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Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Interview: Polycarpe essomba; Nous allons nous élever aux standarts inernationaux.
Concurrence médiatique:Une nouvelle grille des programmes à Equinoxe Tv
Medias:Les journalistes camerounais croupissent dans la misère
Ngondo 2011:Sous le signe de la paix
prestation de serment: Jean jacques Ekindi prosteste.
Jean Jacques Ekindi
« Il n’est point question de créer un mouvement, mais de protester et de dire que, ce qui s’est passé n’était pas bien. Et que cela ne se répète plus. »
Rencontré au moment du sit-in de protestation qu’il à organisé à l’occasion de la prestation de serment du président Paul Biya, Jean Jacques Ekindi, le président du Mouvement Progressiste(Mp) donne ici des éclaircissements sur l’action qu’il a posé.
Est-ce que votre présence ici était le lancement d’un mouvement de contestation générale ?
Je n’attendais pas qu’un mouvement parte d’ici. Vous avez vu il n y a même pas les militants de mon parti ici. C’est une protestation républicaine. C’est la conscience de chacun qui va le guider. Ce n’est pas un mot d’ordre d’un parti politique ou d’un leader. C’est pourquoi, ne viennent que ceux qui veut venir. Il n’est point question de créer un mouvement, mais de protester et de dire que, ce qui s’est passé n’était pas bien. Et que cela ne se répète plus. Indépendamment de ce qu’on est, du poste qu’on occupe et du parti auquel on appartient, si nous voulons être un véritable pays de paix, d’ordre, de progrès, il faudrait que de pareille chose ne se reproduise plus.
Qu’est ce qui s’est exactement passé ?
Il s’est passé ce que vous savez, sur le plan électoral. Je ne veux plus revenir là dessus. Les télévisions ont montré les différents tripatouillages, les journaux ont dénoncé, les ambassades aussi ont écrits et les organisations non gouvernementales ont fait pareil. Je n’ai plus besoin de revenir sur ce sujet.
Pourquoi la protestation ne dure que le temps de l’investiture. ?
La protestation est significative et est symbolique. C’est pour ça que j’ai dit qu’elle est muette et pacifique. Une fois qu’on a protesté, que ce soit Biya ou quelqu’un d’autre, ils sauront qu’il y a des camerounais qui ne sont pas d’accord avec ce qui s’est passé et qu’ils attendent que cela ne se reproduise plus.
Que pensez-vous du fort déploiement des forces de l’ordre à la salle des fêtes ?
Ils avaient le sentiment de me dissuader. Or, moi je suis un homme de principe. Quand j’annonce quelque chose, je le fait. Même au péril de ma vie. L’autre point c’est que le pouvoir est frileux. Compte tenu de ce qui s’est passé, compte tenu des résultats qu’ils ont donné, compte tenu des fraudes qui ont eu lieu pendant les élections, il y a une espèce de phobie du mouvement populaire, de révolte. Une phobie de manifestation. Nous ne sommes pas dans cette logique Nous sommes dans une logique républicaine.
Réalisé par Hervé Villard Njiélé
Infanticide: Un père tue sa fille à Deido
La scène s’est déroulée dans la nuit du mardi 1er novembre 2011 au quartier New Deido à Akwa.
Le récit de la scène dramatique qui s’est déroulée au quartier à Deido donne une sueur froide à tous ceux qui l’écoutent. Bien que similaire à des scènes de ménages dont on a coutume en Afrique et au Cameroun, cette histoire a un goût aigre. Au quartier Deido où cela s’est déroulé, la nouvelle est sur toutes les lèvres et alimente les conversations dans les marchés et les débits de boisson.
C’est que, dans la nuit de mardi dernier, un papa du nom de Toto Ekwala marié à deux femmes bastonne à mort l’une de ses filles pendant une dispute familiale qui s’est déclenchée à leur domicile sise à Deido. Aidé de sa seconde épouse et d’autres frères, ils vont administrer à Anne Marie Prisca Ekwala, sa fille qui s’était au préalable rendue au domicile de la seconde épouse, une sévère correction qui va lui couter la vie.
