hier, il en a vendu trois seulement. Une situation qui ne l’émeut pas. «Les mauvais résultats des lions ont gâté le marché. On ne vend plus, parce que les lions ne gagnent plus. C’est vraiment dur ici »  Confesse-t-il.

 


Controverse


Pendant que les vendeurs des maillots et autres gadgets aux couleurs des lions indomptables se plaignent, des propriétaires des débits de boisson et des  gargotes procèdent  à des aménagements. Dans ces nombreux espaces répartis dans la capitale économique du pays. Des murs sont pains   des écrans géants multipliés, et des chaises refaites. Bref, ces espaces publiques ont refait leur toilette. «Des rencontres de cette envergures sont des moments de détente. Quand on a des matchs de cette ampleur, on est sûr qu’on va accueillir près  de cent personnes. » Affirme un détenteur d’une gargote à la rue Prince des Galles à Akwa. «C’est l’occasion de faire des gros chiffres d’affaires » assure un autre. «Depuis la finale de la champion’s  league,  il n’y a plus que ce match pour nous permettre de renflouer nos caisses. » Ajoute  le gérant de « One To one » une vente à emporter célèbre  de Bépanda.

 


  Bien qu’un peu pâle, l’ambiance dans la ville de Douala peut changer d’un moment à l’autre. Ceci en fonction de l’attitude des lions. Même s’ils paraissent énerver à cause des nombreux échecs de l’équipe fanion du Cameroun, leur  cœur soutient inconditionnellement   les lions car, comme l’affirme Léopold, «On demeure tous Camerounais  après tout ».

 

Hervé Villard Njiélé.

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Baccalauréat de l’enseignement secondaire;Les examinateurs mettent les petits plats dans les grands.

2 Juin 2011, 23:12pm

Publié par hervy

 

 

Les examinateurs mettent les petits plats dans les grands.

 


Les réunions préparatoires ont eu lieu dans les différents centres et sous centre de  la ville de Douala le 30 mai 2011 dernier.

 


Mettre les enseignants au pas, et s’assurer que ces derniers sont au courants des mesures à observer pendant le déroulement des examens de baccalauréat de l’enseignement général, qui a débuté sur l’ensemble du territoire national le 31 mai 2011 ;  c’est l’objectif que visaient les réunions préparatoires qui ont eu lieu dans les centres et les sous centres de la ville de Douala le 30 mai dernier. Organisées par les  différents chefs de centre et sous centre du baccalauréat de l’enseignement général édition 2011, ceux-ci voulaient s’assurer qu’il n’y aura pas de fiasco dans leur établissement. Et que, les surveillants qui sont dans les salles d’examen sont avertis de toutes les conduites à tenir en cas de pépin, ou de non respect d’une consigne par un candidat.

 


Au Lycée d’Akwa, cette  réunion a eu lieu à 12h 30 et a été animée par Emmanuel Ibwama, le proviseur de ce lycée, chef de sous centre  du baccalauréat au  lycée d’Akwa.  Pendant cette réunion stratégique et indispensable au bon déroulement du bac, le maître des lieux a briefé ses collègues sur  les différentes conduites à tenir pendant cet examen qui ouvre les portes de l’université aux candidats. «Nous avons commenté les instructions relatifs au déroulement des examens  du bac. Nous avons  donné des instructions sur tout ce qu’il faut faire demain (Ce jour) pour qu’ils soient vigilents honnêtes, rigoureux et travaillent avec professionnalisme » Affirme  le chef de centre très soucieux du bon déroulement de cet examen dans son sous-centre. « Le respect scrupuleux de ces consignes, poursuit-il signifie que les examens se dérouleront bien

 


Pour ce sous centre-qui accueille ce jour les candidats libres de la série littéraire et ceux réguliers de la série scientifique, les listes des candidats sont déjà affichées devant les salles, et les numéros de table apposés.  Le programme de déroulement des examens de même que la liste des conditions à respecter par les candidats  sont scrupuleusement placardés à l’entrée de chaque salle. A la vue  des dispositions prises, on se rend compte que Tout est déjà près pour accueillir les près de 715 candidats qui composeront dans ce sous-centre.


Au lycée Bilingue de Deido, les mêmes dispositions ont été prises par Paul Ebone Tiku le proviseur de cet établissement. Celui-ci a organisé la réunion préparatoire relative à l’organisation du baccalauréat de l’enseignement secondaire générale à 11h. Il a pris la peine de discuter avec ses collègues sur ce qu’il faut faire pour que tout ce passe bien. Les listes des noms et les numéros de salles déjà disponibles  sont consultées par certains candidats composant dans ce sous centre.

