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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Discours du président paul Biya en date du mardi 25 octobre 2011

25 Octobre 2011, 20:40pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,


La Cour Suprême, exerçant les attributions du Conseil Constitutionnel, conformément à notre Constitution, vient de proclamer les résultats de l’élection présidentielle du 09 octobre dernier.

De manière souveraine, en toute liberté et en toute transparence, vous avez décidé de me confier à nouveau la charge de Président de la République.

Je vous remercie de m’avoir ainsi renouvelé votre confiance.

Mes remerciements s’adressent en premier lieu aux militantes et aux militants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, à ceux des autres partis de la majorité présidentielle ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui m’ont accordé leurs suffrages.

« Elu de la Nation tout entière » selon les termes de notre Loi Fondamentale, je félicite tous mes compatriotes qui, quelles que soient leurs convictions, sont allés voter et ont ainsi accompli leur devoir électoral. En se rendant aux urnes dans le calme, ils ont, une fois de plus, manifesté leur sens des responsabilités et leur attachement à la démocratie.

Mes félicitations s’adressent aussi à tous les acteurs du processus électoral, notamment Elections Cameroon, la Cour Suprême, les candidats, les partis politiques, les médias, les forces de l’ordre et l’administration territoriale. Autant d’acteurs qui, en agissant dans le cadre de leurs compétences, ont contribué à la réussite du scrutin du 09 octobre et partant à l’écriture d’une nouvelle page de notre expérience démocratique.

Je suis heureux de constater que notre démocratie se porte bien.

Mes chers compatriotes,

Croyez bien que je mesure le poids de la charge que vous venez à nouveau de me confier.

Votre confiance m’encourage à poursuivre les efforts déjà entrepris pour faire du Cameroun un pays prospère, juste et fraternel.

Votre confiance m’engage à mener à bien le projet des Grandes Réalisations que je vous ai présenté et qui est désormais votre projet, le projet du peuple camerounais.

C’est ensemble que nous ferons des Grandes Réalisations, des Grandes Réussites.

Ensemble, nous allons faire du Cameroun un pays émergent c’est-à-dire un pays doté d’institutions démocratiques consolidées, pourvu d’une croissance soutenue et durable, fondée sur la justice sociale.

Ensemble – Camerounais de toutes les régions, de toutes les religions, de toutes les langues, de différents statuts sociaux, de tous les secteurs d’activités, de toutes les générations –, nous allons transformer notre pays en un vaste chantier offrant des opportunités d’emplois aux jeunes, créant des richesses pouvant être redistribuées de manière équitable.

Ensemble, nous allons raffermir l’égalité réelle entre les hommes et les femmes ; nous allons accroître la participation des jeunes à la vie publique ; nous allons consolider la paix dans notre pays.

Ensemble, nous allons impulser dans tous les secteurs de la vie nationale une Nouvelle Dynamique porteuse de progrès.

Mes chers compatriotes,

Tel est le défi qui se présente à nous à l’aube de ce nouveau septennat. Où que vous soyez, quelle que soit votre place dans notre société, je vous demande de vous mobiliser pour qu’ensemble nous le relevions, ce défi, et que nous continuions à avancer dans la voie de la démocratie et du progrès social.

Vive la République !

Vive le Cameroun !

 

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Lutte Contre la vie chère: Une foire en plein Bonanjo

24 Octobre 2011, 20:04pm

Publié par Hervé Villard

 

Organisé par la délégation régionale du commerce pour le littoral, cette foire qui se tient depuis le mardi  18 octobre 2011 à Bonanjo s’est achèvé le 21 octobre 2011.

 

Du riz, du sucre, des savons, des jus de fruit divers, de l’huile d’arachide, du  sel et autres boites de conserve. Tels sont  quelques produits de première nécessité que l’on trouve à la foire qui se déroule non loin du service du gouverneur de la région du littoral à Bonanjo.

 

 

Animée par une douzaine de commerçants, en partenariat avec la délégation régionale du commerce pour littoral, cette foire permet aux habitants de ce quartier de la ville de Douala et à tous ceux qui travaillent à cet endroit de se ravitailler à vil prix.

 

 

Sous une tente soigneusement aménagée à cet effet,   la douzaine de commerçants présents à cette foire écoulent tranquillement leurs différents produits et font des bonnes affaires. Tant, la clientèle est abondante. «Je suis ici depuis le début de la foire. Pour l’instant je peux vous dire que ça se passe bien. Parce que chaque soir avant de rentrer j’ai presqu’écouler toutes les marchandises que  j’ai transportées ici » déclare  l’une des commerçantes visiblement satisfaite. Argument  approuvé par une autre, vendeuse de jus de fruit installée tout près. «Pendant cette foire j’ai fait découvrir mes différents jus de fruits et beaucoup de personne l’achètent. Je peux vous dire que ça se passe bien.» ajoute-t-elle.

