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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Hervé Nana :Nous allons introduire un recours gracieux au près du sous préfet pour que, ces gens viennent exploiter au moins pour la dernière année. »

22 Juin 2012, 14:44pm

Publié par Hervé Villard

Interview

«Président régional du syndicat national des exploitants des débits de boisson du Cameroun (Synedeboc) pour le littoral, Hervé Nana  revient ici sur la condition difficile dans laquelle se trouvent les exploitants de débit de boisson scellés par ordre du sous préfet de Douala 5ème

 

 Le sous-préfet de Douala 5ème a engagé le processus de fermeture des bars autour de la zone universitaire et dans l’arrondissement de douala 5ème en général .En tant que responsable du syndicat des débits de boisson dans la région du littoral, où en êtes-vous avec cette situation ?

 

Ça fait une semaine que la première  descente a été effectuée tous nos collègues  sur le terrain et que plusieurs établissements ont été fermés.  Cette commission va travailler  jusqu’au 23 juillet. Aujourd’hui il y avait une réunion de synthèse et nous avons voulu suivre la réunion de synthèse du Sous préfet face à cette multitude d’établissement et ce qu’on reprochait à ces derniers. Et comment il comptait gérer la suite et la fin de l’affaire. Donc nous avons recueillis des éléments de monsieur le sous préfet et nous allons voir dans quelle mesure nous allons travailler avec tous notre collège pour voir dans quelle mesure on pourra faire un recours gracieux

 

Quels sont les faits qui vous sont reprochés exactement ?

 

Il nous ait reproché d’abord la distance avec les établissements scolaires, les hôpitaux, les centres de santé, et les églises. Une distance qui selon la loi doit être au moins à 200 mètres de ces lieux. Voilà ce qui nous ai reproché pour un premier fait. Le second fait qui nous est reproché est la conformité des licences. Vous savez les licences d’exploitations doivent être en conformité avec la loi. C’est-à-ire qu’une licence hygiénique ne doit  vendre uniquement que de la bière et du vin. Or lorsqu’on le trouve déjà  entrain de vendre des liqueurs, c’est déjà une faute et ça fait une incompatibilité par rapport à votre licence. ON nous reproche également les heures de fermeture des licences. Il a précisé que toute la licence qui annonce la fermeture à 4h devrait être retirée parce que ces licences ne sont pas conformes à la loi. Le fait d’être proche des centres universitaires et le défaut de toilettes ne sont pas à négligés. Il faut relever qu’il y avait dans les membres de cette commission des responsables de la mairie chargé de l’hygiène et de la salubrité. Il y avait  complication aussi au niveau des toilettes que l’on trouvait dans les différents établissements.

 

Au sortir de la réunion de crise avec les sous préfet de Douala 5ème, qu’est ce que vous vous êtes dit ? Qu’est ce qui a été arrêté ?

 

Nous avons demandé au sous-préfet de donner un moratoire pour permettre au responsable de ces débits de boisson d’enlever leur investissement de là, de déménager. Parce que vous savez les gens ont investi beaucoup d’argent dans cette zone là. Il y a des gens qui ont investi plus de 40 à50 millions dans la zone et du jour au lendemain comme ça arrêté  c’est très compliqué. Mais, la loi c’est  la loi  on y peut  rien et on doit la supporter. Nous demandons tout simplement à monsieur le sous préfet de nous donner un temps et il a été catégorique tout en nous disant qu’il n’ya pas de temps à ça. Parce qu’il faudra fermer pour  laisser les étudiants vaquer à leur occupation d’étudiant. 

 

Comment vous organiser vous au sein de votre association pour amener le sous-préfet à revenir à des meilleurs sentiments?

 

Nous étions à la réunion de synthèse pour recueillir les arguments du sous préfet. Nous allons exploiter  les failles  de  son action et allons rédiger des moratoires pour lui. Parce qu’il y a l’aspect social qu’il faudra considérer dans cette affaire. En faisant le point de toutes les ventes qui ont été scellées dans la zone et en recensant  des employés, on se rend compte que, ces plusieurs personnes qui ont été mises au chômage. Nous croyons que nous allons introduire un recours gracieux ou un recours administratif au près du sous préfet pour  que, ces gens viennent exploiter au moins pour la dernière année. Parce que, ils ont au moins payé la patente et les impôts pour une année budgétaire. Et cette année va de janvier jusqu’en décembre. Qu’on leur laisse le temps d’exploiter au moins jusqu’en décembre avant de leur demander de se conformer .Le temps  que d’autres demande des licences de transfèrement pour leur nouveaux  locaux.

 

Pouvons-nous avoir le nombre de débits de boisson victime de cette opération ?

 

 Le rapport exact de ceux qui ont été scellés donne 42 débits de boisson scellés. Mais, il faut multiplier ce nombre par trois ou par quatre pour savoir le nombre de personnes qui sont en chômage. Ca veut dire que c’est difficile et la commission continue ; vous savez. Le sous préfet à dit que la décision ne sera pas basé du coté de l’université mais qu’il sera plus ferme dans cette zone là. A partir du 6 juin l’opération va continuer dans  les quartiers  Bépanda, Logpoum puis Logbessou.  Donc, le sous-préfet  a dit qu’il va gérer ça dans tout Douala 5ème.

