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Enrôlée hier tribunal de grande instance de Bonanjo, cette affaire se poursuit ce jour avec la suite de l’interrogatoire de Georges Dissack expert financier.
L’affaire Ex-Camair contre Ngamo Hamani qui s’est ouvert hier au tribunal de grande instance de Douala a été renvoyée à ce jour à la demande de Me Tchakounté Patié avocat de la partie civile. Ayant constaté que Georges Dissack, l’expert financier qui était interrogé, avait de nombreuses difficultés à répondre aux questions du procureur général, il a introduit une demande de renvoie au près du juge de la collégialité pour faire «des réglages avec le témoin ».
Malgré l’objection de Me Happy avocat de la défense qui n’a pas jugé nécessaire la demande de la partie civile, le juge de la collégialité a validé ladite demande. Pour Me Happy comme pour d’autres avocats de la partie civile, il était question que l’on finisse avec « l’examination et la cross examination » de cet expert hier. Et, «en plus on ne sait pas ce qu’il vont aller concocter tous les deux.» A-t-il fait remarquer à la cour qui, elle aussi, était un peu perturbée de cette nouvelle demande. Puisqu’elle nuit au planning de cette affaire préétabli par la cour et qui prévoyait que, à chaque audience on allait finir avec l’interrogatoire d’un témoin. Il a fallu que Me Tchakounté Patié confirme la promptitude de cet entretient et surtout la disponibilité de l’expert pour que cette demande soit validée.
Dans le fond, la plaidoirie a durée environ une heure trente. Pendant ce temps George Dissack l’expert a été interrogé tour à tour sur les transactions financières de l’Ex Camair et d’avantage sur les virements que l’Etat du Cameroun via le trésor public a fait au profit de cette entreprise pendant la mise sous administration provisoire de l’entreprise. Le bilan des dépenses et des recettes était également au goût du jour, de même que les bénéfices possibles réalisés par l’entreprise pendant cette période là. Le procureur général qui était intransigeant dans ces questions semblait ne pas être édifié par les réponses de l’expert qui apportait pourtant des éléments de réponses aux questions posées. Suite à ces faits, l’affaire a été renvoyée pour ce jour à midi.
Selon nombre d’entre eux, cette mesure prise contribue à sécuriser la zone universitaire et permet aux étudiants de suivre normalement leurs enseignements.
S’il y a une communauté qui a salué avec faste la fermeture des bars, des snacks et des débits de boisson qui s’est passé autour de l’université de Douala le 25 mai 2012, c’est bel et bien la communauté universitaire et d’avantage les enseignants. Ces derniers ont poussé un ouf de soulagement quand le Sous-préfet de Douala 5ème, après avoir pris la mesure, est lui-même descendu sur les lieux pour s’assurer de la fermeture effective de ces points de distribution des boissons alcoolisées situés aux alentours de l’université de Douala.
D’après ces enseignants, la présence de ces établissements nuisaient au bon déroulement des enseignements à l’université et contribuaient à développer autour de cette institution universitaire un climat d’insécurité. Car, en plus des bandits de grands chemins que ces bars regorgeaient, les enfants de la rue plus connus sous l’appellation « Nanga Boko » agressaient déjà les passants à une certaine heure. « Plusieurs étudiants ont déjà été agressés par ces enfants de la rue à la sortie des cours aux environs de 22h dans cette rue de Joie » affirme un enseignant chargé de travaux dirigés à la faculté des sciences économiques et de gestion appliquée (Fsga).
Pour le Pr. Camille Ekomo Engolo, sociologue et par ailleurs vice doyen chargé de la recherche et de la coopération à l’université de Douala, la fermeture des bars autour de Douala est à féliciter. Car ces débits de boisson contribuaient à distraire à la fois les enseignants que les étudiants qui désertaient presque chaque fois les amphis au profit de ces lieux. « C’est une bonne chose car ces débits de boissons alcoolisés ne nuisaient pas seulement aux étudiants. Des professeurs, des personnels d’appui et le corps administratif se rendaient également dans ces lieux pour se soûler. » Déclare-t-il Pour celui qui pense que le mal était plus profond que ça, entre deux cours, les enseignants et les étudiants allaient d’abord se désaltérer dans ces bars. «Quand les enseignants n’avaient pas de leçons, ils préféraient venir s’asseoir dans ces bars pour attendre leurs heures de cours. Parfois entre deux cours ceux-ci allaient prendre d’abord une bière dans ces bars. On retrouvait souvent dans certains bureaux des bouteilles de bière et c’est l’image du campus qui en prend un coup.» Ajoute le sociologue.
