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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Fonction publique:L’Etat camerounais recense ses agents

10 Août 2011, 22:01pm

Publié par Hervé Villard

 Une réunion de sensibilisation et d’enregistrement en ligne  de ses  agents visant à mettre à jour  le fichier du personnel de l’Etat  s’est tenue  hier, à Douala en présence du conseiller des affaires économique de la région  représentant du gouverneur du littoral.

 

 

Mettre fin aux agents  public fictifs qui emmargent au budget de  l’Etat et qui l’appauvrissent par conséquent, maitriser la masse salariale  des agents de l’Etat, et le nombre exact de ses fonctionnaires,  contrôler leur  répartition, définir les besoins de la gestion prévisionnelle. Voilà présenter d’une manière succincte quelques objectifs visé par la réunion d’enregistrement en ligne des agents publics en vue de l’élaboration cartographique des postes de travail qui s’est tenu à la salle  des banquets du littoral hier.

Pendant cette réunion qui a mobilisé un parterre des agents de la fonction publique de la région du littoral, et les hommes de médias, Emmanuel Nsawe, le chargé des missions  du ministère de la fonction publique dépêché  pour la cause, a expliqué le bien fondé de cette initiative du ministère de la fonction publique, de même que la procédure de recensement des agents de l’Etat.

Au sujet de l’importance d’une telle initiative, Emmanuel Nsawe a précisé que le recensement donc il est question va permettre au ministère de la fonction publique de retracer les différents postes de travail qui existe  sur l’ensemble du territoire national, d’identifier les postes de travail qu’occupe chaque agent et de suivre l’efficacité du poste en question de même que l’agent indiqué.  Le recensement permettra pareillement    de gérer  la carrière des agents de la fonction publique.

 

Procédure d’enregistrement

En ce qui concerne le recensement en question, « la procédure est simple » précise Emmanuel Nsawe.  Chaque agent de la fonction publique  devant un poste ordinateur avec connexion internet, doit entrer l’adresse www.minfopra.gov.cm/carto afin d’accéder à la page d’accueil qui contient 5 liens. (Accueil, propos, aide, recensement et contact). Pour accéder au formulaire d’inscription poursuit-il, il y a deux possibilités. Il faut cliquer sur le lien « Recensement » ou sur la phrase « Cliquer ici pour remplir le formulaire de recensement en ligne » inscrite en bas de la page d’accueil. Puis remplir le formulaire qui apparait sur l’écran de l’ordinateur, en y mettant toutes les informations personnelles et professionnelles. En cas de difficultés rencontrées  pendant le remplissage du  dit formulaire précise l’orateur du jour, « il faut cliquer sur le lien  « Aide »

Pendant que le chargé de mission du ministère de la fonction publique à Douala présentait cette procédure, une copie de présentation du formulaire d’enregistrement en ligne a été remise aux agents présents. Question de leur permettre de se familiariser avec la page et de pouvoir facilement la remplir le moment venu.  

Questions-Réponses

La phase de questions- réponses qui a suivi, a permis aux uns et aux autres de comprendre le mécanisme en question et de prendre des mesures qui s’imposent à cet effet. Pour cette opération qui s’étend sur 60 jours, c'est-à-dire du 10 aout au 10 octobre 2011, les agents de la fonction publique sont appelés à s’y conformer et à divulguer l’information aux autres.  Simon Pierre Sone, le délégué régional de la fonction publique pour le littoral, présent à cette réunion a rappelé à l’intention des journalistes présents que cette procédure concerne tous les agents de l’Etat contractuels et fonctionnaire. Seuls les personnels du ministère de la défense, du ministère de la justice  et de l’administration territoriale ne sont pas concernés.

Grebert Mandjeck fonctionnaire à la délégation du ministère des sports pour le littoral n’a pas caché son optimisme au sortir de cette réunion. «Cette mesure du Minfopra va permettre d’équilibrer la masse salariale aux effectifs en service.» A-t-il affirmé

  Même si des doutes sont émis au niveau de la fiabilité des informations qui seront fournies par les agents de l’Etat à majorité véreux et d’avantage sur l’efficacité de cette nouvelle mesure, il faut du moins reconnaitre l’objectif noble qu’elle vise. Celui de faire suffisamment de lumière sur la situation actuelle et prospective des personnels de l’Etat, grâce à une base de données informatique.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Médias: Les journalistes à l’école de la décentralisation

10 Août 2011, 01:04am

Publié par Hervé Villard

 

 

Un séminaire  de formation  portant   sur la couverture de  l’actualité relative à la décentralisation, à l’intention des journalistes  s’est tenu hier au cercle Municipale de Bonanjo  à Douala.

