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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Mtn élite One : New star de Douala fait une bonne rentrée

9 Juillet 2012, 12:34pm

Publié par Hervé Villard

New Stars de DoualaJPGMtn élite One

 New star de Douala fait une bonne rentrée

 

L’équipe de Douala a dominé  l’aigle de la Ménoua  par deux buts à zero. C’était hier au stade de la réunification de Bépanda, pendant la première rencontre de la phase retour du tout premier championnat professionnel du Cameroun.

 

La  mine froide et moins détendue qu’affichait Charles kamdem, l’entraineur de l’équipe de l’aigle de la Menoua, à la fin de la rencontre qui opposait son équipe à celui de New Star de Douala peut se comprendre. L’équipe qu’il encadre vient de perdre  le premier  match de la phase retour du championnat national de première division. Pourtant, celui-ci comptait  démarrer cette phase retour sur des chapeaux de roues,  question de rectifier les nombreuses erreurs commises lors de la phase aller.  Son rêve ne s’est pas réalisé hier. Face à une équipe de New star conquérante, ambitieuse et volontaire, ses poulains n’ont pas résisté. Ils ont concédé une cuisante défaite de deux buts à zéro.   La volonté  et l’envie de gagner qui animait le coach  et ses poulains au début de cette rencontre seules n’ont pas suffit. Il fallait y ajouter du réalisme du jeu et surtout de l’agressivité. Ce qui leur a manqué durant cette rencontre dont ils ont quasiment dominé toute la seconde manche.

Dès l’entame de la rencontre, ce sont les poulains de Gérard Mbimi qui se montrent agressifs. Ils sont sur toutes les balles et imposent leur rythme de jeu. Respectant les consignes du coach qui leur a demandé de marquer les premiers, ceux-ci n’hésitent pas à inquiéter le portier Ngam Leonard dès qu’ils sont à  l’entrée de  la surface de réparation.

 C’est Yem Yem Roméo (16) qui  commence les hostilités dès la 6ème minute. Bénéficiant d’un ballon à l’approche de la surface de réparation celui–ci adresse un tir qui survole les buts gardés par le portier d’Aigle de Dschang.  Le coup d’envoi est ainsi lancé.  La défense d’Aigle, dans les minutes qui suivent est assiégée par les joueurs de New Star plus entreprenant que leur adversaire du jour.

Développant le jeu qui est le leur, un jeu construit sur la vivacité  l’altruisme et la perspicacité, les poulains de Gérard Mbimi ouvrent le score à la 12ème minute de la première mi-temps. A la suite d’une belle phase de jeu, Makon Loga Thierry (13) d’un plat de pied, conclut cette phase de jeu en inscrivant un but.  «Superbe geste technique Quelle phase de jeu ! »  S’écrie un supporter de New star dans les gradins. Tous les supporters sont débout et savoure ce but.

  Comme ci cela ne suffisait pas, New star retourne à l’attaque. Motivé par le but qu’il vienne d’inscrire, il gagne presque tous les duels et sont sur tous les ballons. Oumarou Baba bien servi dans l’entrejeu passe à coté du doublé. Son tir pourtant bien ajusté est dévié en corner par le portier de Aigle de la Menoua. Le corner qui suit l’action est repoussé par la défense d’aigle qui broie du noir depuis le début de la rencontre.

 Le deuxième but intervient finalement à la 39ème minute. Sur une contre attaque menée, Medjo (15) bien servi par Yem Yem Roméo (12) déjoue le portier Ngam Leonard avant d’inscrire ce but. Les supporters de New star sont aux anges. Leur équipe domine la rencontre sur tous les plans. Raison suffisante pour crier et danser dans les gradins. 

Aigle de Dschang qui  veut réduire  la marque avant la fin de la première manche  butte sur la défense de son adversaire du jour qui est  bien en place. Ses attaquants aussi, pêchent par leur maladresse et par leur nonchalance. C’est sur ce score, que les deux équipes seront renvoyées aux vestiaires.

A la reprise, le jeu change de camp. Les joueurs d’Aigle de la Menoua qui ont reçu plusieurs conseils de  leur coach, tentent de refaire le match. Entreprenant combatif, ils pêchent au niveau de la finition. Les attaquants vendangent toutes les actions de but qu’ils ont. Ce qui met leur coach en colère. «Vous voyez on a eu plusieurs occasions  nettes de but mais, les gars n’ont pas marqué. Ce n’est pas facile de jouer et de gagner quand on ne marque pas. Ça déteint également sur la qualité de jeu. » Déclare Charles Kamdem, le coach de Aigle à la fin du match.

