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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Snjc : Narcisse Oum prend les commandesdans le Littoral

30 Avril 2013, 13:08pm

Publié par Hervé Villard

Il a  été élu pendant le congrès régional qui s’est tenue à Douala le samedi 27 avril 2013

 

narcisse Oum

Le bureau régional du syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) pour le littoral est désormais opérationnel. Les responsables de ce bureau régional ont été élus et installés le 27 avril 2013  par les responsables du bureau national. C’était au cours d’un congrès électif qui s’est déroulé à Akwa.

 

Présidée par Denis Kwebo, vice président national chargé des relations extérieures du Snjc, la rencontre s’est voulue innovante. Elle s’est attelée sur neuf points. Parmi ceux-ci : la mise en place du bureau de la région du Littoral. L’élection étant un scrutin de liste, la seule liste reçue par les membres du bureau national qui supervisait les élections a été celle de narcisse Oum Reporter Cameraman de Spectrum télévision. La liste qui était assez représentative, parce que regorgeant en des journalistes exerçant dans les différents supports médiatiques (presse écrites et audiovisuelles et même cybernétique), a séduit les électeurs qui  l’ont aussitôt  votée. Dans cette liste, on note la présence de Fénélon Mahop Sen, Hervé Endong, Marc DJofack, Sandrine yamga, pour ne citer que ceux-ci. «J’ai des hommes capables et valables dans mon bureau pour mener le dur combat qui attend le Snjc dans la région du littoral » a laissé entendre  Narcisse Oum pendant sa campagne.

 

Le premier président régional du Snjc pour le Littoral, qui vient d’être élu milite au sein de l’organisation depuis plusieurs années. Il a pareillement occupé des postes de responsabilités dans le bureau national. Il promet  de faire régner l’action syndicale dans sa région de commandement grâce à ses nombreuses expériences. Il promet d’œuvrer pour que le Snjc Littoral soit leader. Il se présente comme «un ami des patrons et non pas un adversaire, un facilitateur et s’engage responsabilisé d’avantage des journalistes dans la région du littoral. »

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse qui se tiendra le 3 mai  2013 prochain, son bureau et lui se sont  portés garant  de rassembler des collègues journalistes à la place du gouvernement pour une communication importante.

«On a même pas une seule minute de relâche. Le travail a déjà commencé» déclare le président Oum très engagé. Pour installé ce bureau régional, Denis KWébo 1er vice président du Snjc, Noé Ndjebet Massoussi, Nathanael Njog ont été mobilisés.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Snjc : Narcisse Oum désormais président régional pour le Littoral

30 Avril 2013, 12:33pm

Publié par Hervé Villard

COMPOSITION DU BUREAU

DE LA SECTION REGIONALE DU SNJC POUR LE LITTORAL

 

1-   Président : Narcisse OUM


2-   Vice-président chargé des affaires extérieures : Divine NTARRIKE


3-   Vice- président, en charge du genre : Sandrine YAMGA


4-   Secrétaire général : Fénelon MAHOP


5-   Secrétaire général chargé de l’action syndicale et de la solidarité :Marc JIOFACK


6-   Secrétaire général aux affaires juridiques et aux contentieux :Hervé ENDONG


7-   Secrétaire régional à la communication et aux alertes : Christelle KOUETCHA


8-   Secrétaire régional à l’organisation et à la mobilisation syndicale :Herve Villard NJIELE


9-   Secrétaire régional à La formation et à l’observatoire : Armelle NGAH


10-      Trésorier régional : David ENYENGUE


11-     Commissaire aux comptes : Steve NJOH


12-         Conseillers : Hervé NGUETTI, Duvalier

MONKAM, Charles ITOK, Chris TOBIE

 

NB : bureau issue du Congrès général électif  du samedi 27 avril 2013 à Douala

 

 

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Ligue régionale de football : Le sous préfet suspend les élections à Douala

30 Avril 2013, 12:13pm

Publié par Hervé Villard

Pour des mesures de sécurité, Jean Marc Ekoa Mbarga a mis fin aux travaux qui se déroulaient à Douala ce lundi 29 avril 2013.

 

garde présidentielle

La décision de mettre fin aux travaux de l’assemblée élective de la ligue régionale pour le littoral a été saluée à la fois par les hommes de médias et quelques responsables de la ligue régionale du football de la région du littoral. Des cadres de l’administration présents ont trouvé sage cette décision de Jean Marc Ekoa Mbarga, le sous préfet de l’arrondissement de Douala 1er. Car, cette décision est venue mettre un terme à un désordre  indescriptible qui se préparait en toile de fond. «Si le sous préfet ne prenait pas  cette décision,  je suis sur qu’il y aurait eu une bagarre sans merci durant cette assemblée générale. Et qu’on aurait certainement blessé des gens» commente un confrère pendant son reportage.