Selon des informations recueillies sur le lieu du drame qui porte jusqu’à nos jours le deuil, Anne Marie Prisca Ekwala, fille de Toto Ekwalla s’est rendue au domicile de la coépouse de sa mère comme d’habitude pour une raison qui demeure inconnues jusqu’à lors. Pendant qu’elle y était, une altercation est survenue entre elle et la coépouse de sa maman. Le papa qui parait-il défendait sa seconde épouse va avec l’aide de ses cousins bastonner sa fille au point de la laisser à l’article de la mort.
Conduite à l’hôpital de Deido, elle va décéder quelques heures après. Sans avoir achevé les premiers soins qui lui ont été prescrite. Dans l’euphorie de cette nouvelle, le papa et ses cousins vont prendre la poudre d’escampette. Les éléments du commissariat du 9ème arrondissement alertés sont descendus sur le terrain question de constater les faits.
Selon certaines indiscrétions, les relations entre la fille et la coépouse de sa mère étaient tendues depuis un certain temps. Ces dernières se seraient même chamaillées à plusieurs reprises d’autant plus que, les deux familles ne s’entendaient d’ailleurs pas. Nous renseigne-t-on. Une enquête a par ailleurs été ouverte. Mais en attendant le corps sans vie d’Anne Marie Prisca Ekwala, se trouve à la morgue de l’hôpital du district de Deido et attend d’être inhumé.
Hervé Villard Njiélé
Tentative d’escroquerie:Dieudonné Kodog écope de six mois d’emprisonnement ferme.
Inculpé pour tentative d’escroquerie en coaction avec Jean Daniel Djoumbissie, Dieudonné Kodog vient d’être condamné à six mois d’emprisonnement ferme et à payer une amende de 90.000francs cfa.
La décision est tombée tel un couperet sur le sieur Dieudonné Kodog et sa famille présents à l’audience inscrit en délibéré au greffe de Ndokotti hier. Inculpé pour tentative d’escroquerie en coaction avec Jean Daniel Djoumbissie en date du 20 septembre 2011, et gardé à la prison centrale de New-Bell de même que son coéquipier , Il a été condamné à 6 mois d’emprisonnement ferme et à payer une amende de 90.000fcfa. L’affaire qui a duré à peine 15 minutes, juste le temps de demander à Jean Daniel Djoumbissie et Dieudonné Kodog inculpés dans cette affaire, s’ils n’avaient rien à ajouter à leur défense et à l’abbé Antoine de Padoue Chonang, le montant du dommage subit, a permis de reconnaitre la culpabilité de Dieudonné Kodog et déclarer Jean Daniel Djoumbissie non coupable pour fait non établi.
Antoine De Padoue Chonang, le curé de la paroisse de la Sainte trinité de BIlongue qu’accompagnait Me Albertine Tchonang yakam son avocat, a refusé pendant sa plaidoirie qu’on lui verse le moindre franc au titre de dommages et intérêts. Il a du moins demandé qu’après que les coupables est purger la peine que le tribunal leur infligera que ceux-ci soient le gage de sa sécurité parce que dit –il sa vie «est en danger. » « Je ne demande pas qu’on me paye. Même pas un francs symbolique. (…) je demande que le tribunal les punisse en fonction de l’acte qu’ils ont posé. Afin que cela serve d’exemple aux autres. Et surtout qu’ils garantissent ma sécurité. Parce que, depuis le déclenchement de cette affaire, je suis soumis à une pression de la part des hauts gradés de l’armée et de la police, mais encore de la part de mes propres confrères prêtres. Sans parler des manœuvres hautement mafieuses pour faire abstraction à la manifestation de la vérité, ma sécurité est gravement menacée » a-t-il déclaré.
Les faits.
L’histoire remonte au mois de septembre 2011. Quand le père Antoine De Padoue Essomba alors curé de la paroisse Sainte trinité de Bilongue est harcelé par les appels d’un certain jean Mbarga, qui se passe pour un inspecteur des impôts en service à Douala et affecté à Batouri.
Celui-ci qui déclare l’avoir choisi pour son honnêteté et sa franchise, selon les dires du père Chonang, le contacte pour une affaire juteuse qu’il voudrait qu’il en profite à deux. Le marché en question consistait à servir d’intermédiaire entre le sieur Mbarga le supposé inspecteur des impôts et un certain Santini, directeur de L’Utb (Union des transports du bois). Celui-ci devrait envoyer des graines de semences de bois qu’il aura auparavant négocié à 5000f la graine, que le père De padoue Chonang devrait vendre à 9000frs l’unité. La transaction devrait porter sur 1500 graines. Ceci pour un bénéfice net à réaliser se chiffrant à 7000.000 fcfa qu’ils devraient se partager à deux.