 

« Pour parler de la décentralisation, le journaliste doit d’abord maîtriser le concepts de décentralisation. »  C’est par ces propos liminaires que   le professeur Albert  Mbida  enseignant à l’école  supérieure des sciences et techniques de l’information et  de la communication (Esstic), a débuté l’exposé portant sur les questions de décentralisation. Devant un parterre de journalistes répondu présent  à l’appel  du réseau des journalistes camerounais sur la décentralisation (Rjcd) que préside Blaise Testelin Nana, journaliste à la Crtv, l’imminent professeur a rappelé aux uns et aux autres qu’on ne peut bien traiter un sujet que si on le maîtrise. La décentralisation étant un phénomène nouveau au Cameroun. Il faudrait  que des journalistes domestiquent le thème et les mécanismes afin de le comprendre.  Pour le faire, ils sont obligés de se former en ce domaine, de lire des ouvrages qui traitent de cette affaire et de suivre des enseignements y relatifs.

C’est donc pour palier à ce déficit d’information dans ce domaine et surtout et amener les journalistes à traiter désormais et d’une manière professionnelle toutes informations relatif à la décentralisation, que le séminaire susmentionné a été organisé. Par ce séminaire, le Rjcd entend donner aux journalistes de Douala le background nécessaire pour affronter à l’avenir ce genre de sujet.  

 

Cours de journalisme.

Après l’exposé d Albert Mbida sur la décentralisation, celui-ci a pareillement  formé les journalistes sur le reportage, un genre journalistique très usuel. De la définition du reportage   aux préparatifs  à faire avant toute  descente sur le terrain,  en passant bien sûr par le reportage proprement dit, l’enseignant de journalisme a donné les mesures usuelles à suivre pour éviter le ridicule. Ayant définie   le reportage comme un compte rendu fidèle d’un évènement qui se déroule à un endroit précis, il a rappelé que  c’est un compte rendu fidèle d’un évènement. Et pour faciliter sa lecture et la compréhension du récit qu’on fait, le journaliste doit écrire simplement. «Le journaliste ne doit pas renvoyer son auditeur dans le dictionnaire à chaque fois » a-t-il précisé.

Bien avant de parler de la simplicité du style rédactionnel, le professeur Albert Mbida a rappelé à l’intention de tous les journalistes qu’un reportage répond toujours aux six questions de références. (Qui, quoi, où, quand, comment  et pourquoi).

 A la fin de ce séminaire qui visait à renforcer les capacités des journalistes en matière de décentralisation et qui a vu la participation de Michelle Ebongue, le délégué régional de la communication pour le littoral, Blaise Testelin Nana le président de la Rjcd a présenté le reste des membres de bureau de cette association au public.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Eboulement de terrain à Douala:La famille des victimes inconsolables

10 Août 2011, 00:52am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

La famille des victimes inconsolables

 

 Le temps qui s’est écoulé n’a rien arraché à la douleur que ressent la famille Bayehe  éprouvée depuis le samedi  5 aout 2011, suite  au décès  de leurs fils dans  un éboulement de terrain.

 

La douleur est encore vive au sein de la famille Bayehe  située à la Cité des palmiers, non loin de l'immeubleb L.Cinq jours après le malheureux incident qui a entrainé la mort de leur fils Chantal Fany Ngo Dipita et son fils  Junior Nkououck, les larmes continuent de couler. L’ambiance qui régne  dans cette concession laisse croire que l’accident vient de se produire. Suzanne Ngoh Ndong épouse Bayehe couchée sur les matelas à même le sol accueille tout visiteur par des cris et des pleurs.  Celle qui a laissé sa fille et son petit fils bien portant avant d’aller passer les vacances avec ses trois autres fils  dans l’arrondissement de Ndong est inconsolable et ne sait à quel saint se vouer. « Je n’étais pas là quand cela est t’arrivé, raconte-t-elle en sanglotant. » « C’est aux environs de 8h  le samedi  matin que ma fille Blandine  m’a appelée  pour m’annoncer la triste nouvelle. J’ai voyagé le même jour et je suis arrivée ici  le même jour à 23h » Confie-t-elle  désemparée.

 Les autres membres de la famille venues s’enquérir de la situation sont abattus. C’est avec beaucoup de peine qu’ils répondent aux salutations des visiteurs qui arrivent. La mine  déconcertée, le regard hagard, et les yeux larmoyants, ils sont  profondément éplorés et presqu’inconsolables. Car, la disparition de leurs fils les affecte tant.