L’entrée de Mvogo (25),  et de Kouma David ne va pas changer le score de la rencontre. Ces derniers vont ce pendant  changer la physionomie du jeu. De par leur déplacement et leur animation, ils vont permettre à l’aigle de dominer la rencontre. L’équipe de Charles kamdem, va même inscrire un but qui sera malheureusement refusé par le juge de touche pour une position d’hors jeu. Bénéficiant d’un  ballon  à la surface de réparation, Mvogo (25) qui a pris le match à son compte, décroche un tir que renvoie Janvier Mbarga, le portier de New-Star. Kouma David qui a suivi le ballon le pousse au fond des filets.  Alors qu’il jubile, le juge de touche a le fanion levé et signale une position d’hors jeu. La rencontre va s’achever sur ce score de deux buts à zéro en faveur de New star de Douala.   Selon, Charles kamdem déçu, l’espoir n’est pas perdu, l’aigle va continuer à travailler. «Nous avons beaucoup de blessés. Ces joueurs reviennent des infirmeries.  C’est pourquoi, vous avez constaté qu’on a joué trop bas en première mi-temps. Rien n’est encore perdu, on va continuer à batailler jusqu’à la fin de la compétition.» affirme-t-il  avec optimisme. C’est sous forte escorte policière que les arbitres de la partie vont quitter le stade de la réunification.

Parlant des  autres rencontres de la 14ème  journée de la phase retour, les équipes de Douala ont fait une bonne prestation dans l’ensemble. Union en déplacement à Tiko a battu l’équipe de cette ville par deux buts contre un. Astre de Douala qui recevait Canon de Yaoundé à Douala a fait jeu égale d’un but partout. A Bafang, Unisport du Haut-Nkam qui accueillait  Scorpion de Bé s’est imposé sur la plus petite des marques. Score de la partie un but à zéro. Le plus lourd score de la journée est venu du coté de Bagangté. L’équipe locale qui recevait Yong sport academy de Bamenda a administré une sévère correction à son hôte du jour. Quatre buts à zéro à la fin de cette rencontre. A Limbé, Njalla Quan qui était opposé à  Renaissance de Ngoumou s’est imposé par  un but à zéro Tandis que Sable de Batie tenait en échec le champion de la phase aller, Coton sport sur ses propres installations à Garoua. Score de la partie zéro but partout.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 Récapitulatif de la  14ème journée de la Mtn elite One

Dimache 08 Juillet 2012
Douala
Les Astres - Canon (1-1)
New Stars - Aigle (2-0)

15H 30 : Limbe
Njalla Q  .-  Renaissance (1-0)

15H 30: Bangangte
Panthère - YOSA (4-0)

15H 30 : Bafang
Unisport - Scorpion (1-0)

15H 30 : Tiko
Tiko United - Union (1-2)

15H 30 : Garoua
Coton sport - Sable (0-0)

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Affaire Cnic contre Forjindam et Mme Massot : Bikoro Alo’o attendu à la barre

4 Juillet 2012, 22:09pm

Publié par Hervé Villard

Antoine-Bikoro 

Affaire Cnic contre Forjindam et Mme Massot

Bikoro Alo’o attendu à la Barre

Cité à plusieurs reprise dans l’affaire qui oppose  Zacchaeus Forjindam et Mme Massot  à l’entreprise dont il a la charge, Antoine Bikoro Alo’o, le Directeur général du chantier Naval  par intérim comparaitra devant le tribunal le 16 juillet 2012 prochain.

 

Antoine Bikoro Alo’o, le directeur général du Chantier Naval et Industriel du Cameroun (Cnic) et Ekoka Silvain, attaché de direction dans la même entreprise, sont attendus devant la barre le 16 juillet 2012. Ils comparaitront devant les juges pour répondre des faits qui leurs sont reprochés, ou pour dire leur part de vérité dans cette affaire de vol de matériel au chantier naval et industriel du Cameroun pour laquelle, Zacchaeus Forjindam  l’ex Dg du Cnic et Mme Massot sont inculpés.

Cette décision qui marque certainement le tournant de cette affaire a été prise par le juge de la collégialité, lors du procès qui se déroulait hier. Pour  faire jaillir la vérité dans cette affaire pour laquelle les accusés déclarent  tous avoir été victimes d’un coup monté  de toutes pièces par  l’actuel Directeur général par intérim du Cnic,  Antoine Bikoro Alo’o, les juges de la collégialité ont décidé de faire comparaitre celui-ci à la barre. C’était à la fin de l’audience qui s’est tenue au tribunal de grande instance de Bonanajo hier et au cours de laquelle Mme Massot, l’une des accusés passait à l’interrogatoire.

Pendant  « l’examination in chief », (l’interrogatoire de l’accusé par la défense) « la cross examination », ( l’interrogatoire de l’accusé par  le ministère public et les avocats de  la partie civile) « la reexamination » l’interrogatoire de l’accusé qui intervient après la cross examination pour clarifier certains points flous, Mme Massot  alors directeur administrative et des ressources humaines (Darh) au moment des faits, a déclaré son innocence. D’après elle, toutes les accusations faites contre elle ont été montées de toutes pièces par l’actuel directeur général par intérim du Chantier Naval et Industriel du Cameroun. «Bikoro n’arrivait jamais au bureau avant 10h. Ce jour là, il est arrivé avant 8h parce qu’il savait qu’il avait un objectif précis à chercher. C’est Bikoro qui a tout planifié. Il n’est pas venu par hasard. Il savait où il  allait se diriger. Il a fait appel aux agents de 5ème catégorie parce que les hauts cadres  et directeurs de services n’étaient pas manipulables. Ça me fait mal de savoir le complot que Bikoro a fait puisque, une semaine après mon arrestation et mon incarcération à New-Bell, un huissier est venu me notifier mon licenciement pour faute lourde .Un motif pour lequel, l’information judiciaire n’avait pas débutée. L’information judiciaire pour ce chef d’accusation ne débute qu’un an et demi après mon incarcération» Explique-t-elle.

