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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Presse Sportive Awards : Les lauréats seront bientôt connus

26 Novembre 2012, 12:08pm

Publié par Hervé Villard

                

 

 

 

 

La cérémonie de présentation des lauréats  de l’opération qui vise à célébrer les meilleures « papiers » dans le domaine du journalisme sportif se tiendra le dimanche 25 novembre 2012 à Douala Bercy, sous le patronage du délégué du gouvernement, Fritz Ntonè Ntonè.

 

Valoriser les journalistes sportifs, permettre à tous ceux qui œuvrent au quotidien dans le développement et la médiatisation des activités sportives. Galvaniser ces derniers et les pousser à faire d’avantage d’effort dans l’exercice de leur activité. C’est entre autres les objectifs visés par la presse Sportive Awards qui gratifie ses premiers lauréats ce 25 novembre 2012 à Douala Bercy.

Organisé par l’association des journalistes sportifs, branche du littoral, cette cérémonie, la première du genre dans l’histoire de la presse sportive camerounaise et l’histoire de la presse en général entend primer les meilleurs journalistes sportifs du Cameroun de même que tous ceux qui contribuent à la médiatisation du sport dans son ensemble. Cette initiative du bureau exécutif que dirige de main de maitre Eric Martial Djomo, son président entend valoriser le travail des journalistes de même que les journalistes eux-mêmes.

Voulant battre du revers de la main l’adage selon lequel  «le cordonnier est toujours mal chaussé» ; l’association des journalistes du Cameroun (Ajsc) a décidé de  remettre des prix aux journalistes qui se seront distingués positivement par leurs travaux au courant de l’année 2012. Malgré la précarité qui hante ce secteur d’activité, ces derniers ont décidé  de prendre le taureau par les cornes et de marquer l’histoire.

Pour cette première édition qualifiée d’édition expérimentale, 12 catégories seront primées. Il s’agit de la meilleure enquête sportive presse écrite, du  meilleur reportage sportif presse écrite, de la  meilleure émission sportive radio,  de la meilleure émission sportive télé,  du meilleure reporter sportif radio, meilleur reporter sportif télé, meilleur présentateur sportif  télé, de la  meilleure  photo sportive,  de la meilleure image sportive Tv,  du meilleur réalisateur des émissions sportives télé et du meilleur site d’information de sports.  Pour complété cette catégorie, la catégorie  Awards de cœur attribués aux sportifs  qui se sont illustrés pendant la saison sportive 2012 a été introduite de même que le spécial prix du jury.

Selon Eric Martial Djomo président de l’Ajsc,  tout a été rassemblé pour que la fête soit belle. « Les petits plats ont été mis dans les grands. Nous sommes en train de faire des derniers réglages pour que tout se passe bien », a-t-il déclaré.

 Au sujet des prix à remettre, il  fait savoir que 12 trophées sculptés à l’aide du bois d’ébène seront distribués aux lauréats. Ces derniers recevront également des gadgets des entreprises sponsors de l’évènement. « Nous avons voulu être libre dans notre choix. Nous avons laissé le choix aux partenaires de ces évènements de remettre les prix qu’ils veulent aux catégories qu’ils auront bien choisies. C’est pourquoi nous n’avons rien imposé à personne» explique Noé Ndjebet Massoussi.

S’agissant du jury qui choisira les meilleurs articles, le mystère reste maintenu à ce sujet. «Par souci de confidentialité de neutralité et surtout d’objectivité, nous avons décidé de maintenir les noms des jury secret » ajoute Nathanaël Njog secrétaire général  de l’Ajsc. «Mais, poursuit-il ils sont au nombre de quatre ».

Parlant des critères de sélection des articles, le comité d’organisation laisse entendre qu’à coté des critères comme l’objectivité, l’originalité du sujet, le respect de la déontologie, les qualités des illustrations et autres, le style et autres éléments d’appréciation que disposent le jury permettront de départager les concurrents.

Pour permettre à tout le monde de participer à ce concours, des urnes ont été déposées dans les rédactions pour faciliter une large participation.

Lors de la conférence de presse qui s’est tenue à l’hôtel St Edourd au lieu dit « ancien troisième »,  le comité d’organisation a rassuré les uns et les autres sur le bon déroulement des préparatifs. Une vidéo de la maquette des trophées a également été diffusée. Sans s’attarder pendant longtemps sur ce que sera cette évènement qu’’il qualifie « d’inoubliable », les organisateurs ont invité les uns et les autres à être présents pour découvrir cette merveille. Qui seront donc les lauréats de la presse sportive Awards 2012 ? On le saura tous dimanche prochain.

