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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Sénatoriale : Le Rdpc humilie l’Undp dans le littoral

15 Avril 2013, 18:47pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Le parti des flammes a remporté haut la main les premières élections sénatoriales qui se sont tenues ce 14  avril 2013 à Douala


Seuls quelques esprits naïfs ont été surpris par les résultats des élections sénatoriales de la région du littoral. Ces résultats étaient presque acquis avant le déroulement du scrutin. Car, l’Undp,  le seul parti de l’opposition qui challengeait le Rdpc après la disqualification de la liste du Sdf dans la région du Wouri, ne pouvait pas faire le poids face à ce mastodonte. Il n’avait presque pas  d’argument. Résultat de course, le parti de Bello Bouba  Maigari s’en  sort avec une humiliation dans la région du littoral. A l’issue du scrutin qui s’est déroulé au Collège Alfred Saker  à Douala,  ce parti enregistre 20 voix sur les 255 possibles contre 220 pour le Rdpc. Dix électeurs ont voté bulletin nul et  cinq autres se sont abstenus. Un résultat qui ne fait pas trop la fierté des adhérents de ce parti  qui, espéraient sauver la face durant ce scrutin qui ne les a malheureusement pas souri. Certains d’entre eux présents dans les bureaux de vote de la région du littoral ne se sont d’ailleurs pas  prononcer sur ces résultats à la fin du scrutin.

A l’absence du principal parti de l’opposition, le sdf, c’est un tapis rouge qui a été déroulé au parti  des flammes, le Rdpc qui détient  d’ailleurs la majorité des mairies de la région du Wouri n’a pas eu des soucis  à battre son adversaire du jour. Il a pareillement bénéficié de la sympathie de certains conseillers du Sdf qui en temps opportun  n’auraient  pas voté pour lui si leur parti était en lice. La liste du Rdpc est passée comme une lettre à la poste.  Ceci au gram dam des adversaires politiques de ce parti qui  souhaitaient l’échec du parti des flammes.


Biométrie


Au niveau de l’organisation de ce scrutin  dans le littoral,  les 255  électeurs  inscrits  au collège Alfred Saker,  unique bureau de vote de la région du littoral,  ont été répartis dans quatre bureaux de vote A,B,C,D. Parmi quelques problèmes observés, les élections n’étaient pas biométriques. «C’était l’occasion durant ces élections de tester la biométrie puisque la cible n’est pas large. Mais, nous avons voté avec nos cartes électorales » déplore jean Robert Waffo ministre de la communication du Shadow cabinet du Sdf. «J’ai toujours dit qu’Elecam n’est pas compétent pour organiser les élections au Cameroun» déplore-t-il.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Fenasco B : Youssouf Adjidja dénonce la fraude

15 Avril 2013, 18:00pm

Publié par Hervé Villard

 

Pendant la cérémonie  de clôture de la 8ème édition  de la Fenasco B, le ministre de l’Enseignement de Base  a annoncé des sanctions fortes à l’endroit des acteurs de cette pratique mafieuse qui a entaché les jeux de Douala

 

«Mesdames et messieurs, je dois relever pour le déplorer et le condamner la récidive de la pratique de la tricherie au cours de ce jeu. Sur ce plan, certains cas de substitutions ont été vraiment fragrants. Aux différents responsables de ces fraudes, je voudrais reprendre  cette question. Quelle Cameroun voulons-nous construire pour demain ? A tous ceux qui se sont rendus coupables de fraudes et des tricheries de toutes sortes je les rassure que les mesures et des sanctions  seront prises  en fonction de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, une réflexion sera installée pour permettre de résoudre des insuffisances des jeux de cette sorte. Du moins il faut relever que cela n’a enlevé en rien la beauté des jeux de Douala. Je voudrais du moins recommander à tout le monde de respecter scrupuleusement la discipline des jeux. De continuer l’éducation des enfants par la pratique des disciplines sportives, d’améliorer la gouvernance de la Fenasco ligue B.»

Ces phrases sont  de Youssouf Adjidja Alim ministre de l’Education de Base. Pendant  le discours de clôture de 8ème édition des jeux  Fenasco ligue B, elle a décrié avec  véhémence  les différents cas de fraude qui ont été démasqués pendant les jeux de Douala. Très courroucée par cette pratique qui compromet l’avenir de la jeunesse et du sport en particulier, elle a promis prendre des mesures qui s’imposent pour lutter contre ce fléau là.   Parmi les mesures urgentes prises,  figurent des  sanctions à l’endroit des auteurs de ces fraudes. «Tous ceux qui se sont rendus coupables de fraudes et des tricheries de toutes sortes, je les rassure que les mesures et des sanctions  seront prises  en fonction de la réglementation en vigueur » ; a déclaré madame la ministre très courroucée.