Pour l’instant, on attend puisqu’on ne pouvait pas  prendre de mesure sans savoir ce que voulait le sous préfet. Et comme je le disais c’est là  où il va faillir que nous allons récupérer. Et vous constatez qu’il n’a pas tenu compte du volet sociale de cette activité ; C’est vraiment difficile ;

 

 Réalisé par Hervé Villard Njiélé

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Douala:Mboa Massock arrêté par les forces de l’ordre.

22 Juin 2012, 14:38pm

Publié par Hervé Villard

 

Selon des informations de sources concordantes, le leader de La Nouvelle Dynamique Nationaliste Africaine, (NODYNA) distribuait des tracts quand cela s’est produit le 11 juin à Douala

 

MMboua_Massok110210300.jpgboua Massock médite actuellement  son sort dans les geôles de la brigade de gendarmerie du Port de Douala. Il y a été conduit par les éléments de cette gendarmerie aux environs de 17h 30 minutes. Arrêté en plein centre ville d’Akwa  pendant qu’il distribuait des tracts de soutient au conducteurs de mototaxi, appelés à ne plus circuler dans certains quartiers de la ville de Douala à partir de ce 12 juin 2012. Le motif de son arrestation n’est pas encore connu. Mais, tout porte à croire que l’un des principaux acteurs de l’opération  ville morte, qui a paralysée le Cameroun dans les années 1992 est arrêté comme par le passé, pour trouble à l’ordre public. Compte tenu du climat délétère qui prévaut dans la ville de Douala, depuis l’annonce du début d’application du décret du premier ministre, portant régulation des conducteurs de motocycles à titre onéreux, les forces de l’ordre en faction dans les différentes ruelles et points de regroupement de la ville de Douala ne sont pas près à tolérer tout mouvement pouvant troubler « la paix sociale ». En distribuant des tracts  celui-ci a affirmé son soutient au conducteurs de moto  responsables du désordre urbains dans la ville de Douala. En compagnie de plusieurs autres personnes, Mboua massock qui distribuait les tracts le long du boulevard  de la liberté a été interpellé avec une seconde personne donc l’identité n’a pas encore été révélée. Il est actuellement en détention provisoire dans les cellules de la gendarmerie du Port  située non loin de  l’ancienne gare de Douala.

Sur les tracts de la dimension d’une carte de visite qu’il distribuait, on pouvait lire : « Au ben-skineurs, mon total soutient. Resistance jusqu’au but.  Ainsi est justifié mon combat sociopolitique. Pour en faire un camp fort, toujours je me place à coté des faibles  et des affaiblis. Voilà pourquoi est total mon soutien pour les plus exposés et en ce moment surtout en faveur des ben-skineurs, désormais présentés comme étant  des handicaps  à la mise  en œuvre «des grandes réalisations » par ces voleurs de la fortune publiques, arrogants fossoyeurs de la justice sociale et de la paix des cœurs au Cameroun ».

Mboua Massock n’est pas à sa première interpellation.    Auteur permanent des mouvements de protestation dans la ville de Douala,  il a été plusieurs fois interpellé par les forces de l’ordre et relâché après. Les récentes interpellations de l’homme politique les plus médiatisées remontent à 2011.  Arrêté  pour avoir tenté de détruire des monuments coloniaux, qui selon lui, sont préférés  à nos héros nationaux, le président de la Nodyna  a une fois de plus été interpellé alors qu’il engageait une marche pour la transparence   des élections présidentielles  de au Cameroun.  Aujourd’hui âgé de 57 ans  Mboua Massock sera –t-il relâché comme les autres fois ? Nous ne perdons rien à attendre.

 

Hervé Villard Njiélé

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Enseignement privé : La rentrée scolaire 2012 -2013 sous la menace d’un boycott.

22 Juin 2012, 14:35pm

Publié par Hervé Villard

  

L’absence de la convention collective  nationale  de l’enseignement privé au Cameroun à l’origine de  ce boycott qui se prépare intensément au sein du syndicat des travailleurs des établissements scolaires privés du Cameroun(Syntespric).

 

 Les examens  de l’année scolaire 2011-2012 ne sont pas encore achevés que, les membres du syndicat des travailleurs des établissements scolaires privés du Cameroun font déjà entendre leur voix. Selon ces derniers fatigués de vivre dans des conditions draconiennes, si la convention collective  nationale de l’enseignement privé au Cameroun qui recommande l’amélioration de leur condition professionnelle n’est pas signée, ils vont boycotter l’année scolaire 2012-2013 qui pointe déjà à l’horizon.   le président national du Syntespric qui fait la déclaration, est  tout a fait  déterminé  à en finir avec cette convention qui traine les pas  depuis des années. Selon le doyen, depuis que l’idée de la convention a été émise, les patrons des établissements privés du Cameroun font tout pour torpiller ce projet pourtant important pour eux. «C’est depuis 1998 que le Syntespric  (Syndicat  des travailleurs  des établissements  scolaires privés du Cameroun) a déposé un projet  de convention collective au ministère  du travail et de la sécurité sociale. De 1998 à 2010 on n’a pas eu de suite. Nous avons saisi, à l’occasion toute la hiérarchie de la république à ce sujet. A savoir le président de la république, le premier ministre, le ministre du travail et de la sécurité sociale  et l’international de l’éducation.   C’est quand nous avons saisi le Premier ministre par une menace de grève  le 14 janvier 2011 qu’il a instruit le ministre du travail et de la sécurité sociale à mettre sur pied une commission mixte prioritaire  chargé de la négociation de cette convention. Jusqu’à nos jours, les multiples réunions que nous avons eu n’a produit aucun résultat » explique-t-il avec émoi.