Ayant flairé le louche dans cette affaire, le curé va alerter la police. C’est ainsi que le 19 septembre 2011, le père Chonang est informé que le colis est en chemin et qu’il devrait le récupérer pour livraison. Le lendemain c'est-à-dire le 20 septembre, le rendez-vous est pris à la paroisse de Bilongue où Dieudonné Kodog et Jean Daniel Djoumbissie ont été arrêtés par la police.
Hervé Villard Njiélé.
Lutte contre les Avc: Une association pour secourir des victimes
L’association des victimes des accidents vasculaires cérébraux (Av Avc) lutte au quotidien pour améliorer les conditions de vie de ses membres
L’association des victimes des accidents vasculaires cérébraux (Av Avc) s’est une fois de plus révélée au public à l’hôpital Laquintinie de Douala la semaine dernière. C’était lors des journées portes ouvertes organisées, à l’occasion de la 8ème journée mondiale de lutte contre les accidents vasculaires cérébraux, qui se célèbre le 29 octobre de chaque année.
Pendant cette semaine qui visait à sensibiliser les populations sur l’existence des accidents vasculaires cérébraux et à à lutter contre ces maladies qui tuent beaucoup de nos jours, on a vu les membres de l’Av Avc se déployer sur le terrain.
De la sensibilisation des personnes saines à l’encadrement des personnes victimes des accidents vasculaires cérébraux (Avc), les membres de cette association se sont effectivement démarqués. Car, «il faut mettre fin aux affres de cette maladie qui a des impacts négatifs sur l’économie nationale » affirme Joseph Menounga le président de cette association.
Comme objectifs, l’association des victimes de d’accident vasculaire cérébral en compte deux principaux. A savoir, faire connaitre la maladie qui a des influences négative sur l’économie nationale du pays, et amener les non malades à éviter la maladie. Pour faire connaitre la maladie et lutter contre elle, l’association avec l’appui des centres hospitaliers de la ville de Douala et des villes environnantes organisent des campagnes de sensibilisation et des séances de dépistage gratuit des Avc
Comme autres objectifs, l’association rassemble les malades d’Avc et assure leur bien-être. Elle vulgarise entre autres les différents canaux de traitement de la maladie et consolide l’entraide entre les malades.
Problèmes financiers
L’un des ventres mous de l’association Av-Avc est le problème financier. Constitués à majorité des malades c'est-à-dire des personnes à charges qui ont cessé de travailler, il est difficile pour cette association de mener à bien ses activités. Selon les responsables, l’association est obligée de s’appuyer sur des personnes de bonnes volontés pour réaliser certains de ses multiples objectifs. «Nous sommes une association des malades. C’est difficile pour nous d’avoir de l’argent parce que nous ne travaillons plus. Pour réaliser nos objectifs, nos sympathisants nous viennent en aide .C’est pourquoi on n’entend pas souvent parler de notre association, pourtant nous existons depuis plusieurs années. » Témoigne Joseph Menounga, le président de l’association Av Avc. L’hôpital Laquintinie, selon lui, est un partenaire incontournable pour l’association. Car, «c’est au sein de l’institution hospitalière que nous nous réunissons souvent »affirme le président. «Pendant nos différents soins à savoir traitement, prise en charge, rééducation et autres, des tarifs spéciaux revus à la baisse sont appliqués à nos membres dans ce centre hospitaliers et les autres différents centres de prise en charge » précise Joseph Menounga.
Celui-qui entend nationaliser l’association invite par ailleurs toutes les autres victimes des Avc à rejoindre l’association pour bénéficier des différents avantages qu’elle possède.
Créée en juin 2006, l’association des victimes d’accident vasculaire cérébral (Av Avc) compte de nos jours environ quatre-vingts membres. L’essentiel de ses activités tourne autour de la sensibilisation.
Hervé Villard Njiélé.