 En p lus de la sanction qui semble ne plus effrayer  les adeptes de cette pratiques qui, selon des informations se recrutent en haut lieu, Youssouf Adjidja envisage pareillement la sensibilisation et l’interpellation. Elle  fait pareillement appelle au  patriotisme des différents encadreurs. Et espère que ces derniers rectifieront le tir pendant les prochains jeux qui se dérouleront dans la région de l’Adamaoua.  Consciente de l’intérêt et d’avantage du rôle important que joue la Fenasco ligue B au sein de la jeunesse scolaire (épanouissement, développement  psychomoteur, amour pour le sport, détente, tourisme pour ne citer que ceux-ci), madame le ministre de l’enseignement de base entend pareillement organiser une réflexion pour limiter la fraude pendant les jeux.  Pour le faire, elle entend organiser une assemblée générale où, seront convoqués les experts en  matière de sport, des techniciens, des encadreurs, des enseignants. Bref, tous ceux qui participent de quelques manières que ce soit à l’organisation de la Fenasco ou à l’encadrement des jeunes. Ceci, pour  permettre que des mesures soient prises pour chasser de ce grand rendez-vous  sportif permettre aux jeunes de l’école primaire, d’exceller dans les différente disciplines  et surtout de faire découvrir et de développer leur talents. Car, parmi ces jeunes, et surtout grâce à cette compétition, on prépare en détectant de nouveaux talents l’avenir du sport camerounais dans toutes les disciplines. « Il n’est plus question de fausser ces jeux au départ. Car, en le faisant, on tue nos enfants et notre pays », a commenté un encadreur technique à la fin des jeux.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Fenasco B : Youssouf Adjidja dénonce la fraude

15 Avril 2013, 18:00pm

Publié par Hervé Villard

 

Pendant la cérémonie  de clôture de la 8ème édition  de la Fenasco B, le ministre de l’Enseignement de Base  a annoncé des sanctions fortes à l’endroit des acteurs de cette pratique mafieuse qui a entaché les jeux de Douala

 

«Mesdames et messieurs, je dois relever pour le déplorer et le condamner la récidive de la pratique de la tricherie au cours de ce jeu. Sur ce plan, certains cas de substitutions ont été vraiment fragrants. Aux différents responsables de ces fraudes, je voudrais reprendre  cette question. Quelle Cameroun voulons-nous construire pour demain ? A tous ceux qui se sont rendus coupables de fraudes et des tricheries de toutes sortes je les rassure que les mesures et des sanctions  seront prises  en fonction de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, une réflexion sera installée pour permettre de résoudre des insuffisances des jeux de cette sorte. Du moins il faut relever que cela n’a enlevé en rien la beauté des jeux de Douala. Je voudrais du moins recommander à tout le monde de respecter scrupuleusement la discipline des jeux. De continuer l’éducation des enfants par la pratique des disciplines sportives, d’améliorer la gouvernance de la Fenasco ligue B.»

Ces phrases sont  de Youssouf Adjidja Alim ministre de l’Education de Base. Pendant  le discours de clôture de 8ème édition des jeux  Fenasco ligue B, elle a décrié avec  véhémence  les différents cas de fraude qui ont été démasqués pendant les jeux de Douala. Très courroucée par cette pratique qui compromet l’avenir de la jeunesse et du sport en particulier, elle a promis prendre des mesures qui s’imposent pour lutter contre ce fléau là.   Parmi les mesures urgentes prises,  figurent des  sanctions à l’endroit des auteurs de ces fraudes. «Tous ceux qui se sont rendus coupables de fraudes et des tricheries de toutes sortes, je les rassure que les mesures et des sanctions  seront prises  en fonction de la réglementation en vigueur » ; a déclaré madame la ministre très courroucée.

 En p lus de la sanction qui semble ne plus effrayer  les adeptes de cette pratiques qui, selon des informations se recrutent en haut lieu, Youssouf Adjidja envisage pareillement la sensibilisation et l’interpellation. Elle  fait pareillement appelle au  patriotisme des différents encadreurs. Et espère que ces derniers rectifieront le tir pendant les prochains jeux qui se dérouleront dans la région de l’Adamaoua.  Consciente de l’intérêt et d’avantage du rôle important que joue la Fenasco ligue B au sein de la jeunesse scolaire (épanouissement, développement  psychomoteur, amour pour le sport, détente, tourisme pour ne citer que ceux-ci), madame le ministre de l’enseignement de base entend pareillement organiser une réflexion pour limiter la fraude pendant les jeux.  Pour le faire, elle entend organiser une assemblée générale où, seront convoqués les experts en  matière de sport, des techniciens, des encadreurs, des enseignants. Bref, tous ceux qui participent de quelques manières que ce soit à l’organisation de la Fenasco ou à l’encadrement des jeunes. Ceci, pour  permettre que des mesures soient prises pour chasser de ce grand rendez-vous  sportif permettre aux jeunes de l’école primaire, d’exceller dans les différente disciplines  et surtout de faire découvrir et de développer leur talents. Car, parmi ces jeunes, et surtout grâce à cette compétition, on prépare en détectant de nouveaux talents l’avenir du sport camerounais dans toutes les disciplines. « Il n’est plus question de fausser ces jeux au départ. Car, en le faisant, on tue nos enfants et notre pays », a commenté un encadreur technique à la fin des jeux.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Yves désiré Ekwalla : «Les encadreurs sont responsables de cette situation-là »