 

L’éboulement.

 

C’est que, le samedi 5août 2011,  les habitants de la  maison ont été brutalement réveillés par un bruit assourdissant. Une motte de terre  s’est détachée de la colline qui jouxte la maison,  suite à un glissement de terrain. Cet amas de terre qui a détruit une partie de  la maison, a enseveli à son passage Chantal Ngoh Dipita et son fils qui ont immédiatement trouvé la mort.    D’après Joseph Bayehe Bayehe, un membre de la famille qui raconte la scène, après ce bruit qu’il n’a pas identifié,  il est sorti vérifier ce qui s’est passé, avant de constater la triste nouvelle.  La terre avait détruit une partie de leur maison.  « Céline  l’une des locataires habitants la maison a eu la vie sauve parce qu’elle a escaladé par le plafond pour se retrouver dans une autre chambre » confie-t-il. « Quant à Chantal Fany N. pour un premier temps, on a pensé qu’elle n’était pas là puisqu’elle avait l’habitude de passer la nuit dehors. C’est en découvrant  que  sa chambre était remplie de terre que j’ai alerté les voisins et on s’est mis à creuser. C’est là, qu’on a découvert  qu’elle était là, mais déjà morte. ». C’est avec l’arrivée des sapeurs pompiers alertés, que les deux corps ont été dégagés et conduit à la morgue de l’hôpital de Logbaba.  La gendarmerie de Bonamoussadi informée est descendue sur les lieux de même que le sous préfet de Douala 5ème.

 

Dégats


Selon Suzanne Ngoh Ndong la maman des victimes, c’est la première fois qu’un éboulement de terrain tue des personnes dans ce quartier et dans sa famille. «Par le passé, on a eu des cas similaire mais ce n’était pas grave. Ça détruisait seulement les murs de la maison. Mais depuis 2000 que cela s’est produit, on n’a plus jamais eu cela.» Raconte t-elle. En plus de tuer deux personnes de cette famille, l’éboulement à détruit également trois chambres de cette maison. Hier sur les lieux de l’incident, seule une partie de cette terre était dégagée. La chambre de la victime était encore comme le jour du sinistre de même que d’autres chambres détruites. Le lit entièrement enterré se voyait à peine. Selon la propriétaire de la maison, rien n’a été sauvé dans ces chambres.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Université de Douala:Arnaque autour des bourses d’excellence

5 Août 2011, 02:03am

Publié par Hervé Villard

 

universit--douala.jpg

 

Certains étudiants sont obligés de débourser la rondelette somme de 2000 FCFA pour entrer en possession de la bourse d’excellence à eux attribué par le chef de l’Etat.

 

 

L’ambiance qui règne autour de la bourse d’excellence du chef de l’Etat à l’université de Douala n’est pas toujours saine. La longue file d’attente que l’on observe devant les sept guichets de payement ouverts à cet effet traduit à suffisance la difficulté qu’éprouvent les étudiants bénéficiaires à entrer en possession du précieux sésame.

 A coté des stations débout prolongées, des longs moments d’attentes, les bénéficiaires doivent parfois se lever très tôt pour espérer toucher cet argent. A tout ceci, vient se greffer le fait que certains d’entre eux sont parfois obligés de débourser la somme de deux milles francs CFA pour toucher cet argent.

 «Parvenir à enter en possession de la prime d’excellence offerte par le président de la république est une véritable gageure. » Raconte un étudiant. «C’est depuis deux jours que je suis là et je n’ai pas encore perçu ma prime.» poursuit-il.

Mésaventures

Pour ce dernier qui raconte les mésaventures  qu’il y a autour de cette bourse d’excellence, il faut sortir très tôt le matin de la maison pour espérer figurer parmi les bénéficiaires du jour. «Quand on arrive ici à 5h ou 6h, on confectionne une liste de présence et on s’aligne. Et quand les responsables qui payent les primes arrivent  aux environs de 9h, la liste est déjà saturée.  Les étudiants qui arrivent à partir de cette heure là ne peuvent même pas toucher leur argent car, c’est saturé » affirme-t-il.

 

Avec la difficulté qu’il ya autour du payement des dites primes, certains étudiants préfèrent contourner la procédure. Ils grincent la patte des vigiles qui assurent la sécurité et ceux-ci les laissent entrer. «La magouille autour des primes n’a jamais manqué. Depuis l’année dernière, cela existe.»  déclare Salomon étudiant en Fac science. «Pour bénéficier de la faveur des vigiles, il  faut négocier 2000 francs CFA. Mais, ça c’est pour ceux qui ne veulent pas attendre comme nous autres. » Précise-t-il encore.