 

Hervé Villard Njiélé

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Lutte contre le diabète : Le Lions club Douala Paradise passe à l’action

26 Novembre 2012, 12:06pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Elle a organisé un diner débat sur  le diabète et les maladies cardiovasculaires ce 21 novembre 2012 au siège du Gicam à Bonanjo.

«On n’est pas diabétique parce qu’on consomme beaucoup de sucres. Mais, parce que l’organisme ne produit pas d’insuline ou parce que la quantité d’insulines produite par l’organisme est assez insuffisante  pour brûler l’excès de  glucoses ou de sucres que l’organisme contient. »

C’est par cette remarque pertinente qui valait tout son pesant d’or que Dr Mesmin Dehayem, médecin interniste, endocrinologue diabétologue à l’hôpital Central de Yaoundé a ouvert la table ronde organisé par le Lions Club Paradise de Douala qui s’est tenue au siège du Gicam  ce mercredi 21 novembre 2012.

Il était question au cours de cet échange qui portait sur le diabète et les maladies cardiovasculaires de démystifier ces maladies et de permettre aux participants de mieux  les connaitre afin de les éviter. Le choix du thème «diabète : protégeons notre futur » n’était pas un heureux hasard. Les membres de cette association caritative qui œuvre au quotidien, à travers ses nombreuses actions, pour le bien de l’humanité, ont mobilisé tous les spécialistes de cette maladies afin qu’ils expliquent de manière simple cette maladie aux invités venus nombreux.

Dr Mesmin Dehayem qui a ouvert le bal des exposés a expliqué d’une manière aussi simple ce que c’est que le diabète.  Il a fait savoir  que le  diabète se manifeste à partir du moment où l’organisme est incapable de transformer ou de brûler le surplus de glucose qu’il contient.

Pour permettre à l’assistance  présente d’être  toujours en éveil et de se prévenir contre cette maladie qui tue une personne après chaque 8 secondes dans le monde, il a dressé une liste de signes annonciateurs  du diabète. Parmi ses derniers, on peut citer ; le taux élevé de glycémie dans le  sang (quand ce taux est supérieur à 1.26), un appétit vorace, une soif démesurée. L’autre symptôme important relevé par le médecin,  c’est la fréquence des urines. «Le sujet pisse plus de huit fois par jour »  

S’agissant du type de diabète existant, il a fait savoir qu’il en existe quatre. A savoir, le diabète de type1, de type2, le diabète néonatal et le diabète gestationnelle. Au sujet des causes de cette maladie, un doigt accusateur a été porté sur l’inactivité physique des sujets et la mauvaise habitude alimentaire. «La civilisation ou du moins le modernisme  a changé les habitudes que les hommes avaient dans les campagnes. Aujourd’hui ils  font moins d’exercices physiques. Ce qui justifie l’accumulation du sucre dans le sang. Aujourd’hui, on mange plus gras que par le passé. Ce qui accroit le risque d’obésité du sujet », a expliqué  Dr Mesmin Dehayem.

Pendant les prestations des Drs Chantal Stuckens, Emilienne Nyouma, Epecka Ewane, on a appris que plus de 366 millions de personnes vivent avec le diabète depuis 2011 et que d’ici 2030 on atteindra le chiffre de 556 millions.  Pour limiter le risque de contracter le diabète, on a conseillé de faire d’avantage le sport. En moyenne trois fois par semaine,  de ne pas consommer  les aliments sucrés, les boissons sucrées ni l’alcool. Le témoignage de  Pascal Onraed, malade du diabète a permis d’édifier les invités.

Sophie Ben Rosalem, la présidente de cette organisation de même que Charlotte Ekoka, présidente de la commission de la collecte de fond  satisfaites n’ont pas caché leur émotions. Elles ont émis le vœu de poursuivre ce combat jusqu’à la disparition de cette maladies. Une levée de fond à l’endroit des victimes de cette maladie a également été fait.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Nkongsamba: Un sous préfet tabasse un enseignant

26 Novembre 2012, 12:00pm

Publié par Hervé Villard

 

La scène s’est déroulée dans l’arrondissement deNkongsamba1er le lundi  19 novembre 2012 dans la mi-journée.