C’est que, l’assemblée générale élective de la région du littoral qui s’est ouverte hier était sous hautes tensions. La bataille pour l’intégration du corps électoral devant élire le nouveau président de la Fécafoot est très rude. Les deux camps qui se rivalisent  n’entendent pas baisser la garde. Ils sont prêts à faire usage de tous les moyens en leur disposition pour avoir gain de cause. Et du coup, la tension est perceptible.


 Parlant des deux camps qui s’opposent dans cette bataille pour l’élection à la tête de la Fécafoot, on peut distinguer même si les schémas ne sont pas officiels, le camp Lea Eyoum Charles, président régional de la ligue régional de football pour le littoral et Mayebi  contre celui de Batamack et Mpondo René Black, secrétaire générale de la ligue régionale du football. 

 

Haute sécurité


Pour avoir accès dans l’enceinte de l’hôtel Beau Rivage de Bonanjo où les travaux de l’assemblée élective de la Fecafoot région du littoral se déroulaient hier, il fallait montrer patte blanche. En plus de leur carte professionnelle, les journalistes étaient obligés de présenter leur carte nationale d’identité pour avoir accès. Car, pour parer à tout éventuel désordre pendant ces élections, les autorités administratives ont mobilisés des forces de l’ordre, une centaine environ pour sécuriser les lieux. Ces derniers dès l’entrée de l’hôtel, identifiaient tous  ceux qui enraient à l’hôtel. Les personnes non autorisées étaient interdites d’accès. Des confrères ne disposant pas de cartes professionnelles étaient priés de sortir. A l’intérieur le dispositif n’était pas différent.  Des forces de l’ordre lourdement armées veillaient au grain. Pour avoir accès à la salle des travaux, il fallait avoir le mandat. Les représentants des électeurs absents devaient brandir une procuration dument signé par ce dernier. Le contrôle était strict et minutieux. Ceci avec l’appui des forces de l’ordre postées presque partout. Le sous préfet de Douala 1er est lui  même descendu sur les lieux pour coordonner ces actions. Car la tension autour de cette assemblée élective était perceptible.


Dans l’enceinte de l’hôtel, des intrigues et des injures recensaient par milliers. Les sympathisants des deux factions citées plus haut se regardaient en véritable chien de faïence. « Vous avez tué le football camerounais.  Que venez-vous faire ici ?  Vous n’êtes pas fatigué de manger l’argent du contribuable camerounais ? Qui d’entre vous à jouer un jour au ballon ? Qui parmi vous a une équipe de football ?» déclaraient des sympathisants du Camp Lea Eyoum Charles, aux membres du camp d’en face  et tous ceux qui étaient acquis à leur cause. Ces invectives, proférées par les membres et les sympathisants des deux camps surchauffaient d’avantage les esprits.

 

A plusieurs reprises, ils ont failli  en venir aux mains. Ce sont les éléments des forces de l’ordre qui à chaque fois ramenaient la sérénité. Une sérénité qui n’aurait finalement servi à rien puisque les travaux seront suspendus par le  sous préfet de Douala 1er quelques minutes  après l’incendie qui s’est déclaré dans la salle où se déroulaient les travaux. Tsanga Bédiga, le vice président de la cour d’appel du Littoral et président de la commission électorale de ces élections s’est refusé à tout commentaire.


Hervé Villard Njiélé

 

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Musique : L’évêque de Nkongsamba converti en musicien

28 Avril 2013, 19:46pm

Publié par Hervé Villard

Monseigneur Dieudonné Espoir Atangana vient de commettre deux albums qui sont déjà sur le marché discographique camerounais.

Monseigneur-Atanagana-Eveque-de-Nkonsamba.jpg

 


La cérémonie de dédicace des deux nouveaux bébés de Dieudonné Espoir Atangana, l’évêque de Nkongsamba a eu lieu à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibond le 17 avril 2013.  Comme on s’y attendait, elle a drainé beaucoup de monde. Car, le fait juste d’entendre qu’un évêque chante, a suscité beaucoup de curiosités. Parmi la foule nombreuse de curieux ayant pris part à cette cérémonie officielle, on comptait les plus hautes autorités de la ville de Douala. A savoir ; le gouverneur de la région du littoral, Joseph Beti Assomo, le délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala Fritz Ntone Ntone, les commissaires centraux, le recteur de l’université de Douala et autres responsables administratifs. Les autorités religieuses  de la ville de Douala n’étaient pas en reste. Parmi ces derniers on pouvait reconnaitre le cardinal Christian Tumi, le président de la conférence épiscopale du Cameroun monseigneur  Samuel Kléda, et plusieurs autres responsables du diocèse de Douala. En marge de ces derniers, on pouvait pareillement remarquer la présence nombreuse des prêtres et des fidèles de l’église catholique et d’autres congrégations religieuses. C’est en fait, un parterre de personnalités importantes qui ont tenu à être témoins de cet évènement historique qui n’arrive pas tous les jours.