Pour Gertrude M. étudiante en Fsega, qui est passée par ce chemin pour percevoir sa prime, «. Moi je l’ai fait parce que j’étais pressé. Je fais un stage dans une entreprise à Akwa. J’ai profité de la pause  pour venir faire mon retrait. Ça m’avantage »affirme-t-elle.

Cette dernière qui reconnait du moins que cette pratique n’est pas recommandée,  déclare que ce n’est pas obligé. «Cette pratique n’est pas obligatoire. La preuve on n’impose à aucun étudiant de le faire.» précise-t-elle décontractée.

Frais de fouille

A coté de ces vigiles qui s’enrichissent sur le dos des étudiants, on note également  les frais de fouille que perçoivent les responsables de la division administrative et financière et particulièrement le bureau des quitus. Ces frais varient entre 2000 à 5000 francs en fonction  du pouvoir de négociation l’étudiant. Tout ceux qui ont égarés ou qui ne retrouvent plus leurs reçues de paiement des droits universitaires sont obligés de se soumettre à cette loi. Pas moyen de déroger à la règle.

 

Alliance N. étudiante en communication a payé  ladite somme pour avoir une copie de son quitus de paiement des droits universitaire. «On va faire comment, on n’a pas le choix.et en plus les reçues de payement des droits universitaires sont l’une des pièces indispensables pour percevoir cette prime. S’il faut payer 2000 pour avoir 50.000fcfa c’est bon » déclare-t-elle.

Malgré ces désagréments observés, le payement des primes d’excellence se déroule normalement à l’université de Douala et fait le bonheur des étudiants. «Je suis content, car je ne m’y attendais pas.je prends ce cadeau du chef de l’Etat avec deux mains. Je ne savais pas comment je devais préparer la prochaine rentrée scolaire, ça me motive d’aller de l’avant. » Déclare très ému Farras K. étudiant en fac lettre en empochant la somme de 50.000fcfa qu’il vient de percevoir. Pour entre en possession de cet argent, les bénéficiaires doivent présenter le quitus de payement de l’année scolaire 2009-2010 et la carte d’identité.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Université de Douala: La sérénité regagne le campus.

5 Août 2011, 01:56am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

universit--douala.jpg

 

Après le mouvement d’humeur orchestré par les étudiants qui n’avait pas de nom sur la liste des boursiers d’excellence lundi dernier, le  calme est revenu dans le campus et ce depuis hier.

 

C’est une ambiance bonne enfant qui régnait  dans l’enceinte du  campus universitaire de Douala hier. L’entrée principale de  cette institution universitaire  barricadée par les étudiants mécontents la veille  était grandement  ouverte. Les enseignants et les autres membres de l’administration accédaient  dans l’enceinte du campus par cette voie sans la moindre difficulté. Bruno Bekolo Egbe,  le recteur de l’université de Douala lui aussi, est passé par là hier matin, nous renseigne un vigile posté à l’entrée de cet édifice. Pas la moindre ombre des manifestants d’hier.  Ceux-ci après les mouvements de lundi dernier sont  certainement revenus à de meilleurs sentiments.

 

C’est que, après le mouvement de revendication orchestré par les étudiants qui n’avaient pas de nom sur la liste des bénéficiaires de la bourse d’excellence du président de la république lundi dernier, mouvement qui avait amené les dits étudiants a barricader l’entrée principale de l’université de Douala, bloquant  par ce fait le recteur  de l’université dans ces bureaux, ceux-ci sont revenus a de meilleurs sentiments. Ils ont choisi comme la note du ministre de l’enseignement supérieur le recommande, de procéder par des requêtes pour rentrer dans leur droit.  

Promesse

Selon des informations recueillies au Campus, ils ont été persuadés de choisir  cette voie par certains  membres de l’administration avec qui, ils ont eu un entretient lundi dernier aux environs de 21 heures. D’après certaines indiscrétions, le recteur leur  aurait  promis de statuer personnellement sur leur cas pendant le traitement de requêtes.  Et, chacun d’eux devait pour que cette promesse soit tenue, passer se faire enregistrer au près de son doyen sur une liste prévue à cet effet.