Les populations de l’arrondissement de Nkongsamba 1er ont été témoins d’un fait pas tout à fait anodin ce 19 novembre 2012. Aux environs de 11h ce jour là, nous rapporte notre source, alors que les populations vaquaient paisiblement à leurs occupations respectives,  elles sont alertées par des cris en provenance de Standart bilingual academy de Nkongsamba, une école primaire privée de cette ville du département du moungo.

Rendues sur les lieux de l’incident pour savoir avec exactitude ce qui se passe, elles sont surprises par la scène qui se déroule en ce lieu de partage du savoir. Le sous préfet de  l’arrondissement de Kékem, Daylor Dibango puisqu’il s’agit de lui  est là tout vert de colère. Il vient de  perturber l’ambiance studieuse régnant dans cette école ce matin là, à travers un échange houleux qu’il a eu avec Christopher, l’enseignant de ses enfants fréquentant cette école.  

Selon des témoignages recueillis au près des riverains, le chef de terre de l’arrondissement de Kékem est venu comme tout parent d’élève s’enquérir de la situation scolaire de ses enfants et comprendre pourquoi ses enfants devenaient de plus en plus faibles quand l’irréparable s’est produit. Pendant l’échange qui, selon des témoignages a pris une autre tournure, le sous préfet va rouer l’enseignant de ses enfants de coup et perturber par conséquent tout l’établissement. Suite à cet incident, les responsables de l’établissement vont alerter les autorités de la ville. Le 1er adjoint préfectoral, le maire de Nkongsamba et le commissaire de la ville vont descendre immédiatement sur les lieux pour ramener la paix.

D’après les témoignages toujours, l’échange entre les deux chefs de terre à savoir l’adjoint au préfet du Moungo et le sous préfet de Kékem va plutôt dégénérer à un éclat de voix. Et le premier sous le coup de la colère, va intimer l’ordre au commissaire de raccompagner le second dans son territoire de commandement. Tout en promettant de faire le rapport à sa hiérarchie.

Joint au téléphone par La Nouvelle Expression qui cherchait à avoir sa version des faits et savoir avec exactitude ce qui s’est réellement passé, le chef de terre de Kekem  n’a pas souhaité s’étendre sur ce sujet. «Je ne voudrais pas entrer dans la polémique. Je ne voudrais pas vous donner ma version de fait pour que vous alliez chercher une autre. Quand vous viendrez à Kékem, je pense qu’on aura l’occasion d’en parler plus posément », a-t-il fait savoir.

Selon nos sources, la veille de l’incident c'est-à-dire le mardi 20 novembre 2012, les enfants de Daylor Dibango, le sous-préfet de kékem  ont  été exclus après un conseil de discipline de l’établissement organisé à cet effet.

Quant à l’enseignant tabassé, il a été conduit à l’hôpital régional de Nkongsamba pour des soins. Aux dernières nouvelles, Il aurait déjà regagné son domicile.

 

Hervé Villard Njiélé

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Douala : Plus d’une dizaine de maisons détruites à Ndokotti

26 Novembre 2012, 11:59am

Publié par Hervé Villard

 

 

Ces habitations ont été détruites suite à un litige foncier encore pendant devant le tribunal de première instance de Ndokotti.

 

 «Nous sommes face à une injustice. Nous sommes  installés sur un terrain acquis par notre papa depuis 1966. Il était propriétaire naturel de ce terrain avec trois copropriétaires. L’un d’entre eux n’a pas eu d’enfant et les deux autres  ont laissé beaucoup d’enfant. C’est l’un d’entre eux qui se passe pour  le propriétaire de tout ce terrain qui a ordonné ces casses»

Cette déclaration est celle de l’une des victimes des destructions forcées qui ont eu lieu ce mardi 13 novembre 2012 non loin du quartier Ccc à Ndokoti.  Encore sous le choc des démolitions qui se sont déroulées  ce matin là, celui-ci est incapable de renseigner la presse  sur ce qui s’est exactement passé. Il est d’ailleurs très furieux et refuse de répondre aux questions qui luis sont posées. «Je vais parler à la presse ça va changer quoi ? Ce dont j’ai besoin pour l’instant c’est d’une maison où je vais loger  ma femme et mes enfants », déclare-t-il avec courroux aux journalistes qui tenaient absolument à lui soutirer quelques informations. Tout près de lui, d’autres personnes victimes de cette même situation se lamentent amèrement.