A la suite du Pr. Camille Ekomo Engolo qui encourage l’action de : Jeanneau Tamadjo, le sous préfet de Douala 5ème, Boteteme Munne Batet, enseignant au département de communication qui approuve l’action du Sous-préfet, pense cependant que, l’Etat devrait durcir les mesures pour amener les exploitants de débits de boisson installés autour de l’université de Douala à partir définitivement. Car, les bars ne sont pas fermés. « Ces bars sont en stand by. Seule la devanture desdits bars est fermée. Et la vente de la boisson se fait en cachette. C’est vrai que le sous-prefet est passé mais, il ne suffit pas de passer mais, de mettre un processus de contrôle sur pied pour s‘assurer que la procédure est respectée. » Déclare-t-il. Pour celui qui reconnait l’effet néfaste de cette activité sur l’enseignement universitaire elle perturbait réellement la formation des étudiants qui « séchaient les cours » pour ces lieux. « Le milieu universitaire est un milieu élitiste. Les étudiants n’ont pas besoin de perturbation à quelque niveau que ce soit. Ces bars à proximité du campus vidaient les étudiants des salles de classes. Mon cours de 20h-à 22h, je l’ai fait avec 40 étudiants sur les 400 qui étaient attendus. A la sortie on n a constaté que ces derniers étaient dans ces bars. Du coup le problème n’est pas résolu » Explique-t-il. Bien que salvateur la mesure du sous-préfet de Douala 5ème Selon les enseignants aurait d’avantage d’effet si elle pérenne.
La majorité des bars et snacks bars de ce quartier de l’arrondissement de Douala 5ème qui sont situés autour du campus universitaire et à proximité des écoles et églises ont été fermés depuis le 25 mai 2012.
Certains de ces débits de boisson et snacks bars sont aujourd’hui rouvertes mais la majorité reste fermés et ce malgré les multiples négociations engagées par les responsables des syndicats des exploitants des débits de boisson. Parmi les snacks bars et bars qui sont à nouveau opérationnelles on peut citer « Facebook, » « connexion », « Formule de la cité » « Venise » pour ne citer que ceux-là. Depuis environ quatre jours, ces établissements bien qu’attirant beaucoup de monde comme par le passé, font moins de bruit pendant la nuit. La qualité de l’animation à changer de même que l’accueil des clients. Ceux-ci sont d’avantages reçus à l’intérieur de la salle qu’à l’extérieur comme par le passé. Selon Herve Nana le président du syndicat national des exploitants des débits de boisson de la région du littoral, c’est après moult négociations avec le sous-prefet que celui-ci a autorisé la réouverture de certains snacks et bars. Mais, ces derniers doivent respecter un certains nombres de principes pendant leur exploitation. Parmi les compromis signé entre les responsables de s débits de boisson de la cité et le sous préfet de Douala 5ème, ont peut noter : l’ouverture d’un dossier à la délégation de tourisme, avec promesse d’aménagement de l’espace en bar dancing avec sonorisation hermétiquement fermée, le non dépôt des chaises sur la voie public et la signature d’une lettre d’engagement de respecter la règlementation en vigueur. Les exploitants de débits dont les établissements sont situés tout près des écoles et des églises ont obtenu des moratoires d’une durée de deux mois pour ouvrir leur établissement et aménager par la suite ailleurs le temps que la rentrée reprenne » déclare-t-il. « Pour bénéficier de ces privilèges, les exploitants de débits de boisson donc les dossiers de fonctionnement et les catégories n’étaient pas conforment, étaient tenus de se mettre en règle d’avance. » Nous rapporte une source.
42 bars et snacks bars fermés.
Scellés le 25 mai 2012 sous autorisation du sous-préfet de Douala 5ème Jeanneau Tamadjo, celui-ci avait à l’occasion, fait une descente musclée pour s’assurer de l’effectivité de l’application de cette décision prise le 21 mai 2012. Accompagné des forces de l’ordre, il avait fait la ronde et promis de faire cesser le désordre observer à la « rue de la joie de la citée ». Les faits reprochés aux exploitants des débits de boisson opérant dans ce quartier étaient nombreux. On pouvait noter premièrement ; la distance avec les établissements scolaires, les hôpitaux, les centres de santé, et les églises. Une distance qui selon la loi doit être au moins à 200 mètres de ces lieux. Le second fait reproché était la non conformité des licences et le non respect de ces dernières. Ces licences d’exploitations selon les déclarations du sous-préfet certaines de ces licences n’étaient pas en conformité avec la loi. Certains bars qui devaient vendre uniquement de la bière et du vin vendaient également des liqueurs. D’où le problème d’incompatibilité de ces dernières. On reprochait également à ces derniers le non respect des heures de fermeture. La rue de la joie de la cité qui est combattue aujourd’hui, s’est rapidement développée après la fermeture de la rue de la joie de Deido. Les activités ludiques qui se déroulaient en ce lieu perturbaient déjà l’harmonie jadis régnante dans le quartier. En plus de la circulation qui était perturbée et des cas d’agressions notées dans ce quartier, les animations quotidiennes faites à ce t endroit perturbaient les habitants du quartier. Nombreux s’en sont plein d’ailleurs. Jeanneau Tamadjo entend d’ailleurs fermer les auberges dans le secteur aussi.
