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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Escroquerie : L’artiste Papillon aux portes de la prison

30 Mai 2013, 18:42pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Accusé d’escroquerie, il était encore ce mercredi 29 mai 2013 matin gardé à la brigade de Ndogbond où, ill attend d‘être déféré devant le procureur.

Papillon.jpg

L’affaire défraie la chronique depuis quelques jours dans la capitale économique du Cameroun. L’artiste Papillon de  son vrai nom Ferdinand Din Din, est dans les miles de la police judiciaire depuis près d’une semaine. La nouvelle qui s’est répandue telle une trainée de poudre a été portée sur la place publique suite à son incarcération dans les geôles de la brigade de gendarmerie de Ndogbong. Jusqu'à hier mercredi 29 mai 2013 matin, il y était encore et attendait d’être déféré devant le procureur pour répondre de ses actes.  Il a été conduit dans cette cellule le lundi 27 mai 2013, par les éléments de la police judiciaire de Bonanjo.

Selon des  informations, Il est reproché à l’auteur de « Cacao café » les faits d’escroquerie, de complicité d’escroquerie et d’usurpation de titre. En effet, de source policière, papillon aurait facilité l’évasion d’un escroc, escroqué lui-même et se serait fait passer pour un commissaire de police « Le commissaire Pape » dans une affaire impliquant un présumé Malien dénommé Diallo, et un ressortissant tchadien actif dans le domaine du fret terrestre.

D’après des informations, l’affaire remonte à plusieurs mois. Diallo,  l’escroc en fuite, voisin de Papillon au quartier Makèpè, est entré en contact avec la victime un haut fonctionnaire Tchadien il y a quelques mois. Il se faisait passer pour le fils d’un haut responsable de l’Organisation des Nations unies, et a promis  à la victime de lui faire intégrer une haute fonctions aux Nations Unis par le truchement de son père, lui aussi haut fonctionnaire des Nations Unis.  Et, qu’il ne pouvait le faire que sous des conditions financières.  Selon la source toujours, à la mi-avril, l’affaire est amorcée. Après plusieurs versements, l’achat du « poste » onusien se chiffre à 23 millions de francs. Mais seulement, après avoir encaissé l’argent  Diallo, l’escroc  disparaît.

Le 20 mai dernier, comme par miracle, le tchadien qui croyait avoir tout perdu  rencontre Diallo l’escroc au quartier Makèpè.  Vert de colère, il décide de le trainer en justice pour obtenir réparation. C’est alors que l’escroc fait appel au «Commissaire Pape» de Bonamoussadi qui n’est autre que le chanteur Papillon. «Mota Guinya », l’homme fort entre en scène.  Il propose un arrangement à l’amiable.  Dans cet arrangement, papillon qui dit maitrisé tous les hommes de droit de la république propose de manœuvrer en la faveur du tchadien. II se charge d’ailleurs de contacter le procureur de la république qui aurait demandé 500 000 FCFA, ainsi qu’un remboursement de ses frais de communication à hauteur de 50.000 cfa.

Le pot aux roses est donc découvert le 20 mai 2013 dernier. Le tchadien, las d’attendre et n’ayant surtout rien vu depuis l’arrangement à l’amiable passe à la vitesse supérieure. Il saisi lui-même le procureur  pour savoir ce qu’est devenu son dossier. Surpris, celui –ci  saisi la police judiciaire de Bonanjo et ordonne une enquête. Des fins limiers de ce service se mettent donc au travail et mette la main sur l’artiste le mercredi 22 mai 2013 dernier. Après quatre jours d’exploitation dans les geôles de la police judiciaires de Bonanjo, il a été transféré à la brigade de Ndogbond lundi 27 mai dernier et attend de passer devant le juge. Jusqu’à la matinée du mercredi 29 mai, il y était encore.  Selon des informations, Diallo l’escroc a pris la poudre d’escampette. D’après les proches de l’artiste, celui-ci nie les faits et parle d’une cabale contre sa personne.

Selon des informations, «Mota Guinya », n’est pas à son premier coup. A l’occasion de  la célébration de ses 20 années de productivité à Douala bercy, il  a été pris à partie par M. Kwedi Ngombe Jean Emile. L’homme, particulièrement déterminé à en découdre avec Papillon, exigeait de celui-ci le remboursement sur-le-champ et sans condition des 1500 euros (environ 1 million de Fcfa) versés à «Mota Guinya» en 2007 pour l’établissement d’un visa pour un pays européen. Mais, depuis lors, la victime n’avait pas obtenu de visa, encore moins le remboursement de son argent. Cette histoire avait causé un scandale au point où, l’artiste pour que l’accalmie revienne s’est vu obliger de signer un chèque de 800.000 Fcfa, devant Manu Dibango.

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Affaire Eric Money : La tension persiste entre les deux familles

28 Mai 2013, 16:39pm

Publié par Hervé Villard

  La famille de Eric Money et celle Francine Hulda olli ne s’entendent plus malgré le verdict final de cette affaire  rendu le 21 mai 2013, par le Tribunal de grande Instance du Wouri.


 

Le divorce est désormais consommé  par la famille Money et celle de Francine Hulda olli, la copine d’Eric Money, décédé suite à une agression à Deido en fin d’année 2011.  Selon des informations, depuis le décès de ce digne fils de Deido, les deux familles qui  ont  pourtant partagé un amour parfait  pendant plusieurs années  se regardent en chien de faïence.  Ils ne s’adressent  presque plus la parole. Le verdict de cette affaire  rendu par  le Tribunal de grande instance du Wouri  n’a pas arrangé les choses. Alors que l’on croyait que ces familles allaient fumer le calumet de la paix, après la sentence, il n’en est rien.  