« Les membres de l’administration nous ont persuadé hier que, barricader le portail ne devrait pas résoudre le problème. Qu’il fallait plutôt faire les requêtes comme cela est recommandé. Je l’ai fait et j’attends. »Confie un étudiant de Fref  rencontré hier. Celui-ci qui optimiste quand à la promesse du recteur, pense du moins que cette mesure lui permettra d’obtenir comme beaucoup de ses camarades inscrits en master 1 cette bourse.

Une autre catégorie d’étudiants sceptiques, pensent reprendre les mouvements de revendication si  leurs noms ne figurent pas sur la liste additive qui sera affichée après le traitement des requêtes.  

«Nous  on connait l’administration. C’est comme ça qu’ils ont l’habitude de faire. Ils nous dissuadent à chaque fois quand on revendique nos droits et souvent pour ne rien faire. J’espère seulement que cette fois ci sera la bonne.» Menacent-ils.

Requêtes

  S’agissant des requêtes à formuler par les étudiants oubliés lors de la distribution de cette bourse universitaire, un communique signé le 1er août  2011 du Dr Kisius Mpoche, le vice doyen chargé de la scolarité  des statistiques  et du suivi des étudiants, affiché au Campus 1de l’université de Douala informe les étudiants sur les pièces à fournir pour les requêtes et la date limite de ce dossier.

Selon ce communiqué, les étudiants ayant des revendications à faire sont priés de déposer une requête au près du doyen chargé de la scolarité et des statistiques et du suivi des étudiants. Et cette requête doit contenir, une requête écrite à la main, une photocopie des reçues de paiements et une photocopie des relevés de notes  de l’année académique 2009-2010. La date limite de recevabilité dudit dossier est prévue le 2 août à 12 h.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Prime à l’excellence universitaire:Les étudiants séquestrent le recteur de l’université de Douala.

5 Août 2011, 01:29am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Bruno-Bekolo-Ebe--recteur-de-l-universite-de-Douala.jpgIls protestent contre l’absence de leur nom sur les listes des bénéficiaires de la bourse d’excellence universitaire.

 

 

 

 

 

 

Jusqu’à 19h30 hier, au moment où nous quittions l’université de Douala, l’entrée principale du  campus I de cette institution universitaire   était barricadée par les étudiants et Bruno Bekolo Egbe, le recteur encore dans son bureau.

Très déterminés et courroucés, la centaine d’étudiants qui ont bloqués le portail de l’entrée principale de l’université de Douala n’entendaient pas capituler malgré les négociations entreprises par certains ainés académiques en service dans l’administration de l’université. Ils ne pensaient  mettre fin à leur mouvement de  revendication qu’après avoir perçu leur part de 50.000 francs Cfa, synonyme de la bourse d’excellence académique.  «Que le recteur  sorte et nous trouve Ici. Nous voulons nos parts de 50.000fcfa » déclaraient-ils d’une manière énergique.  

Massés à l’entrée principale de l’université de Douala, depuis hier matin, les étudiants donc les noms ne figurent pas sur les listes des bénéficiaires  de la bourse d’excellence académique criaient leur le ras-le-bol.  Même la présence des policiers anti émeutes stationnés  à la façade extérieure de l’entrée principale de l’université  n’a pas dissuadé ceux qui disent avoir été oubliés lors de la distribution de la bourse d’excellence.

 Pour nombreux d’entre eux, les critères de sélection des bénéficiaires de  cette bourse académique édictés, par le ministre de l’enseignement supérieure ne sont  pas respectés. «Ces critères ne sont  pas objectifs. » affirment-ils.

 

Irrégularités

Selon ces derniers qui se plaignent de l’absence de leurs noms sur les listes des bénéficiaires, les listes des noms affichées présentes de nombreuses irrégularités. Car, on retrouve y retrouve, le nom des étudiants travailleurs, les noms des étudiants ayant repris de niveau et les noms de ceux qui ont été admis en classe supérieure après délibération des notes. « Ce qui est contraires aux critères d’attribution de ces bourses d’excellence, qui devrait, comme son nom l’indique, être  attribuée uniquement aux étudiants méritants. 

« Beaucoup de ceux qui ont  les noms sur les dites listes ne sont réellement pas des étudiants méritants. Ils sont nombreux mes camarades qui ont repris le niveau 2 et qui ont leurs noms sur la liste. »  Se plaint un étudiant de la fac science. « Si ses critères étaient aussi objectifs comme on le prétend,   on ne devait pas oublier dans la liste le nom d’un  étudiant  qui est major de sa promotion  Ce n’est pas logique ça » clame un autre  étudiant de la faculté des sciences juridiques et politiques.