15 Avril 2013, 17:55pm

Publié par Hervé Villard

 Officiel continental en athlétisme, secrétaire générale de la ligue régionale d’athlétisme pour le littoral, Yves désiré Ekwalla, dénonce les encadreurs techniques des équipes et met à nue la mafia qu’il y a autour du trafic des âges

 

Vous êtes au courant de la suspension des athlètes durant cette Fenasco B comment en est-on arrivé là ?

 

La première des choses, c’est  parce que tout le monde tient à gagner par tous les moyens et à tout prix. C’est pourquoi, ils font ce qu’on appelle la tricherie, en réduisant l’âge des athlètes. Le plus important pour les encadreurs, ce n’est pas de créer des  talents, d’entretenir une équipe ou la pépinière. C’est pourquoi, ils font venir des athlètes plus âgés que l’âge normal recommandé. Quand vous voyez les licences des athlètes, vous constatez qu’il y a certaines qui sont neuves ; ça veut dire que ça été fait à la hâte. Heureusement qu’il y a une commission de morphologie qui veille au grain. Comme je vous le disais, tout le monde veut gagner et pour gagner, on triche.

 

Est-ce que ce comportement ne jette pas le discrédit sur la compétition qui s’est déroulée ?

 

Il y a des délégations qui ont la palme d’or de cette tricherie c’est pourquoi vous allez voir des délégations qui ont plus de 30 athlètes disqualifiés. Il faudrait alors que dès les régions, on commence déjà à constituer les commissions de morphologie. Parce que, quand ils arrivent ici, on est obligé de diminuer une équipe de moitié parce que le travail n’est pas fait à la base. Et, cela fausse parfois les résultats sur le terrain. Vous savez. En athlétisme, il y a des athlètes qui pratiquent cinq disciplines. Ils courent, ils sautent, ils lancent. Donc en éliminant des athlètes on peut avoir des résultats tronqués.


Quelles sont les effets directs de ce comportement sur l’avenir du sport dans notre pays ?

 

Même au niveau de l’élite camerounaise, il y a la tricherie. On a tellement pris pour habitude de tricher au point qu’au sommet on se rend compte que tout le monde vieilli au même moment. Au niveau de l’équipe nationale de football par exemple, on constate que tout le monde a à peu près vingt-deux ans alors qu’effectivement leur âge réelle varie entre trente ans et  plus. Sur l’aire de jeu cet âge  ça joue sur les joueurs et on ne fournit pas le rendement attendu.


Cela perturbe effectivement parce que, lors des campagnes de détection des athlètes, vous vous retrouver avec des athlètes qui sont plus âgés que la normale. Je reconnais que ça été très difficile pour la commission de morphologie de travailler pendant ces jeux. Je sais qu’éliminer près de trois cent athlètes n’a pas été facile. Mais, il fallait qu’on le fasse. Il y a  un début à toute chose. Quand vous voyez des gamins de 17 ans qui quittent le lycée pour venir rivaliser avec leurs jeunes frères, ce n’est pas normal. Et ce n’est pas encourageant. Parce qu’ils freinent l’épanouissement du sport en lui-même. On aurait dû découvrir durant ces jeux, des jeunes athlètes performants qui ont l’âge requis au primaire. Mais, maintenant on à faire au gaillards du lycée. Et, là alors, ça fausse toutes les données. Et ça fait qu’au bout de quelques années, on aura une eu équipe qui à 25 ans est déjà vieillissante.

 

Hervé Villard Njiélé

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Nicole Stéphanie Zanga: "Il faut que Toutes les délégations respectent le règlement des jeux "

15 Avril 2013, 17:52pm

Publié par Hervé Villard

Présidente de la commission athlétisme à la 8ème  édition des jeux  Fenasco B, Nicole Stéphanie Zanga entraineur national d’athlétisme fond et demi-fond, et professeur d’éducation civique, décrie ici le phénomène de trafic des âges des athlètes qui a entaché les jeux et qui ont empêché aux responsables qu’ils sont, de dénicher la pépinière de l’athlétisme camerounais.