 

 

Au niveau de l’affluence, les clients se bousculent pour se ravitailler. Principalement à l’heure de la pause dans les entreprises et le soir, aux environs de 17h, à la sortie du boulot.   A ces moments précis, on est obligé de faire la queue pour être servi. Car tous veulent profiter de cette occasion pour se ravitailler. Les clients à majorité des responsables s’exécutent  sans protocole. «Car il y en a assez pour tout le monde. » précise une commerçante.

 

Bon Prix

 

Selon certaines ménagères rencontrées dans cette mini foire des produits de première nécessité, des initiatives comme celle-ci devraient être pérennes. Pour permettre aux  ménages de se ravitailler.  « Le coût de la vie est devenu de plus en plus chère. Avec l’argent que nos maris nous donnent on ne réussit plus à faire manger la famille. Il faut qu’on multiplie ces genres de foires pour qu’on se nourrisse un peu. » Pense  Thérèse Onana.

 

S’agissant de prix, les prix pratiqués dans cette foire sont celles homologués par la délégation du commerce. On trouve un kilo de sucre à 550 F, un morceau de savon à 300F, un paquet de sucre à 700f, un sac de 10kg de riz parfumé à 9500f, un sac de riz 50kg à 16500f et plus. Bref, les marchandises vendues sont bon marchées. D’où l’affluence qu’on observe.

 

Organisée par la délégation régionale du commerce pour le littoral, la foire des produits de première nécessité qui se tient à Bonanjo s’achève ce jour. Elle  s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre la vie chère engagé par ce service depuis quelques mois.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Université de Douala:Les tenues et coiffures extravagantes désormais interdites

24 Octobre 2011, 19:58pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Institué depuis le lancement de la rentrée universitaire  le 13 octobre 2011, le port de tenue correcte fait partie des conditions à remplir pour accéder au sein des campus de l’université de Douala.

 

 

L’image qui s’offre à tous ceux qui visitent le campus universitaire de Douala depuis la rentrée académique contraste avec celle des années antérieures. Des étudiantes et étudiants sont soigneusement vêtus. Ces derniers à majorité arborent des chemises et des pantalons pour les garçons et des tee-shirts et des pantalons Jeans pour la majorité des filles. Pour celles qui portent des  jupes ou des  robes, ces vêtements  couvrent entièrement le corps jusqu’aux genoux. Les  tricots décoltés sont absents de même que des ‘’Dvd’’ (dos et ventre dehors) et des Vcd (Ventre et cuisses dehors). Cette situation remarquable  se justifie par le respect strict des mesures disciplinaires en vigueur dans cet établissement universitaire depuis la rentrée académique.

 

 

 

 Selon ces mesures prises par le recteur de l’université de Douala Bruno bekolo, les étudiants de l’université de Douala quels qu’ils soient doivent s’habiller  et se coiffer décemment. Les tenues vestimentaires extravagantes sont proscrites de même que des coiffures extravagantes. Les étudiants doivent être propre et faire montre d’un minimum de responsabilité.

 

  

Selon Jacques Olinga Zing appariteur au campus 2 de l’université de Douala qui  comme nombreux de ces collègues,  veille à l’application de cette nouvelles mesures disciplinaires, aucun étudiant n’est autorisé dans l’enceinte de l’établissement s’il n’a une tenue correcte. «Ils sont informés qu’ils doivent bien se vêtir.  Nous sommes sans  pitié pour tous ceux qui ne respectent pas cette mesure. » Précise t-il.

 

 

 

Selon celui qui rappelle les mesures vestimentaire à respecter au sein de l’université de Douala, «l’homme doit s’habiller en chemise pantalon et chaussure fermée. Les femmes ou dames doivent couvrir leur corps au trois quart. Les dos nus , les vêtements qui laissent entrevoir la poitrine ou les seins, les cuisses sont strictement interdits » rappellent-ils.

 

 

Atteinte à la pudeur.

 

 

Celui-ci fait par ailleurs remarquer que  les étudiants et étudiantes habillés de manière extravagante déconcentrent  leurs camarades et leurs enseignants et d’avantages sont des mauvais exemples pour  les nouveaux étudiants qui sortent fraîchement des lycées et des collèges.   « C’est  un  délit qui est punit par le droit Camerounais » déclare-t-il.

 

 

 

Celui qui se satisfait de l’application de cette nouvelle loi disciplinaire pense  en outre que cela va permettre aux étudiants d’être responsable et ramener l’éthique et la morale dans le campus. Pour que cette mesure ait les résultats escomptés propose-t-il,  « il faudra impliquer au moins quatre personnes dans cette mission. Les parents à la maison, les vigiles et gardiens qui  filtrent les entrées à l’université, les étudiants eux même qui doivent jouer les gendarmes et l’autocensures et les enseignants qui doivent dénoncer les récalcitrants. »

 

Adhésion des étudiants.