 Une autre catégorie de ces étudiants qui se plaignent, ce sont ceux qui ont totalement été ignorés. Bien qu’inscrit en cycle de recherche ces derniers qui d’après les critères de sélection devrait avoir droit à la bourse n’y figurent pas. «Je suis inscrit en doctorat niveau I en communication mais, je suis surpris de ne pas voir mon nom sur la liste » regrette un étudiant.

 

Mouvement d'humeur

 Le mouvement d’humeur des étudiants qui a débuté depuis l’affichage des listes des bénéficiaires, à la fin de la semaine dernière, oblige certains enseignants et responsables de l’université à accéder et à ressortir du campus par le portail des étudiants.

S’agissant des bénéficiaires de cette  bourse, 11011 étudiants vont se partager la rondelette somme de 549.750.000 Fcfa à l’université de Douala.  Près de 3694 étudiants  ont vu leur dossiers rejetés pour cause de doublon, d’absence du numéro de matricule et de niveau d’étude non éligible. Même si ces étudiants n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin, il y a lieu de rappeler qu’un communiqué signé  du ministre de l’enseignement supérieure recommande aux étudiants dont les noms ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires, de faire des requêtes et de les soumettre à l’appréciation de leur doyen et du recteur de leur université.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Présidentielle 2011: Le chasseur de lion cherche le renfort

5 Août 2011, 00:45am

Publié par Hervé Villard

 

 

EkindiLe coordonnateur général du Mouvement progressiste(Mp), Jean Jacques Ekindi entant s’associer  à d’autres partis politique pour battre Biya.

 

 

Homme politique téméraire qui a toujours à l’esprit de faire partir Paul Biya, Jean Jacques Ekindi, reconnu sur  le pseudo de « chasseur de lion » est plus déterminé à pourchasser «son adversaire de toujours » durant les élections présidentielles qui pointent à l’horizon.  Celui qui a déclaré sa candidature aux élections présidentielles le 10 Janvier 2011 à Bertoua n’entend plus louper sa « proie ». Pour cette fois –ci, il pense tout mettre en jeu pour qu’il ne s’échappe plus comme les dernières fois. Parmi les stratégies entreprises par le présidentiable, le jeu des alliances semble avoir retenu   son attention.

« Nous considérons maintenant qu’il est temps de prendre langue avec d’autres forces et d’autres partis politiques pour construire une synergie gagnante. Ce travail est en cours, et nous sommes attentifs à toutes les initiatives »a-t-il déclaré lors d’’une conférence de presse donnée hier au complexe Joël Ekindi à Deido plage

 

Après un périple d’un mois aux Etats-Unis et en France où il a organisé un meeting le 27 juillet à Paris, et collecté des fonds pour l’organisation de sa campagne présidentielle, le leader du Mp lance définitivement sa campagne le samedi 06 août 2011, à la faveur d’une réunion publique à Bamenda.

Dans les différents programmes de campagne, celui-ci entend, redynamiser l’enseignement au Cameroun en mettant à la disposition des apprenants camerounais des établissements suffisamment équipés,  des enseignants  de qualité et une formation de qualité.

J.J. Ekindi, entend grâce à son système, construire les écoles et les amphis et doter des lycées et collèges, des laboratoires et équipements devant permettre aux élèves d’avoir une bonne formation. Il entend pareillement  diminuer le coût de scolarisation, rehausser le salaire des enseignants en veillant à l’application du statut de l’enseignant fixé par les Etats Généraux de l’éducation de 1995.

Après avoir participé infructueusement aux élections présidentielles de 1992 et de 2004, Jean Jacques Ekindi, élu député à Douala en juillet 2007 entend descendre dans la rue si les élections venaient à être renvoyées.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Interview:Faustin Domkeu ; « Dans l’ensemble, c’était un bon championnat »

5 Août 2011, 00:16am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

faustin-Domkeu.jpgRencontré à la fin du championnat national de première et deuxième division, Faustin Domkeu, Président de l’association des clubs de première division fait le bilan de la saison qui vient de s’achever.



 

En tant que Président de l’association des clubs de Première division, quel bilan pouvez-vous faire de la saison qui vient de s’écouler ?

 

C’est un bilan positif. Le championnat s’est bien déroulé que ce soit la Mtn élite one où la Mtn élite two. Ça été d’un très grand intérêt, le public a commencé à revenir au stade mais nous devons continuer à travailler. Coton Sport de Garoua a mérité son titre de champion, Astres de Douala a méritée la deuxième place et union a méritée la troisième place qu’elle occupe. Quant aux équipes qui sont descendues en deuxième division, ils ont juste connu des problèmes d’organisation et de leadership et je pense que c’est la cause de leur descente.