Vous avez assistez aux jeux quel bilan faites-vous en tant que président de la commission d’athlétisme ?


Je dirai que c’est difficile de faire un bilan à partir du moment où on n’a pas des éléments légitimes sur lesquelles on peut appuyer un raisonnement. Le règlement des jeux est là. Personne ne le respecte. On va faire le bilan par rapport à quoi ? Moi je pense qu’il faut d’abord que les gens intègrent ce règlement, que les gens respectent ces règlements. Sinon on va faire un bilan à partir de quoi ? Que les gens commencent par respecter le règlement des jeux et, à partir de ce moment-là, on pourra voir si on évolue par rapport aux jeux, par rapport aux autres. Ici le règlement n’est pas d’abord respecté. On dit bien qu’on amène les enfants de 14ans, les gens viennent avec des jeunes de 20ns, de 18 ans de 16ans et on se met en compétition. Ça ne ressemble à rien du tout.


Est-ce qu’on peut faire une évaluation partielle à base des résultats que vous avez ?


Les enfants n’ont pas de problème. Nous voyons tous qu’il y a des talents. Mais, on ne distingue plus ce qui est vrai,  de ce qui est faux.  Pourtant, les enfants ont la volonté.  Il y a des talents, il y a des performances encourageantes. Les enfants se battent, ils essaient de faire la compétition mais, ce qui est gênant c’est qu’ils ne rivalisent pas avec leurs égaux, avec ceux de leur âge.  Dans la compétition, il n y’a pas des enfants de la même catégorie. Tenez par exemple, lors de la finale d’athlétisme, il y avait un enfant qui avait vraiment l’air d’un enfant du primaire. Mais, il ne peut pas s’exprimer parce que, à côté de lui, il y a certains qui ont 18ans, 20ans. Vous voyez que c’est trop compliqué. Cette situation fait que ses efforts sont noyés.


Il faudrait que l’on mette les enfants de la même catégorie ensemble pour que l’on puisse effectivement évaluer leur niveau. A partir du moment où, on met ensemble des minimes des cadets et des juniors dans une compétition, ça devient difficile à évaluer. Pour que cette situation cesse, je préconise que toutes les délégations respectent le règlement des jeux. Qu’on emmène aux jeux que des enfants qui remplissent les critères d’âges. C’est ça le problème.

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

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Culture:Le Ngondo : Une célébration fascinante

15 Avril 2013, 17:46pm

Promotion pour la page "Culture:Le Ngondo : Une célébration fascinante" :

Ngondo: la célébration du culte de l'eu au Cameroun. L'une des plus anciennes tradition des peuples sawa encore en activité. Tout connaitre sur ce festival. de sa génèse, son évolution ety sa signification. Lire cet article

Lire la page "Culture:Le Ngondo : Une célébration fascinante".

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Dieudonné Wassi : « Il faut rester dans l’esprit de l’éthique sportive »

14 Avril 2013, 23:31pm

Publié par Hervé Villard

Docteur en physiologie et président  de la Commission de morphologie de la 8ème édition de la Fenasco B qui s’est tenue à Douala capitale de la région du littoral, Dieudonné Wassi revient ici sur le travail que sa commission a abattu pendant jeux Fenasco.

 

Vous avez fait le tour des équipes à la recherche des fraudeurs, qu’est ce que nous pouvons faire comme bilan ?

 

Merci de me donner l’occasion de m’exprimer. Je peux vous dire que depuis ce matin, nous avons visité l’ensemble des délégations et il se trouve que la commission de morphologie a un travail sérieux à abattre. C'est-à-dire utiliser l’ensemble des données anthropométriques pour établir la différence qui apparait quelque fois entre l’âge et le sexe de l’enfant. A ce jour, nous avons détecté de nombreux cas, mais, nous essayons dans la mesure de nos possibilités de faire que la compétition reste une compétition et que les enfants de même âge puissent se rivaliser. Je peux vous dire que le travail que nous sommes en train de faire c’est de détecter ceux qui ont voulu jouer sur l’âge. Comme je vous le disais tout à l’heure, à partir des données anthropométriques et même à partir de la formule dentaire, nous réussissons à démontrer qu’un enfant ne peut pas avoir trente-deux dents, et que dans le système pileux, il y a une différence entre le poil et le duvet.

Est-ce que nous pouvons avoir le nombre d’enfants  fraudeurs que vous avez déjà détecté ?