Parrain de l’édition 2012 de cette compétition destinée à la promotion du football jeune, le meilleur joueur africain du 20ème siècle a recommandé un contrôle sérieux au niveau des âges des joueurs.
«Je voudrai que l’édition 2012 de la « Copa Coca Cola » soit meilleure que celle de 2011. Celle là a été entachée de plusieurs fautes. On a retrouvé des vieillards de 22 ans qui jouaient en lieu et place des jeunes de 15ans à qui ce tournoi est destiné. En plus Ils nous montrent de bonne choses et après quand on aura besoin d’eux ils seront incapables de refaire cela parce qu’ils ont menti sur leur âge. En plus ce n’est pas bon pour l’avenir du football camerounais. Il faut donner aux jeunes leur chance que ce soit justement des jeunes de la tranche 13 à 15ans qui participent à ce tournoi ».
C’est par ces phrases qu’Albert Roger Milla Ambassadeur itinérant de la république du Cameroun a achevé ces propos vendredi dernier, dans l’une des salles de conférence du Méridien hôtel de Douala. C’était lors de la conférence de presse organisée par les brasseries du Cameroun et la firme Coca Cola à l’occasion du lancement de la Copa Coca Cola édition 2012. Pendant ce bref échange entre la presse et les organisateurs de cet évènement sportif qui réunit les jeunes élèves du Cameroun âgés de 13 à 15ans, Roger Milla, Parrain de cet évènement sportif a souhaité qu’un effort soit fait au niveau de la sélection des joueurs et surtout au niveau du respect de leur âge afin que, les irrégularités ayant entaché la précédente édition ne se reproduisent plus. Pour le vieux lions, il faut que le contrôle soit strict pour permettre de dénicher des nouvelles stars du football Camerounais»
Face à cette préoccupation du parrain de l’évènement, préoccupation estimée légitime par les membres du comité d’organisation, ceux –ci ont déclaré avoir presque tout fait pour éradiquer les éventuelles erreurs commises la dernière édition. « Pour limiter la fraude au niveau des âges, en plus de l’appréciation de la morphologie des joueurs, nous nous servons également de l’âge identitaire des enfants. Puisqu’ils sont inscrits dans ces établissements. Nous nous servons de leur état civil (acte de naissance) pour déterminer leur âge réelle » affirment les membres du comité d’organisation très déterminés à faire de l’édition 2012 de la Copa Coca Cola, une vraie réussite.
D’ailleurs pour permettre aux jeunes élèves engagés dans cette compétition de se déployer d’avantage, le tournoi a connu un réaménagement particulier. Il se déroulera du 23 au 30 juin 2012 et non au mois de mai comme par le passé. « Nous avons pensé organiser cette compétition pendant les vacances pour ne pas déconcentrer les enfants qui vont encore à l’école et qui ont des examens à passer » déclare Serges Njapoum membre du comité d’organisation.
Organisé pour la première fois au Paraguay, pays de l’Amérique latine 1999, la Copa Coca Cola est un tournoi interscolaire organisée pour les adolescents de 13 à 15 ans à travers le monde. Elle a pour objectif de favoriser l’épanouissement des jeunes à travers le sport, accompagner les pouvoirs publics et les établissements scolaires dans la promotion du sport en milieu scolaire, promouvoir le développement du sport scolaire et les valeurs olympiques et éthiques entre autres.
L’équipe d’Akwa a battu par un but à zéro l’équipe d Union de Douala. C‘était lors de la rencontre comptant pour les 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun qui s’est joué ce 9 juin au stade de la réunification de Bépanda.