 

La mesure disciplinaire instituée à l’université de Douala est bien accueillis par la majorité des étudiants. Ces derniers d’après les vigiles les aident parfois à dénoncer des cas qui les échappent.  Selon Albert Le Grand Ndi Ndi étudiant à l’Iut de Douala, c’est une mesure salvatrice. « Ces mesures on les attendait depuis. On n’accepte pas les garçons en short et les filles en minus jupes. C’est une très bonne chose. L’université était devenu du n’importe quoi. Nous partageons ces mesures disciplinaires à 100% » affirme-t-il.  Avis partagé par  Rosine Dongang étudiante en faculté des sciences « je pense que c’est une bonne chose parce que, quand on est étudiant ça veut dire qu’on est majeur. Et, on doit s’habiller de manière descente lorsqu’on va à l’école. Ça montre le sens de notre responsabilité » Affirme-telle.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Présidentielle 2011: Douala dans un calme plat

24 Octobre 2011, 19:40pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

L’ambiance qui règne à Douala à la veille de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle a laissé croire que c’était un non évènement pour les habitants de cette ville.

 

 

Jusqu’à hier soir aux environs de 17h 30 minutes quand nous quittions les différentes artères et les coins à forte concentration humaine de la ville de Douala, tout était calme. Les motos les taxis, circulaient sans problèmes. Les différents usagers de la ville vaquaient tranquillement à leurs occupations respectives. Dans les ventes à emporter, les restaurants, les snack-bars,  tout se déroulait dans un calme total. Les consommateurs dégustaient leurs différentes commandes tandis que les serveuses rompues à la tâche s’attelaient à les servir.  Chose curieuse, les commentaires  et discussions qui faits à ces endroits  n’avaient rien à voir avec  les résultats des élections présidentielles qui seront publiés ce jour. Personne n’en faisait d’ailleurs  mention. « C’est un non évènement pour nous » affirme un consommateur rencontré dans une buvette à Akwa. « Pourquoi veux-tu qu’on commente ce sujet. Ça ne nous sert à rien. Nous avons autres choses plus importantes que ça à faire. Et en plus ces commentaires ne donneront jamais à manger à ma famille » déclare avec un courroux  un autre consommateur assis au bout d’une autre table.

 Au carrefour Ndokoti,  L’ambiance est la même la pluie qui s’est abattue sur la ville hier matin n’a rien changé aux habitudes de ceux qui fréquentes ce carrefour. Les vendeurs à la sauvette mènent sans gène leur activités. Tout est calme ici. Ces derniers sont préoccupés par la non affluence de la clientèle due à la pluie diluvienne qui a arrosé la ville en matinée. A la question de savoir s’il était au courant de la proclamation des résultats des élections présidentielles ce jour, Joseph un vendeur de livre répond. « Ça nous laisse à 37. Qu’on promulgue ou non les résultats, ça ne m’affecte pas. Je ne pense même pas à ça. J’ai une cotisation de fin du mois dimanche et il me faut trouver 20.000frs d’ici à ce jour. C’est ça qui me préoccupe à l’instant. » Déclare-t-il en exposant sa marchandise.

«De quelles élections tu parles ? » Réagit  énergiquement Claude Nfouman vendeur de chaussure. «Il y a eu élections au Cameroun ?  Qu’on nous laisse tranquille avec ces affaires de politiques là. Nous sommes  ici au marché pardon excuse nous » affirme-t-il tout en  repoussant  le reporter.

 

Au carrefour Dakar et au Carrefour Nelson Mandela épicentres des émeutes de la faim de 2008, tous le monde vaque à ses occupations. Les vendeurs à la sauvette et les conducteurs se disputent une portion de la route. Rien à signaler de ce coté là. C’est à peine s’ils répondent aux questions du reporter. «Tu veux savoir quoi ? On t’a envoyé ? Tout le monde sait qui a gagné. Ce n’est plus important » déclare un conducteur de moto avant de s’en allé avec son client.

 

Appel au Calme

 

Malgré le calme qui règne  déjà dans la ville de Douala, des agitateurs politiques n’ont cessé d’appeler les populations au calme.  Des tracts d’origine diverses ont été multipliés et distribués partout dans la ville. Sur ces nombreux tracts, on pouvait lire entre autres « Douala ne servira pas de théâtre  à des pyromanes professionnels qui ne savent pas honorer l’hospitalité. » « Il y a des limites à ne pas franchir. Cette fois ci cela ne se passera pas » « ne suivez pas les sirènes de la démagogie et du populisme »

 

Hervé Villard Njiélé

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Résultat de la présidentielle 2011: Un non évènement à Douala

24 Octobre 2011, 19:26pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 Les bars dancing, les ventes à emporter et les différents points chauds de la capitale économique du Cameroun ont été délaissés durant la promulgation des résultats des élections présidentielles diffusés en direct de la Crtv dans tous ces lieux.