 Répondant à la question du ministère public qui cherchait à savoir s’il y avait un antécédent entre la Darh et l’ancien Dga du Cnic au moment des faits, elle va répondre par l’affirmative. «M. Bikoro est arrivé au Chantier naval le 20 septembre 2007. C’est moi qui ai organisé  la cérémonie de son installation officielle. C’était mon ancien collègue puisque nous avons travaillé à l’ancien centre d’assistance au Pme ensemble. Une semaine après son installation, il m’a convoquée dans son bureau pour me demander certaines informations qui n’était pas de mon ressort de compétence. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas lui donner ces informations puisque je n’étais pas la bonne personne, il m’a menacé. Et m’a promis la prison. «Tu veux faire le bras de fer avec moi, si je ne te mets pas en prison c’est que ce n’est pas moi ». Voilà les menaces qu’il m’a avancées et aujourd’hui je suis en prison. Est ce pas assez suffisant pour soutenir la thèse du complot Mme la présidente.» a affirmé l’ex Darh.

Pendant son interrogatoire, elle a pareillement reconnu qu’elle sollicitait de temps à autre les services des employés du Cnic pour certains petits dépannages qu’elle payait et rien de plus.  S’agissant du camion de matériaux saisis, elle a déclaré n’avoir jamais été interpellé par sa hiérarchie à ce sujet jusqu’à nos jours.  Et, aucun procès verbal d’huissier ou de police par rapport au camion de matériaux saisi n’est existant. Elle a par ailleurs affirmé que tous les témoignages des employés du Cnic l’accablant, ne sont que des coups montés contre sa personne. Car les employés du Cnic n’ont jamais construit sa maison. Et elle n’a jamais été responsable des approvisionnements comme le prétend Bikoro

Après Zachaeus Forjindam qui accusait Bikoro Alo’o d’avoir entretenu le flou sur l’affaire  des matériels  volés et affectés au chantier de Mme Njoh née Massot Rose, directrice de l’administration et des ressources humaines le 26 juin 2012 lors d’une audience, l’ex Darh en soutenant la thèse du complot vient de rejoindre son Dg dans sa position. Même Si  la présence de Bikoro Alo’o ne va rien changer à l’issu de ce procès, comme l’affirme Me Ebah, avocat de la partie civile, sa présence sera cependant déterminante dans l’avancement de ce procès le 16 juillet prochain. On ne perd rien à attendre.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Affaire Camair contre NGamo Hamani : Six chefs d’accusations retenus contre Paul gamo Hamani

4 Juillet 2012, 21:48pm

Publié par Hervé Villard

 

Ngamo Hamani

 

Affaire  Camair contre NGamo Hamani

Six chefs d’accusations retenus contre Paul gamo Hamani

 

L’ancien Dg de l’ex Camair qui plaide  non coupable,  dans cette affaire sera interrogé durant   l’audience du 18 juillet 2012 au tribunal de grande instance de Bonanjo.

 

L’affaire  Camair contre Ngamo Hamani qui s’est tenue hier au tribunal de grande instance de Bonanjo, a été renvoyée à la demande de Me Happy l’un des avocats de l’accusé au 18 juillet 2012. Comme motif de renvoie, la défense voudrait faire citer des témoins devant la barre dans le cadre de cette importante affaire.

Pendant l’audience qui s’est  tenue hier, le ministère public  qui procédait au réquisitoire intermédiaire a  retenu des charges portées  contre l’ancien administrateur provisoire de la défunte Cameroon airlines (Camair).  Ainsi, six chefs d’accusations au total ont été retenus contre celui qui clame son innocence depuis le déclenchement de cette affaire. Il s’agit du détournement des fonds allouer à la Camair par la caisse de stabilisation des hydrocarbures (csph) et la société nationale des hydrocarbures (Snh) et les frais de location du 747 de Logistic air , le détournement de la somme de 84.240.994.054 FCFA représentant l’ensemble des subventions que l’Etat  du Cameroun a versé à la Camair pendant la période de liquidation, la cession de plusieurs immeubles de la Camair aux particuliers, le détournement des fonds   d’un montant de près de 165.000.000,  issu du  contrat qui liait la Camair à l’entreprise Star jet, une entreprise qui faisait dans la location des avions ,Et le détournement d’un montant de 1.515.018.472 fcfa  représentant les dépenses aéronautiques pour le compte de la Air Leasing une compagnie qui fait dans les locations des avions.

Selon le ministère public qui a retenu ces charges contre l’accusé Ngamo Hamani, toutes les preuves qui l’accablent dans cette affaire sont évidentes. C’est pourquoi, il faut qu’il réponde de ces faits devant le tribunal.  «Ngalmo Hamani doit répondre de 6 chefs d’accusations durant la période allant du 29  février 2004 à mars 2008. Selon le décret N° 2005/064 du 24 février 2005, et en application de la loi N° 99/016 portant organisation des sociétés publiques et parapubliques, Ngamo hamani devait veiller à la sauvegarde du patrimoine de cette entreprise. Mais plusieurs griefs ont été notés contre lui pendant cette période d’administration provisoire.» A déclaré le ministère public.