D’après le président du Syntespric,  il est urgent que cette convention soit adoptée et signée  à la fin du  mois de juin  comme le recommande le protocole d’accord signé le 06 février 2012 à Yaoundé par les ministres de l’’Education de Base, des Enseignements Secondaires, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle,  de  la Fonction Publique  pour ne citer que ceux-ci.  Suivant ce protocole d’accord, des instructions fermes ont été données par le gouvernement pour que,  les travaux de la commission mixte paritaire, chargée de la  négociation de la convention collective nationale des enseignants du privé se tiennent  le 16 février 2012.   D’après ce protocole d’accord toujours, cette commission avait  quatre mois, pour rendre sa copie.  Quelques jours seulement après la date buttoir prévu à la fin du mois de juin 2012,   rien n’est fait, malgré  les nombreuses réunions  qui ont  eu lieu. Ce qui fâche d’avantage les  membres du Synespric.  «Au jour d’aujourd’hui, cette commission s’est réunie quatre  fois déjà.  C'est-à-dire  le 14 mars, le 10, le 25 et le 31 mai 2012. Mais, le point sur la convention collective n’a presque jamais été abordé. Les patrons évoquent toujours  un problème de moyen financier. Ils ne veulent pas qu’on adopte la convention parce qu’ils disent que l’Etat ne subventionne plus  les établissements privés. »  Explique Joseph Longo Massango.

Pour boycotter la rentrée scolaire 2012-2013, le président du Syntespric et ses membres entendent sensibiliser les autorités camerounaises. « Si d’ici le 30 juin la convention collective n’est pas signée, nous allons servir une correspondance au premier ministre pour l’informer du retard accusé dans la signature de cette convention. Si le courrier n’a pas d’effet alors nous allons perturber la rentrée scolaire. » Déclare le président du Syntespric avec détermination.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

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Enseignement privé : La convention collective de tous les exploits

22 Juin 2012, 14:32pm

Publié par Hervé Villard

 

La convention collective de tous les exploits

 

Selon les enseignants de ce secteur de l’éducation l’application de cette convention viendra rehausser leur niveau de vie.

 

 «Quand on est enseignant dans le secteur privé, il faut avoir plus d’une corde à son, arc par ce que ce n’est pas facile. Il faut toujours faire une activité parallèle. Ce n’est pas facile du tout de vivre avec le salaire de catéchiste que nous avons. Moi par exemple je fais de la traduction pour pouvoir subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. »

Ces propos sont d’Ajamfa Ngwano enseignant d’anglais et de littérature au collège horizon à Bonabéri. Narrant avec émotion la condition de vie dans laquelle se trouvent les enseignants du privé, il ne ni pas le fait selon lequel les enseignants vivent difficilement. Car,  les salaires sont dérisoires et ces enseignants ne bénéficient d’aucun avantages ni des indemnités.  

Selon Joseph Longo Massango le président du syndicat des travailleurs des établissements scolaires privés du Cameroun, le salaire qu’ils perçoivent est plus que le ‘’Sida’’ c'est-à-dire, un salaire insuffisant difficile à acquérir. «On travaille très dur pour ne rien gagner et ne rien avoir comme avantage» déclare-t-il. Abordant le chapitre des salaires des enseignants de ce secteur de l’éducation, celui-ci nous fais savoir que celui-ci  varie en fonction du niveau des diplômes et s’étend de 44,615fcfa à 86,960 FCFA par mois. En plus de ce salaire insuffisant, ces derniers ne bénéficient d’aucun avantage. «Nous n’avons pas d’indemnités de logement, pas d’assurance sanitaire, pas d’avancement ni autres primes. Ce qui n’est pas de nature à encourager les efforts que nous fournissons » affirme le président du Syntespric.

Ce dernier pense par ailleurs que cette situation draconienne est d’une part responsable de la baisse du niveau de l’éducation que connait le pays de Paul Biya de nos jours. «C’est vrai que, quand on fait le classement des meilleurs établissement au Cameroun aujourd’hui, ce sont les établissements privés qui occupent les premiers rangs. Mais, il faut préciser que ce sont les établissements qui ont une bonne organisation et qui encadrent bien leurs enseignants.  C’est également vrai que nous voulons bien former les enfants mais, quand le ventre est affamée on ne peut rien faire » ajoute-t-il.

Pour ces enseignants qui connaissent des moments très difficiles, l’espoir repose sur l’adoption et la signature de la convention collective nationale de l’enseignement privé au Cameroun.

Selon cette convention qui plaide pour l’amélioration de vie et des conditions de travail des enseignants du privé, «les enseignants doivent avoir droit aux avancements  automatiques d’échelon, aux primes d’ancienneté, ce après deux ans de travail dans un établissement, à la  prime d’assiduité, de rendement, et à la prime de risque. Et, ces primes lui seront versées mensuellement. » 

Au chapitre des indemnités, la convention collective préconise que  sauf cas de faute lourde, tout personnel enseignant du privé licencié doit être payé.  Et ceci, au prorata du nombre d’année passée dans l’établissement.