 

Jusqu’à 19h 30 minutes vendredi dernier, quand nous quittions les différentes artères et les coins à forte concentration humaine de la ville de Douala que nous avons pris la peine de visiter,  tout était calme. Les motos les taxis, circulaient sans problèmes. Les différents usagers de la ville vaquaient tranquillement à leurs occupations respectives. Dans les ventes à emporter, les restaurants, les snack-bars régnait une ambiance morose. Les consommateurs étaient presque absents. Ces derniers toujours présents  dans les débits de boisson à des occasions similaires, se comptaient au bout des doigts d’une main. Chose curieuse, les commentaires  et discussions faits en ces endroits   n’avaient rien à voir avec  les résultats des élections présidentielles qui sont publiés en direct de la chaine de la télévision nationale (Crtv) que le maitre des lieux a pris la peine d’allumer. Selon un  consommateur rencontré dans une buvette à l’Axe lourd Village,  l’absence de l’affluence dans les points chauds de la ville se justifie par le fait que les résultats sont d’avance connue. « C’est Paul Biya qui est président. Tu croyais que c’est qui ? Il n’y a pas de surprise. Ça ne sert donc à rien d’aller s’asseoir et perdre assez de temps qu’on a d’ailleurs pas »  déclare avec un courroux  un autre consommateur assis au bout d’une autre table.

 A la rue de la joie à Deido, l’ambiance est la même. Les ventes à emporter ouvertes  sont désertes. Les « barmen » presque esseulés regardent la télévision.  Quelques clients assis à une  table dégustent tranquillement leur boisson. 

A la question de savoir si la proclamation des résultats des élections présidentielles ne les intéressaient pas, l’un d’entre eux répond : « ça nous sert à quoi ? C’est ça qui va payer la bière que je bois là » gueule-t-il en repoussant le reporter.

 

A la Rue Pau à Akwa, au boulevard Ahmadou Ahidjoet a  Carrefour Idéal du même quartier, les gargotes sont désertes malgré carrefour la promulgation des résultats. Les commerçants  sont plus concentrés à vendre leurs marchandises qu’à suivre les résultats à travers le petit écran situé pas loin. Rien à signaler de ce coté là. C’est à peine s’ils répondent aux questions du reporter. «Tu veux savoir quoi ? On t’a envoyé ? Tout le monde sait qui a gagné. Ce n’est plus important » déclare un commerçant.

 

Une psychose générale

Selon certaines personnes rencontrées ce jour là, l’absence observée dans les points chauds de la ville de Douala se justifie par une peur totale. « Les gens ont peur d’être violentées c’est pourquoi ils préfèrent se cacher chez eux. » affirme un homme qui a requiert l’anonymat. Selon ce dernier, les différents appels à manifestation lancées par certains responsables de l’opposition ont amené les différentes autorités administratives à prendre des mesures conséquentes. « Personnes ne veut payer les pots cassés au cas où ça dégénère. Personne ne veut qu’on lui tire dessus pour cette parodie d’élections qui ne lui apporte presque rien. » Explique –t-il. Et de poursuivre. « Il n’y a pas que les débits de boisson qui sont vides, les supermarchés le sont aussi. Tu n’a pas aussi constaté qu’il y a moins d’embouteillage en ville ? Chacun est chez lui avec sa petite famille »

Parlant de mesures prises par les autorités administratives pour parer à tout désordre après la promulgation des résultats des élections présidentielles, celles-ci varient en fonction des villes du pays. Si à Yaoundé et à Bafoussam comme l’ont confirmé les reporters de La Nouvelle Expression il y a un dispositif sécuritaire dissuasif, à Douala, Okalia Bilaï le préfet du Wouri a plutôt interdit toutes les réunions les manifestations  publiques et rassemblements  dans son département jusqu’au 3 novembre 2011.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Douala :Les conducteurs de moto séquestrent Issa Tchiroma

19 Octobre 2011, 10:43am

Publié par Hervé Villard

 

 

Près de 3000 conducteurs de moto mobilisés à la station Total de Bonakouamouang ont manifesté leur haine à l’endroit du ministre de la communication pendant qu’il quittait Equinoxe télévision le 18 octobre dernier..  