Pendant son argumentaire qui a duré près de 1h 30 d’horloge, le ministère public a balayé du revers de la main toutes les 12 pièces comptables brandîtes lors de la dernière audience par les avocats de la défense. Pour eux, les pièces comptables ne servent à rien et n’ont pas de valeurs dans cette affaire.  «Nous pensons que, la Camair n’a jamais tenu de comptabilité depuis sa création. Car, l’entreprise est soumis à un régime particulier comme toutes les sociétés publiques et parapubliques.»

Argument repris par Me Tchakounté Patié l’avocat du ministère des finances dans son intervention. D’après lui, les pièces produites par la défense ne justifient pas l’utilisation des subventions. «Les pièces produites par la défense de M. Ngamo ne justifient pas les dépenses faits par la Camair. Et ne mentionnent aucunement les subventions. D’après les mécanismes judiciaires, l’utilisation des subventions est bien précis » déclare-t-il. Avant de demander au tribunal d’appliquer l’article 366 du code de procédure pénale. Ce qui a été fait

Selon cet article, le tribunal, convaincu que des éléments de preuve réuni contre un prévenu sont suffisants, offre à celui-ci  la possibilité de présenter sa défense en trois options ; faire des déclarations pour sa défense sous serment, sans serment ou ne faire aucune déclaration.

Pour le cas d’espèce Ngamo Hamani a promis, après avoir choisi de déclarer sous serment, de faire entendre des témoins. L’affaire a été renvoyée au 18 juillet 2012. La camair déclare avoir perdu 100 milliards de fravncs cfa durant la gestion de Ngamo Hamani. 

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Installation de Dieudonné Oyono : Quelques clichets de la cérémonie

4 Juillet 2012, 21:27pm

Publié par Hervé Villard

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Université de Douala : Le dialogue comme méthode de gestion

4 Juillet 2012, 21:17pm

Publié par Hervé Villard

Photos-installation--recteur-UD-003.jpgUniversité de Douala

Le dialogue comme méthode de gestion

Le nouveau recteur de l’université de Douala  installé hier, par Jacques Fame Ndongo, pense s’appuyer sur la collaboration des uns et des autres,  pour résoudre les nombreux problèmes que connait l’université dont il a désormais la charge.

 

Depuis sa nomination à la tête de l’université de Douala le 29 juin 2012, Dieudonné Oyono n’a  cessé de réfléchir sur les différents modes de gestion qu’il choisira pour administrer l’université de Douala.  Pendant son installation, il a certainement continué à y réfléchir car, il fallait trouver une méthode adaptée et surtout appropriée pour résoudre la majorité sinon la totalité des problèmes que rencontres cette institution universitaire d’Etat.

 

Ce mode de gestion, le coordonnateur du projet de bonne gouvernance au Cameroun croit l’avoir trouvé. Il compte s’appuyer sur le dialogue et la collaboration de tous pour parvenir à cette fin. « Je pense que le ministre de l’enseignement supérieur a tracé ma lettre de mission. Mais ce que je peux dire à titre personnel, je pense que, je vais travailler sous le signe du dialogue et de la collaboration. Dialogue avec les étudiants. Et c’est pour moi une occasion de lancer un appel aux associations des étudiants, pour leur dire que nous allons nous rencontrer et que, pendant tout mon mandat ma porte leur sera ouverte. Parce que je suis persuader que quand les gens se parlent, ils trouvent des solutions ensemble. C’est à l’Unesco qu’on disait que « c’est dans le cœur des hommes que naissent les guerres, et que c’est également dans le cœur des hommes qu’on peut bâtir les piliers de la paix.» a déclaré  Dieudonné Oyono après la cérémonie d’investiture.  Volontaires et surtout plein d’optimisme, mais aussi et surtout du réalisme, il sait qu’il ne saurait accomplir cette tâche seule.

 

C’est pourquoi, il interpelle  tous les différents chefs d’établissements à se joindre à lui. Et surtout à jouer chacun sa partition pour que les choses avancent pour le mieux, pour l’intérêt de  chacun.  En passant, il promet de respecter scrupuleusement les textes du décret présidentiel. « Pour ce qui est de l’établissement, les textes du  décret du président de la république sont clairs. Les chefs d’établissements sont également concernés par ces textes. Je me conformerai également à ces textes. Ce qui leurs revient, ils les auront dans un esprit de collégialité.  Si je peux donner une touche personnelle, je n’hésiterai pas à le faire. Comme vous le savez, et le ministre de l’enseignement supérieur l’a rappelé tout à l’heure, j’ai été coordonnateur du projet de bonne gouvernance pendant onze ans. Ce qu’on nous apprend dans  les programmes de gouvernances c’est que, un coordonnateurs  a pour rôle d’impulser d’écouter, de faciliter et de réguler et c’est ce que je vais faire. Je donne l’impulsion, je facilite et je régule. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’un partenariat avec tout le monde. » Ajoute l’auteur de l’ouvrage « Le pari de la Liberté ». 