Urbain MBangue, coach adjoint de Caïman club de Douala est plein d’émotion à la fin de cette rencontre qui opposait son club à celui d’Union de Douala. Avec sa casquette, il tente en vain de dissimuler les larmes qui dégoulinent de ses yeux. Satisfait de la victoire de Caïman (1-0) sur l’Union de Douala, celui-ci n’a trouvé autre moyen de manifester sa joie. Cette victoire il la dédie d’ailleurs à sa mère décédée il y a quelques jours. « Vous savez, j’ai perdu ma mère il y a un mois on l’a enterré il y a une semaine. Je pleure parce que j’ai pensé à elle, et cette victoire je la lui dédie » affirme –t-il tout en larme. Avant de féliciter ses poulains qui se sont battus corps et âme pour que cette victoire tant souhaitée, soit une réalité. « Je dis un grand merci aux enfants car, ils ont fait preuve de courage. Toute la semaine on a travaillé dur pour cela je pense cette victoire on l’a méritée. Je dis encore bravo aux enfants. » Affirme-t-il tout heureux. Pensant déjà au match retour qui ne sera pas facile, le coach adjoint de Caïman de Douala croit déjà avoir sa stratégie. «Nous allons aborder la rencontre retour comme nous ce premier match, nous allons oublier le but qu’on a marqué aujourd’hui et on va faire notre match » déclare-t-il sourire aux lèvres. Non loin de lui, Samuel Sileke Owonde (17) l’un des joueurs de Caïman qui a contribué également à la victoire de son équipe cet après midi là, reconnait que cette victoire a été arrachée au forceps. «Nous avons travaillé dur le long de la semaine pour préparer ce match avec l’aie de Dieu on y est arrivé. C’est une bonne chose.» Réagit-il.
Du coté de Union de Douala, la déception est totale Bien qu’espérant se rattraper au match retour, Djonkep Bonaventure l’entraineur des Nassaras reconnait que ses poulains n’ont pas respecté certaines consignes. «Nous avons bien voulu marquer en premier dans cette rencontre. On s’est créer beaucoup d’occasions et les gars n’ont pas concrétisé c’est comme ça qu’ils ont pris le déçu en marquant les premiers. On savait bien qu’ils devaient procéder ainsi s’il marquait un but. Et c’est arrivé. Il faudrait que prochainement nos enfants soient peu plus réalistes, qu’ils respectent l’adversaire parce qu’au lieu de jouer la fantaisie, ils joueraient d’une manière plus simple et marqueraient des buts » déclare –t-il embarrassé.
Parlant de la rencontre proprement dite, l’affiche était alléchante et le jeu pas du tout. On a observé de part et d’autre des phases de jeu bien construites. Mais, ceux-ci-ci étaient teinté de temps en temps par des déchets. Les plus belles occasions ont été créées par les joueurs de Caïman de Douala qui étaient plus entreprenants et plus assoiffés. A la 40ème de la première manche, suite à une action bien construite, ceux-ci réussissent à déstabiliser la défense d’Union et à inscrire l’unique but de la partie. Koko Douala (20) bien servi à l’entrée de la surface de réparation d’Union, d’un tir bien cadré renvoie Mounchili Mfomban, le portier d’Union chercher le ballon dans ses filets. A l’image de ce but, l’équipe d’Akwa va multiplier des actions offensives dans la suite de la rencontre. C’est la témérité du portier qui va freiner leur ardeur. Ils réussiront du moins à inscrire à la fin du match, un second but qui sera malheureusement refusé pour position d’hors jeu. La rencontre très acclamée par les nombreux supporters du Caîman de Douala, s’est déroulée en présence de Claude Moundi alias petit pays. Ancien président de l’équipe d’Akwa, il est venu comme fils de ce canton apporté son soutien à l’équipe qui lui tient à cœur.
Bien avant cette rencontre, une pluie s’était abattue sur le stade. Ce qui a permis aux adeptes de la magie de dire à la fin du match que, ce sont les sorciers du club d’Akwa qui ont fait tomber la pluie pour permettre au saurien d’Akwa de nager convenablement durant la rencontre. Pour l’instant, Caïman a remporté la première phase du duel. Le match retour reste attendu.
Dans les autres rencontres de cette 8ème de finale aller, new Star de Douala a mordu la poussière face à Feutcheu fc , club de deuxième division de l’Ouest Cameroun. Ces derniers ont dominé les poulains du Coach Gérard Mbimi par deux buts contre un. C’était au stade de la réunification de Bépanda à Douala. Ce sont les visiteurs qui prennent les choses en main dès l’entame de la partie. Djoussou refroidit les ardeurs des locaux à la 2ème minute en inscrivant son nom marquoir. Malgré une flopée d’occasions de part et d’autre, Soh Tchinda augmente à l’avance à la 75ème minute de jeu. Tankeu, à la 78ème minute, permet à New Star d’espérer revenir à la marque, mais ce sera trop tard pour eux. Car l’équipe de Feutcheu ne lâchera pas prise. Comme à New Star et Union, Njalla Quan sport Academy a été humilié à Limbé par panthère de Bangangté. Score de la partie (0-3). A Bafang Unisport à eu raison de Dragon(1-0) tandis que renaissance et Universal se neutralisaient (1-1). Astres de Douala qui croisait le fer contre Santos de Koza s’est imposé par (1-0).
Hervé Villard Njiélé
Résultat définitif des 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun.