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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Le Cameroun gagne 19 places au classement Fifa

12 Avril 2013, 15:31pm

Publié par Hervé Villard

Le pays de Roger Milla réalise ainsi l'une des meilleures progressions en zone Afrique, avec 19 rangs de gagnés. 

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 La victoire des Lions indomptables sur les éperviers du Togo (2-1) au stade omnisport Amadou Ahidjo  le 23 mars 2013,  a certainement joué un rôle important dans le dernier classement mondial des équipes que la Fifa a publié ce jeudi 11 avril 2013.

En zone Afrique, le Cameroun précédemment  79ème  au classement mondial, au mois d’Avril réalise l'une des meilleures progressions. Il gagne 19 rangs. Le pays de Samuel Eto’o Fils occupe actuellement le 60ème rang mondial avec 533 points. Une chose qui est à mettre à l’actif des poulains du Coach Jean Paul Akono. Car, lors du dernier match de la phase aller des éliminatoires de la coupe du monde 2014, ces derniers ont enterré les querelles individuelles pour sauver les couleurs du drapeau national en chute libre au niveau de la bourse mondiale de la Fifa depuis plusieurs mois.

 Malgré cette progression certes forte encourageante, le pays de Rigobert Song Bahanag occupe la 9ème position africaine. Une position pas très élogieuse pour  le Cameroun quand on sait que, c’est ce pays qui est à l’origine de  la participation de cinq pays africains à la phase finale de la coupe du monde.  Etant donné que  la position d’une équipe sur la place boursière du football mondial est un élément déterminant pour trouver les sparing partners, (des équipes pour jouer les matches amicaux) les encadreurs, les dirigeants et les joueurs de l’équipe nationale doivent redoubler d’efforts pour que le Cameroun retrouve la place qui lui revient dans ce classement.

 Dans le reste de ce classement, sur le plan africain, la Côte d’Ivoire, première nation africaine  a gagné une place dans ce classement et est désormais  12eme avec 1008 pts. Elle  se rapproche du Top 10 mondial. Elle est suivie du Ghana classé 22ème mondial et 2ème nation africaine avec 896pts.  Le Nigéria 3ème nation africaine avec 757 pts chute d’une place et est désormais 31ème mondial. Du côté des nations maghrébines, la Tunisie désormais 41eme, a gagné trois places. Elle progresse, tout comme le Maroc  désormais 74eme, pourtant humilié en Tanzanie. L'Algérie (35eme, -1) cède un peu de terrain.

 

L'Espagne toujours au top

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Dans le haut du classement  on n’observe pas du tout un grand changement. L’Espagne meilleure équipe du monde garde la première place avec 1538 pts. Elle est suivie de l’Allemagne qui  totalise 1428pts,  de l’Argentine 3ème avec 1292pts. En quatrième position on a la Croatie qui a gagné 5 places avec 1191 pts, suivi du Portugal (1163 pts) de la Colombie (1154pts), de l’Angleterre 1135pts de l’Italie   (1117 pts)  des Pays-Bas (1093 pts) puis de l’Equateur qui ferme le top ten avec 1056pts.

 

Hervé Villard Njiélé  

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Coupes africaines : Coton Sport de Garoua sauve l’honneur

10 Avril 2013, 19:18pm

Publié par Hervé Villard

 

 

cotons sport de Garoua

 L'équipe de Garoua reste et démeure la seule équipe camerounaise encore lice dans les compétitions africaines. L'équipe du Nord s'est qualifiée pour les 8ème de finales en battant  son adversaire l’Académie de Football Amadou Diallo de Ndjekano (2-1)


Dans la suite de ces compétitions africaines qui se jouaient ce week-end au Cameroun. La victoire de Union de Douala (1-0) sur l’équipe de Fus de Rabbat du Maroc, ce dimanche au stade de la réunification n’a pas permis à l’équipe aux millions de supporters d’arracher le ticket d’accession en 8ème de final. Les poulains de Djonkep Bonaventure qui ont gratifié les milliers de supporters ayant  fait le déplacement du stade la réunification de Bépanda d’un spectacle alléchant n’ont pas pu rattraper  inscrire les quatre buts indispensables pour leur qualification. Lors du match aller à Rabbat au Maroc, les Nassaras GamakaÏ avaient perdu (0-3). Un score qui  les a pénalisés ce dimanche  après-midi. Coton sport de Garoua quant à lui a sauvé l’honneur du vert rouge jaune. Ayant battu son adversaire du jour au match aller (1-0),  les cotonculteurs ont tenus la dragée haute en dominant à nouveau leur adversaire du jour, l’Académie de Football Amadou Diallo de Ndjekano (2-1).  Par cette seconde victoire consécutive, l’équipe du Nord décroche son ticket d’accès en 8ème finale de la ligue des champions africaine. Et, devient de fait le seul représentant du Cameroun en coupe africaine.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Coupe de la Caf : Panthère de Bangangté perd ses griffes

10 Avril 2013, 19:08pm

Publié par Hervé Villard

 

Le fauve du Ndé a été éliminé aux 16ème de finale de la Caf ce samedi 6 avril  2013 par UMs d’Alger (2-3). C’était lors de la manche retour de cette compétition qui se  déroulait au stade de la réunification de Bépanda.

 

C’est sous forte escorte policière que l’équipe de la panthère du Ndé a quitté le stade de la réunification de Douala ce samedi après-midi.  Eliminée de la  coupe de la Caf par Ums  d’Algérie (2-3), c’est grâce à l’intervention des forces de l’ordre que ces derniers ont pu regagner leur hôtel.  Pour échapper à la colère des supporters des Nzuimanto, déterminés à en découdre avec les  joueurs et le staff technique qui, d’après eux, « ont vendu toute l’équipe », les joueurs et le staff technique  ont embarqué dans le car du  groupement mobile d’intervention(Gmi) pour sortir du stade. Comme si cela ne suffisait pas, il a fallu pour dissuader les supporters massés des deux côtés de la  route  qu’un dispositif dissuasif constitué des policiers anti émeutes  armés, escortent le convoi  du stade de la réunification jusqu’à la route principale.

C’est que, l’équipe de la panthère du Ndé  a déçu tous ses supporters.  Battu en Algérie (0-1) et dans des conditions climatiques pas du tout faciles, tous rêvaient d’une  revanche des fauves du Ndé ce samedi  au stade de la réunification. Et surtout, d’une qualification  pour les  8ème de finale. Mais, c’était sans compter sur le professionnalisme de l’équipe d’Algérie et l’expérience de Daham Noureddine(9) attaquant de l’équipe algérienne. Homme du match de cette rencontre, il a inscrit les deux  premiers buts de  son équipe  avant de faire la passe décisive qui a permis d’inscrire le troisième but de l’Ums d’Algérie.

 Pour dire vrai, le dernier représentant  du  Cameroun en Coupe de la CAF a été méconnaissable tout au long de la partie. Il a été  dominé sur tous les flancs par son adversaire du jour qui, au début de la rencontre, donnait l’impression de ne pas maitriser son sujet.  Après   les dix premières minutes de cette rencontre, la panthère du Ndé qui a démarré le match en trombe est resté totalement effacée, incapable de construire une belle action offensive. Les poulains de du coach Emmanuel Likumba étaient en panne d’inspiration et  très hésitants  en défense. Ces derniers ont d’ailleurs  réussi l’exploit d’achever la première manche sans adresser le moindre tir au goal. Une chose qui a d’avantage courroucé le public venu nombreux soutenir  le seul représentant du Cameroun en coupe de la Caf.   « Nous avons été surpris par la prestation de nos enfants lors de cette rencontre. Certainement c’est la pression des supporters, parce qu’ils se sont bien comportés en Algérie lors du match Aller. Nos joueurs se comportaient comme dans un match amical.» tente de justifier  Célestine Courtes Ketcha, ancienne présidente de la Panthère Sportive de Bangangté dans les colonnes  du site internet  www.45fois2.com.

Face à cette timidité de son adversaire du jour  les joueurs de l’Ums d’Alger  regagnent confiance et  déroulent tranquillement leur jeu. Ils assiègent totalement le  camp de Panthère et lui mettent  donc la pression. Suite à cette haute pression, le défenseur  de Nzuimantou sur un ballon que lui remet un coéquipier le renvoie à  Mengue Tsogo son portier. Suite à une  bourde de celui-ci, le ballon lui est chipé par Daham Noureddine(9) attaquant de l’équipe algérienne qui  pousse sans effort particulier le ballon au fond des filets. C’est sur ce score que les deux équipes vont aux vestiaires.

A la reprise, la rencontre garde le même tempo. Ums d’Alger assiège à nouveau le camp de Panthère de Bangangté.  Ils déroulent sans  gêne son football. Ce au désarroi des poulains du coach Emmanuel Likumbat qui semblent perdus. A la 60e minute, Suite à un coup franc d’environ 30 mètres, l’Algérie via son attaquant Daham Noureddine, double la marque. Le tir bien ajusté de ce vétéran bien que dévié par le portier de Panthère se loge dans les filets. Quelques minutes plus tard, l’algérie inscrit le troisième but. Serguer Mohamed est à la conclusion d’une action bien combinée par le buteur Daham.  Menant au score, (3-0)  l’UMS devient le maître du jeu et assiège le camp de Nzuimanto. Les supporters de la panthère du Ndé courroucés, sortent déjà du stade. Car, les carottes sont cuites. «Même par voie de miracle, l’équipe camerounaise ne peut plus se qualifier. » commente un reporter pendant sa retransmission en direct.

Dans les gradins, ce sont les menaces  à l’endroit des dirigeants et du staff technique qui sont proférées par certains supporters mécontents. «Vous avez mis Tchoumté (gardien de panthère suspendu pour indiscipline par le président Hilaire Tchaya) où ? », s’interrogent-ils.

 Sur le stade bien que déjà éliminée, les joueurs  du fauve du Ndé continuent à sa battre.  Comme par un sursaut d’orgueil, ils vont inscrire coup sur coup deux buts.  C’est d’abord Fogang Kana qui ouvre la marque  à la 83e minute de jeu. Bien servi dans la surface de réparation il propulse d’un tir puissant  le ballon au fond des filets. Six minutes plus tard, c’est-à-dire à la  91ème minute, Belinga Zo’o sale l’addition. Suite à un cafouillage dans la surface de réparation des algériens, il inscrit le second but de panthère. Des buts qui ne serviront finalement à rien. Puisque  c’est sur ce score de (2-3) que la rencontre comptant pour les 16ème de final retour de la coupe de la Caf s’est achevée. Au grand dam des supporters très furieux.

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Douala : Le préfet met fin au bicéphalisme à la tête du Sycodew

9 Avril 2013, 18:57pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Le préfet met fin au bicéphalisme à la tête du Sycodew

 

Dans un arrêté signé le vendredi 5 avril 2013, il interdit M. Tchendjou de toutes activités au nom du Syndicat des commerçants détaillants du Wouri.

 

«Monsieur Tchendjou et son groupe sont pour compter de la signature du présent arrêté, interdits de toutes activités au nom du Syndicats des Commerçants et détaillants  du Wouri( Sycodew sur toute l’étendue du territoire du département du Wouri. Les sous-préfets, les magistrats municipaux, le commandant de groupement de gendarmerie territoriale de Douala et les commissaires centraux de la ville de Douala sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’application du présent arrêté qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera.»

Voilà présenté de manière fidèle le contenu des articles un et deux de l’arrêté  préfectoral N°170 /AP/C19/SAEF signé du préfet du département du Wouri Naseri Paul Bea, en date du 5 avril 2013 et interdisant monsieur Tchendjou et son groupe de toutes activités au nom du Sycodew dans le département du Wouri.

Selon cet arrêté qui  se veut un peu plus claire, M. Tchendjou qui prétendait depuis plusieurs années être le président légitime du syndicat des commerçants et détaillants du Wouri ne l’est plus, du moins de manière officielle. Il vient d’être débouté  par la plus haute autorité du département du Wouri. En plus de cela, il lui est interdit pareillement de se servir de cette association pour poser quelques actes que soit. Reconnu par les autorités du Wouri comme celui-là qui perturbe la bonne marche de ce syndicat dans le Wouri et qui orchestre  des manœuvres pour torpiller les actions de ce mouvement, le préfet du Wouri a cru bien faire en signant cet arrêté qui permettra dans les jours avenirs au bureau actuel de dérouler tranquillement son plan d’action.

Par ce même fait, l’arrêté du préfet sans le déclarer, reconnait comme seule personne à même d’œuvrer au nom du Sycodew, Alice Maguedjio actuelle présidente du syndicat des commerçants et détaillants du Wouri. Elle a été portée à la tête de cette association des commerçants lors de l’assemblée générale élective de ce syndicat qui a eu lieu le 22 aout 2012 à Douala.  A titre de rappel, Alice Maguedjio, au cours de cette assemblée générale avait pratiquement  été plébiscitée par ses pairs  par 206 voix sur 240 contre 17 voix seulement pour la liste de son challenger Joachim Kameni.

Bien avant cet arrêté préfectoral qui conforte désormais Alice Maguedjio communément appelée «dame de fer» dans sa position, un autre communiqué signé toujours du préfet du Wouri en date du 22 mars 2013 reconnaissait à cette dernière et rien qu’à elle le pourvoir de gérer le syndicat des commerçants et détaillants du Wouri (Sycodew). Dans ce communiqué radio N°16/2013/C19/Sp, Naseri Paul Béa à la fin d’une réunion qu’il a tenue avec les magistrats municipaux, les responsables des regroupements associatifs et des commerçants de Douala, les sous-préfets, des forces de maintien de l’ordre et les responsables des deux factions du Sycodew, faisait savoir que,  «conformément à la correspondance du ministre du travail, et de la sécurité sociale et du greffier des syndicats, Madame Maguedjio Alice épouse Tankeu est la seule légitime habileté à administrer le Sycodew». C’est pourquoi, il  invite tous les syndiqués de ce regroupement à s’abstenir de tous actes et comportements susceptibles de troubler l’ordre public et la paix sociale dans la ville de Douala. Il avait dans ce communiqué pareillement invité le bureau exécutif du syndicat que conduit Alice Maguedjio à exercer ces activités dans  le strict respect des lois et règlements.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Opération Epervier : Madame Kontchou libérée

9 Avril 2013, 18:23pm

Publié par Hervé Villard

Selon des informations de sources concordantes, la femme d’Augustin Kontchou Kouomegni  a bénéficié d’un non lieu ce lundi 8 avril 2013 au Tribunal de grande instance du Wouri.

 

La nouvelle s ‘est répandue dans la ville de Douala ce  lundi après-midi telle une trainée de poudre.  Aux environs de 16h 30 minutes exactement, alors que tous les habitants de la capitale économique du Cameroun  vaquaient à leurs occupations respectives, ils sont surpris par cette nouvelle en provenance du Tribunal de grande instance du Wouri. Selon des informations en provenance des sources bien introduites, madame Kontchou Kouomegni a été libérée hier après-midi  de  même que trois de ses acolytes. 

En effet, selon cette même source, l’épouse de l’ancien ministre de la communication Augustin Kontchou Kouomegni était  bel et bien devant le juge d’instruction hier de même que tous ses complices. Son mari Augustin Kontchou Kouomegni y était également. Selon notre source toujours,  on a l’a aperçu en train de faire des aller et venus dans l’enceinte du Tribunal de grande Instance du Wouri où, son épouse était entendue de même que toutes les personnes impliquées dans cette affaire. Cette dernière qui était interrogée par le juge Atangana alors juge d’instruction dans cette affaire a finalement été acquittée. Parmi les acolytes de cette dernière qui ont été libérés, figurent  le déclarant en Douane Pierre Mbiango, Amadou Tamko, Théophile Nathan Kona. Les autres accusés à savoir ; Diffo Kamga, Eugène Ymelé pour ne citer que ceux-ci, n’ont pas eu la même chance que les autres. Ils ont été  reconnus coupables dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis plusieurs mois déjà.

Il faut dire à titre de rappel que,  la deuxième épouse de l’ex-ministre de la communication des années de braises, le maire de Massok Songloulou  Paul Hiol, Pierre Mbianga, déclarant en Douane, Amadou Tamko, Théophile Nathan Kona,  Diffo Kamga, Eugène Ymelé  accusés de faux et usage de faux, ont été internés à la prison centrale de Douala en juillet 2012 dernier.

Transférés discrètement de Yaoundé à Douala sous forte escorte policière, Mme Françoise Kontchou Kouemegni, propriétaire de l’hôtel Franco à Yaoundé, Paul Hiol, le maire de Massok Songloulou et les autres coaccusés ont été immédiatement conduits au parquet du Tribunal de grande instance du Wouri (Tgi). Après avoir fait la navette entre le parquet et le bureau du juge d’instruction ils ont été placés en détention provisoire à la prison de centrale de Douala.

En effet, l’affaire porte sur une transaction douanière de plusieurs centaines de millions Fcfa. Paul Hiol, maire de Massok Songloulou, et dans le civil entrepreneur faisant dans les Travaux publics aurait importé des engins pour un chantier de terrassement et construction des routes dans la région du Sud. Arrivés au Port de Douala, il a confié le dédouanement au déclarant en Douane qui lui aurait rassuré qu’il travaillait avec une société de transit dont le patron a de solides entrées à la présidence de la République et au ministère de Finances. Ce qui va leur permettre une célérité dans la transaction et une révision des coûts. Paul Hiol, qui doit débourser plusieurs centaines de millions Fcfa, à cette proposition de Pierre Mbianda qui ramène sa facture une peu plus d’une centaine millions Fcfa. Il mord à l’hameçon et se jette à l’eau. Il débourse la première tranche (4/5è) convenue, le reste devant être versé après l’exécution du contrat. Le déclarant en douane prend le chemin de Yaoundé et après plusieurs semaines, il revient avec une lettre de la présidence de la République (avec entête et sceau de la République) demandant aux ministres des Finances d’accorder une exonération des frais de douane pour des engins prétendument destinés à la Garde présidentielle. Après les procédures d’usage, Pierre Mbianga réussit à dédouaner les engins et les restituer au véritable destinataire, Paul Hiol. Ce dernier dit qu’il ne se doutait de rien et va solder la facture.

 

Affaire d’Etat

Le pot au rose va être démasqué lorsque, le haut cadre de la Direction des Douanes qui va gérer le dossier, va rencontrer incidemment un haut responsable de la présidence de la république et lui faire part des nouveaux engins qu’ils ont acquis et dont il a permis la célérité du dossier. Le Haut commis de l’Etat en service à la présidence de la République, intrigué, ne se souvient pas d’un achat des nouveaux engins. Il va aller au renseignement et demander que lui soit envoyée la copie de cette demande d’exonération. C’est alors qu’il va constater qu’il s’agit d’un faux. Il s’agit d’une réplique d’un papier entête de la présidence de la République (avec les armoiries de l’Etat) et des cachets ainsi qu’une imitation de signature du Secrétaire général de la présidence de la République. C’est alors que, instruction est donnée pour démanteler le vaste réseau qui se cache derrière cela C’est à la suite de cette enquête que tout le réseau sera démantelé. Et les présumés coupables arrêtés. Il faut noter en passant que, Paul Hiol  le maire de Massouck Song-loulou  inculpé dans cette affaire s’était évadé alors qu’il était interné à l’hôpital Laquintinie.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

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Profil Haut :Force de l’ordre (Police, gendarmerie, armée)

5 Avril 2013, 15:04pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Pour leur implication active dans la lutte contre l’insécurité au Cameroun et dans la région du littoral en particulier.


Les forces de l’ordre camerounais ont encore marqué un point important la semaine dernière. Après la saisine au port autonome de Douala de deux caisses d’armes de guerre, ces derniers dans la lutte contre le trafic d’armes qu’ils ont lancé sur l’ensemble du triangle national et dans la région du littoral en particulier. On réalisé une belle prise. En effet, dans une perquisition effectuée dans les bateaux stationnés au port autonome de Douala le 24 mars 2013, ils ont saisis un important stock d’armes à feu et de munitions. Il s’agit de Trente sept armes de guerre (37), cent soixante cinq (165) boites de chargeurs et vingt-trois mille soixante dix munitions (23070) exactement. Cette grosse prise qui a été réalisée grâce à l’action concertée de la police, de la gendarmerie et de l’armée est à mettre à l’actif de ses hommes qui ont pour mission principale d’assurer la sécurité des hommes  et des biens sur l’ensemble du  triangle nationale. Si ces forces de l’ordre travaillaient avec autant d’ardeur au quotidien, c’est que l’insécurité criarde qui est en train d’élire son nid au Cameroun devait disparaitre.  Tout en espérant qu’ils maintiendront le cap, on ne peut que les féliciter et leur demander de doubler d’ardeur au travail.  Car, notre sécurité et nos vies reposent entre leur main. Congratulation ! keep on

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Musique : Odile Ngaska chante la grâce

5 Avril 2013, 14:51pm

Publié par Hervé Villard

 

  

 

 Dans son nouveau bébé «Gracia» cette artiste féminine à la voix suave et teintée de rythmes de chez nous met en avant le côté spirituel de la vie et invite tout le monde à  se confier à Dieu 

 

Depuis la sortie, en 1996, de son premier album baptisé « Dieu tout puissant », Odile Ngaska s’est engagée à donner une grande dimension au Gospel. Elle a ainsi su rehausser et  propulser cette musique en lui redonnant ses lettres de noblesse au Cameroun. Son nouveau « bébé musical » de 9 titres  est déjà dans les bacs. « Gracia », le titre phare de ce nouvel album met en avant le côté spirituel de cette artiste féminine à la voix suave et teintée de rythmes de chez nous.  Dans un rythme varié de ben-skin  de Magambeu  d’assiko et du Bikustsi, elle rend hommage au Dieu tout puissant créateur du ciel et de la terre et surtout à Jésus christ le prince de l’humanité mort sur la croit pour nous sauver. « Fou de jésus « premier titre de cet album qui fait déjà du tabac dans les lieux ce culte et les cérémonies officielle, elle déclare à qui veut l’entendre qui ‘il est difficile voire impossible de vivre sans Jésus Christ. Fervente chrétienne, qui a expérimenté les biens faits de jésus Christ dans la vie de l’humanité, elle invite tout le monde à louer ce prince du monde. Car, avec lui, on a l’assurance vie. « Je ne peux pas vivre sans toi. Avec toi dans la vie, je n’ai plus  peur de rien ». Jésus Christ  étant le pouvoir  et l’incarnation du pouvoir suprême, on ne craint rien quand on est  avec lui. « Je n’ai pas peur de marabout » déclare l’artiste confiante du soutien du saint esprit.

Dans cet album qui est une véritable louange, elle invite par ailleurs tous ceux qui n’ont pas encore cru à donner leur vie à jésus. Car, Jésus est grâce. « Gracia Jésus »  titre phare de cette album revient sur les bienfaits, les miracles que Jésus fait au quotidien dans nos vies. Il nous protège, il nous comble de toutes les bénédictions. Bref, il est notre bouclier et fait notre bonheur. C’est pourquoi comme elle, elle invite tout le monde à porter le choix sur Jésus Christ.  Dans « Mon choix c’est jésus », c’est un hommage parfait qu’elle rend au prince du monde qui s’est offert en sacrifice pour sauver l’humanité de l’enfer et de la ramener à la lumière. « Mon choix c’est Jésus, confirme le choix de sa vie mais surtout invite les hommes à se confier en Dieu, à choisir Jésus comme seigneur et sauveur. Car ; il est la lumière la vérité et la vie. Et seul lui peut délivrer les hommes du pêcher et des différents maux qui minent l’existence de l’homme. De « Ane Nti » à « au nom de l’amour », sans oublier « I believe » « le trône de Grace », Odile  mènent une campagne d’évangélisation, sensibilise les hommes de manière générale, interpelle leur moi intérieur.  Elle leur recommande une vie  paisible en Jésus, une vie harmonieuse en compagnie du prince du royaume des cieux et surtout une vie harmonieuse en sa compagnie. Car, avec lui, on monte sur « le trône de grâce » et on surfe sur le bonheur en contemplant les merveilles du seigneur.  « Gracia » ce nouvel album d’Odile Ngaska est en fait comme la majeure de ces titres, une invitation à la croyance en Jésus Crist.  Avec sa voix suave envoutante, l’artiste ballade le mélomane sur l’ensemble des biens faits de Dieu et de son fils jésus christ dans la vie des hommes. Elle rappelle  aux hommes leur nature, pécheresse et leur recommande, comme panacée à tous les problèmes qu’ils rencontrent, un allié fidèle qui sera  toujours présent et qui ne les quitteront point malgré les différents chamboulements que peut connaitre leur vie.  «Graçia» C’est une galette musicale qu’il faudrait écouter car, cela permet de remettre sa vie en cause. C’est une véritable louange.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Fenasco B:Plus d’une centaine d’athlètes suspendus à Douala

5 Avril 2013, 14:45pm

Publié par Hervé Villard

 

 

  

Ces fraudeurs ont été expulsés des rangs des différentes délégations par la commission de morphologie à pied d’œuvre depuis le  lundi 1er avril jour du début des jeux


Franck Dassie élève en classe de Cm2 à l’école publique de Ndopassi  est dans tous ses états. Assis à même le sol non loin du stade de football du complexe sportif de l’université de Douala, il pleure à tue tête. Les mots de consolation prodigués à son endroit par les membres de la délégation du littoral dont il fait partie n’apaisent point  sa douleur.  Joueur de football qui évolue au milieu de terrain, il vient d’être éliminé du reste de la délégation par les membres de la commission de morphologie, après un contrôle de routine. Il ne pourra donc pas prendre part à cette compétition qu’il a âprement préparée.

Selon des arguments avancés par les responsables de cette commission, Franck Dassie n’a pas quatorze ans et ne peut donc pas prendre part à cette compétition. Argument qu’il-rejette en bloc tout en criant à l’injustice. «J’ai treize ans. Les membres de la commission ne m’ont même pas contrôlé, ils ont contrôlé seulement mes amis » déclare-t-il avec fureur.  Sa plainte et sa colère,  n’ont pas empêché aux membres de la commission de morphologie  de le sortir de la liste des joueurs de football de la délégation du littoral de même que  cinq de ses coéquipiers. Parmi  ces exclus, figurent pareillement les deux gardiens de but de la région du littoral. C’est donc six footballeurs de la région du littoral qui ont ainsi été éliminés.

Du coté de la délégation du centre, c’est le même fait qui se produit. Cinq joueurs de cette délégation sont expulsés pour les mêmes motifs. Ils sont plus vieux que leur âge.  La mission de contrôle de morphologie est stricte.  Car, «il faut sortir des rangs tous les mercenaires qui empêchent aux vrais enfants de s’épanouir. On ne doit faire de cadeau à personne. La commission se doit d’être objective. Il n y a pas de demi-mesure » précise un membre de cette commission.

Dans d’autres délégations où elle est passée, les mêmes effets ont été remarqués. Huit joueuses de l’équipe de la région du Sud ont été éliminées da la compétition, trois dans le centre. Dans les autres délégations, selon le Dr Dieudonné Wassi, président de la commission de morphologie, le travail a été le même. Plusieurs athlètes ont été éliminés. « Des délégations ont été obligées de voir  plus de la moitié de leurs athlètes être écartés de la compétition », précise-t-il.

 Lors de la deuxième journée des jeux qui se déroulait hier. Près de 70 athlètes sur les 150 en compétition ont été éliminés. Ces derniers qui devaient prendre part à la compétition d’athlétisme ont tous simplement été écartés sans état d’âme. En judo, en lutte, en basket-ball, en handball, en volley- Ball, bref dans toutes les disciplines, des athlètes ont été éliminés. Ce qui fâche d’office les coordonnateurs techniques des délégations, qui crient au scandale.

Contestation

« On ne peut pas préparer la compétition toute une année avec des joueurs et on vient comme ça tout un coup les disqualifier. Ça fragilise les autres  puisque, ce comportement désosse les équipes», affirme un responsable sous anonymat. Ce dernier critique par ailleurs cette méthode de contrôle qui est selon lui aléatoire. «On ne peut pas au simple regard déterminer l’âge d’un enfant. Même avec les appareils c’est compliqué », déclare un membre de la délégation du centre courroucé, après l’élimination de ses joueurs.

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L’âge limite de participation au jeu est fixé à 14 ans. À plus de cet âge là, aucun enfant, même s’il fait encore le primaire ne pourra prendre part  aux jeux. Précise les membres de la commission de morphologie. Pour détecter les fraudeurs, la méthode est simple. Les membres de la commission vérifient, les poils que ces athlètes portent aux aisselles, contrôlent pareillement la dentition de l’athlète de même que la ligne de la taille et du bassin.  Ce qui parait aléatoire selon des témoignages des membres des délégations. Pour éliminer les tricheurs, cette commission s’engage à travailler d’arrache pied pour assainir ces jeux généralement truqués par cette pratique des faux âges.

Lors de la cérémonie officielle des lancements de ces jeux, à l’université de Douala, l’ancien  Lion indomptable François Ndoumbé Lea qui a allumé la flamme des jeux a prescrit le fair-play à toutes les délégations présentes. Yousssouf Adjidja, le ministre de l’enseignement de base a rappelé que les jeux contribuent à l’épanouissement de la jeunesse et a invité tous les participants à plus de sérieux. Le gouverneur de la région du littoral en a profité pour souhaiter la bienvenue à toutes les délégations et surtout a invité tous le monde à faire de cette édition de la Fenasco B un véritable régal.  La 8ème édition de la Fenasco B qui se déroule à Douala se célèbre sous le thème « sport scolaire, facteur de l’émergence en 2035 »

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Me René Manfo: « La sanction de Iya Mohamed ne peut pas s’étendre à la Fécafoot »

5 Avril 2013, 14:04pm

Publié par Hervé Villard

 

  

 

Le communiqué de la commission discipline et financière (Cdbf) rendu public  par  le conseil supérieur de l’Etat accablant Iya Mohamed directeur général de la Sodecoton de 20 fautes de gestion et de détournement de plus de 9 milliards de franc cfa fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Me Manfo Avocat au barreau du Cameroun, formateur défenseur des droits de l’homme, fait une analyse juridique de cette situation. Il revient sur  les  différentes pistes de solutions qui s’offrent au Dg de la Sodecoton déchu et commente pareillement  en passant les  actions de l’opération épervier en cours dans notre pays depuis plus de dix ans déjà. Il a accepté de répondre aux questions de votre reporter.

 

 Lire cet entretien mené par Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

  

Vous êtes au courant de cette décision du conseil supérieur de l’Etat qui inculpe Iya Mohamed  directeur général de la Sodecoton de 20 fautes de gestion. Quels commentaires faits- vous à ce sujet en tant que avocat ?

 

J’estime pour ma part  qu’il s’agit bien d’une l’opération  qui s’inscrit dans le cadre de d’épuration des mœurs et de la sécurisation de la finance publique recommandée par l’Etat camerounais et son chef de l’Etat. Je dois pour ma part relevé pour le déplorer  que ce n’est  pas très tôt. On  ne peut comprendre qu’on nomme un individu comme celui là  à un poste stratégique d’une entreprise comme celle là pour de vingt neuf ans. Et qu’après les 29 ans on s’en tient uniquement aux détournements réalisés pendant une période de cinq ans. Qu’est ce qu’on fait des 24 années de gestion postérieures à cette période de contrôle ?  Ça c’est ma première préoccupation. Ma deuxième préoccupation est que, tout en notant  que l’opération épervier a cours depuis plus10 ans et si l’on ne s’en tien qu’aux derniers cinq années de gestion que feront nous des autres cinq années de gestion ? Notons qu’avant cette période, la gabegie dans ces sociétés d’Etat   était de taille. Je crois que chacun faisais ce qu’il voulait et on n’avait peur de personne. Si on ne s’en tien qu’à ces cinq ans de gestion alors que tous ces gestionnaires étaient au courant de cette opération, vous convenez avec moi qu’ils auraient pris le soin de fermer beaucoup de vannes qui permettaient de faire partir beaucoup de capitaux. Donc ils ont dérobé beaucoup d’argent aux justiciables camerounais.

 

Me qu’est ce qu’une faute de gestion ? Est ce qu’on peut assimiler une faute de gestion à un détournement ?

 

La précision que je peux apporter ici au regard de la loi de 1974  portant  sur les ordonnateurs gestionnaires  et les gérants  et des crédits  publiques  et entreprises publiques et parapubliques, modifiée en 176 c’est que, au chapitre premier, le législateur a parlé d’irrégularité. Et à l’article 3 de cette première section, ces irrégularités ont bien été définies par le législateur lui même. Toutes les fautes de gestion ne peuvent pas être des détournements, parce que, avec texte à l’appui, le détournement selon l’article 184 du code de procédure pénale est définie comme le fait  de garder par devers soit, d’intercepter ce qui est du à une entreprise d’Etat, à une société parapublique et des collectivités. C’est empocher ce qui est du  à une société d’Etat ou une société parapublique. C‘est changer de destination au fonds destinés à ces entreprises là.  C'est-à-dire, mettre l’argent qui  lui est destiné dans ses poches. Voilà ce qui peut être dit au  sujet du détournement.