Parlant des deux albums de monseigneur Dieudonné Espoir Atangana, évêque nouvellement nommé à Nkongsamba, ils sont intitulés «One alter»  pour le premier et «Ntodo be Etam». Ces œuvres musicales, d’après l’auteur, sont une suite dans l’évangélisation, une manière de rendre grâce à Dieu, une manière de le louer. Car, «Chanter c’est prier deux fois» précise-t-il.

Pour amener tout le monde à louer ce Dieu qu’il sert depuis plusieurs années déjà, pour permettre à tous ceux qui ne croient pas encore aux nombreux bienfaits que celui-ci fait au quotidien dans leur vie, pour ramener les brebis égarés à la bergerie, monseigneur Dieudonné Espoir  Atanagna a convoqué la plupart des rythmes musicaux les plus  prisés de chez nous.  De l’Ekang en passant par le Magambeu sans oublier le Bikutsi et un peu de l’Essewe, ces rythmes permettent au pasteur  de se balader dans  tout le triangle national et de chanter les merveilles du seigneur. L’évangile se pratiquant dans toutes les langues, monseigneur Dieudonné espoir Atangana s’est fait porteur de la philosophie du Cardinal Christian Tumi dans son projet Ecclésias in Africa. Dans ces deux opus qui  rappel l’ordre ordinaire du chant sacré, l’évêque de Nkongsamba chante en Ewondo, en français, en anglais. Bien qu’ayant  des thèmes variés, les deux albums qui comportent au total 15 titres  sont puisés de la sainte Bible et interpellent les chrétiens sur leur vie et surtout leur relation avec Dieu.

Pour Gervais Mendo Zé, «C’est une grande première qu’un évêque chante. On note de la divergence des thèmes dans les deux CD, le prélat nous montre un exemple d’humilité. Monseigneur maitre de chœur vous nous donnez espoir puisque. Dès à présent nous ne sommes plus seuls » déclare-t-il.

A la question pourquoi  il chante, l’évêque de Nkongsamba déclare que «c’est pour louer Jésus Christ. Cette année, c’est l’année de la foi » déclare-t-il avant de poursuivre «c’est un moyen pour rendre grâce à Dieu pour ce partage. »

Pendant la cérémonie de dédicace, monseigneur Dieudonné Espoir Atangana a gratifié le public d’un spectacle alléchant. Même s’il n’a pas dansé avec beaucoup d’enthousiasme comme l’attendait le public, il a rempli de joie le cœur des fidèles contents de le voir prester. Sans rassurer sur la suite de sa carrière musicale l’évêque de Nkongsamba a laissé entendre que «l’avenir nous le dira».  On a appris au cours de cette cérémonie que monseigneur Dieudonné espoir Atangana faisait de la musique pendant qu’il suivait sa formation au petit et  grand séminaire et qu’il a chanté au coté de Monseigneur Samuel Kléda aujourd’hui archevêque de Douala.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Braquage à Ecobank : Le bilan s’alourdit à nouveau

26 Avril 2013, 13:53pm

Publié par Hervé Villard

  

Le deuxième gendarme blessé durant cette attaque est décédé ce jeudi 25 avril 2013 matin à l’hôpital de la garnison militaire de Douala

braquage ecobank

 

Alors que les populations de la ville de Doua

la et du marché Congo se remettaient tout doucement du traumatisme subit pendant le braquage d’Ecobank, agence de New-Bell Congo, une nouvelle terrifiante a troublé leur tranquillité et a semé toute une panique dans ce quartier hier. Ces dernières ont été informées du décès du second gendarme blessé lors du braquage de cette banque qui s’est déroulé le mardi 23 avril 2013 aux environs de 17h.

Vendelin Ndzana maréchal des logis puisqu’il s’agit de lui a rendu l’âme à l’hôpital de la garnison militaire à Douala ce jeudi très tôt le matin.

Blessé par balle pendant cette attaque, il avait été conduit de toute urgence dans ce centre hospitalier où, il était sous soins intensifs. Beaucoup pensait qu’il allait recouvrer la santé après des soins, pour au moins raconter à la police ce qui s’est exactement passé à cet instant là. D’autres pensaient alors qu’à partir des indices qu’il pouvait donner, on pouvait retrouver facilement les auteurs de cet acte crapuleux. Mais, c’était sans compter avec les dommages que les balles qu’il a reçues dans ses membres inférieurs allaient créer dans son organisme.  Alors que l’on croyait qu’il avait des chances de survivre, il a rendu  l’âme ce matin. Son décès qui plonge toute la ville  dans l’émoi endeuille à nouveau le ministère de la défense qui avait déjà perdu un gendarme le jour de ce braquage. La mort du  maréchal des logis Vendelin Ndzana alourdit pareillement le bilan de ce braquage à Ecobank qui, passe désormais à deux morts et  plusieurs centaines de millions de francs cfa emportés.