 

« Menteur, bandit, dictateur ». Ce sont là quelques injures scandées à l’endroit du ministre de la communication Issa Tchiroma  pendant qu’il quittait l’immeuble Saint Pierre, siège d’Equinoxe télévision mardi 18 octobre 2011 dernier.  Massés à l’entrée de cet organe de presse, les près de trois milles benskinneurs  qui ont fait le déplacement ne sont pas allés du dos de la cuillère pour exprimer leur colère au ministre. «Bandit, vous avez vendu le pays » scandaient-ils pendant  le passage du patron de la communication au Cameroun. Celui qui croyait avoir un fan club au sorti d’Equinoxe télévision  a plutôt été surpris par l’attitude des conducteurs de moto qui menaçaient d’en découdre avec lui. C’est sous forte escorte  policière que celui-ci est monté à bord de son véhicule qui l’a conduit au siège de Ltm Télévision où il a continué sa tournée.

 

Selon  l’un des conducteurs de moto rencontré, les injures  à l’endroit du ministre de la communication sont synonymes de la haine que les conducteurs de moto dans l’ensemble vouent à son égard. Car disent-ils, «c’est un menteur, il n’est là que pour tromper le public et s’enrichir comme  beaucoup d’autres au pouvoir  le font. Même quand c’est mauvais, il dit que c’est bon » déclare-t-il avec colère.

 Selon  ce dernier toujours, « ‘’les benskinneurs’’ avaient envie de lui signifier  leur colère. » Précise-t-il.

 

Fermeture d’Equinoxe Tv

 

D’après les conducteurs de moto qui ont pris d’assaut la  station Total Bonakouamoung, une rumeur annonçant la fermeture d’Equinoxe télévision a circulé  dans la ville. C’est pour quoi ils se sont mobilisés pour dire non à la machination de l’Etat. «Equinoxe c’est la seule télé qui nous donne encore les informations vraies.  On nous a dit qu’on était en train de scellé la télé. Par amour, nous sommes venus lui apporté notre soutient » affirment l’un d’eux.  La rumeur qui s’est répandue telle une trainée de poudre s’est amplifiée avec le dispositif sécuritaire  trouvé sur place. «Quand on est arrivé, on a trouvé qu’il y avait la police partout. Et que l’entrée de la télé Equinoxe était minée. On a donc cru que le ministre est venu fermer la télé. C’est pourquoi vous nous voyez nombreux. » Déclare un conducteur de moto.

C’est quelques minutes après le départ d’Issa Tchiroma que ces derniers ont libéré la station Total de Bonakouamouang qu’ils ont assiégé quelques heures plus tôt.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Issa Tchiroma sur le plateau d’Etoudi 2011

19 Octobre 2011, 10:35am

Publié par Hervé Villard

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Le ministre de la communication était l’invité spécial de Policarpe Essomba et d’Arison Tamfou durant la visite qu’il a effectué à la chaîne de télévision privée Camerounaise Equinoxe Télévision.

 

 

L’un des moments les plus importants de la visite  du ministre de la communication du Cameroun, Issa Tchiroma à la télévision Equinoxe hier a été son passage sur le plateau d’Etoudi 2011. Téléspectateur depuis la mise sur pied de ce programme spécial, le ministre de la communication, invité de ce plateau   improvisé à l’occasion de sa visite a répondu aux questions de Suzanne Kalla Lobé, Omer Mbadi, Edmond Kamguia,  tous des journalistes de La Nouvelle Expression et de  Njoya Moussa le politologue et  consultant permanent de ce plateau.

  

Selon le rédacteur en chef de la télévision Equinoxe, Etoudi 2011 était le meilleur plateau où il fallait recevoir le ministre de la communication durant sa visite dans cette chaîne de télévision de la ville de Douala. Car, il était question de lui faire découvrir non seulement l’ambiance des élections présidentielles  dans cette chaine de télévision communément appelé la « télé de Tchounkeu » mais,  aussi et d’avantage lui permettre de se frotter  aux réalités auxquelles étaient confrontés les différents candidats qui sont passés sur ce plateau. «On a trouvé qu’il était idéal de recevoir le ministre de la communication Issa Tchiroma sur le plateau d’Etoudi 2011 parce que  on est encore dans le processus électoral et que, la communication qu’il allait faire était dans ce cadre là. Il fallait lui faire goutter l’ambiance de ce plateau. » Précise le rédacteur en chef d’Equinoxe Tv.

 

Parlant de l’ambiance de ce plateau, Issa Tchiroma l’a effectivement gouttée. Bien que téméraire et toujours détenteur de réponses à toutes les questions qui lui sont posées, le ministre de la communication en a eu pour son compte. Les différents journalistes constituant le panel  ne lui ont pas fait de cadeau. Des questions pleuvaient telles des balles d’une mitraillette russe en  plein champ de tir. Il a fallu que le ministre  demande aux nombreux téléspectateurs d’Equinoxe télévision qui vivaient la scène à travers leur petit écran de le protéger pour que la fréquence des questions diminue. «Protégez-moi !» A crier le ministre en plein plateau.