 

Le nouveau recteur pense par ailleurs que, cette méthode de gestion, qu’il a toujours utilisée porte des bons fruits. Il mise cependant sur l’honnêteté et la disponibilité de  tout le personnel de l’université pour réussir ce nouveau pari. «  Je vais recevoir des associations des étudiants qui ont des problèmes et avec les responsables des établissements on va trouver des solutions.  Je pense que quand on travaille dans un cadre concerté, on peut  régler à 100 pour 100 des problèmes. C’est toujours comme ça que j’ai eu à travaillé pour trouver des bonnes solutions. Des solutions dans le cadre participatif où on intègre tout le monde. Et, il faut savoir ce qui est bon ce qui ne l’est pas, ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Donc c’et de cette manière là que je travaillerai.» propose  le l’enseignant de science politique.

 

Agé aujourd’hui de 62 ans et auteur de six ouvrages,  le Dr Dieudonné Oyono  qui dépose désormais ces valises comme recteur à l’université de Douala est professeur de sciences politiques. Après des études aux universités de Yaoundé, de Paris-1 Panthéon-Sorbonne et à Sciences-Po Paris, il a enseigné à l'institut des Relations internationales du Cameroun. Il a été  nommé chargé de mission dans les services du Premier ministre, où il a pris une part active à l'élaboration du Programme national de gouvernante. Depuis mai 2001, il assume, sous l'autorité du Premier ministre, les fonctions de coordonnateur national de ce programme.

 

Hervé Villard Njiélé

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Université de Douala : Dieudonné Oyono prend fonction

4 Juillet 2012, 21:05pm

Publié par Hervé Villard

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Université de Douala

Dieudonné Oyono prend fonction

Le nouveau recteur de l’université de Douala  a été installé  ce jour par le ministre de l’enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée  à l’amphi Georges Ngango du campus II de cette institution universitaire.

 

C’est un dispositif des grands jours qui s’observait à l’Amphi Georges Ngango, lieu de la cérémonie d’installation du nouveau recteur de l’université de Douala . Des  éléments  des forces de l’ordre, des agents, de sécurité de l’université de Douala étaient postés aux différentes entrées de cet amphi. Il était question pour ces derniers d’assurer  sécuriser les lieux mais aussi, d’éviter les bousculades qu’il y a souvent lors de pareilles occasions.

   La salle quant à elle était archi comble,  il n y avait plus de place assise.  Les étudiants, les enseignants, le personnel d’appui et les différents responsables administratifs de cette  institution universitaire et ceux  de la ville de Douala, se sont donné rendez-vous en ces lieux pour vivre en direct l’installation de Dieudonné Oyono, le nouveau recteur de la seule université publique de la capitale économique du Cameroun.

 La cérémonie d’installation qui a été précédée par l’exécution de l’hymne nationale a été ponctuée par une série de discours. Frizt Ntone Ntone, le délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala, après avoir rappelé la kyrielle de contrats qui existent entre  cette université et la communauté urbaine de Douala, a rassuré le  nouveau recteur, du  soutient de la ville toute entière. «Les magistrats municipaux vous souhaitent la bienvenue et seront toujours à vos coté pour vous permettre d’accomplir la brillante mission que le chef de l’Etat vous a assigné,  en vous nommant à la tête de l’université de Douala.  Vous pouvez compter sur nous »  a déclaré le premier magistrat de la ville.  

Jacques Fame Ndongo, le  ministre de l’enseignement supérieur qui a pris la relève  n’a pas lésiné sur les mots pour rappeler à Dieudonné Oyono les missions qui sont les siennes,  à la tête de l’une des grandes universités du Cameroun.  Parmi ces missions nombreuses, on  note la consolidation du climat de paix, de convivialité et de solidarité au sein de l’université de Douala et ses démembrements.  Pérenniser la régularité, la pertinence, la qualité des enseignements qui se déroulent au sein de cette institution universitaire.  Illuminer la traçabilité des écoles doctorales et par delà inscrire l’université dans le palmarès des meilleurs universités d’Afrique, voire du monde. Accentuer la lisibilité et la gouvernance numérique et optimiser la recherche innovante. Poursuivre la modernisation des infrastructures de l’université. Assurer la formation et le perfectionnement des enseignants. Veiller à l’application méthodique des résolutions du conseil d’administration. Elaborer le budget et respecter les lois de la république en matière de gestion financière. 

Selon les recommandations  du ministre de l’enseignement supérieur, le nouveau recteur, devra diviser le travail  en fonction des objectifs à atteindre et répartir ces tâches en fonction des ses collègues. «Car, chaque responsable doit être impliquer dans la bonne marche de  l’université de Douala surtout que, tous les postes sont importants  et on a besoin de la collaboration de tous. » a-t-il déclaré. Il a instruit également au nouveau recteur de délivrer des parchemins  aux différents diplômés de l’université et non des attestations de réussite comme ce fut le cas par le passé.   

Pour chuter dans ces recommandations, Jacques Fame Ndongo a ordonné à Dieudonné Oyono de consolider le technopole que représente l’université de Douala,  en matière de formation professionnalisante, et lui a conseillé le Livre blanc, relatif au fonctionnement des universités d’Etat  comme livre de chevet, pour bien assurer cette mission qu’on vient de lui assigner.