Rappel

 A titre de rappel, le braquage de Ecobank qui coute la vie a deux gendarmes s’est déroulé le mardi 23avril 2013 à l’Agence Ecobank situé au marché Congo et plus précisément au lieu dit ancien 3ème.  Selon des informations, aux alentours de 17h, ce jour, arrive une fourgonnette de transfert de fonds. Elle doit en emporter de la banque. Des agents descendent et entrent dans l’établissement, escortés par deux gendarmes (aucun des témoins ne signale la présence de garde armé en faction au moment du coup). C’est quand ils en ressortent, transportant une malle, que les bandits passent à l’action. Ils sont trois en tout. L’un des braqueurs déguisé en fou présent devant la banque depuis le matin ouvre le feu sur les pandores. L’un d’eux est touché  à la cuisse tandis que l’autre touché aux cotes décède sur le champ.

 Les braqueurs s’emparent de la malle et s’en vont sur la moto qui était garée depuis un moment. Le « fou » qui les suit pendant un moment à pied, tire en l’air pour disperser la foule et décourager probablement toute velléité de poursuite avant de monter sur cette moto qui disparait dans la nature.

 Moustapha Fall le directeur général d’Ecobank Cameroun a donné un point de presse mercredi 24 avril 2013 pour apporter des clarifications sur ce malheureux évènement. Sans toutefois dévoiler le montant exact de l’argent emporté, il a regretté le décès des gendarmes abattu pendant le cambriolage. Il va également précisé que ce n’est pas l’agence Ecobank qui a été visé par l’attaque mais la fourgonnette du  prestataire faisant dans le transfert des fonds qui était la cible des braqueurs. Pour l’instant, une enquête a été ouverte pour rattraper les malfrats assassins qui courent toujours.

Ce braquage d’Ecobank  est intervenu au moment où, le procès du cambriolage de l’agence Ecobank de Bonabéri se tenait au Tribunal militaire de Bonanjo.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Recyclage : Les journalistes à l’école de la citoyenneté

25 Avril 2013, 14:12pm

Publié par Hervé Villard

Ils ont  massivement pris part au séminaire de renforcement de capacité  organisé par l’Ong un Monde Avenir  qui s’est tenu du 17 au 18 avril 2013 à Douala 

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Amener les journalistes  à prendre conscience du rôle fondamental qui est le leur dans la construction de la démocratie au Cameroun et dans le monde en général. Pousser ces derniers à être d’avantage responsables et conséquents pendant qu’ils exercent leur métier.  Renforcer les capacités des journalistes en leur formant  à la couverture des élections dans le triangle national. Voilà présenter de manière succincte quelques objectifs visés par le séminaire de renforcement de capacité que  l’Ong un Monde Avenir a organisé dans la ville de Douala il y a quelques jours.

Pendant deux jours c'est-à-dire du 17 au 18 avril 2013, cet Ong que coordonne Philipe Nanga, a  entretenu les journalistes de la région du littoral sur cinq grands modules importants présentés par des experts  en journalisme, des experts en  communication  et par des spécialistes des questions  de politiques  électorales.

Pour permettre à la trentaine de participants ayant pris part à cette formation d’être au même niveau, un bref rappelle sur les techniques de collecte de traitement et de diffusion des informations a été fait par jean Baptiste Sipa  journaliste  et syndicaliste. Présentateur  du  tout premier exposé qui a porté sur  le thème «Liberté d’expression et responsabilité citoyenne», ce doyen du journalisme camerounais,  n’est pas passé par quatre chemins pour décrier les nombreux actes d’irresponsabilité que commettent les journalistes au quotidien dans l’exercice de leur métier. Des actes qui selon lui, sont parfois du «à l’ignorance, au trop de zèle, au gombo et parfois à la paresse des journalistes». Le journalisme étant à l’origine de  tout développement à savoir ; démocratique, économique, social, il faudra désormais que les journalistes soient un peu plus responsable. Car  ils ont pour mission entre autres, d’informer, d’éduquer. «Le journaliste est un acteur social déterminant et de référence.  La profession du journaliste n’est plus déterminée par le seul fait de porter l’information d’une source à un destinataire, mais désormais par sa capacité à construire l’opinion publique à travers la gestion de cette information, et ce faisant, à assumer une responsabilité sociale de guide» ; a rappelé Jean Baptiste Sipa avant d’inviter ses jeunes confrères à plus de responsabilité pendant le traitement de l’information.

 Ramant dans le même courant,  le Pr Charly Gabriel Mbock qui a exposé sur le thème «De la communication sociale à la société de communication », est revenu sur la notion de communication. Il  a interpellé tous les participants sur le pouvoir qui est le leur. «Le journaliste est au cœur des préoccupations sociales et ne peut pas être observateurs passifs »a déclaré l’exposant. «Il ne peut réellement exercer son rôle que s’il pratique un journalisme de vérité. Car, le journalisme de vérité sécurise la liberté des journalistes et la liberté d’expression » a-t-il ajouté.