 

Malgré cette ambiance de plateau à la Etoudi 2011, Issa Tchiroma  a déroulé l’objet de  sa visite à Douala. «Je suis  venu remercier le directeur de Publication de Equinoxe télévision, et surtout féliciter vous les journalistes pour le travail que vous avez abattu pendant les élections présidentielles,  Je voudrais profiter de l’audience de votre antenne pour féliciter tous les partis politiques. Je voudrais  également dire merci aux différentes congrégations religieuses pour les nombreuses prières à l’honneur de la paix au Cameroun. Au moment où je vous parle, beaucoup sont encore entrain de prier » 

 Bien avant d’être invité sur le plateau d’Etoudi 2011, le ministre de la communication a été accueilli par  Severin Tchounkeu, le patron du groupe La Nouvelle Expression  et le personnel tout entier.  Celui-ci en a profité pour adresser ses vœux de bienvenue au ministre de la communication et présenté en quelques lignes le travail qu’abat au quotidien sa chaîne de télé.

Pendant sa visite à Equinox tv, le ministre était accompagné de  Joseph Janvier Mvoto Obounou, le directeur  du développement des médias privés et publicités au ministère de la communication, de Michel Ebongue, délégué régional de  la communication pour le littoral et autres personnels.  Issa Tchiroma a également reçu des mains de Polycarpe Essomba le rédacteur en chef d’Equinoxe Tv «Les chroniques et éditos de Jacques »  Attali, un ouvrage en communication.

Après la télévision Equinoxe, le ministre de la communication a rendu visite à d’autres médias de la ville de Douala.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Elections Présidentielles:Le Cpp demande la reforme du système électoral au Cameroun.

13 Octobre 2011, 18:21pm

Publié par Hervé Villard

 

photo Kah Walla présidente du CppLa présidente de ce parti politique a dévoilé le désir de son parti lors d’un point de presse qu’elle  a organisé hier au siège de son parti à Douala.

 

 « Il faut reformer le système électoral au Cameroun. Ce qui s’est passé dimanche 9 octobre dernier c’est une catastrophe générale. Vous étiez tous sur le terrain. Est-ce que vous êtes fiers de ce qui s’est passé là ? De fait l’élection qui s’est déroulée dans notre pays est une honte pour le Cameroun, tout entier. Nous avons étalé notre incompétence en matière de gestion d’un processus électoral au monde entier. Ces élections sont loin de se conformer aux normes africaines, n’en parlons pas des normes internationales. Il faut un système électoral fiable actuellement dans notre pays 

 

Edith kahbang walla,  la présidente du  Cameroon people’sparty (Cpp) est formelle quant à sa déclaration.  Selon la candidate aux élections présidentielles qui se sont déroulées le 9 octobre 2011 dernier, sans  la reforme du système électorale, les élections dans notre pays n’auront jamais de crédibilité par ce que, seront toujours entachées des irrégularités comme celles qui viennent de s’achever.  Les élections quelles qu’elles soient sont des échéances importantes pour l’avenir d’une nation. Car, ce sont des moments durant lesquels le peuple choisi ses représentants et contribue ainsi au développement de son pays. Pour que ces moments cessent d’être des moments regrettables qui freinent l’avenir de notre pays, il faut une reforme des liste électorales. A laissé entendre la présidente du Cpp.  Celle qui a déposé une requête aux fins d’annulation totale des opérations électorales relatives à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011 à la cour suprême le 12 octobre dernier pense pareillement qu’après avoir annulé ces élections, il faut mettre en place un cadre de concertation entre  le gouvernement, les partis politiques et Elecam. Ceci afin de définir un calendrier et des modalités claires pour la réforme du système électoral et la programmation de nouvelles élections.

 

  Au chapitre des irrégularités qui ont entachés cette échéance électorale, les responsables de ce  parti politique citent : la découverte des bureaux fictifs, l’acceptation comme président de bureau de vote des personnes qui sont membre d’un parti politique, ce qui est interdit par la loi,  des électeurs détenant plusieurs cartes électorales (23), l’absence des bulletins de vote de la candidate de ce parti dans certains bureaux de vote entre autres.

Durant cette conférence de presse courue par l’ensemble de la presse nationale et internationale, Edith kahbang Walla a remercié les milliers d’électeurs et électrices, et scrutateurs  ayant œuvré en faveur de son parti. Elle a par ailleurs invités tous ceux qui ne se sont pas encore impliqués dans les actions politique de le faire, de rejoindre le Cameroon people’s party.  «Le 9 octobre nous avons passé une étape importante pour la réalisation de notre parti. Nous maintenons le cap sur le Cameroun leader et demandons à tous ceux et celles  qui se sont engagés de se préparer pour les prochaines étapes. Nous demandons à tous les camerounais qui ne sont pas impliqué dans l’action politique pour l’alternance du système de gouvernance camerounais du plus haut niveau de se joindre à nous »

 

Durant la séance de questions-réponses qui s’en est suivie, la candidate a dénoncé le manque d’esprit de sacrifice qui anime les citoyens camerounais pourtant assoiffés de changement. Elle a pareillement informé la presse qu’une action commune avec d’autres partis politiques de l’opposition est entrain d’être menée et que la presse sera informée le moment venu.