 

Je pense que si on laisse le temps à la commission de morphologie qui est à pied d’œuvre depuis le début des jeux de faire son travail, je pense qu’elle pourra vous donner le nombre exact des fraudeurs détectés. Les sanctions sont là, il y a des délégations qui ont été obligées de voir  plus de la moitié de leurs athlètes être écartés de la compétition. Contrairement à d’autres années, la commission de la morphologie comprend  cette année à sa tête, un président de commission, un secrétaire, un rapporteur, un président de commission technique dans le domaine du sport, Cela permet d’éviter les présidents de commission techniques qui venaient plutôt protéger leur délégation. Les commissions techniques des équipes sont neutres, nous travaillons vraiment en harmonie, et nous pensons que  nous avons mis la barre très haute pour travailler.

 

Est-ce que le fait d’éliminer des athlètes comme fait la commission de morphologie ne va pas déteindre sur la qualité de jeu de  la 8ème édition de la Fenasco B qui se déroule dans le littoral ?

 Non. Il faut dire que ce que nous faisons c’est la recherche de la performance. Vous savez qu’il faut rester dans l’esprit de l’éthique sportive. Car, il faut que le meilleur gagne et je crois que c’est ce que nous sommes en train de faire.

 

On vient également d’apprendre que vous avez réintégrez 8 joueurs de football de la région du centre qui avaient été écartés. Qu’est ce qui s’est passé ?

 

 C’est deux joueuses du centre qui ont été réintégrées et non huit comme on vous l’a dit. Le centre a eu deux problèmes. Il s’agit de deux sœurs jumelles qui jouent au handball. Vous savez également que même chez les jumeaux homozygotes, ils ont les mêmes tailles quand ils sont encore petits. Mais, lorsqu’ils sont déjà sortis, il y a plusieurs facteurs qui peuvent jouer sur l’environnement et favoriser la maturité précoce de l’une ou de l’autre. Et pour rétablir cela, il a fallu faire recours à la formule dentaire pour celle qui a été éliminée. Après cela, vous comprenez donc qu’il fallait que je la rétablisse dans ses droits. En football, il y avait une joueuse de l’équipe du centre qui était à la limite de l’âge et quand vous jouer sur la ligne des épaules et la ligne du bassin, vous comprenez qu’elle traverse une période où elle peut avoir sa puberté à l’âge de 14ans.

 

Que pensez-vous des encadreurs qui justifient cette situation par le fait  que  l’an passé on avait laissé jouer  malgré la différence d’âge constatée?

 

J’étais président de cette commission les deux dernières années, après je suis parti puis je suis revenu. Je pense que cette année, le scénario des années antérieures ne sera pas possible. Parce que, j’ai décidé de ne pas laisser le sport aux tricheurs. Vous savez que le contrôle des âges obéit à des critères scientifiques et objectifs. En science, on n’a plus besoin de le rappeler, il n y’a pas de demi-mesure. Pour empêcher que les fraudeurs ne participent au jeu, le travail de contrôle se fait chaque jour. Il y a des athlètes qui ne sont pas présents maintenant mais qui le seront demain. Donc, pour limiter cela, nous travaillerons de la même manière du début jusqu’à la fin des jeux.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

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Fenasco B : La fraude au cœur de la 8ème édition

14 Avril 2013, 22:28pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Plus de 330 athlètes ont été éliminés de  cette compétition qui s’est achevée ce jeudi 4 avril 2013 à Douala


La 8ème édition de fédération nationale du sport scolaire ligue B s’est achevée le jeudi 4 avril 2013 par une cérémonie de clôture présidée par le ministre de l’enseignement de base Youssouf adjidja. Les différentes délégations se sont déployées dans la capitale de la région du littoral où, ils ont rivalisé d’adresse avec leurs homologues des différentes  autres régions du Cameroun, depuis le lancement officielle de la compétition lundi dernier. Seulement, les jeux qui devraient se dérouler sous le signe du Fair play, en respect aux critères de participation, ne l’ont pas toujours pas toujours été.  Plusieurs délégations, sinon toutes les  dix délégations  présentes à Douala ont grossi leur rang  des «athlètes mercenaires », qui ne répondent plus aux critères de participation à ces jeux. Et du coup, la commission de morphologie présidée par le docteur Dieudonné Wassi  a eu du pain sur la planche pendant le déroulement de cette compétition.

Ainsi pendant les visites de routine et de contrôles effectués dans les différentes équipes des dix délégations, près de 26% des athlètes prenant par à la Fenasco B ont été disqualifiés pour défaut d’âge. «Ceux-ci étaient plus vieux que leur âge déclare responsable de la commission morphologie » Sur les 1180 athlètes qui ont quitté leur domicile pour prendre part à ces jeux, 869 seulement ont effectivement joués. Les restes soit trois cent onze (311) exactement, ayant été éliminés par la commission de morphologie. Parmi ces athlètes disqualifiés, la palme d’or revient à la région du Nord qui enregistre 39 athlètes éconduits, puis la région du  Sud qui enregistre 36  athlètes,  la région de l’Ouest 35, le Sud-ouest 34, la région du littoral 30, l’extrême-Nord 26, l’Adamaoua 24.  Le Nord Ouest ferme  la queue de ce classement par région du nombre de sportifs éliminés par la commission de morphologie, avec 16 athlètes seulement.