Et quant aux trois équipes de la Mtn élite two qui sont montées en élite one, je pense que c’était les trois meilleures équipes. Dans l’ensemble c’était un bon championnat et nous allons continuer à travailler d’arrache pied  pour améliorer la qualité de jeu.

 

Quelles difficultés les présidents de club que vous représentez ont-ils rencontrés durant la saison ?

 

En tant que président de club, la difficulté majeure que nous avons rencontré c’est le financement de nos clubs. On n’a pas été mal organisée, mais on a eu des problèmes de financement. Les clubs qui ont eu les problèmes d’organisation c’était dû au budget. Le réel problème, c’est l’argent, le nerf du diable. C’est ça qui est la difficulté majeure. Maintenant aussi, il faut également qu’au niveau des joueurs, les droits et obligations soient bien harmonisés et on doit travailler sur ce sujet avec l’association des joueurs pour mieux harmoniser cela.

 

Aujourd’hui on parle de la professionnalisation du football camerounais qu’en pensez-vous.

 

C’est une très bonne chose. C’est une étape à franchir pour ramener notre football au niveau professionnel. Car on est obligé de passer par là. Pas seulement dans les faits mais aussi sur le plan de l’organisation et dans l’ensemble du football. Pour que notre football soit professionnel, il faut travailler.il faut mettre l’argent dans le football. Il faut construire les infrastructures. Aménager les aires de jeu mettre et  mettre de l’argent dans les clubs, afin qu’ils soient bien organisés et bien gérés.

 

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé 

 

 

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Présidentielles 2011: Maître Momo et le Paddec sont optimistes.

5 Août 2011, 00:02am

Publié par Hervé Villard

momoIls comptent sur le capital relationnel  acquis par le célèbre avocat  pendant ses loyaux services pour conquérir Etoudi.

 

 

 

 

 

Le célèbre avocat  camerounais  qui a officiellement manifesté l’envie de gouverner le pays 9 juillet 2011 entend faire régner le droit et la justice. Pour  y parvenir, il faut  qu’il prenne le pouvoir.  Et cela ne peut être possible,  dit-il, que si, le peuple camerounais, pour qui il s’est battu pendant plusieurs années, parfois au prix de son sang, lui accorde ses voix pendant les élections, pour que la liberté et la justice dont il rêve tous depuis longtemps soit un fait, une réalité..

 « Ma position d’avocat des droits de l’homme n’était plus suffisante. Puisque tel fils que je réussissais à libérer était immédiatement remplacé par tel mari ou par un autre frère arrêté injustement ou victime d’abus de pouvoir. Et pour pouvoir venir en aide à tout le peuple camerounais, pour mettre fin à ce genre d’injustice, il fallait que j’accède au pouvoir. Et, c’est avec vous que j’irai à Etoudi.» déclare t-il.

 Pour construire le Cameroun, «l’avocat des veuves et des orphelins» comme on l’appelle communément, entend rétablir premièrement la démocratie en séparant effectivement les trois pouvoirs.  A savoir ; le législatif, le judiciaire et l’exécutif. «Sans cette véritable liberté, chacun de ces pouvoirs ne saurait jouer son véritable rôle et contribuer efficacement au développement du pays. » affirme-t-il

Jean de Dieu Momo entend par ailleurs, en cas de victoire, associer tous les autres partis dits de l’opposition à la construction du pays. Car, « le Cameroun nous appartient à tous et chaque citoyen, à son niveau, contribue de par ce qu’il fait, à la construction de la nation. Sur ce, il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. On va associer les forces, on va conjuguer toutes  les forces pour bâtir un Cameroun prospère. Les partis politiques joueront le rôle de gendarme » Déclare-t-il.

S’agissant toujours de la construction du pays et plus particulièrement du redressement de l’économie, maitre Momo met un accent particulier sur le développement de l’agriculture. Il pense qu’on doit cultiver ce qu’on mange et produire ce que l’on consomme.

Au plan éducatif, pour relancer l’éducation et lui redonner ses lettres de noblesse, le défenseur des droits de l’homme entend diviser le budget actuel de la présidence par quatre et n’utiliser que le quart. Et, le reste, soit les trois quarts, servira à relever l’éducation. Avec ce budget, il envisage de construire les écoles et réintroduire les bourses dans le système scolaire.