Adduction en eau potable:La camerounaise des eaux passe à l’acte à Douala
La camerounaise des eaux passe à l’acte à Douala
L’entreprise a engagé des travaux de pose des tuyaux de canalisation d’eau dans la ville de Douala depuis quelques semaines.
L’image qui s’offre à tous ceux qui s’aventurent au rond Point Deido à Douala depuis quelques jours, est celui d’une ville en chantier. En cet endroit où la circulation est devenue de plus en plus difficile depuis près de deux semaines, à cause des travaux en cours, des matériaux de constructions sont déposés en désordre. Parmi ces matériaux déposés ça et là, on peut distinguer des tas de terre, du sable, du gravier, des tuyaux de canalisation et autres encore. Tout près de ces matériaux, des ouvriers visiblement concentrés s’attellent aux tâches diverses. Tandis que les uns à l’aide des pelleteuses creusent des caniveaux, les autres à l’aide des pelles tournent le béton et procèdent aux remblais de certaines zones. Selon les usagers témoins de ces activités, c’est depuis deux semaines que les travaux ont débuté à cet endroit. Ces travaux comme l’indique une plaque placée non loin du rond point Deido sont engagés par la Camerounaise des eaux (Camwater) et visent à réhabiliter à renforcer et à étendre le système en d’approvisionnement en eau potable dans la ville de Douala. Ces travaux qui bénéficient d’un financement belge sont réalisés par l’Aspac, une entreprise basée à Yaoundé.
Selon des informations publiées, ces travaux qui ont débuté effectivement le 18octobre 2011 sont supposés être achevés dans 4 mois soit huit semaines.
Au sujet de la définition des travaux réels en cours, les responsables de l’entreprise sous-traitante qui réalise les travaux n’ont pas souhaité s’exprimer. «Comme vous le constatez, nous sommes entrain de poser des tuyaux pour l’adduction d’eau, on voudrait le raccordé aux canalisations qui viennent de Bonabéri. Nous ne sommes que des sous-traitants. C’est Aspac qui a gagné le marché. Rapprochez-vous d’eux pour en savoir d’avantage » confie le chef chantier rencontré. Les responsables de l’entreprise apostrophés n’ont pas répondu à nos préoccupations. Mais, on peut du moins noter que, les travaux entreprises par la camerounaise des eaux(Camwater) s’inscrit en droite ligne des projets visant à améliorer la fourniture d’eaux potables dans la ville de Douala.
Parlant des travaux visant à améliorer l’offre en eau potable dans la ville, Camwater, sur financement de Eximbank of China, a construit il y a quelques mois l’usine d’eau potable de Yato adossée sur le fleuve Moungo, d’une capacité de production de 50 000 m3/jour. Elle a par ailleurs réalisé des forages urbains et réhabilité certains forages du champ captant de Massoumbou. Ces travaux ont induit un accroissement de la production d’eau potable de plus de 75% dans la capitale économique.
En outre, des travaux d’extension de l’usine de Yato sont actuellement en cours grâce à un financement additionnel de Eximbank of China d’un montant de 44,605 milliards F Cfa. Ils permettront d’accroitre de 100 000 m3/jour sa production actuelle.
Selon Basile Atangana Kouna le directeur de la Camwater, « d’importants efforts ont été engagés avec l’appui de l’Etat et des bailleurs de fonds qui ont permis de réhabiliter certains centre secondaires et d’enrayer la dégradation des équipements là ou elle était devenu préoccupante. Ces financements se poursuivent aujourd’hui et les financements obtenus ces derniers temps au près des partenaires au développement vont considérablement contribuer à développer les infrastructures du secteur et améliorer la desserte en eau potable, conformément aux objectifs assignés à la Camwater. » Affirme-t-il.
Selon le Dg de la Camwater qui déclare que l’offre en eau potable à Douala va aller s’améliorant, « un second financement de exim-Bank of china de 44 milliards de francs CFA comptant pour la deuxième phase de l’alimentation en eau potable dans la ville de Douala permettra de porter la production d’eau potable de la ville à plus de 280.000 mettre cube par jour pour la couverture des besoins jusqu’à l’horizon 2025. »
D’après lui des travaux sont également en cours dans la ville de Yaoundé pour améliorer la fourniture en eau potable.
Hervé Villard Njiélé.