Déception


Une chose qui  n’a pas laissé  indifférent les sportifs eux même, les encadreurs des  équipes  et les coordonnateurs techniques Régionaux. Ils  ont saisi l’occasion pour décrier la méthode de travail utilisé par les membres de la commission. «Il est difficile de donner les vrai âge d’un homme juste en le regardant physiquement. Les appareils eux aussi n’ont  pas encore réussi ce pari. Ils ne donnent que l’âge approximative d’un joueur », déclare avec courroux un encadreur de la région du littoral. L’encadreur de handball du Sud lui également était dans tous ses états puisque plusieurs joueurs et joueuses de son équipe ont été éliminés.


Sont encore plus choqués des athlètes qui ont préparé avec minutie cette compétition. «Je suis vraiment fâché. J’ai préparé beaucoup ces  jeux. Mais, voilà que je ne vais pas jouer. La mission de contrôle m’a juste mis à coté. Je n’ai même pas été contrôlé, on a contrôlé mes camarades et on nous a mis dehors.» déclare Franck Dassie, joueur de la région du littoral en larme. Si je savais je ne venais pas regrette-ils.   Dans les autres équipes, la grogne est générale, car, des délégations ont vu plus de la moitié de leur effectif renvoyée. «L’équipe d Hand-ball du sud est arrivé avec 12 joueuses. Après le contrôle de l’équipe, six joueurs ont été éliminées. Cela à fragilisé cette équipe qui  a  été éliminée de manière prématurée de cette compétition», précise un encadreur de la région du Sud-Ouest.

 

Critères.


Pour détecter les fraudeurs ou encore les «mercenaires», la commission d’homologation  a utilisé plusieurs astuces et techniques. D’abord celui de l’âge. Selon le règlement des jeux de la Fenasco B, ne peut participer à ces jeux que des  élèves qui fréquentent régulièrement une école primaire et qui sont âgés d’au plus  quatorze ans. Il faut pareillement que l’élève présente une morphologie adaptée à la compétition minime.


Ainsi, pendant le contrôle des âges, les cartes d’accès sont mises à profit et autres pièces d’identification. Informés du traficotage des âges des joueurs, ces derniers utilisent les éléments de la morphologie de l’athlète pour éliminer les plus rusés. Ainsi ils vérifient, la dentition, la taille de même que les aisselles des athlètes. Ces derniers vérifient pareillement l’apparition des signes sexuels secondaires chez les athlètes pour les écarter des autres.


 D’après Roger Afane, coordonnateur technique de la Fenasco B, l’âge seulement ne suffit pas. «Il  faut également que ces enfants ne présentent aucun signe de caractères sexuels secondaire. Dès que ces caractères apparaissent, ces jeunes sont éliminés. Ce sont les critères de sélection des sélections des minimes qui sont appliqués ici» précise-t-il.


Pour les responsables  de la commission morphologie très actifs dans cette compétition, l’objectif principal de cette commission est d’assainir les jeux et  de donner la chance à tous les jeunes de concourir avec  ceux de la même catégorie.


 Lors de la cérémonie de la remise des médailles aux vainqueurs de l’athlétisme le mercredi 3 avril 2013 Youssouf Adjidja, le ministre de l’enseignement de base a décrié la fraude massive observée pendant cette 8ème édition de la Fenasco. Elle a promis prendre des mesures qui s’imposent pour que cela ne se répète plus.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Dr Charlotte Tchemy : « Le traitement des insuffisance rénales coute vraiment cher au Cameroun»

12 Avril 2013, 16:18pm

Publié par Hervé Villard

 

Néphrologue  Hémodialyseur, médecin conseil au consulat général de France à Douala et Directrice  du centre hospitalier  « Clinique le Métropolitain », Dr Charlotte Tcheumy est  spécialiste du traitement des maladies rénales.  Rencontrée à l’occasion de la célébration de la journée internationale du rein, elle revient  ici sur le rôle important que joue cet organe au sein de l’organisme. Elle s’est également attardée sur les insuffisances rénales, aujourd’hui responsables de plusieurs décès au Cameroun et propose des panacées pour  lutter contre cette maladie. 

 Dr-Charlotte-Tchemy.jpg 

Quel est le rôle des reins dans l’organisme ?


Le rein  tamise le sang,  retient les bons éléments, enlève les déchets contenus dans le sang et les envoie de l’autre coté dans les urines.  Une personne normale  urine  près de trois à quatre fois par jour  ceci, pour évacuer ces déchets contenus  dans l’organisme. Le rein est comme un tamis. Chez  des personnes atteintes de la maladie des reins, les tamis sont fermés, tous les déchets que les reins allaient éliminer  restent dans l’organisme et l’intoxiquent.