Bien avant cette phase importante de la cérémonie au cours de laquelle le nouveau recteur a été officiellement installé, Jacques Fame Ndongo a reconnu le travail accomplis par le recteur sortant, Bruno Békolo Ebe.  On peut citer en passant l’extension de l’université de Douala, création des écoles professionnelles pour ne citer que ceux-ci.

Après la signature des documents relative à la passation de service, Bruno Bekolo Ebe  a  souhaité la bienvenue à son successeur et a prier ses anciens collègues d’apporter au nouveau recteur le même soutient qu’on lui apportait.  Après l’installation de Dieudonné Oyono, Jacques Fame Ndongo s’est directement déporté à Buea pour installer le Vice Chancellor de cette université. Etaient présents à cette cérémonie, le gouverneur de la région du littoral, Joseph Beti Assomo, le présidant du comité d’administration de l’université de Douala, Ngando Pondo, le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, les vices recteurs de l’université de Douala et des enseignants.

 

Hervé Villard Njiélé

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Affaire Cnic contre Forjindam et Mme Massot : Antoine Bikoro Alo’o attendu devant la barre

2 Juillet 2012, 23:14pm

Publié par Hervé Villard

 

Affaire Cnic contre Forjindam et Mme Massot

 

Antoine Bikoro Alo’o attendu devant la barre

 

Cité à plusieurs reprise dans l’affaire qui oppose  Zacchaeus Forjindam et Mme Massot  à l’entreprise dont il a la charge, Antoine Bikoro Alo’o, le Directeur général du chantier Naval  par intérim comparaitra devant le tribunal le 16 juillet 2012 prochain.

 

Antoine Bikoro Alo’o, le directeur général du Chantier Naval et Industriel du Cameroun (Cnic) et Ekoka Silvain, attaché de direction dans la même entreprise, sont attendus devant la barre le 16 juillet 2012. Ils comparaitront devant les juges pour répondre des faits qui leurs sont reprochés, ou pour dire leur part de vérité dans cette affaire de vol de matériel au chantier naval et industriel du Cameroun pour laquelle, Zacchaeus Forjindam  l’ex Dg du Cnic et Mme Massot sont inculpés.

Cette décision qui marque certainement le tournant de cette affaire a été prise par le juge de la collégialité, lors du procès qui se déroulait hier. Pour  faire jaillir la vérité dans cette affaire pour laquelle les accusés déclarent  tous avoir été victimes d’un coup monté  de toutes pièces par  l’actuel Directeur général par intérim du Cnic,  Antoine Bikoro Alo’o, les juges de la collégialité ont décidé de faire comparaitre celui-ci à la barre. C’était à la fin de l’audience qui s’est tenue au tribunal de grande instance de Bonanajo hier et au cours de laquelle Mme Massot, l’une des accusés passait à l’interrogatoire.

Pendant  « l’examination in chief », (l’interrogatoire de l’accusé par la défense) « la cross examination », ( l’interrogatoire de l’accusé par  le ministère public et les avocats de  la partie civile) « la reexamination » l’interrogatoire de l’accusé qui intervient après la cross examination pour clarifier certains points flous, Mme Massot  alors directeur administrative et des ressources humaines (Darh) au moment des faits, a déclaré son innocence. D’après elle, toutes les accusations faites contre elle ont été montées de toutes pièces par l’actuel directeur général par intérim du Chantier Naval et Industriel du Cameroun. «Bikoro n’arrivait jamais au bureau avant 10h. Ce jour là, il est arrivé avant 8h parce qu’il savait qu’il avait un objectif précis à chercher. C’est Bikoro qui a tout planifié. Il n’est pas venu par hasard. Il savait où il  allait se diriger. Il a fait appel aux agents de 5ème catégorie parce que les hauts cadres  et directeurs de services n’étaient pas manipulables. Ça me fait mal de savoir le complot que Bikoro a fait puisque, une semaine après mon arrestation et mon incarcération à New-Bell, un huissier est venu me notifier mon licenciement pour faute lourde .Un motif pour lequel, l’information judiciaire n’avait pas débutée. L’information judiciaire pour ce chef d’accusation ne débute qu’un an et demi après mon incarcération» Explique-t-elle.

 Répondant à la question du ministère public qui cherchait à savoir s’il y avait un antécédent entre la Darh et l’ancien Dga du Cnic au moment des faits, elle va répondre par l’affirmative. «M. Bikoro est arrivé au Chantier naval le 20 septembre 2007. C’est moi qui ai organisé  la cérémonie de son installation officielle. C’était mon ancien collègue puisque nous avons travaillé à l’ancien centre d’assistance au Pme ensemble. Une semaine après son installation, il m’a convoquée dans son bureau pour me demander certaines informations qui n’était pas de mon ressort de compétence. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas lui donner ces informations puisque je n’étais pas la bonne personne, il m’a menacé. Et m’a promis la prison. «Tu veux faire le bras de fer avec moi, si je ne te mets pas en prison c’est que ce n’est pas moi ». Voilà les menaces qu’il m’a avancées et aujourd’hui je suis en prison. Est ce pas assez suffisant pour soutenir la thèse du complot Mme la présidente.» a affirmé l’ex Darh.