Il doit également avoir droit aux indemnités de fin de carrière pour ne cuiter que ces cas-ci. Bref ces derniers fondent leur avenir sur cette convention et tiennent à ce que cela soit adoptée pour  améliorer leur condition de vie. 

 

Hervé Villard Njiélé

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Coupe du monde 2014 : La Libye bat le Cameroun en Tunisie

22 Juin 2012, 14:29pm

Publié par Hervé Villard

 

Les poulains de Denis Lavagne sont tombés face au Libyen (1-2) au en Tunisie. C’était lors de la 2ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2014 qui se déroule au Brésil.

 C’est avec les mains sur la tête  et le pas pesant que Nicolas Nkoulou , le capitaine des Lions Indomptables du Cameroun et ses coéquipiers ont quitté le stade  Taieb Mehiri de Sfax hier soir.  Après avoir  fait l’erreur qu’ils n’auraient pas du faire : concédé un  second but à la dernière minute du temps additionnel, ils ne savaient plus quoi dire ni quoi faire après le coup sifflet  final de cette rencontre. Sur un corner en faveur  des libyens, et suite à une faute de marquage, ces derniers vont inscrire le but qui va leur donner la victoire sur un somptueux coup de tête.   Bien qu’étant revenu au score à la première mi-temps par l’intermédiaire de Choupo-Moting, les Lions n’ont pas pu faire plier cette rencontre qui était,  à  en juger la physionomie du match  à leur porté. IL perde ainsi la première place du groupe I au profit de la Libye.

 

Hervé Villard Njiélé

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Coupe du Cameroun:Caïman de Douala s’avance vers les quarts de finale

22 Juin 2012, 14:01pm

Publié par Hervé Villard

L’équipe d’Akwa a battu  par un but à zéro  l’équipe d Union de Douala. C‘était lors  de la rencontre comptant pour les 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun  qui s’est joué ce 9 juin au stade  de la réunification de Bépanda.

 

Urbain MBangue, coach adjoint de Caïman club de Douala  est plein d’émotion  à la fin de  cette rencontre qui opposait son club à celui d’Union de Douala.  Avec sa casquette, il tente  en vain de dissimuler les larmes qui dégoulinent  de ses yeux. Satisfait de la victoire de Caïman (1-0) sur l’Union de Douala, celui-ci n’a trouvé autre moyen de manifester sa joie. Cette victoire il la dédie d’ailleurs à sa mère décédée il y a quelques jours. « Vous savez, j’ai perdu ma mère il y a un mois   on l’a enterré il y a une semaine. Je pleure parce que j’ai pensé à elle, et cette victoire je la lui dédie » affirme –t-il tout en larme. Avant de féliciter ses poulains qui se sont battus corps et âme pour que  cette victoire tant souhaitée, soit une réalité. « Je dis un grand merci aux enfants car, ils ont fait preuve de courage.  Toute la semaine on a travaillé dur pour cela  je pense cette victoire on l’a méritée. Je dis encore bravo aux enfants. » Affirme-t-il tout heureux. Pensant déjà au match retour  qui ne sera pas facile, le coach adjoint de Caïman de Douala croit déjà avoir sa stratégie.  «Nous allons aborder la rencontre retour comme nous ce premier match, nous allons oublier le but qu’on a marqué aujourd’hui et on va faire notre match » déclare-t-il sourire aux lèvres. Non loin de lui,  Samuel Sileke  Owonde (17)  l’un des joueurs de Caïman qui a contribué également à la victoire de son équipe cet après midi là, reconnait que cette victoire a été arrachée au forceps. «Nous avons travaillé dur le long de la semaine pour préparer ce match avec l’aie de Dieu on y est arrivé. C’est une bonne chose.» Réagit-il.  

Du coté de Union de Douala, la déception est totale Bien qu’espérant se rattraper au match retour, Djonkep Bonaventure l’entraineur des Nassaras   reconnait que ses poulains  n’ont pas respecté certaines consignes.  «Nous avons bien  voulu marquer en premier dans cette rencontre. On s’est créer beaucoup d’occasions et les gars n’ont pas concrétisé  c’est comme ça qu’ils ont pris le déçu en marquant  les premiers. On savait bien qu’ils devaient procéder ainsi s’il marquait un but. Et c’est arrivé. Il faudrait que prochainement nos enfants soient peu plus réalistes, qu’ils respectent l’adversaire parce qu’au lieu de jouer la fantaisie, ils joueraient d’une manière plus simple et marqueraient des buts » déclare –t-il embarrassé.

Parlant de la rencontre proprement dite,  l’affiche était alléchante et le jeu pas du tout. On a observé de part et d’autre des phases de jeu bien construites. Mais, ceux-ci-ci étaient  teinté de temps en temps par des déchets.  Les plus belles occasions ont été créées par les joueurs de Caïman de Douala qui étaient plus entreprenants et plus assoiffés. A la 40ème   de la première manche, suite à une action bien construite, ceux-ci réussissent à déstabiliser la défense d’Union et à inscrire l’unique but de la partie.  Koko Douala (20)  bien servi  à l’entrée de la surface de réparation d’Union, d’un tir bien cadré renvoie Mounchili Mfomban, le portier d’Union chercher le ballon dans ses filets. A l’image de ce but, l’équipe d’Akwa va multiplier des actions offensives dans la suite de la rencontre. C’est la témérité du portier qui va freiner leur ardeur. Ils réussiront du moins  à inscrire à la fin du match, un second but qui sera malheureusement  refusé pour position d’hors jeu. La rencontre très acclamée  par les nombreux supporters du Caîman de Douala, s’est déroulée en présence de Claude Moundi alias petit pays. Ancien  président de  l’équipe d’Akwa, il est venu comme fils de ce canton apporté son soutien à l’équipe qui lui tient à cœur.

Bien avant cette rencontre, une pluie s’était abattue sur le stade. Ce qui a permis aux adeptes de la magie  de dire  à la fin du match que, ce sont les sorciers du club d’Akwa qui ont fait tomber la pluie pour permettre au saurien d’Akwa de nager convenablement durant la rencontre.   Pour l’instant, Caïman a remporté la première phase du duel. Le match retour reste attendu.

Dans les autres rencontres de cette 8ème de finale aller, new Star de Douala a mordu la poussière face à Feutcheu fc , club de deuxième division de l’Ouest Cameroun. Ces derniers  ont dominé les poulains du Coach Gérard Mbimi par deux buts contre un. C’était au stade de la réunification de Bépanda à Douala. Ce sont les visiteurs qui prennent les choses en main dès l’entame de la partie. Djoussou refroidit les ardeurs des locaux à la 2ème minute en inscrivant son nom marquoir. Malgré une flopée d’occasions de part et d’autre, Soh Tchinda augmente à l’avance à la 75ème minute de jeu. Tankeu, à la 78ème minute, permet à New Star  d’espérer revenir à la marque, mais ce sera trop tard pour eux. Car l’équipe de Feutcheu ne lâchera pas prise. Comme  à New Star et Union,  Njalla Quan sport Academy a été humilié à Limbé par panthère de Bangangté.   Score de  la partie (0-3). A Bafang Unisport à eu raison de Dragon(1-0) tandis que  renaissance et Universal se neutralisaient (1-1). Astres de Douala qui croisait le fer contre Santos de Koza s’est imposé par (1-0).

 

Hervé Villard Njiélé

Résultat définitif des 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun.

Njalla - Panthère (0-3)

Unisport - Dragon(1-0)

New Stars - Feutcheu(1-2)

Caïman - Union(1-0)

Renaissance - Universal(1-1)

Santos - Les Astres(0-1)

Cotonsport - Achille(1-0)

Sable - Canon(0-1

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Coupe du Cameroun:Caïman de Douala s’avance vers les quarts de finale

22 Juin 2012, 14:01pm

Publié par Hervé Villard

L’équipe d’Akwa a battu  par un but à zéro  l’équipe d Union de Douala. C‘était lors  de la rencontre comptant pour les 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun  qui s’est joué ce 9 juin au stade  de la réunification de Bépanda.

 

Urbain MBangue, coach adjoint de Caïman club de Douala  est plein d’émotion  à la fin de  cette rencontre qui opposait son club à celui d’Union de Douala.  Avec sa casquette, il tente  en vain de dissimuler les larmes qui dégoulinent  de ses yeux. Satisfait de la victoire de Caïman (1-0) sur l’Union de Douala, celui-ci n’a trouvé autre moyen de manifester sa joie. Cette victoire il la dédie d’ailleurs à sa mère décédée il y a quelques jours. « Vous savez, j’ai perdu ma mère il y a un mois   on l’a enterré il y a une semaine. Je pleure parce que j’ai pensé à elle, et cette victoire je la lui dédie » affirme –t-il tout en larme. Avant de féliciter ses poulains qui se sont battus corps et âme pour que  cette victoire tant souhaitée, soit une réalité. « Je dis un grand merci aux enfants car, ils ont fait preuve de courage.  Toute la semaine on a travaillé dur pour cela  je pense cette victoire on l’a méritée. Je dis encore bravo aux enfants. » Affirme-t-il tout heureux. Pensant déjà au match retour  qui ne sera pas facile, le coach adjoint de Caïman de Douala croit déjà avoir sa stratégie.  «Nous allons aborder la rencontre retour comme nous ce premier match, nous allons oublier le but qu’on a marqué aujourd’hui et on va faire notre match » déclare-t-il sourire aux lèvres. Non loin de lui,  Samuel Sileke  Owonde (17)  l’un des joueurs de Caïman qui a contribué également à la victoire de son équipe cet après midi là, reconnait que cette victoire a été arrachée au forceps. «Nous avons travaillé dur le long de la semaine pour préparer ce match avec l’aie de Dieu on y est arrivé. C’est une bonne chose.» Réagit-il.  

Du coté de Union de Douala, la déception est totale Bien qu’espérant se rattraper au match retour, Djonkep Bonaventure l’entraineur des Nassaras   reconnait que ses poulains  n’ont pas respecté certaines consignes.  «Nous avons bien  voulu marquer en premier dans cette rencontre. On s’est créer beaucoup d’occasions et les gars n’ont pas concrétisé  c’est comme ça qu’ils ont pris le déçu en marquant  les premiers. On savait bien qu’ils devaient procéder ainsi s’il marquait un but. Et c’est arrivé. Il faudrait que prochainement nos enfants soient peu plus réalistes, qu’ils respectent l’adversaire parce qu’au lieu de jouer la fantaisie, ils joueraient d’une manière plus simple et marqueraient des buts » déclare –t-il embarrassé.