 C’est pourquoi,  pour éviter cela, il faut faire l’hémodialyse pour nettoyer le sang  de tous ces déchets  et empêcher à l’organisme de s’intoxiquer.  Cela se fait en moyenne trois fois par semaine. Le rein joue aussi un rôle de balance hydroélectrolitique.  La quantité d’eau que l’organisme reçoit chaque  jour est la même quantité qui est éliminée. Et, c’est le rein qui s’occupe de tout ce travail là. Les reins éliminent l’excès de liquide que  l’organisme a reçu. Quand les reins ne peuvent plus  faire ce travail, on est obligé de faire usage de l’hémodialyse pour éliminer les déchets toxiques contenus dans le sang. L’opération de Nettoyage du sang ne fait pas mal, le patient peut manger pendant que cela se passe sans que le traitement soit perturbé. Cela dure quatre heures et le nettoyage doit se faire au moins quatre fois par semaine pour garder le patient  en santé.


 Parmi  les maladies rénales, les insuffisances rénales semblent être celles qui attaquent le plus de personnes ces dernières années au Cameroun. Quelles sont les causes de cette maladie ?


Les premières causes de l’insuffisance rénales chez nous, c’est l’hyper tension artérielle, cette tueuse silencieuse. La deuxième cause c’est le diabète et la troisième cause ce sont nos multiples et différentes infections. Que ce soit les infections virales comme le Vih-Sida, l’hépatite  B, ou l’hépatite C, que ce soit les infections bactériennes  comme les infections urinaires à répétition, que ce soit les infections parasitaires comme les filaires, les vers intestinaux, le paludisme, tous ces choses là peuvent détruire les reins.

Il y a une autre quatrième cause qui est appelé insuffisance rénale à origine électro génique. Celui-ci provient des médicaments que nous prenons, des médicaments indigènes et surtout de l’automédication que nous de pratiquons au quotidien. Des antibiotiques et anti-inflammatoires sont pareillement à l’origine de cette maladie. Si on les prend beaucoup sans justificatif, cela peut endommager nos reins. Des produits des naturopathes et certaines herbes chinoises que nous consommons  sont  aussi souvent à l’origine de la destruction de nos reins. La présence d’un obstacle dans la voie urinaire  est souvent  à l’origine des insuffisances rénales. Cet obstacle peut être une grosse tumeur, bref c’est toute chose qui empêche que les urines ne circulent  plus normalement. Entre autres causes de l’insuffisance rénale, il y aussi l’obésité, l’hypercholestérolémie

Autres causes des insuffisances rénales non négligeables mais, rares chez nous sont les causes  immunologiques. C'est-à-dire que, l’organisme  ne reconnait plus les reins. Le rein dans ce cas là est comme un corps étranger pour l’organisme. Et, celui-ci fabrique des anticorps pour le combattre, pour le détruire.


Comment les insuffisances rénales  se manifestent-elles chez les patients?


Les symptômes des insuffisances rénales  ne sont pas spécifiques. Il y a des symptômes digestifs. A savoir ; des nausées, des vomissements, l’inappétence, la mauvaise haleine, le ballonnement abdominale. Il ya également des signes neurologiques. A savoir : la fatigue, l’insomnie la nuit et somnolence dans la journée,  les troubles de mémoire,  le coma.

 Il y a également des signent dermatologiques. Parmi ces derniers on note le fait que le malade se gratte continuellement,  Il  a l’impression en se levant le matin qu’il a de la poudre sur le visage. On note pareillement sur le corps du malade l’apparition des œdèmes,  des signes de grattage. Les joues s’enflent puisque le corps n’élimine plus de l’eau. Quand ces symptômes arrivent, le malade est pâle. Le malade des insuffisances rénales présente pareillement des difficultés respiratoires. Il est également fatigué. Généralement quand on a ses symptômes combinés cela signifie que le patient est à la phase terminale de la maladie. Et, on ne peut le prendre qu’en dialyse. Mais, je rappelle que, quand on découvre les insuffisances rénales à temps, on peut arrêter le processus.


Est-ce que les insuffisances rénales se soignent-t-elles ?


Les insuffisances rénales  se soignent au cas par cas. Le traitement varie en fonction de l’étape de la maladie.   Si le malade est à la phase les insuffisances rénales terminales, dans la majorité des cas, on procède par hémodialyse. Hors, ce traitement coute extrêmement cher. Heureusement que l’Etat est en train de prendre des mesures pour doter  chaque région d’un centre d’hémodialyse.