Tandis que les uns fouillent dans les décombres des objets importants qu’ils auraient oublié pendant le déménagement forcé et subite, d’autres moralement abattus sont assis et pleurent leurs sors.  «Ou vais-je aller ? Ou vais-je passer la nuit ? Mes enfants vont faire comment ? Qu’est ce que j’ai fait à Dieu ? » Se lamentaient-ils en chœur. Sur leur visage, se partageaient  la douleur et la colère. La douleur, parce qu’ils étaient  choqués par ce qui venaient de se passer. Et ne savaient pas  par où commencé et la colère, parce qu’ils étaient animés par un esprit de vengeance. Bref, les propriétaires des maisons démolis étaient traumatisés par ce qui s’est passé.

Selon des informations recueillies sur les lieux du drame, un huissier de justice s’est pointé en ce lieu très tôt dans la mâtiné du mardi 13 novembre 2012 accompagné d’une délégation importante des éléments des forces de l’ordre et d’un tracteur. Sous le regard impuissant des habitants du quartier et surtout des occupants de ces domiciles, il va ordonner les casses non sans avoir demandé aux occupants d’enlever leurs objets importants. Malgré la volonté des résidants, de s’opposer aux démolitions, celui-ci va se poursuivre. Toutes les maisons seront détruites sans exceptions.  Ceci au gran dam des habitants qui n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer.

Selon les indiscrétions, la démolition opérée hier, serait la conséquence d’une décision de justice rendue par le tribunal de première instance de Ndokoti. Décision qui selon la même source, n’avait pas arrangé les propriétaires des lieux qui avaient par voie de recours, ramener le problème devant les juges du  même tribunal. Les casses ont été orchestrées alors que le tribunal n’a pas encore rendu le dernier verdict dans cette affaire de litige foncier.  Malgré cela, les victimes de cette démolition forcée n’entendent pas s’arrêter là. Ils promettent saisir les autorités compétentes pour que justice soit faite.

Sur les lieux des l’incident hier, c’était un capharnaüm total. Les débris des murs détruits, les morceaux de lattes issus des charpentes de même que  les tôles déchiquetées  étaient jetés en désordre sur le site.  C’est sur ses débris que les riverains se déplaçaient d’ailleurs pendant qu’ils visitaient les lieux.  En attendant, les victimes sont abandonnées à elles-mêmes. 

 

Hervé Villard Njiélé

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Fufido 2012 : Près de 156 films en compétition

26 Novembre 2012, 11:52am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Les organisateurs de ce festival qui fait la promotion de l’industrie cinématographique au Cameroun, dénoncent la carence des  films documentaires.

Le festival urbain du film et documentaire (Fufido) se tient du 14 au 17 novembre 2012 au stade Marion de la cité Sic à Douala.  Ce festival culturel qui fait la promotion de l’industrie cinématographique en général est placé sous le thème  «Cinéma, action et valorisation ». Thème qui selon les organisateurs, contribue à valoriser l’industrie du film et tous ceux qui œuvres au quotidien pour  sa production.

 Il est question au cours de la deuxième édition de ce festival, de rassembler tous ceux qui interviennent dans la conception, la production et la réalisation du film autour d’une table, de discuter de la situation de cette activité et surtout  trouver des voies et moyens pour  la sortir de  la situation de léthargie dans laquelle elle se trouve.  

Pour permettre au cinéma camerounais de redorer son blason terni, le Fufido  créé depuis 2011, entend durant la deuxième édition de ce festival, remettre au gout du jour la situation du cinéma camerounais, et celle de tous ces acteurs. D’où le choix du thème de cette deuxième édition.

Pour exorciser le mal qui gangrène le 7ème art au Cameroun, Frank Emmanuel Babissagana, délégué général du Festival et Charly Ekanga Ntonla, commissaire du festival, tous membres de l’organisation, ont consacré dans le chronogramme de ce festival toute une journée pour débattre de l’avenir du cinéma camerounais et de ses acteurs. Ce 15 novembre 2012, seront présents à la conférence de presse organisée à cet effet, des responsables de la Scaap (Société camerounaise des arts audiovisuelles et photographiques), des diffuseurs, des distributeurs, et des promoteurs des salles de cinéma. Deux thèmes sont d’ailleurs prévus à l’ordre du jour. Il, s’agit de la restauration des valeurs du cinéaste et le rôle du cinéaste dans le processus de la restauration du cinéma camerounais.  