Parlant de la rencontre proprement dite,  l’affiche était alléchante et le jeu pas du tout. On a observé de part et d’autre des phases de jeu bien construites. Mais, ceux-ci-ci étaient  teinté de temps en temps par des déchets.  Les plus belles occasions ont été créées par les joueurs de Caïman de Douala qui étaient plus entreprenants et plus assoiffés. A la 40ème   de la première manche, suite à une action bien construite, ceux-ci réussissent à déstabiliser la défense d’Union et à inscrire l’unique but de la partie.  Koko Douala (20)  bien servi  à l’entrée de la surface de réparation d’Union, d’un tir bien cadré renvoie Mounchili Mfomban, le portier d’Union chercher le ballon dans ses filets. A l’image de ce but, l’équipe d’Akwa va multiplier des actions offensives dans la suite de la rencontre. C’est la témérité du portier qui va freiner leur ardeur. Ils réussiront du moins  à inscrire à la fin du match, un second but qui sera malheureusement  refusé pour position d’hors jeu. La rencontre très acclamée  par les nombreux supporters du Caîman de Douala, s’est déroulée en présence de Claude Moundi alias petit pays. Ancien  président de  l’équipe d’Akwa, il est venu comme fils de ce canton apporté son soutien à l’équipe qui lui tient à cœur.

Bien avant cette rencontre, une pluie s’était abattue sur le stade. Ce qui a permis aux adeptes de la magie  de dire  à la fin du match que, ce sont les sorciers du club d’Akwa qui ont fait tomber la pluie pour permettre au saurien d’Akwa de nager convenablement durant la rencontre.   Pour l’instant, Caïman a remporté la première phase du duel. Le match retour reste attendu.

Dans les autres rencontres de cette 8ème de finale aller, new Star de Douala a mordu la poussière face à Feutcheu fc , club de deuxième division de l’Ouest Cameroun. Ces derniers  ont dominé les poulains du Coach Gérard Mbimi par deux buts contre un. C’était au stade de la réunification de Bépanda à Douala. Ce sont les visiteurs qui prennent les choses en main dès l’entame de la partie. Djoussou refroidit les ardeurs des locaux à la 2ème minute en inscrivant son nom marquoir. Malgré une flopée d’occasions de part et d’autre, Soh Tchinda augmente à l’avance à la 75ème minute de jeu. Tankeu, à la 78ème minute, permet à New Star  d’espérer revenir à la marque, mais ce sera trop tard pour eux. Car l’équipe de Feutcheu ne lâchera pas prise. Comme  à New Star et Union,  Njalla Quan sport Academy a été humilié à Limbé par panthère de Bangangté.   Score de  la partie (0-3). A Bafang Unisport à eu raison de Dragon(1-0) tandis que  renaissance et Universal se neutralisaient (1-1). Astres de Douala qui croisait le fer contre Santos de Koza s’est imposé par (1-0).

 

Hervé Villard Njiélé

Résultat définitif des 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun.

Njalla - Panthère (0-3)

Unisport - Dragon(1-0)

New Stars - Feutcheu(1-2)

Caïman - Union(1-0)

Renaissance - Universal(1-1)

Santos - Les Astres(0-1)

Cotonsport - Achille(1-0)

Sable - Canon(0-1

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Interview :Lengue Jules César « Nous avons ramené les spectateurs au stade ce qui est à apprécier »

22 Juin 2012, 13:20pm

Publié par Hervé Villard

président régional Fecabasket Ball pour le Littorall[1] 

 

Rencontré après la finale régionale de basket-ball pour le littoral, qui s’est déroulée  le dimanche 17 juin 2012 au gymnase du collège Delasalle à Douala, le président régional de basket-ball  pour le littoral qui a assisté aux différentes rencontres du jour, reviens ici sur cette compétition âprement disputée et sur le déroulement de cette saison sportive.

 

Vous avez regardé avec attention les différentes finales qui se sont déroulées ce soir. Quelle appréciation faites-vous sur le plan de l’organisation ?

 

Nous sommes satisfaits  à plusieurs titres. Au niveau de l’organisation  vous constaté que c’était bien réussi et c’était bien fait. Nous nous sommes convenu de faire revenir le maximum de spectateurs au stade et vous voyez ça  été fait. Le public est venus nombreux ça été réussite. Au niveau de la qualité de jeu deuxièmement,  Vous vous êtes rendu compte que le spectacle est de plus en plus attrayant c’est pour ce cela que les gens reviennent au stade. Et pour terminer je vous dirai qu’il y a aussi la qualité des officiels de jeu. Ils étaient au top ils ont bien fait leur boulot. Dans l’ensemble tout s’est bien déroulé et je pense  que le basket-ball est entrain de réécrire ses lettres de noblesse dans la région du littoral.

 

 Pour arriver aux résultats que vous décriviez plus haut, ne faut-il pas dire qu’il a fallu attendre trop longtemps ?

 

Toute œuvre qui se veut bien préparer doit prendre du temps. Vous comprenez qu il fallait justement du temps pour atteindre ces résultats. Un adage populaire déclare que « vaut mieux tard que jamais». Il fallait donc prendre du tant pour faire des bonnes choses.  

 

Pensez-vous avoir atteint vos objectifs ?

 

 Je pense bien que nous pouvons dire que nous avons atteint notre objectif. Nous les avons dépassé d’ailleurs Je ne vais pas faire l’inventaire de tous les travaux que nous avons fait  au courant de l’année. Mais il faut dire que nous avons livré en moyenne 300 rencontres durant l’année. Nous avons ramené les spectateurs au stade ce qui est à apprécier parce que ça faisait partie de nos objectifs phare. Nous avons organisé un championnat avec une trentaine d’équipes. Il y a eu un gros effort au niveau de la communication avec le soutient des journalistes que vous êtes. J’en profite pour vous remercier grandement. Je tiens particulièrement à remercier toute l’équipe qui a travaillé avec moi particulièrement  le secrétaire générale, le responsable financier, les membres de la commission technique et les membres des autres commissions. Tous ces derniers ont travaillé d’arrache pied pour qu’on arrive à aboutir à ce résultat. 

 

Réalisé par Hervé Villard Njiélé

 

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L’affaire Ex-Camair : Des nouvelles pièces à conviction ajoutées au dossier

22 Juin 2012, 13:13pm

Publié par Hervé Villard

Des nouvelles pièces à conviction ajoutées au dossier.

 

 Tchakounté Patié représentant le Ministère des Finances dans cette affaire a introduit ces nouvelles pièces au cours de l’audience qui s’est déroulé hier au tribunal de grande instance de Bonanjo.  

L’affaire Ex-Camair contre Ngamo Hamani qui se poursuivait hier au tribunal de grande instance  de Douala  a été renvoyée au 27 juin 2012 à la demande  de Me happy, l’avocat de la défense. Selon celui qui a introduit sa demande de renvoie au près du président de la collégialité  pendant l’audience, il est question pour eux d’étudier les pièces à conviction que  Me Tchakounté  Patié a nouvellement introduit dans le dossier. « Nous demandons que la cour renvoie cette affaire, le temps  pour nous d’examiner les nouvelles pièces à conviction que le représentant du Ministère des Finances vient de mettre à notre disposition. Nous désirons aussi  nous entretenir  avec notre client  sur  les questions à poser au témoin » a plaidé Me Happy.

Selon Me Tchakounté qui revient   sur les éléments nouveaux qu’il a présentés à la cour hier, et qui ont été retenus comme pièces à conviction, il s’agit  «des pièces qui attestent que la Camair a bien encaissé les chèques.»  

Selon le représentant du Minfi, dans l’affaire  Ex-Camair contre Ngamo Hamani, on retrouve parmi lesdites pièces ; deux  chèques  donc le premier d’un montant d’un milliard de francs cfa  est émis par la Bicec, et le second  d’un montant d’un milliard cinq cent millions émis par la Sgbc .Il y a également  la lettre signé du ministre des finances  de l’époque  Polycarpe Abah Abah  qui instruisait la caisse  de stabilisation des hydrocarbures (Csph) de payer la somme indue à la Camair. Explique-t-il.

Bien avant l’admission des dites pièces à conviction, le juge de la collégialité a requis l’accord du ministère Public et des avocats de la défense qui, n’ont trouvé aucun problème au fait que l’on admette ces pièces. Le juge a du moins demandé à Me Tchakounté Patié  de souvent faire la proposition de production de la pièce à la cour  avant de produire une nouvelle pièce, pour que cela ne paraisse pas vicieux.

Parlant de la plaidoirie proprement dite, « l’examination in chief » se poursuivait hier. L’expert financier George Dissack, le témoin du ministère public était interrogé par l’avocat du ministère des Finances  Me  Tchakounté Patie. Pendant cet interrogatoire qui a duré plus de deux heures d’horloge, plusieurs dossiers ont été épluchés. On est revenu tour à tour  sur les transactions financières de l’Ex Camair et d’avantage  sur  les virements que l’Etat du Cameroun via le trésor public a fait au profit de cette entreprise, pendant sa mise sous administration provisoire. Le bilan des dépenses et des recettes était également au goût du jour. Le dossier Csph a été évoqué et d’avantage celui des chèques émis par cette entreprise nationale à l’endroit de la Camair. On a du moins pendant ce procès terminé avec « l’examination in chief ». Lors de la prochaine audience prévu pour le 27 juillet 2012,les avocats de la défense vont procéder à  « la cross examination » c'est-à-dire à l’interrogatoire du témoin du ministère public. Bien qu’évoquant un problème indisponibilité du à ses nombreuses occupations, Georges Dissack l’expert financier, qui dit avoir sacrifié plusieurs de ses projets pour cette affaire à été persuadé par la cour. Il a promis d’être présent le jour de la prochaine audience.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

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Affaire Chantier Naval : Le verdict final prévu le 18 juillet 2012

22 Juin 2012, 12:35pm

Publié par Hervé Villard

 Zachaeus Forjindam sera fixé sur son sors le 18 juillet prochain

 L’affaire enrôlée le mercredi 20 juin  à la cour d’appel  de Bonanjo,  a été mise en délibérée par le président de la collégialité, après  une plaidoirie qui a durée près de 8h d’horloge.