 Pour Elvis Tangwa Sa’a, la société connait des dérives parce que le journaliste ne fait pas son travail sérieusement. «Parmi les nombreuses critiques sur lesquelles le journalistes peut agir, il y a des problèmes d’éthiques et de manque de morale» a précisé le troisième exposant à ce séminaire. Dans  la causerie qu’il a faite avec ces cadets professionnels, il  leur a recommandé pour la bonne couverture des élections de lire et de maitriser le processus électoral. Et surtout, de maitriser le code juridique qui règlemente l’exercice de la profession de journaliste.

Parmi les autres modules de formation qui ont permis d’édifier les journalistes participants sur la couverture des élections,  on peut noter «Communication  en période électoral, enjeux et impact » du Dr Guy Parfait  Songue et le «Concept de journalisme citoyen » présenté par Philippe Nanga ». Pendant ces deux exposés. On n’est revenus sur le rôle du journaliste encore et sur la notion de journalisme citoyen.  On a pu noter que le journaliste qui est tout d’abord un citoyen s’inscrit dans le vécue. Il arrange  son monde ses mots  pour ne pas choquer les autres. Bref, il est le responsable de sa société. Ce séminaire qui a vu  la participation des journalistes venus de Nkongsamba et d’autres villes du pays, s’est achevé par une cérémonie de remise de parchemins.

organisé par l’Ong Un Monde Avenir et financé par l’Union Européenne, ce séminaire a également permis aux participants de prendre connaissance avec le projet d’action citoyenne pour la transparence et l’équité électorale au Cameroun (Actee) toujours financé par l’Union Européenne.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Sénatoriale 2013 : Elimbi Lobé accusé de trahison

25 Avril 2013, 13:47pm

Publié par Hervé Villard

 Selon les responsable régional du Sdf pour le littoral, le mandataire de la liste Sdf au sénatorial aurait tout manigancé pour que l’on recale  ladite liste jean_michel_nintcheu.jpg

 

Le constat a été fait de manière unanime par tous les membres du social démocratic front qui ont pris par à la réunion  convoquée par le bureau exécutif de la région du littoral. Réunion à laquelle Elimbi Lobe et autres responsables du Sdf n’y ont pas pris part.

 Les présidents de la commission électorale, les responsables de bureau départementales et les membres du bureau exécutifs présents à cette rencontre  ont exprimé de manière manifeste leur colère et leur désarroi face au comportement de leur camarade Elimbi Lobè, conseiller à la mairie de Douala 5ème et mandataire de la liste des sénatoriale du Sdf dans la région du Wouri.

Selon les déclarations faites durant cette réunion, Elimbi Lobè qui avait pour mission de s’assurer de la conformité des différents dossiers des candidats du Sdf aux sénatoriales a failli à sa mission. Il a pris sur lui malgré les conseils de ses paires et camarades, d’aller déposer à Yaoundé des dossiers qu’il savait pertinemment pas complet. A coté de cet acte que ses camarades qualifient d’ignobles, ceux-ci lui reprochent pareillement  d’avoir modifié la liste des candidats du parti  sans consentement de la hiérarchie du parti.  Ce qui a couté cher au parti qui s’en sort sans sénateur dans la région du littoral.  

  D’après  ces derniers toujours, le conseiller municipal Sdf pour la mairie de Douala 5ème a pareillement été taxé de complicité avec  les responsables  du parti au pouvoir. «La disqualification de la liste du parti dans le littoral incombe au Mandataire de la liste  qui a tripatouillé la liste initiale arrêtée par la hiérarchie du parti pour assouvir volontairement les desseins du camp adverse », déclare  le communiqué final de cette résolution signé de Jean Michel Nintcheu, le président régional du Sdf.

Au courant de cette réunion qui avait pour principale objectif de débattre sur l’avenir du parti dans la région du littoral, des résolutions du National exécutif Comitee (Nec) et des sénatoriale, les membres du Sdf ont déploré avec toute énergie cette  attitude de leur camarade et ont  désormais évoqué la vigilance pour que de tel acte ne se reproduise plus.

 Selon certains membres du parti,  cette situation décriée plus haut est le fruit des actes de la commission que le Nec avait constituée dans le littoral pour renforcer les actions du bureau exécutif dans ses différentes tâches. En effet, la résolution du Nec du 16 février 2013 avait nommé une commission de cinq personnes pour renforcer le bureau exécutif régional. Cette  commission constituée d’Asapngu Ferdinand, Ngounou Jacob Adeline, Djomnang Adeline Laure et Elimbi Lobè pour ne citer que ceux-ci. Au lieu, de s’attarder  aux missions qui sont les leur, ces derniers selon les responsables régionales du Sdf, se sont  plutôt substitués au bureau régional.  Ceci appuyé par une note du secrétaire générale du parti, daté du 27 février2013,  attribuant à cette commission la réorganisation des structures du parti et l’organisation des primaires  dans la région du littoral. Une chose qui a contribué à pourrir l’ambiance au sein du parti.

 Selon ces responsables régionaux du Sdf, cette commission a d’avantage contribué à la déstabilisation du parti  qu’à la résolution des problèmes que le parti a rencontré. C’est pourquoi, il revendique sa dissolution. «Le Comite exécutif régional du Social Democratic Front pour le littoral s’est tenu le 20 avril 2013 sous la présidence de l’honorable jean Michel Nintcheu président régional, exprime vivement ses inquiétudes par rapport aux confusions et dérives créées et entretenues sur le terrain par la Commission. Condamne les agissements de ladite Commission qui a instauré le clientélisme comme mode de fonctionnement.  Regrette cet acte qui est de nature à créer la confusion dans la Région et par conséquent d’affaiblir et de déstabiliser le déploiement du parti dans le Littoral, alors que la mission principale assignée par le NEC à la dite commission est de renforcer le Comité exécutif régional.  Dénonce le comportement du Président de cette Commission  qui, en instaurant un état d’exception dans la région, a délibérément décidé de marginaliser et d’humilier les responsables locaux élus de la base militante, en violation de la Résolution du NEC l’instituant » rappelle le communiqué qui sanctionne cette réunion.

Pendant cette réunion, les responsables du Sdf dans le littoral ont pareillement levé le voile sur le problème d’alliance qui existerait entre le Sdf et le parti au Pouvoir.  Selon Jean Robbert  Waffo le ministre du Shadow cabinet, il n’y a jamais eu d’alliance. Le Rdpc aurait tout simplement fait  une récupération. «Il n ya jamais eu d’alliance. Le Rdpc a tout simplement fait une récupération. Il avait peur que la base du parti ne désavoue la hiérarchie. Dans l’Adamaoua on a eu plus de 180 bulletins nul ce qui signifie que les électeurs ont voté en âme et conscience», a déclaré Jean Robbert Waffo.

A coté de tous ces problèmes soulignés, les responsables du Sdf dans la région du littoral ont promis de se mobiliser et de travailler en vue de préparer les élections législatives et municipales prochaines.  Ils ont également déclaré que le parti prendra part au défilé du 20 mai  si la hiérarchie national du parti ne l’interdit pas.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Sénatoriales : Le Sdf dément une alliance avec le Rdpc

25 Avril 2013, 13:28pm

Publié par Hervé Villard

Selon Jean Robert WAFO, ministre du Shadow Cabinet en charge de l’information et des médias, la prétendue alliance entre le social démocratic front et le parti des flammes n’est  qu’une machination pour déstabiliser le Sdf

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«Il n y a jamais eu d’alliance entre le SDF et le RDPC. Je dis bien jamais. Une alliance se formalise. Et le parti n’a jamais formalisé une quelconque alliance avec le RDPC. Dans la région de l’ouest, il s’est agi d’un vote conjoncturel. Il se trouve tout simplement que le RDPC a récupéré le torrent républicain qui circulait en notre faveur. Leurs conseillers municipaux leur ont régulièrement fait remonter que le vote blanc prôné par une poignée d’élites n’avait aucune chance de prospérer, au vu des deux listes en compétition Tous leur ont clairement signifié qu’ils ne pouvaient pas accepter que leurs départements respectifs n’aient pas de sénateurs et que de surcroît les tous premiers sénateurs de l’histoire de la région de l’Ouest soient en quasi-totalité issus d’un même département. Leur conscience a dicté le vote pour notre liste qui était plus représentative et plus consensuelle par ce que comportant des candidats issus de sept départements contrairement à celle de l’UDC qui ne tenait compte que de deux départements sur les huit que compte la région de l’Ouest. Pour ne

pas exposer à l’opinion publique le cinglant désaveu de leur base qui avait décidé en tout état de cause de voter en grande majorité le SDF si une consigne autre leur était donnée, la hiérarchie du RDPC qui était coincée a malicieusement choisi de sortir la tête de l’eau en demandant de voter la liste du SDF à l’Ouest. »  

Voilà présenté de manière succincte l’extrait du communiqué  du Social Démocratic Front (Sdf) rendu public ce 23 avril 2013. Signé de Jean Robert Wafo, le ministre du Shadow cabinet du Social démocratic Front, ce communiqué revient sur la polémique la prétendue   alliance qui existerait  entre le Sdf et le parti des flammes.  Polémique née de la consigne de vote que le secrétaire général du Rdpc Jean Kuete a donné aux grands électeurs de son parti. 

En effet, à la veille des sénatoriales,  La liste du Rdpc ayant été rejetée dans la région de l’Ouest, Jean Kueté a recommandé aux conseillers municipaux du Rdpc de voter le Sdf au détriment de l’Udc. Ce qu’ils  ont fait. Dans la région du littoral où la liste du Sdf avait été recalée, les conseillers  municipaux selon John Kumaze « ont voté utile» et le Rdpc a humilié son adversaire l’Undp. (220 voix contre 20 pour l’Undp).