Pendant son interrogatoire, elle a pareillement reconnu qu’elle sollicitait de temps à autre les services des employés du Cnic pour certains petits dépannages qu’elle payait et rien de plus.  S’agissant du camion de matériaux saisis, elle a déclaré n’avoir jamais été interpellé par sa hiérarchie à ce sujet jusqu’à nos jours.  Et, aucun procès verbal d’huissier ou de police par rapport au camion de matériaux saisi n’est existant. Elle a par ailleurs affirmé que tous les témoignages des employés du Cnic l’accablant, ne sont que des coups montés contre sa personne. Car les employés du Cnic n’ont jamais construit sa maison. Et elle n’a jamais été responsable des approvisionnements comme le prétend Bikoro

Après Zachaeus Forjindam qui accusait Bikoro Alo’o d’avoir entretenu le flou sur l’affaire  des matériels  volés et affectés au chantier de Mme Njoh née Massot Rose, directrice de l’administration et des ressources humaines le 26 juin 2012 lors d’une audience, l’ex Darh en soutenant la thèse du complot vient de rejoindre son Dg dans sa position. Même Si  la présence de Bikoro Alo’o ne va rien changer à l’issu de ce procès, comme l’affirme Me Ebah, avocat de la partie civile, sa présence sera cependant déterminante dans l’avancement de ce procès le 16 juillet prochain. On ne perd rien à attendre.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Université de Douala : Les défis qui attendent Dieudonné Oyono

1 Juillet 2012, 23:37pm

Publié par Hervé Villard

Dieudonné OyonoUniversité de Douala

 Les défis qui attendent Dieudonné Oyono

Nommé recteur de l’université de Douala le vendredi 29 juin 2012 par décret présidentiel, le nouveau homme fort de l’université  de la capitale économique du  Cameroun n’aura pas la tâche facile.

L’émotion de Dieudonné Oyono, le  nouveau recteur de l’université de Douala ne sera que de courte durée, compte tenu de l’ampleur des problèmes qui l’attendent.

Parmi la pile des dossiers qu’il y a sur sa table, et surtout, parmi les plus urgents, figurent  le problème d’électricité au sein du campus.

 Depuis plusieurs mois, même si cela parait bizarre, l’université de Douala et ses nombreux amphis sont plongés dans le noir. Les étudiants font cours dans la chaleur, sans micro. Les enseignants sont obligés de crier pendant qu’ils dispensent les cours, pour se faire entendre par les  milliers d’étudiants, qui prennent des cours sur leurs jambes faute de tables bancs.  

Selon des informations de sources concordantes, l’université de Douala n’aurait pas payé ses factures d’électricité depuis plusieurs années, ce qui lui vaut les multiples coupures d’électricité dont elle fait l’objet depuis plusieurs mois déjà. C’est d’ailleurs cette obscurité qui va accueillir le nouveau recteur  car, jusqu’à nos jours, le campus n’est pas éclairé.

A coté  du problème d’électricité qui se pose avec acuité, se trouve celui  des cités universitaires et des logements des étudiants. Libérés il y a trois ans pour des besoins de réfection, ces cités sont restées intactes. Les travaux d’aménagement n’ayant jamais eu lieu. Ce qui fâche nombreux des étudiants qui résidaient dans ces bâtisses. Car, faute, de moyens leur permettant de se payer un loyer dans les environs, nombre d’entre eux ont abandonné les études tandis que, d’autres vivent dans des conditions draconiennes.

La fraude et le sempiternel problème de note existant à l’université de Douala, constitue le plat de résistance de Dieudonné Oyono.  Ayant défrayé la chronique il y a quelques mois, la fraude qu’il y a eu a l’université de Douala au mois de janvier 2012, et pour laquelle plusieurs étudiants et enseignants ont été  sanctionnés, d’après certaines sources est une institution. «Car, beaucoup d’étudiants moyennant de l’argent  obtiennent des diplômes sans jamais composer. » affirment ces sources sous anonymat. Et il faudrait combattre sinon mettre fin à cette pratique pour relever le niveau du  diplôme de cette université. En plus de ce problème de fraude, il faut également associer celui des notes et plus spécialement  celui des requêtes qui n’aboutissent jamais. Plusieurs étudiants victime de ces pratiques ont mis fins à leur cursus scolaire alors qu’ils étaient brillants.

Beaucoup jusqu’à présent continue de médire et à maudire l’université de Douala pour ce problème qu’une bonne organisation pourrait résoudre.

Sans être exhaustif, aux nombreux problèmes que connait la seule université de la ville de Douala  figure également celui de l’insuffisance des salles de classes et des enseignants. Plusieurs départements de l’université de Douala n’ont pas d’enseignants en nombre suffisant. Ils sont obligés de solliciter les services des enseignants qui sont hors du pays et qui ne sont disponibles que pendant leur période de congé. Ce qui fauche  complètement le programme des cours établi au début de chaque semestre. Pour tout dire,  le spécialiste de l'histoire des relations internationales et le coordonnateur du Programme National de Gouvernance, le Pr Dieudonné Oyono doit s’armer d’abnégation de tact,  de sagesse et plusieurs autres qualités dont il dispose pour gérer cette université.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Affaire Ngamo Hamani : La défense confond l’expert

1 Juillet 2012, 23:33pm

Publié par Hervé Villard

 

Ngamo HamaniAffaire Ngamo Hamani

La défense confond l’expert

Cette dernière a amené l’expert Dissack à reconnaitre la partialité du rapport d’expertise qu’il à lui même produit pour permettre la manifestation de la vérité dans l’affaire Camair contre Ngamo Hamani.