Pour améliorer la condition de vie des camerounais, «l’avocat des neuf disparus de Bépanda» pense faire passer le salaire minimum de 28 000 à environ 150.000 Fcfa.  Pour battre campagne et amener les camerounais à lui offrir son suffrage le jour-J, maître Jean de Dieu Momo qui s’est mué en musicien, a commis sur le marché discographique camerounais, un album qui dénonce les atrocités du régime en place, et la manière chaotique  dont on gère le Cameroun. L’album s’intitule «commandement opérationnel

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Obsèques de Bebe Manga: Réactions des artistes

4 Août 2011, 23:10pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Rencontrés lors de la levée de corps de l’artiste bébé Manga, certains artistes camerounais ont tenu à dire ce que représentait l’artiste pour eux.

 

San fan thomas

 

san-fan-thomas.gif« La plus belle voix de la musique camerounaise est partie »

Je pense que nous sommes dans un moment de désolation. L’une des belles voix de la musique camerounaise, sinon la plus belle voix est partie et on ne peut que regretter cette situation. J’ai eu la chance de travailler avec elle dans son dernier album. J’ai trouvé en elle un talent immense qui pouvait me permettre de mettre en exergue ce que je connais en musique. Aujourd’hui nous sommes là pour l’accompagner et j’espère que tout va bien se passer jusqu’à Limbe, où une veillée musicale est prévue pour rendre un hommage méritée à l’artiste.

 

Dina Bell

 

dinabell.jpg« Nul n’est épargné de ce chemin là »

 

La belle image que je retiens de Bébé Manga c’est quand on réalisait les fleurs musicale du Cameroun au temps du ministre Mbelle Guillaume   Et je me souviens quant on était en studio avec Manu Dibango,bébé Manga et moi pour la réalisation de cet album. C’est une sœur que je perds, c’est une amie, c’est une mère, puisque elle était la mère des tous petits. Mais, je crois que c’est notre chemin à nous tous car nul n’est épargné de ce chemin là. Aujourd’hui c’est elle, demain ce sera quelqu’un d’autre et après peut être ce sera moi. Dans tous les cas, c’est  le bon Dieu qui  est responsable, c’est lui qui décide de tout cela.

 

Roger Milla

 

roger-milla« Elle avait  beaucoup pour donner aux Lions. »

 

Je garde un double souvenir, parce qu’elle faisait déjà partie de la famille Milla et celle des Lions Indomptables. Si nous avons atteint la finale au Ghana, c’est parce qu’elle a beaucoup participé à ce que l’équipe nationale atteigne la finale. Quand je vois qu’aujourd’hui, il n’y a personne des Lions indomptables, de la fédération ou du ministère, je suis un peu, je ne sais comment le dire.  Si je suis venu, c’est parce que Bébé manga était pour les Lions Indomptables une grande sœur. Mais comme je vous l’ai dit tantôt, Bebe Manga  était membre de ma famille. Elle participait à toutes nos cérémonies. Et lorsqu’elle avait un problème ici à Douala, je venais. C’est une grande perte pour nous. Mais le seigneur en a décidé ainsi. Le souvenir que je garde d’elle  c’est surtout au Ghana. Lorsque le Cameroun devait jouer le match de qualification. Elle avait  beaucoup pour donner aux Lions. Elle a contribué à donner  un autre esprit, un esprit gagneur, un esprit vainqueur. Et je pense qu’elle a beaucoup participé à ce que les Lions indomptables arrivent jusqu’en finale.

 

Prince Afo Akom

 

prince-afo-akom.gif«  Repose en paix. »

 

C’est une femme que tout le monde connait. La dernière fois que nous avons joué ensemble c’était à l’occasion d’un concert musical pour la paix organisé au Castel Hall. C’était le dernier Show qu’elle a fait avant sa mort. Nous sommes tous affligés et la seule chose que l’on peut faire, c’est de demander qu’elle repose en paix.

 

Sergeo Polo

 

sergeo-polo.jpg« Nous sommes tous affectés »

 

C’est vrai que Bebe Manga est décédée et nous sommes tous affectés. Si ses œuvres sont restées ça veut tout simplement dire qu’elle aussi est restée. J’ai gardé toutes les chansons qu’on a faites ensemble. Ecore le 20 mai dernier on a chanté ensemble. Et, elle m’a donné beaucoup de  conseil comme si elle savait qu’elle partait. Elle m’a demandé de tenir bon et que le ciel nous garde dans notre métier. Tout ce que je peux  te dire c’est que, Bébé fait un bon voyage, nous sommes de tout cœur avec toi, et nous continuerons à protéger les belles œuvres que tu nous as laissées. Paix à ton âme.

 

 

Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé

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