A coté de cette réflexion sur l’avenir du Cinéma au Cameroun, le Fufido entend aussi promouvoir les artistes ou cinéastes déjà à l’œuvre. Ainsi, en plus des primes qui seront remis aux vainqueurs à la fin de l’évènement, des films et documentaires seront diffusés gratuitement au stade Marion de la cite-Sic, lieu du festival. Plus de 156 films et documentaires sont en compétition pour cette 2nde édition. Les organisateurs ont également décidé de rendre hommage aux figures marquantes du cinéma camerounais telles que Dikongue Pipa, Dally Odaviah, Salomon Tanfo.

 Comme innovation, le Fufido est passé de 10 jours à 4 jours. Le festival a été également délocalisé. Le village du festival est partie de Bonapriso pour le stade Marion. «On a voulu que le festival soit  proche du public c’est pourquoi on est quitté de Bonapriso au stade Marion » ; déclare Charly Ekanga Ntonla, commissaire du festival. «Au village du festival, il y aura également des ateliers de formation » précise Franck Emmanuel Babissagana, délégué général du festival.  Une caravane visant à présenter au public les acteurs du cinéma est également programmée.

Né de la volonté d’apporter un élan nouveau au cinéma Camerounais, le Fufido 2012 entend réunir plus de 5000 spectateurs et cinéphiles pendant les 4 jours que va durer ce festival.

 

Hervé Villard Njiélé

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Accident de la circulation : Le Genie militaire de Douala en deuil

26 Novembre 2012, 11:44am

Publié par Hervé Villard

 

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Le commandant du génie militaire de Douala a rendu l’âme dans un accident de la circulation qui a eu lieu à Bankomo ce 19 novembre 2012 alors qu’il revenait de Yaoundé.

 

Le commandant de brigade de Yassa est dans tous ses états. Joint au téléphone hier par La Nouvelle Expression, il était presqu’aphone. Car, abattu par le décès du colonel Bisse Evina Moise que lui-même venait d’apprendre. «Vraiment, comme vous j’ai appris la triste nouvelle. Je n’étais pas sur les lieux de l’accident, je ne peux rien vous dire de plus. C’est choquant de perdre un homme de son calibre. C’est une grosse perte pour l’armée camerounaise en générale» ; regrette-t-il.

Ce sentiment de tristesse  qu’éprouve le commandant  de brigade de yassa est le même qui anime les membres de la famille du défunt, ses collègues et ses frères d’armes. Car, le colonel Bisse Evina Moise  a quitté la vie au moment où ils avaient plus besoin de son expérience, de sa connaissance et surtout de son appui. Ils sont d’ailleurs inconsolables et ne savent où mettre la tête ni à quel saint se vouer. La nouvelle ayant été très subite et violente.

Selon des informations le commandant du régiment du génie militaire de Douala,  le colonel Bisse Evina Moise revenait de Yaoundé quand le drame s’est produit.  Le véhicule de service qui le transportait s’est retrouvé nez à nez avec un bus de 70 places de l’agence de voyage Buca. Le choc étant inévitable, l’irréparable s’est produit. Les deux véhicules sont entrés en collision et le véhicule dans lequel se trouvait Bisse Evina Moise a été trainé sur près de 50 mètres avant d’être jeté dans un ravin. Malgré l’arrivé immédiat des riverains alertés par le bruit assourdissant du choc, il va rendre l’âme sur le champ sans recevoir le moindre soin. Selon des informations un collègue qui l’accompagnait serait également décédé sur le champ. Seul son chauffeur a échappé à la mort. Il s’en tire du moins avec de nombreuses blessures. Quant au véhicule, il a été sérieusement endommagé.

D’après les riverains témoins de l’incident, le véhicule du désormais feu commandant Evina Bisse roulait à tombeau ouvert. Son chauffeur a tenté un dépassement de troisième position quand l’accident s’est produit.  Ces derniers attestent également que le commandant est décédé par manque de secours. Car, si les secours étaient arrivés à temps, on aurait du le sauvé. «Les outils de secours que les riverains ont utilisé étaient archaïques et pas appropriés. Et en plus ils n’ont pas de technique de secours. On l’a entendu crier au secours mais il n y avait pas de possibilité de l’extirpé du véhicule. Car il était coincé dans la ferraille. Le temps d’arriver jusqu’à lui, il était trop tard. Il avait déjà rendu l’âme» ; témoigne l’un des riverains.  