 

Hervé Villard Njiélé. 

 

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Elections présidentielles 2011:Fin de mission pour les antennes communales d’Elecam à Douala

12 Octobre 2011, 19:32pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Après avoir tous transmis la copie des procès verbaux aux différentes commissions départementales, ces derniers s’attèlent à ranger la paperasse qu’il y a dans leurs différents bureaux. 

 

L’ambiance qui règne actuellement dans les antennes d’Elecam de la ville de Douala est une ambiance moins laborieuse.  A observer l’attitude  du personnel moins actifs dans ces différents bureaux, on conclurait que le rythme et le volume de travail ont régressé.  Ceux-ci, les uns assis derrière des postes ordinateurs, les autres debout dans le hall, discutent paisiblement sans stress.

 Aux  remue ménages et à l’ambiance laborieuse et parfois sans repos qui ont régnés dans ses différents lieux durant ces derniers jours, c’est plutôt un calme apparent qui y règne.  Plus d’affluence. Les visites sont réduites et se comptent du bout du doigt. Le rythme des vas et vient est réduit.  Le stress et le surmenage permanent, qui guettaientt le personnel de cette structure qui a organisée les élections présidentielles du 9 octobre 2011 dernier ne sont plus imminents. Tout semble calme.

 

A l’antenne Elecam de l’arrondissement de Douala 1er, Clémentine Georgette Yvette Ndoumbé Ekamby est plutôt tranquille et très détendu. «Mes résultats sont à la commission départementale de supervision de vote du Wouri depuis hier » déclare-t-elle l’air décontractée.  Celle qui discute avec le reporter de La Nouvelle Expression sans anicroche range certaines paperasses en désordre dans ses bureaux. «Je suis entrain de ranger tout ce qu’on devait utiliser pendant le vote et qui n’a pas été fait. » déclare-t-elle en poursuivant son activité. Dans son bureau des procès verbaux non remplies, des cartons d’autres feuilles sans oublier le carton des  restes des cartes de vote non retirés (Plus d’un millier) sont disposés en désordre.  Aidée par la poignée de personnels présents(5), la chef d’antenne range les affaires mis sens dessus sens dessous pendant l’organisation du déroulement du scrutin. «Étant donné que ce n’est pas nous qui promulguons les résultats, on attend le mois de janvier pour faire la révision des listes » affirme-t-elle.

 Même ambiance à l’antenne Elecam de Bonaberi nous signale le chef d’antenne joint au téléphone hier dans l’après midi. « Tout est calme chez nous, on vient le matin aux environs de 8h 30minutes et à 15h 15h30 chacun rentre chez lui.  L’ambiance est calme pour l’instant on fait du ménage, on classe certains documents » déclare Eugène Dibasso Doumbe.

 

Idem à l’antenne de Douala 5ème où le personnel ne s’est pas encore remis de l’intense boulot abattu avant et pendant le déroulement du scrutin. Le chef d’antenne qui dit être sous le coup de la fatigue n’a pas souhaité s’adressé à la presse. «Appelez-moi plus tard je suis trop fatigué » a-t-il déclaré.

 

Pas de temps mort

 

Selon Emmanuel Kwa Dicka le chef d’agence départemental d’elécam pour le Wouri qui confirme que tous les procès verbaux d’élections des différentes antennes d’élecam ont été acheminés aux différentes  commissions départementales,  ce n’est pas un temps mort dans les antennes d’élecam. Ces derniers sont toujours entrain  de travailler car, ils peuvent être sollicités à tout moment dit-il. «Nous restons à la disposition de la commission départementale de supervision du vote pour complément d’information. Nous allons rester sur le qui vive jusqu’à ce que cette commission termine son travail. » Affirme-t-il. D’après ce dernier qui déclare que la commission à jusqu’à 72h pour acheminer ses résultats à la commission nationale, les travaux de cette commission ont débuté depuis hier à la Cud

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

Document

 

Extraits de la loi  la loi n°92-10 du 17septembre1992 fixant des conditions d’élection et de suppléance de la présidence de la république, modifiée et complétée par la loi n°97-020 du 9septembre 1997 et par la loi n° 2011/002 du 6 mai 2011.


 

Article 28(Nouveau) (1) les travaux de la commission départementale de supervision sont effectués au vu des procès verbaux transmis par les antennes communales d’élections Cameroon.

 

(2) En cas d’erreur de calcul, la commission départementale de supervision peut redresser les procès verbaux correspondants. Toutefois, elle ne peut les annuler. En cas de rectification ou de redressement, la commission  départementale de supervision est tenue de motiver sa décision et d’en faire mention dans son procès verbal.