 

Comme précédemment annoncé dans le numero 3263 de votre journal, la guerre des chiffres était encore au centre de l’affaire Ngamo Hamani, qui a eu lieu le 28 juin 2012 au Tribunal de grande instance de Bonanajo. Ce jour, « la cross examination » c'est-à-dire l’interrogation du témoin par les avocats de la défense, suspendue la veille par le juge de la collégialité se poursuivait. L’expert  Georges Dissack qui était appelé à répondre aux nombreuses questions des avocats de la défense était presqu’embarrassé pendant cette phase du procès. Il a laissé entendre à la cour que le rapport d’expertise qu’il a produit n’a porté que sur les six représentations de la Camair à savoir : le littoral, le Centre, l’Admaoua, le Nord, l’Extrême-nord et Paris (France) alors que la Camair comptait 17 représentations dans le monde du moment où l’entreprise était opérationnelle. Invité par Me Kadji à la page 25 et 26 de son rapport pour s’expliquer sur les contradictions qu’il y a au niveau de l’affrètement des avions et prestation pour le compte de la présidence de la République, contradiction qui porte sur un montant de près de deux milliards de Fcfa, celui-ci va exprimer son embarras. Il ne donnera pas de véritable réponse. A la question de savoir s’il était au courant du fait que l’Etat camerounais était le gros client de la Camair et qu’il était débiteur de près de 27 milliards auprès de cette compagnie, l’expert laissera savoir qu’il sait que, l’Etat camerounais était le client de la Camair mais qu’il ignore le montant de ses dettes. Pendant l’interrogatoire de Me Dieudonné Happi, l’expert finira par admettre qu’il en existe qu’une seule porte de sortie d’argent au ministère des Finances qui est, la paierie générale du trésor. Pourtant dans leur rapport, il est mentionné qu’il  y a deux sources de paiement au ministère des Finances. (La direction générale du Trésor et la paierie générale du Trésor). Il confirmera pareillement que toutes les subventions de l’Etat à l’endroit de la Camair ont toujours transité par la Beac. L’expert va préciser en passant que tous les fonds alloués à la Camair faisaient toujours l’objet de décision du ministre des Finances de l’époque, Polycarpe Abah Abah, qui indiquait toujours à quoi l’argent devait servir. Une affirmation contredite par Mes Kadji et Weladji qui vont brandir des décisions de  virement dont la Camair n’était pas ampliatrice.

 Suite à la question de Me kadji qui voulait savoir si l’expert était au courant du fait que tous les mois il était adressé au Ministre des Finances un rapport mensuel sur l’utilisation des fonds virés par l’Etat à la Camair, pendant la durée de l’administration provisoire, et que ces pièces étaient versées au dossier, la contestation du ministère public, de la partie civile et du climat délétère qui commençaient à s’installer, l’audience sera suspendue par le juge pour 15 minutes. Le temps de permettre au greffier de ramener toutes les pièces concernant l’affaire.

Les douze chemises à sangle seront déposées sur la table à la reprise de l’audience. Surpris, le ministère qui cherchait à savoir à quel moment lesdites pièces a été introduit dans le dossier, sera rappelé à l’ordre par le juge qui va préciser que, ces pièces ont été reçues au même moment que le réquisitoire d’instance. Cette attitude du ministère public va surprendre l’assistance curieuse qui cherchait à comprendre pourquoi le ministère public et la partie civile n’avaient pas consulté ces pièces.

Pendant l’interrogatoire, Georges Dissack, l’expert, va déclarer qu’ils n’ont pas rencontré Ngamo Hamani dans le cadre de leur travail et qu’ils se sont contentés des documents. « Les documents en notre possession étaient suffisants » a-t-il affirmé. Il va par ailleurs déclarer qu’ils n’ont pas recherché les pièces justificatives de l’utilisation des fonds ou des dépenses. Et va par la suite expliquer que la liquidation ne leur a pas permis d’entre en possession desdites pièces Malgré le fait qu’ils ont rendu compte au juge. Une réponse qui va susciter le courroux des avocats de M. Ngamo qui vont contester cette opinion en déclarant qu’ils ont eu les mêmes difficultés mais, avec l’aide du juge d’instruction, ils ont consultés lesdits documents. « Nous qui sommes en prison avons pu obtenir ces pièces et vous qui étiez dans les bonnes grâces du juge d’instruction avez pas pu obtenir. La vérité est que votre travail a été bâcler car tous les justificatifs sont bel et bien à la Camair et on les a même vu lors de la descente sur les lieux avec le juge d’instruction », a Précisé  Me Kadji. Et Me Happi, après que l’expert Dissack ait déclaré qu’il trouvait toujours son rapport crédible, va rappeler à l’intension de la cour que l’expert Koum Théodore avait déclaré au tribunal lors des auditions qu’ils n’ont travaillé que sur les entrées d’argent et non sur les dépenses. La suite de ce procès renvoyé au 3 juillet 2012 pour les réquisitions intermédiaires du ministère public s’annonce importante.

Hervé Villard Njiélé

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