Le corps du colonel Bisse Evina Moise  a été déposé à la morgue d’Ebolowa puis acheminé à la morgue de la garnison militaire à bord d’une ambulance mobilisée à cet effet.

La cinquantaine révolue,  le colonel Bisse Evina Moise était  selon des témoignages un homme sociable et très ouvert. Il faisait partie de la première promotion de l’école militaire inter arme de Yaoundé. Il était  marié et père de plusieurs enfants. Il décède après exactement  deux ans  et cinq mois de  service  à Douala. Car, il a été installé le 7 juillet 2010 à la place de l’Udeac.

 

Hervé Villard Njiélé 

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Université de Buéa : 2500 nouvelles cités universitaires bientôt disponibles

26 Novembre 2012, 11:34am

Publié par Hervé Villard

 

 

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Le contrat de partenariat de la construction de ces nouveaux locaux a été signé le 15 novembre 2012 par Nalova Lyonga le vice chancelor de l’université de Buéa. C’était en présence du secrétaire général au ministère de l’enseignement supérieur et d’autres invités de marque.

 

L’amphi 750 de l’université  de Buéa a connu une ambiance  toute particulière ce jeudi 15 novembre 2012. Dans cette salle très importante où se déroule la majeure partie des cérémonies officielles de l’université de Buea, se tenait ce jour un événement majeur et historique. Il s’agit de la signature d’un contrat de partenariat visant à construire au sein de cette université située dans la région du Sud Ouest des cités universitaires destinées aux étudiants.

Selon les termes du contrat qui lie l‘université de Buea, bénéficiaire du projet à la Cameroun university  Housting  company, l’entreprise qui va réaliser, 2500 logements estudiantins seront construis dans cette université d’ici deux ans. Soit trois bâtiments de  500 chambres  chacun pour les étudiants  de sexe féminin et  deux autres de 500 chambres pour les étudiants de sexe masculin. Chacun de ces bâtiments  comportera en son sein, un poste de sécurité, un centre commercial, comprenant un pressing, un salon de beauté, un centre informatique ou cyber-café. Le bâtiment aura entre autres un centre de santé, une salle de conférence, une salle de jeux pour ne citer que ceux-ci. Les deux résidences universitaires seront construites dans deux lieux différents. L’un du coté nord  du campus et plus précisément au quartier «Malingo»  et l’autre tout près du bloc administratif.

 Dans le discours qui a précédé la signature de cet important contrat qui influencera positivement  la vie des étudiants de l’université de Buéa, Nalova Lyonga, recteur de cette institution n’a pas caché la joie de réaliser ce projet. «Le président Paul Biya milite au quotidien pour le développement de la jeunesse. Cette action s’inscrit dans cette logique là. Dans le passé, on n’avait que 100 lits pour cent étudiants uniquement. Et cela était insuffisant. Avec ce projet, nous allons passer à plus. Je remercie tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de cela » a déclaré, la responsable  à l’assistance.

 Le projet en question,  précise le vice chancelor,  inclue la construction, la gestion et l’entretien des locaux.  Ce qui veut dire, qu’en plus de construire ses logements, la Cameroon university housting company, à qui échoit cette tâche,  va la gérer  les cités pendant 15ans avant de les restituer à l’université de Buéa qui deviendra définitivement légitime  propriétaire.

 D’après le recteur très enthousiaste, la construction de ces résidences universitaires, s’inscrit dans le projet de construction de 25000 logements universitaires avant l’horizon 2020 que l’université de Buéa s’est fixé.

A la suite du recteur de l’université de Buea, le représentant de « University housting coorporation », signataire de ce projet, a précisé la motivation de son entreprise. «Notre projet  a pour but de contribuer au développement économique et social tel  que tracé par  le président de la république. Et, la réussite d’un Etat passant  par la réussite de sa jeunesse, il fallait bien qu’on aide ces jeunes à réussir. D’où notre action »

Clément Ndikum, le représentant du gouverneur de la région du sud ouest pour sa part, a émis le vœu de voir cette action se propager dans les autres universités d’Etat. «Il faut bien  gérer cette opportunité afin qu’on l’étende à d’autres universités du Cameroun », a précisé ce dernier

Plus heureux encore, étaient les étudiants à qui ces œuvres sont destinées.  Ils ont émis le vœu de voir ces édifices sortir rapidement de terre.«C’est une très bonne idée. Nous sérions très heureux si cela se réalisait. Car, plusieurs étudiants abandonnent des cours, viennent en retard, échouent leur examens  parce qu’ils ont loin du campus et n’on pas d’argent de transport pour venir  à l’école tous les jours.  Avec ces réalisations, ce sera profitable pour beaucoup d’étudiants» ; a affirme  Nana Fatimatou, étudiante en faculté de science. Les travaux seront réalisés sur une superficie de 12.5 hectares. Soit 7.5 hectares pour construire la cité des étudiantes et 5 hectares pour la construction des cités universitaires des étudiants. Les travaux qui commencent dans cinq mois selon le programme seront achevés dans deux ans.