Ces résultats enregistrés par le Sdf à l’Ouest et par le Rdpc dans le littoral ont fait grandir la polémique  au sujet de l’alliance entre le principal parti de l’opposition et le parti au pouvoir. Ces résultats ont d’ailleurs conforté cette thèse. Ce que nie le Sdf via jean Robert Wafo.  «Dans le Littoral, il n y a jamais eu de consigne de vote en faveur du RDPC. Autant le RDPC n’avait pas d’intérêt à l’Ouest et s’est trouvé contraint de suivre le vent républicain, autant le SDF n’avait aucun intérêt dans le Littoral et, en l’absence d’arguments de motivation concrète pour l’une ou l’autre liste en compétition, a prôné un vote de conscience de ses conseillers municipaux » précise-t-il .

Dans ce communiqué, le Sdf dénonce  les trafics d’influence et les intimidations qui ont contribué à faire gagner le Rdpc dans le Nord Ouest.  Une chose qui  serait à l’encontre d’un pacte signé. Selon  les responsables de ce parti,  les conseillers municipaux n’ont pas voté librement dans cette région du pays. Leur droit au  vote  a été violé. Ce qui met en mal le  principe d’une alliance. «Dans la région du Nord-ouest, on a observé des achats de conscience, des intimidations et la corruption.  Le chairman était, faut-il le rappeler, notre tête de liste dans le Nord-ouest. Peut-on accepter une compromission ou une alliance en s’oubliant soi-même ou en ne tenant pas compte de ses intérêts personnels ? » S’interroge Jean Robert Wafo dans la suite de ce communiqué.

Les responsables de ce parti déclarent que ces manœuvres visent tout simplement à déstabiliser le parti à l’approche des élections municipales et législatives.

 

Hervé Villard Njiélé 

 

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Fête du Travail : Les travailleurs toujours malheureux au Cameroun

25 Avril 2013, 13:09pm

Publié par Hervé Villard

 
Le constat a été fait par  les responsables des confédérations syndicales. C’était  à l’occasion de la conférence de presse  organisée en marge de  la célébration  de la 127ème édition de la fête du travail à Douala.
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«Le salaire est précaire au Cameroun. Le salaire minimum interpersonnel garanti (Smig) dans notre pays s’élève à 28585fcfa. Que peut-on faire avec cela ?  Des travailleurs pour la majorité ne sont pas affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ils ne bénéficient d’aucune assurance sociale. Bref celui-ci croupit dans la misère ».
En faisant cette déclaration ce mercredi 24 avril 2013 à  Douala, André Makong, président de la Confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac) touchait du doigt les réalités de l’emploi au Cameroun et d’avantage la situation des travailleurs au pays de Paul Biya.  Ces derniers, selon les responsables syndicales présents à cette conférence vivent à majorité dans de très mauvaises conditions. Ils sont incapables de se soigner, ils sont incapables de s’occuper décemment de leur famille. Mieux encore, ils vivent l’enfer. Pis encore, c’est  leur environnement de travail. Ces derniers sont stressés au quotidien, subissent des pressions de la part des patrons et ceci pour un salaire misérable. Cette situation selon  des statiques de la caisse nationale de la prévoyance sociale est d’avantage présents dans les entreprises privées plus importants au Cameroun.
D’après  ces données «82,5% des travailleurs du secteur privé ne jouissent pas de la sécurité sociale. Certaines politiques de formation technique et professionnelle ne garantissent pas toujours l’accès à un emploi pour les personnes ainsi promues. Ce qui constitue une violation du droit à la liberté de choix du travail. Environ 30 à 60% des jeunes diplômés sont au chômage. Les employés agricoles et domestiques travaillent dans des conditions précaires, sans contrat, rémunérés en deçà du Smig et ne sont pas syndiqués » précise ces données.
Pour mettre fin à cette situation qui n’honore pas le travailleur, premier capital de tout entreprise, les responsables des confédérations syndicales ont proposé aux employés de se syndiquer. Car, c’est par ce moyen qu’ils pourront lutter pour l’amélioration de leur salaire et des conditions de travail dans leur différente entreprise.  «10% des employés au Cameroun seulement sont syndiqués.  Il faut donc que ces travailleurs se rapprochent des syndicats pour qu’ensemble on puisse mener cette lutte. Mais, seulement chacun a peur des menaces des patrons » affirme Martin Penda président de la confédération générale du travail Liberté du Cameroun (Cgt/liberté).
Thème
Pendant cet échange qui tournait autour de la fête du travail, l’on est pareillement revenu sur le thème de cette célébration de la 127ème édition intitulé «Travail décent et lutte contre la corruption ». Pour cette énième édition de cette célébration qui vise à améliorer la condition des travailleurs dans le monde.  Le ministère du travail et la sécurité sociale a choisi d’assainir le milieu du travail en luttant contre la corruption. Selon Martin Penda, «La corruption gangrène ce milieu. Il ya des inspecteurs de travail qui sous le fait de la corruption se sont reconvertis en conseillers des patrons. Ce qui continuent à amplifier la situation du travailleurs déjà médiocre ». Pour permettre que la condition du travailleurs s’améliorent, ces derniers promettent se battre au quotidien pour que l’Etat respecte les normes internationales qu’elle a ratifiées. Et que le code du travail soit en fin respecté. Ils ont pareillement demandé aux journalistes qui passent leur temps à décrier la mauvaise condition de travail des autres, à parler de leur profession et de leur condition de travail aussi. Et surtout à se battre pour l’application de la convention collective des travailleurs. Ils   ont promis prendre part de manière massive à la parade de la fête du travail qui  va se dérouler à la place de l’Udeac le 1er mai 2013.
 
Hervé Villard Njiélé

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Agriculture : Le Fne soutien les planteurs du Moungo

19 Avril 2013, 12:14pm

Publié par Hervé Villard

 Il a remis  aux cultivateurs de la ville de Nkongsamba  des intrants agricoles et un appui financier substantiel. C’était à l’occasion d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée  ce 16 avril 2013

 

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L’enceinte  de la base régionale phytosanitaire du littoral  a connu une ambiance toute  particulière  ce 16 avril 2013. A l’occasion de la remise des  intrants agricoles aux agriculteurs de la ville de Nkongsamba et ses environs, cet espace généralement calme s’est transformé en un lieu de fête  pour  les populations et les agriculteurs de ce département.

Venus très tôt pour ne pas passer à coté de cette occasion importante, les différents groupements d’initiative commune (Gic) convoqués, se sont donné rendez-vous en ce lieu. Tous voulaient être témoins de cet appui que va leur apporté le fonds national de l’emploi à travers le Programme d'appui au développement des emplois ruraux (Pader).

 Pour le énième passage de cette structure dans le département du Moungo, c’est près de 20 millions de francs cfa qui ont été distribués.  Ce  montant aussi important, vise à appuyer les cultivateurs et les agriculteurs réunis en groupement d’initiative commune (Gic), dans la culture du maïs et du haricot.

 Selon Annette Amara Ngwanza directeur  régional adjoint du Fonds national de l’emploi qui coordonnait personnellement cette distribution, le fait de remettre à la fois aux agriculteurs des intrants agricoles et un peu d’argent est un choix pensé  à la fois par les agriculteurs eux-mêmes et le fonds national de l’emploi  «C’est en fonction des besoins de chaque groupement d’initiative commune que nous faisons le partage. Certains ont posé les problèmes d’intrants agricoles, d’autres ont posé des problèmes de financement de leurs activités. Mais les dotations financières que nous accordons aux agriculteurs permettent également à ceux qui n’ont pas d’argent de transport, de pouvoir transporter ces produits vers leurs différentes localités », précise cette dernière.

Parmi le matériel agricole qui a été remis aux agriculteurs de la ville de Nkongsamba, on distingue  les arrosoirs, les pulvérisateurs, les semences. On note pareillement dans ce package, des herbicides, des fongicides, des engrais, de l’urée, des produits phytosanitaires. Bref, c’est un ensemble de produits pouvant permettre aux cultivateurs d’améliorer leur production qui leurs ont  été remis. Ceci sous le regard averti du délégué départemental pour l’agriculture du Moungo, présent à cette cérémonie.

Bien avant la cérémonie de remise du matériel agricole, une autre cérémonie avait eu lieu dans la matinée. Au courant cette dernière. Le Fne a remis sous forme de dotation financière de, l’argent aux agriculteurs pour permettre de développer leur culture. Ce geste n’a pas laissé indifférents les bénéficiaires. Ils ont promis en faire bon usage. «Je remercie notre pays pour tous ces produits. Je pense que cela va nous aider à améliorer notre agriculture. Car, dans ce métier, quand tu es vraiment engagé et que tu possèdes des produits, tu t’en sors sérieusement.  Nous allons agrandir les surfaces cultivables. Au départ, nous cultivons un hectare seulement, avec ce don, nous allons passer à deux hectares voire trois » affirme  très émue Mireille Benkam délégué du Gic Main Forte, qui fait dans la culture du maïs.  Au total, c’est près de 237 agriculteurs qui ont bénéficié de cette dotation. Soit 104 agricuteurs qui font dans la culture du haricot et 133 qui cultivent du maïs.

Selon Annette Amara Ngwanza directeur adjoint du Fne, l'argent  remis aux agriculteurs sera remboursé par les bénéficiaires, avant ou après les récoltes.   La remise de ce matériel agricole est l’initiative du Programme d’appui au développement des emplois ruraux (Pader) piloté par le Fonds national de l’emploi (Fne). Ce projet incite le développement rural et  l’emploi dans ces localités.  Celui de Nkongsamba intervient après celui d’Edéa. Où, près de 115 agriculteurs du secteur pistache avaient bénéficié du même appui.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

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