Dans les hôpitaux publics, l’hémodialyse ne coute plus grand-chose. Une séance d’hémodialyse coute 5000 FCFA  la séance ; et s’il faut en moyenne trois séances par semaine comme c’est recommandé, ça revient aux patients à 15000 FCFA. Et, s’il faut associer les médicaments alors vous convenez avec moi que cela revient toujours cher. Le traitement des insuffisances rénales coute vraiment cher. Heureusement que l’Etat l’a subventionné dans les hôpitaux généraux. Par ailleurs si les insuffisances rénales  sont  dépistées au début, je pense que l’on peu trouver des moyens pour combattre cela.  On peut  stopper cela à ce niveau là. Car, plus la maladie évolue, plus le traitement devient lourd. Le drame de  l’insuffisance rénale c’est que ça évolue souvent doucement et le malade ne se plaint de rien. Souvent il n’est même pas au courant de ce qui se passe, il n’est pas inquiété. Quand le malade commence à ressentir les symptômes, cela signifie que les reins sont trop détruits. Et à ce stade c’est difficile d’arrêter le processus.


En tant que spécialiste des maladies rénales, comment se  prévenir des insuffisances rénales ?


Il faut  savoir que, les causes des insuffisances rénales susmentionnées dictent déjà la conduite à tenir. Pour ceux qui sont obèses, il faut d’abord  chercher à maigrir, arrêter de manger la viande, arrêter de manger trop saler, Boire beaucoup d’eau.

 Il faut contrôler sa tension artérielle, faire  quotidiennement des exercices physiques. En cas d’hyperglycémie, bien contrôler sa tension, contrôler sa glycémie. Il faut de temps en temps tremper la bandelette dans les urines pour détecter la présence des protéines dans l’urine. Si après ce test, on aperçoit  des traces de protéines dans l’urine, cela ça signifie qu’il y a quelque chose qui se trame. Dans la majorité des cas, la meilleure chose à faire c’est de diriger le malade chez le néphrologue.

Si  les malades sont orientés de manières rapides chez le néphrologue, je pense que la prise en charge sera rapide et efficace. Comme conseil pratique à donner à vos lecteurs, il faut  qu’ils surveillent leurs  reins. Car, surveiller ses reins c’est également protéger son cœur. Parce que, une personne qui a des problèmes d’insuffisance rénale, développe les maladies cardiaques.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

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La Jci s'attaque au paludisme

12 Avril 2013, 15:49pm

Publié par Hervé Villard

Les membres de  cette association entendent distribuer près d’un million de moustiquaires d’ici 2015 pour soulager les ménages et les entreprises victimes de cette endémie. 

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Selon des statistiques, le paludisme est la première cause de mortalité maternelle et infantile en Afrique. Des milliers de femmes et d’enfants perdent la vie chaque année à cause de cette maladie. Au Cameroun, la situation est la même. Le paludisme, selon le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), cette maladie reste cependant la première cause de mortalité au Cameroun avec un taux clinique de 41%. «Le paludisme tue davantage», déclarait André Mama Fouda lors du lancement de la campagne NightWatch («Dormez sous moustiquaire»), en septembre dernier à Yaoundé. Il sévit de manière endémique dans les dix régions du pays avec près de deux tiers de la population exposée. Première cause de consultations (40-45%) dans les formations sanitaires, il draine une portion considérable des revenus des ménages, soit 40% des dépenses familiales.

 

Engagement

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Conscient du fait que, pour contribuer à la réduction de cette endémie qui tue des milliers d’enfants et des femmes en Afrique et au Cameroun chaque année, il faut passer à l’action, les membres de la jeune chambre internationale (Jci) ont décidé de mouiller le maillot.  Ils s’engagent à distribuer près d’un million de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda)  d’ici 2015. «La jeune chambre internationale s’engage  à réduire l’évolution du paludisme au Cameroun. Ensemble, impactons notre environnement. Pour faire cela, ça ne passe pas seulement par la pensée mais, par l’action. C’est pourquoi, il faut agir » ; a précisé  Danielle Nelly Manga présidente nationale 2013 de la jeune chambre internationale Cameroun. Pour réussir cette mission les membres de cette association ont d’ores et déjà planifié les lieux de distributions de ces moustiquaires.   Il s’agit des centres  hospitaliers et des  centres de détention. Selon des responsables de ce mouvement, c’est  dans ces milieux que se trouvent la plupart des nécessiteux. Ils envisagent cependant à l’avenir descendre dans les quartiers défavorisés pour continuer cette œuvre.

Samedi 6 avril 2013, les membres de la jeune chambre internationale ont lancé officiellement  cette campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. L’hôpital de la garnison militaire, première bénéficiaire de cette campagne a  reçu un lot de cent moustiquaires. Les responsables comptent étendre cette distribution dans toutes les régions du Cameroun.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

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