Hervé Villard Njiélé 

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Accident de la circulation: Des morts sur l’axe lourd Douala –Bafoussam.

26 Novembre 2012, 11:30am

Publié par Hervé Villard

 

 

Ils revenaient des funérailles à l’ouest quand leur véhicule a fait l’accident


 Les populations de Kola, petite localité située dans l’arrondissement de Manjo, département du Moungo sont encore sous le coup de l’émotion. Ils ont assisté à un accident de la circulation mortel  dans la nuit de dimanche à lundi dernier. Pendant que nombreux d’entre eux s’apprêtaient à se coucher, le bruit assourdissant de cet accident de la circulation qui a arraché cinq personnes à la vie a perturbé leur nuit.  Improvisés en secouristes, ils se sont rués vers le lieu de l’accident pour tenter de sauver des personnes encore en vie.

Selon des témoignages, le car en provenance de l’ouest  et en partance pour Douala transportait des personnes qui revenaient des funérailles à Bangou, un village du département des Hauts plateaux. Le conducteur roulait à vive allure quand l’irréparable s’est produit. Le véhicule a heurté une pierre se trouvant sur la chaussé et le véhicule a fait tonneau. Sur le coup, cinq personnes ont trouvés la mort sur le champ. Les secours arrivés aussitôt n’ont pu rien faire. Ils ont tout simplement transporté les corps à la morgue de l’hôpital  du Mont Koupé. Selon des sources, les blessés de cet accident ont également été conduits dans le même centre hospitalier.

Parmi les victimes de cet accident mortel, se trouvent Yatchouleu Caroline, Kouakeu Hermine, Moutcheu Justine, Zeutchemi Joseph. La quatrième personne n’a pas été identifiée.

Selon des habitants de Kola, cet accident mortel n’est pas le premier à se produire dans leur village. Plusieurs autres accidents  mortels se sont déroulés au même endroit. Selon des sources ces accidents sont le plus souvent dus à un excès de vitesse.  A l’approche de la saison sèche, période des funérailles en pays Bamiléké, la même source ajoute que  la fréquence des accidents sur l’axe Douala-Bafoussam connait une croissance. Elle recommande d’ailleurs prudence à tous les conducteurs qui empruntent cette route. Car, comme l’a dit un chanteur, « la route ne tue pas mais, c’est nous qui tuons.»

Hervé Villard Njiélé

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Tourisme : L’AGGHC recycle ses membres

26 Novembre 2012, 11:22am

Publié par Hervé Villard

 

 

L’AGGHC recycle ses membres

 

 L’association des gouvernants et gouvernants généraux (Agghc) a organisé un séminaire  de renforcement de capacité ce 14 novembre 2012. C’était à l’hôtel La vallée des Princes  de Douala en présence du délégué régional du tourisme pour le littoral.

 

Mettre à la disposition des participants, c'est-à-dire les gouvernants et gouvernants généraux des hôtels de la république,  des outils de performance pouvant leur permettre d’accomplir avec minutie leurs différentes tâches quotidienne. Les édifier d’avantage sur le rôle primordial qu’ils ont au sein d’une institution hôtelière. Sensibiliser ces derniers sur les différentes fautes professionnelles qu’ils commettent au quotidien. Voilà présenter d’une manière succincte l’objectif visé par le séminaire de renforcement de capacité qui s’est tenu à l’hôtel La vallées des princes ce 14 novembre 2012. Organisé par l’association des gouvernants et gouvernants généraux  des hôtels du Cameroun(Agghc) une association qui rassemble tout ceux qui exerce ce métier,  le séminaire avait pour entre autres mission de sensibiliser, de former les gouvernants et gouvernants généraux sur le rôle important qu’ils ont à jouer sur les nouvelles procédures de travail et surtout pour le développement et le rayonnement de l’hôtellerie au Cameroun.