 

Au secrétariat du bac, les enseignants finalisent les préparatifs. «Nous sommes entrain d’apprêter les chemises. C'est-à-dire, celle des épreuves et celles comportant les noms des candidats. » Affirme discrètement un enseignant. Pour ce centre où se déroulent déjà les épreuves écrites  du Gce ordinary level et  du Gce advanced level, les surveillant n’attendent plus que les près de six cent candidats qui composent dans ce centre.  « La balle est dans le camps des candidats » affirme le proviseur.

 

 

                                            Hervé Villard Njiélé.


  Programme du déroulement du Baccalauréat général

 

Bac A4  littéraires

 

31/05/2011

Littérature, Langue Française.

 

 

1er/06/2011

Philosophie, Anglais

 

 

02/06/2011

Géographie, Ec

 

 

03/06/2011

Langue vivante II, Grec, Langue Vivante III, Mathématiques

 

 

06/06/2011

Epreuves facultatives

 

 

 

 

 

 

Baccalauréat scientifique

 

31/05/2011

Littérature, ou philosophie, Langue Française

 

 

1er/06/2011

Mathématiques, Anglais

 

 

02/06/2011

Physiques, histoire, Ec

 

 

03/06/2011

Sciences de la vie et de la terre, Chimie

 

 

06/06/2011

Epreuves facultatives

 

 

 

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Gce examination 2011: 15 absents enregistrés au début de l’épreuve écrite au lycée bilingue de Deido.

2 Juin 2011, 22:55pm

Publié par hervy

 

 


 15 absents enregistrés au début de l’épreuve écrite au lycée bilingue de Deido.

 


 

Ces candidats n’étaient pas présents pendant le lancement de la première épreuve  qui  a eu lieu hier à  partir de 8h.


 

15 absents, donc 13 enregistrés pendant le lancement de l’épreuve d’économie, et 2 pendant l’épreuve de  géology. C’est le nombre des absents enregistrés au début des épreuves écrites du Gce  au centre du lycée bilingue de Deido, lundi 30 mai 2011. Ces  absences ont été constatées par les surveillants au moment du déroulement des épreuves de ces examens. Informés  de la situation, MAria Assam, chef du secrétariat d’examen du Gce au Lycée Bilingue de Deido est venue constater l’absence effective des candidats dans les salles concernés.

 


« En dehors de ces cas signalés, qui ont maculé le début du  Gce ordinary level, l’équivalent du BEPC en section francophone, et du Gce advanced level qui équivaut au bac, aucun autre incident pouvant entacher  le déroulement de ces examens  n’a  été constaté. » confie  le chef du service de secrétariat.

 


Les cas des candidats qui n’ont  pas de nom sur  la liste ont été facilement gérer. Ils ont été admis en salle après avoir présenté les récépissés de payement des frais d’examen, précise-t-elle.

 


Dans ce lycée qui accueille plus de 1700 candidats, c’est une ambiance d’examen qui y règne. Les surveillants font des va vient entre les bancs, question de s’assurer que les candidats ne fraudent pas et qu’ils respectent scrupuleusement les consignes édictées.  Les sacs des candidats sont entassés à l’extérieur des salles d’examen.

 


 Maria Assam, chef du secrétariat s’assure quant à elle que,  le programme de déroulement des examens est  respecté à la lettre. Elle s’assure que les épreuves ont débuté aux heures indiquées et que le timing est respecté. Toujours entre son secrétariat, le bureau du proviseur Paul Tiku  Ebone  chef de centre, et les salles d’examen, cette dernière n’a pas de moment de répits.

 


Pour Elle, tout se déroule bien. « Je peux dire que nous n’avons pas enregistré de graves incidents au début des épreuves écrites de Gce. Pour l’instant, tout se déroule bien », précise -t- elle.

Du coté des candidats, la première journée semble abordable. «Les épreuves n’ont pas été  difficiles comme je pensais. Je crois avoir mis toutes les chances de mon coté aujourd’hui. C’est vrai qu’il est trop tôt pour conclure mais les épreuves étaient abordables » affirme Gloria Annu, élève au collège  bilingue de la maturité. Même son de cloche pour Cédric Wouafo élève au lycée bilingue de Deido. «La deuxième épreuve d’économie était moins difficile que la première. J’espère tout simplement que  la suite de la composition sera ainsi.» Commencées hier matin,   les épreuves écrites du Gce s’achèvent le 16 juin 2011.

 

 

                        Hervé Villard Njiélé.

 

 

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Etablissement des CNI :Quand la gratuité attire le monde

2 Juin 2011, 22:30pm

Publié par hervy

 


 

 

Quand la gratuité attire le monde

 

Les citoyens de la ville de Douala ont pris d’assaut les commissariats  depuis quelques jours, question d’établir cette pièce officielle indispensable pour  leur sécurité.

