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Les entretiens de Paul Biya, le président de la république, Amadou Ali, le vice premier ministre, ministre de la justice garde des sceaux, de Marafat Amidou Yaya avec l’ambassadeur des Usa au Cameroun ont été publié dans la presse cette semaine.
L’actualité médiatique camerounaise est depuis le début de la semaine qui s’achève, marquée par les révélations troublantes de Wikiliks, un média américain. Parlant des fracassantes révélations faites, le media en question a publié les conversations privées que des responsables du gouvernement camerounais et des hauts fonctionnaires de l’Etat du Cameroun ont eues avec Janet E. Gavey l’ambassadrice américaine pendant son séjour en terre camerounaise.
Parmi les entretiens publiés qui font couler beaucoup d’encres et de salives, figurent les entretiens du président de la république Paul Biya, celui de Amadou Ali vice premier ministre, ministre de la justice garde des sceaux et celui de Marafat Amidou Yaya, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation.
D’abord le président de la république. D’après le quotidien privé Mutations éditions du jeudi 8 septembre 2011 qui publie l’information, le président de la république Paul Biya a fait des révélations fracassantes à l’ambassadeur des Usa Janet E. Gavey lors de l’entretient qu’il a eu avec celui-ci.
Selon ce que rapporte notre confrère, Paul Biya a reconnu que les généraux camerounais sont tous des corrompus et l’ancien ministre de la défense Remy Ze Meka un voleur. « Il a tellement volé lorsqu’il était secrétaire général du premier ministère et on aurait pu croire que ça suffit » aurait confié Paul Biya à Janet E. Gavey.
Selon des documents publiés par Wikiliks, remy Ze Meka est accusé de trafic d’armes au Cameroun et en Afrique avec d’autres généraux. Le président de la république aurait pareillement confié qu’il ne l’a pas remplacé juste parce que semble-t-il, il manquerait de personnes compétentes pour prendre la place de l’ancien mindef.
Parmi les confessions du président de la république. Celui-ci aurait entre autre déclaré qu’il a confiance en Amadoua Ali, le vice premier ministre, ministre de la justice garde des sceaux. Qu’il ignorait que son épouse partait à Los Angeles au sommet des premières dames africaines et qu’il pensait nommer les généraux retraités au Senat.
Parmi les autres révélations faites figurent la conversation de Marafat Hamidou Yaya avec l’ancienne ambassadrice américaine au Cameroun. Selon les propos de cette conversation réalisée le 9 février 2010 que rapporte Le Messager n°3423 du 7 septembre 2011, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation aurait déclaré que Le président Paul-Biya se sert de l’opération Epervier pour tenir ses opposants de «l’intérieur» en respect. Il aurait affirmé également que l’opération épervier et particulièrement les institutions qui ont la charge de cette affaire manque de professionnalisme et de stratégie.
Selon les documents publiés par Le messager, le minadt aurait déclaré que « Elecam va droit dans le mur » du fait de la désignation des responsables de cette institution qui aurait pour ambition première selon les dires du ministre de s’ «enrichir avec l’organisation des élections » Marafat.
La révélation la plus tonitruante de la semaine en outre a été celle de la conversation du vice premier ministre de la justice garde des sceaux. Les propos du ministre que rapporte le média américain Wikiliks dénotent d’une haine extrême vouée aux tributs bamiléké et les tributs anglophones. « Les nordistes (…) si méfiants sur les intentions des bamiléké qu’ils ne concluraient jamais une alliance pour soutenir un pouvoir politique bamiléké. Selon les déclarations rapportées, du vice premier ministre, le pouvoir au Cameroun ne fonctionne que selon un axe préalablement établie (L’axe Nord-Sud ) et que le Cameroun ne serait jamais dirigé par un Bamileké, ou un ressortissant de la tribut anglophone.
Herve Villard Njiélé