L’hôtellerie occupant une place importante dans le tourisme au Cameroun, ce secteur d’activité ne saurait   rester  en marge des efforts qui sont faits  par le gouvernement camerounais pour assurer le développement  et la promotion du tourisme camerounais dans l’ensemble. D’où l’importance de ce séminaire qui vient de se tenir. « L’intérêt c’est d’acquérir une connaissance. Puisque le rôle du gouvernant dans une structure hôtelière c’est de maintenir la qualité, la propreté dans ladite  structure. Il convient de le recycler à chaque fois» ; précise   Louis Sumelong, membre de l’Agghc et directeur de l’hôtel la Vallée des Princes. Argument partagé par Victorine Anlong Salla présidente nationale de cette association professionnelle. «Notre objectif c’était de permettre aux participants d’approfondir la connaissance de ce métier et surtout aux étudiants de se former d’avantage» ; ajoute-t-elle. Un objectif qui, à voir la joie qui anime les participant à été atteint.

Pendant une journée entière, les participants ont travaillé sur quatre modules différents. A savoir, les principales procédures de travaux dans les étages. Les matériels et les produits à utiliser dans les hôtels, comment gérer et entretenir le linge, la literie, la moquette. Et comment entretenir les revêtements du sol.

 Gérome Ngah Obiaga qui a ouvert officiellement ce séminaire à louer l’initiative et à demander qu’on la multiplie. « Car, ça permet d’améliorer le niveau du tourisme Camerounais. Quand un hôtel est bien entretenu, les touristes sont contents d’y habiter », a affirmé le délégué ému.

Après avoir échangé avec satisfaction pendant ce seminaire, les participants sont rentrés heureux tout en promettant de remettre ça la prochaine fois. Placé sous le thème «la performance de l’hôtellerie camerounaise : Rôle de la gouvernante » le séminaire qui s’est tenu ce 14 novembre 2012 visait à créer un climat de dialogue, d’échange d’expérience, d’idées et de coopération entre les membres et développer pareillement un sentiment de fraternité.

 

Hervé Villard Villard

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Nécrologie : Un sous préfet décède en pleine fonction

26 Novembre 2012, 11:21am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Martin Ndjeck était en train de résoudre un problème de litige foncier quand il a été fauché par la mort.

Les populations de la circonscription administrative d’Alo dans le département du Lebialem, région du Sud Ouest, sont dans  tout leur état. Ils ne savent plus  par où mettre la tête.  Car, leur sous préfet vient de mourir. Martin Ndjeck puisqu’il s’agit de lui est décédé dans des circonstances  peu orthodoxe, alors qu’il accomplissait son devoir de chef de terre.

Selon des informations, il s’est effondré ce 13 novembre 2012 dans un champ alors qu’il était parti régler un problème de litige foncier, qui depuis plusieurs années, met en conflit deux villages voisins.

D’après le correspondant local d’Equinoxe radio dans la région du Sud Ouest, et d’autres sources indépendantes, le chef de terre gérait encore les préliminaires. Il  n’avait pas  encore entamé la délimitation proprement dite du terrain quand l’irréparable s’est produit. Il s’est écroulé et ne s’est plus jamais relevé. Les tentatives d’explication de cette mort subite du sous préfet d’Alo divergent.

Les uns pensent qu’il aurait été foudroyé de manière mystique, par l’une des parties qui avait peur de perdre dans l’arrangement à l’amiable qui était entrepris par le désormais feu sous préfet. Du coté de la sous préfecture d’Alo, d’autres sources proches de cette unité administrative révèle que le sous préfet décédé était un hyper tendu. Les plus avisé face à cette version de fait pense plutôt que,  le parcours qu’il a effectué à pied  particulièrement dans cette région escarpée et montagneuse de la chaine montagneuse de l’Ouest, située entre le mont Cameroun et le mont coupé Manengouba aurait eu raison de la résistance de son cœur. Dans tous les cas, seul une éventuelle autopsie permettra d’en savoir plus claire dans cette affaire. Le corps sans vie de Martin Ndjeck, âgé d’environ cinquante ans  a été momentanément  conservé à la morgue de l’hôpital de Fontem.  En attendant, c’est la famille du défunt, tout l’arrondissement de l’Alo et le ministère de l’Administration territoriale qui vient de prendre un sérieux coup.

 

Hervé Villard Njiélé

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