 Parlant des fautes de gestion, le législateur n’est pas allé dans le même sens que le détournement.   A l’alinéa1 de l’article 3 de la loi suscitée, il cite des exemples de faute de gestion.  C’est le fait par exemple d’avoir engagé une dépense sans avoir qualité pour le faire ou sans avoir reçu dérogation à cet effet. Ce qui signifie que ça ne peut pas être toujours un détournement. Alinéa 2 de la même loi précise qu’est considéré comme faute de gestion l’engagement d’une dépense sans visa, autorisation ou décision préalable de l’autorité compétente. Ça ne peut pas s’assimiler à un détournement.

Au petit f de cette loi on parle également du recrutement  et emploi d’un agent sans avis ni contrôle  de la commission  budgétaire et financière quand ce control est prévu par le règlement, il y’en a comme ça  tout une pléthore que le législateur a bien voulu définir dans le cadre des irrégularités.

Mais, dans le même texte, si nous parcourons l’alinéa « j », de cet article 3 de la loi de 1974 modifiée en 1976, ayant pour décret d’application, le décret N° 2008/028 du 17 janvier 2008 traitant de l’organisation du conseil de discipline budgétaire et financière, est considéré comme faute de gestion, l’utilisation à des fins personnels  des agents  ou des biens publiques appartenant à une collectivité lorsque ces avantages  n’ont pas été accordés  par les lois et les règlementations en vigueur.

Nous sommes bien dans le cadre des fautes gestions bien établies qui s’assimilent à des détournements graves et qui sont punis parles articles 184 du code pénal. A titre de résumé, je peux dire que toutes les fautes de gestion ne peuvent pas faire l’objet de détournement. Mais, part contre, tous les détournements peuvent rentrer dans la catégorie des irrégularités de gestion.

 

Après cette décision du conseil supérieur de l’Etat, quel est la suite logique de cette procédure sur le plan juridique ?

 

Au  regard des textes applicables chez nous, au regard  de l’organisation du conseil de discipline et budgétaire de l’Etat (Cdbf), je dois dire pour ma part  qu’il faut noter qu’à l’article 11 nouveau du conseil de discipline budgétaire et comptable (Cdbc), et  à l’article 17 du décret de 2008 suscité, qui parle de l‘organisation du  conseil de discipline budgétaire et financière Cdbf il est expressément dit que, si l’instruction laisse apparaître des faits successible d’être qualifiés de crime infractions qui sont de nature  de l’ordre des crimes ou délit, le président du conseil transmet le dossier à l’autorité judiciaire. Et, cette transmission vaut plainte au nom de l’Etat. De la collectivité publique, de l’entreprise publique ou de l’organisme public concernés contre l’agent mis en cause.

 

 En clair, après le travail du contrôle supérieur de l’Etat, si les responsables de cette structure se rendent compte que, à l’analyse de certains dossiers comme c’est le cas dans l’affaire Iya, qu’on trouve qu’il  y en a qui sont assimilables aux délits et aux crimes puisqu’il s’agit de cela, le président du conseil transmet le dossier à l’autorité judiciaire. La loi est claire là-dessus. Et, cette transmission vaut plainte au nom de l’Etat. Il n’est plus question sur le plan juridique d’attendre que le chef de l’Etat fasse quelque chose. Qui à ce que l’autorité judiciaire classe ce dossier sans suite ou pas, ce n’est plus son  problème. Mais qu’on me dise qu’on a porté plainte à nouveau, ce n’est pas compréhensible. Puisque, en transmettant le dossier à l’autorité judiciaire, ça vaut plainte. Au regard des dispositions légales que je viens de citer, la seule transmission de ce document au président de la république vaut plainte au nom de l’Etat.

 

Pouvons nous sur ce déclarer sans risque de se tromper que Iya Mahomed est un justiciable en liberté ?

 

Il faut pareillement noter en passant que les décisions de ce conseil supérieur de l’Etat ne sont pas successibles de recours gracieux préalable. Elles peuvent faire l’objet de recours en annulation devant la cours de justice administrative sans que ce recours soit suspendu. Si le dossier a déjà été transmis avant l’introduction du recours, l’enquête suit son cours. Car, ce recours ne suspende pas la décision du (Cdbf). Il faut du moins noter que les mis en cause peuvent bénéficier d’un recours gracieux venant du président la république. S’il est avéré que le président du conseil a transmis à l’autorité judiciaire la copie de ce dossier alors cela à valeur de plainte. D’ailleurs, c’est l’autorité judiciaire qui déclenche le processus judiciaire.

 

Iya Mahomed a pareillement été suspendu  de la gestion des entreprises publiques pendant  une durée de sept ans. Etant pareillement président de la fédération camerounaise de football, peut-il continuer à exercer sans problème ?

                                                 

Ma vision et ma lecture de la chose c‘est que, le Cdbf s’en est tenu aux dispositions de article 14 nouveau de la loi de 1974 modifiée en 1976. L’alinéa « b » de cette loi donne la latitude au Cdbf  d’ordonner la suspension  des responsables à quelque titre que ce soit de la gestion ou la direction de toute entreprise publique et parapublique pendant une durée allant de 5 à 10 ans .

A ma connaissance  et mon analyse, cette sanction ne doit pas s’étendre à la Fécafoot puisque  cet organisme ne répond pas au canon de définition des entreprises d’Etat au sens de l’article 2 de la loi de1974 modifiée en 1976.