 

Suzanne Essebe est débordante de joie. Elle vient de  se faire  établir la carte d’identité nationale qu’elle rêvait  toujours d’avoir. Tenant  en main son récépissé, elle  le brandit comme un trophée de guerre. Car, c’est pour la première fois. Rencontrée à la police judiciaire de Bonanjo  mercredi 1er juin 2011,  elle ne cache pas sa satisfaction. «Je suis très contente d’avoir établi ma carte d’identité » affirme-t-elle. Au sujet des dépenses consenties, elle affirme que c’est gratuit. «Je n’ai rien payé. En dehors des dépenses faites pour certifier la photocopie de l’acte de naissance, je n’ai  plus rien payé au service d’identification. » Précise-t-elle. 

Jeanne P par contre, est anxieuse.  Elle n’est pas sûre d’établir sa carte d’identité nationale ce jour.  Au milieu d’une file interminable de personnes, qui attendent devant le service d’identification de la police judiciaire de Bonanjo, elle désespère déjà. « C’est depuis le matin que je suis là. J’ai trouvé beaucoup d’autres personnes  ici. J’espère tout simplement que je vais établir ma carte d’identité nationale aujourd’hui. » Livre-t-elle. Tenant en main une chemise contenant son acte de naissance et le certificat de nationalité, elle  ne perd pas espoir.

 A l’intérieur du service d’identification, les agents en poste sont absorbés par le travail. Pas de moment de répit. Ils remplissent les dossiers d’identification d’une dizaine de candidats. «Ici la gratuité de l’établissement de la carte d’identité est une effectivité  et on sert par ordre d’arrivée » précise  un agent visiblement concentré à remplir la pile de dossiers qu’il ya sur son bureau.

Au commissariat du 9ème arrondissement de Douala, une longue  file de candidats au couloir attendent d’être filmer. Il ne manque que des photos sur leurs dossiers soigneusement remplis par les agents du service d’identification en poste. Dans ce bureau, l’organisation est remarquable. Tandis que l’agent qui reçoit  les candidats remplit leur fiche  d’identification, l’autre est à la toise pour mesurer la taille et  le poids de ces derniers. 

Le photographe, dans un bureau tout proche, fait des photos qui sont directement joint au dossier et déposés au  bureau du chef de poste pour signature. Cette disposition confirme un officier «apporte la célérité dans le service ».   Ici également, l’établissement de la carte est gratuit. D’ailleurs, un communiqué signé du commissaire Patrick Minya, informant le public de la gratuité de l’établissement et du retrait de la Cni, des cartes de séjour et de résidant est affiché sur le portail à l’entrée du bâtiment.

Au commissariat du 7ème arrondissement, l’ambiance est toute particulière. La bousculade observée dans d’autres commissariats de la ville est presqu’inexistante. Quelques personnes rencontrées se font servir paisiblement. Selon un officier  « la situation vient de se décanter. Il fallait venir un peu plus tôt. Il n’y avait pas moyen de passer par ici, c’était saturé ici » Confie-t-elle. Dans le bureau du chef de poste visiblement imperturbable, ne résonnent que les bruits du cachet qu’il appose sur les dossiers d’identification classer par pile devant lui. « C’est depuis sept jours que les Cni sont établis gratuitement. Et par jours, plus d’une centaine de cartes sont établis » affirme-t-il.   

Au commissariat du 10ème  arrondissement, les fiches d’établissement des cartes sont finies. Nous confirme le chef du service d’identification. Tous les candidats qui arrivent sont renvoyer dans d’autres commissariats ou sont conviés vendredi (ce jour). Car, explique l’officier de police en service dans ce bureau, «les fiches arriveront probablement ce jour » précise-t-elle.

Mais, bien avant ce désagrément, le commissariat avait accueilli de nombreux jeunes. Plus de deux cent cartes d’identités ont d’ailleurs été établis ce jour. L’établissement gratuit des Cni ayant débuté le 24 mai 2011 dans ce commissariat, près de deux cent cartes sont établies en moyenne par jour.  Nous dit-on. Pour faciliter la tâche aux usagers, un communiqué  précisant les documents à fournir pour établir la carte d’identité nationale est affiché  à l’entrée.

Selon ce communiqué, pour établir la Cni, les nouvelles personnes doivent fournir ; une copie conforme certifiée de l’acte de naissance, un certificat de nationalité signé par le président de tribunal de 1ère instance, une pièce justificative de la profession, une copie d’acte de mariage pour les mariés. En cas de péremption, l’usager doit présenter la carte périmée, le justificatif de profession et la copie d’acte de mariage. Et en cas de vol, fournir la déclaration de perte ou de vol signé par une autorité habileté.

La délivrance des cartes nationales d’identités gratuites tel que décrété par le président de la république  est une effectivité  à Douala. Beaucoup de citoyens en ont d’ailleurs bénéficié.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

 

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