 

(3) Les travaux de la commission départementale sont consignés dans un procès verbal signé du président et de ses membres. Ce procès verbal est transmis dans  les soixante douze (72) heures à la commission nationale de recensement général des votes accompagné des documents provenant des commissions locales de vote.

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Elections présidentielles 2011:Les représentants des partis de l'opposition absents à Nkongsamba

11 Octobre 2011, 19:19pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Sur les 23 représentants  des partis politiques attendus dans les différents bureaux de vote de la ville de Nkonsamba, on en comptait que trois ou quatre dans la centaine de bureaux existants.

 

 

Boycott ou désistement? C'est la question  que l'on pouvait se poser en observant la centaine de bureau de vote que compte la ville de Nkongsamba durant le déroulement des élections présidentielles de 2011 qui se sont déroulées le 9octobre dernier sur l'étendu du territoire.

 Dans ces différents lieux  soigneusement aménagés pour abriter les élections, les responsables des partis politiques se comptaient au bout du doigt. Plusieurs des représentants de ces partis ne se sont  ni présentés ni excusés au près des responsables d'Elecam et de l'administration que l'on trouvait dans les différents bureaux de vote visités. « Les responsables des autres partis  politiques ne sont pas venus vous voulez qu'on vous dise quoi? On ne sait pas où ils sont. » Déclare Claude Tchumo président du bureau de vote d’Ediakap C.

Dans ce bureau de vote situé dans l'arrondissement de Nkongsamba 2, seul deux représentants de partis politiques étaient présents. A savoir le représentant du parti au pouvoir le Rdpc et celui du Sdf. Même scenario au bureau de vote d'Ediakap A qui compte 285 inscrits. Deux représentants sur les vingt trois attendus sont disponibles. Ces derniers assis derrière la table qui porte les vingt trois bulletins de vote des 23 candidats en lice veillent au grain. Ils s'assurent que les 23 bulletins disponibles sont remis à chaque électeur et se rassurent par ailleurs que celui-ci à jeter dans la poubelle aménagée à cet effet le reste des bulletins à lui remis. Membres du parti au pouvoir le Rdpc et du parti leader de l'opposition au Cameroun  le Sdf, les deux responsables présents déclarent ne pas être gênés par l'absence des représentants des autres partis en lice. « C'est vrai ils sont absents mais ça ne nous empêchent pas de faire notre travail. » déclarent-ils.

A l'école Cebec un autre bureau de vote de   l'arrondissement de Nkongsamba1er  qui compte 459 inscrits, quatre  représentants des partis politiques sont présents. A savoir le Rdpc, l'Ufdc, le Sdf et l'Add. Malgré leur absence, « le scrutin se déroule bien » nous signale-t-on.  

Dans les bureau de vote du lycée de Manemgouba du lycée technique de Nkongsamba, de l'école St Kisito, de la délégation de l'agriculture de l'école publique Ehamoa A, B,C, et autres, la situation était la même. Les représentants des partis politiques en course pour l'élection présidentielle atteignaient difficilement le chiffre cinq. Leur nombre oscillait entre deux et quatre.

 

Problème financier

Selon  madame Salomé Tchoua responsable de l'alliance des forces progressistes (Afp)  dans le département du Moungo, l'absence des représentants du parti de Ben Muna dans les différents bureaux de vote de la ville de Nkongsamba se justifie par un manque de moyen financier. « Le président allait décaisser l'argent à la dernière minute pour que les différents représentants désignés se déploient dans les bureau de vote. Il ne l'a pas fait. J'ai supplié  mes membres de le le faire et ils ont refusé. Car, il fallait qu'on leur donne au moins l'argent du déjeuner » affirme la responsable de ce parti très déçue de la tournure que les évènements ont pris à la dernière minute.

 

Pour cette dernière qui pense que les élections se sont mal déroulées du coté de son parti, beaucoup de chose reste à faire pour organiser des élections crédibles aux Cameroun. Car, « on a vu des gens qui avaient deux et parfois trois cartes. ». déclare-t-elle.

 Au sujet de l'absence de certains responsables des partis politiques dans les bureaux de vote, un scrutateur pense plutôt que  c'est un handicap au déroulement des élections. Car, ces derniers ont failli à leur mission qui est de contrôler les votes des électeurs. Pour celui qui accuse  ces partis de vouloir semer le trouble et le désordre  ces derniers sont les premiers à faire des  dénonciations alors qu'ils n'étaient pas là "  « C'est comme ça que ces parti politique se comportent. Ils ne viennent pas superviser les élections et à la fin sont les premier à dire à la fin qu'il ya eu ci, il y a eu ça  »

 

Hervé Villard Njiélé à Nkongsamba.

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