 

 La condamnation ou la libération de Zachaeus forjindam, l’ex directeur du Chantier Naval  et Industriel du Cameroun (Cnic) sera connue le 18 juillet 2012. Car, durant ce jour très déterminant pour celui  qui présidait aux destinées du Cnic il y a quelques années,  se tiendra la dernière audience de  l’affaire  qui l’oppose à l’entreprise qu’il a dirigée et pour laquelle, il est accusé  de  détournement en coaction de 978 million de francs cfa. L’affaire  a été  mise en délibérée par le président de la collégialité  le 18 juillet 2012 après  une plaidoirie qui a durée plus de 8h d’horloge.

 

Zacchaeus  Rordjindam à qui  le président de la collégialité a passé la parole avant de mette l’affaire  en délibéré,  a déclaré son innocence comme par le passé. «Ni Forjindam ni un autre membre  du Chantier Naval et Industriel du Cameroun(Cnic) n’a été convoqué par la commission de discipline budgétaire et financière du contrôle supérieure (Cdbf)de l’Etat (Consupe,) comme l’ont été plusieurs responsables et gestionnaire des entreprises de notre pays ces derniers temps.

 Après l’enquête du conseil supérieure de l’Etat, qui est  l’instance la plus suprême en cette matière, parce qu’elle est diligentée par le président de la république,  garant des biens de la nation, aucune autre institution ne devrait refaire une autre enquête au chantier naval. Mais, malgré ça, vous avez jugé opportun de commettre une autre expertise. Deux experts ont confirmé la pertinence des documents  et un autre a émis le doute.  Je suis innocent et mon innocence  est d’autant plus confortée aujourd’hui » a-t-il déclaré très stoïque.

Par rapport au verdict finale de cette affaire qui dure depuis quatre année déjà,  les avocats de la défense sont confiants «Nous avons pleinement espoir pour la délibération de cette affaire. Ce jour nous parlions des conclusions de cette expertise.  Et  l’analyse des conclusions de cette autre expertise plaide en faveur de M. Forjindam. Au plan juridique les trois experts ont tiré des conclusions qui plaident en faveur de l’innocence de Forjindam  sur le plan juridique et financier nous ne pouvons que rester confiant.»  Déclare  Me Ousmanou Djoubairou.

Au sujet du doute émis par l’un des trois experts, Me  Paul Baombe  est confiant  «Un expert a émis un doute mais le doute est une valeur cardinale et en cas de doute cela profite à l’accusé. Nous pensons sincèrement qu’on va acquitter forjindam » pense-t-il.

 Plaidoirie

Comme le dit  l’ordonnance du dernier renvoie  de cet affaire, il était question pendant l’audience  qui s’est ouverte hier d’interroger les experts commis par la cour d’appel du littoral pour vérifier la pertinence des pièces comptables fournies par la défense, selon l’arrêt  avant dire droit du 13 mars 2012 commis par ladite juridiction.

Au cours de cette audience, Ngoua Elembe, Mme Eding Collette et Nzouaton Jean Pierre, tous les trois experts commis par la cours d’appel du littoral ont effectivement déposé. Tour à tour ils ont répondu aux questions du procureur général, des avocats du Chantier Naval et Industriel du Cameroun et aux préoccupations  des avocats de la défense, peu diserts sur la conclusion de ce travail. «Nous tirons les conséquences de ce travail » clamaient-il à chaque fois que la parole leur était donné pour la «cross examination ». 

La partie civile pendant cette phase s’est d’avantage appesanti sur les factures des prestations des entreprises Jengray, qui selon les pièces jointes a fait une prestation financière au Cnic, Ngounou Mathurin  qui a intervenu au niveau de la Tva et Decou flowers  pour la livraison des rideaux. Après avoir suffisamment entendu les différents experts, ils vont conclure pendant leur plaidoirie que  le rapport de ces experts confirme les accusations portées contre l’accusé depuis le début de l’affaire.  Et que, si les experts n’ont pas trouvé certaines pièces c’est que, c’est inexistant  et que, la défense a fabriqué elle –même lesdites  pièces. Compte tenu de cet argumentaire, ils ont  demandé que le juge reconduise la peine qui était infligé à zacchaeus  Forjindam au départ de l’affaire. Un avis partagé par le procureur général qui  au départ des plaidoiries avait déclaré que, le rapport des experts confirmait  les éléments fournis par la partie civile. Car, selon lui, la démarche des experts n’est pas scientifique. « Les experts ont admiré les rideaux au Cni, le rapport n’a pas avancé la cour. Et dans ce cas, le doute ne profite pas à l’accusé» a déclaré le procureur général.

Argument battu en brèche par la défense qui pense quant à lui que, le rapport des experts est incomplet parce que le Cnic ne veut pas faire ressortir la vérité. « Ils ont caché les documents  pour nuire à notre client. » déclarait-il. Il a qualifié de diversion la plaidoirie de la partie civile  avant de demander à la cour de reconsidérer le travail fait par les experts qu’elle même a commis. Tous en rappelant les conclusions du rapport réalisé par le Conseil Supérieure  de l’Etat en 2006, qui stipulait qu’il n’y avait pas de détournement au Cnic, les avocats de la défense ont réclamé purement et simplement  l’innocence de Zacchaeus Forjindam. Le verdict final sera connu le 18 juillet 2012 prochain.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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