 Mais, sur le plan logique, sur le plan  morale, lorsque vous êtes déchus de vos droit, déjà que le pouvoir de déchéance du Cdbf est consigné dans le code pénale, lorsque les déchéances de l’article 30 du code pénale sont retenus contre vous, il vous est même interdit d’être tuteur, et même membre du conseil de votre famille.  Vous voyez donc que même sur le plan morale, vous ne pouvez plus continuer à gérer une organisation aussi sérieuse comme la Fécafoot jusqu’à l’annulation partielle ou totale de cette décision.

 

La publication des résultats  d’enquête du conseil supérieur de l’Etat contre Iya Mohamed s’inscrit dans le cadre de l’opération épervier. Quels commentaires faites-vous de cette initiative ?

 

L’appréciation que je fais de l’opération épervier c’est que je relève pour le déplorer que, depuis qu’elle a commencé, l’Etat continue à en dépenser plus qu’elle en encaisse. Et j’espère que, malgré les critiques qui sont faits au tribunal criminel spécial, que cela va permettre à tous ceux qui ont volé de l’argent de les rembourser. Je crois que ça va encourager les détourneurs, et tous ceux qui sont épinglés dans le cadre de ces opérations, de rembourser cet argent. Je le dis en tant que avocat des droits de l’homme, si tous ce qui a été détourné peut rentrer dans les caisses je pense que ça peut aider les pauvres citoyens  comme nous autres. En tant qu’avocat, je dirai que, c’est vrai nous  avons fait beaucoup de critique aux textes qui ordonnent la mise en œuvre de cette institution. Parce que, on n’a pas compris comment l’Etat pouvait encourager les gros détourneurs de fonds tandis que les petits voleurs croupissent en prison. Il y a plusieurs griefs que nous avons soulignés contre  le tribunal criminel spécial.

 

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Insécurité : Des armes de guerre à nouveau saisies au port de Douala

5 Avril 2013, 13:46pm

Publié par Hervé Villard

 

kalachnikov 

 

Le pot aux roses a été découvert pendant une fouille des bateaux orchestrée au port autonome de Douala par les forces de maintien de l’ordre le 21 mars 2013 . 

 

Trente sept armes de guerre (37), cent soixante cinq (165) boites de chargeurs et vingt-trois mille soixante dix munitions (23070) exactement, c’est le nombre total des armes de guerres et munitions qui ont été saisies au port autonome de Douala  par l’armée camerounaise ce 21 mars 2013 . Selon des sources confidentielles, l’important butin a été saisi grâce à une action combinée des forces de l’ordre  à savoir ; de l’armée, de la gendarmerie, de la sûreté nationale et des autorités  administratives.  Ces armes et munitions étaient gardées dans le navire Antares stationné au port de Douala. Et, c’est après une perquisition faites par les forces de l’ordre que le pot aux roses à été découvert. Les dits armes ont été saisis et seraient actuellement entre les mains de l’armée camerounaise.

 

D’après notre source confidentielle, la saisine de ce nouveau stock d’arme de guerre et des munitions  au port autonome de Douala  est le fruit d’une enquête ouverte par l’armée camerounaise depuis plusieurs mois déjà.  

En effet, suite à la saisine au port  autonome de Douala  de cinq caisses d’armes et de deux cent vingt cartouches (220), qui selon des informations confidentielles  auraient transité par l’aéroport international de Douala  et appartiendraient à la société International Sécurity Nework (Isn), une société basée en Allemagne qui fait dans la protection des hautes personnalités et la lutte contre la piraterie maritime, une enquête avait été ouverte par l’armée camerounaise pour connaître l’origine et la destination de ces armes à feu.

La commission d’enquête constituée des hauts responsables des forces de maintien de l’ordre à savoir ; armée, police, gendarmerie s’était alors constituée pour voir clair dans cette rocambolesque affaire qui menace la sécurité dans l’ensemble du territoire nationale. 

Suite aux différentes investigations menées, les bateaux du Port autonome de Douala seront perquisitionnés et d’autres armes  de guerre  (37) et  munitions (23070) découvertes à nouveau  à la surprise générale et saisies.

Dans le cadre de cette enquête,  plusieurs personnes ont été arrêtées et sont actuellement en exploitation par les forces de l’ordre. Il s’agit de Michel Atangana Atangana, directeur de société, arrêté le 12 mars 2013 à Yaoundé,  de Patrick Flavien Essengue, officier de police deuxième grade et de Serges Kayo Bopda, inspecteur de police deuxième grade arrêtés et incarcérés dans les geôles du groupement mobile d’intervention n°2 (Gmi2) à  Bonanjo. Pour l’instant, rien ne filtre sur la suite de cette procédure.

 

Cette  nouvelle saisine importante d’armement de guerre découvert dans un bateau au port de Douala  pose cependant un problème de porosité dans nos ports et aéroports et dans nos frontières en général.  On se souvient que le 26 octobre 2011, un conteneur de matériels militaires contenu dans le navire  « Mv Pélican » avait été saisi au port de Douala. Dans ce conteneur qui appartenait à une femme d’affaire camerounaise originaire de Bamenda.  On avait découvert dans ce conteneur, 58 898 kg de minutions, 3 361 kg d’engins auto propulsant, 234 264 kg de canon, des tenues et des casquettes militaires.

Cependant plusieurs questions se posent. D’où proviennent ces armes ? Comment ces armes réussissent à échapper aux différents  postes de contrôles existants ? A Qui est ce qu'elles  sont destinées ?  On espère tout de même que toutes ces interrogations trouveront des réponses pendant l’enquête qui se poursuit et que le reste de la bande sera arrêté.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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