C’est que, les deux familles ne réussissent pas à mettre le bémol sur ce qui s’est passé. Pour la  famille d’Eric Money qui n’a pas encore digéré de manière définitive le décès de son fils. Si Francine Hulda Olli, accusée de complicité de meurtre dans cette affaire n’était pas avec leur frère ce soir là, certainement qu’il ne serait pas décédé. De l’autre coté, la famille de Francine Hulda Olli n’a pas digéré le fait que, leur fille soit accusée de complicité de meurtre pourtant il régnait un amour entre les deux amis.

 Après le verdict rendu le 21 mai 2013, les membres des deux  familles se sont refusés à tout commentaire à ce sujet. «Nous n’avons plus aucun commentaire à faire. On respecte la décision du tribunal et du gouvernement », a déclaré  le frère du défunt rencontré mercredi 22 mai 2013 par le quotidien Le Messager. La même réaction a été observée du coté des proches de Francine Hulda Olli acquittée dans ce verdict. «Ma fille a voyagé, elle n’est plus dans la ville et moi je n’ai rien à dire. En plus de cela je suis en deuil», a affirmé la mère de Francine Hulda Olli.  Des déclarations qui contrastent avec l’attitude des deux familles.


Verdict


S’agissant du verdict de cette affaire pendant devant le Tribunal de grande instance du Wouri depuis plusieurs mois, il faut dire que la copine d’Eric Money, Francine Hulda Olli, alors poursuivie pour  complicité de meurtre  a été reconnue non coupable des faits qui lui sont reprochés.  Ernest Také Dipoko et Idriss Mbomeni poursuivis respectivement pour  vol simple  et  recel  n’ont pas eu la même chance. Ils  ont quant à eux été condamnées à trois ans de prison avec sursis. Ils écopent d’une contrainte par corps de six mois en cas de non paiement des dépens qui s’élèvent à 7 275 F cfa.
A titre de rappel, il faut dire  que l’affaire remonte au 31 décembre 2011. Eric Money  alors qu’il revenait nuitamment d’une soirée festive avec sa copine Francine Hulda Olli, a été assassiné aux environs de 4h30. Il a été mortellement poignardé par des individus à bord d’une moto.
Sa mort avait provoqué des émeutes dans  la capitale économique du Cameroun. Des commerces et des motos ont été vandalisés et brulées à cette occasion.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Incendie : Le cabaret le Senat leché par les flammes

28 Mai 2013, 11:10am

Publié par Hervé Villard

Le cabaret bar situé non loin de l’immeuble ancien Amacam a été  victime d’un incendie ce lundi 27 mai 2013 après midi.  Pas de perte en vie humaine mais, les dégâts sont importants. 

 cabaret-le-senat.jpg 

Une salle inondée d’eau, des chaises à moitié calcinées, des climatiseurs brulés, la toiture brulée par le feu. Voilà ce qui reste du cabaret le Senat, situé juste en face de l'hôtel Planet, à Akwa.  Cet espace de divertissement très fréquenté dans la ville de Douala vient de délivrer sa dernière mélodie. Une mélodie pas comme les autres puisque, les nombreux mélomanes qui ont accourue au lieu de danser et de se saouler la gueule comme d’habitude s’empoignaient plutôt à éteindre le feu qui s’est attaqué à cet espace de loisir.

En effet, aux environs de 13h 30, ce lundi après midi, un incendie monstrueux s’est déclaré dans ce cabaret restaurant et  a ravagé tout à son passage. Selon des informations, celui-ci s’est déclaré pendant que le personnel de cet espace commercial était à la cuisine.   En un laps de temps, les flammes se sont  propagées au reste de la bâtisse avant de les consumer. Aider par  les installations et les différents produits alcooliques présents dans ce cabaret à savoir ; les whiskys et les liqueurs, la flamme va se propager au point de s’attaquer aux bâtisses des entreprises voisines. C’est l’intervention des populations riveraines venues à la rescousse et des sapeurs pompiers venus en appui qui vont permettre de stopper les appétits voraces de ces flammes sans état d’âme. «J’étais au garage et je travaillais. J’ai entendu des bruits puis une odeur de brulé. Quand je me suis redressé pour savoir ce qui se passe, j’ai d’abord aperçu une colonne de  fumé. Au moment d’alerter d’autres collègues, c’est alors que j’aperçois qu’il ya une immense foule  devant le cabaret déjà en feu » raconte un mécanicien  en service au garage automobile Center qui jouxte le Senat.  «Le feu est parti de la cuisine avant de se propager aux restes du cabaret. La chaleur que dégageaient ces flammes n’a pas permis de sauver des meubles. Tout à brulé dans ce feu, rien n’a été sauvé » affirme un riverain. «Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé ‘étais à l’extérieur quand j’ai vu la colonne de fumé sortir. Peu après, j’ai entendu des explosions. C’est alors qu’on a alerté les sapeurs pompiers et la police.  Ils sont d’abord venu avec un camion et ensuite les deux autres sont arrivés» précise un autre riverain. C’est après plusieurs efforts que les flammes ont été maitrisées par les soldats du feu venus au secours.

 

Frayeurs


La frayeur était grande quand l’incendie s’est déclaré. Par peur de voir le feu s’attaquer aux  véhicules des clients stationnés dans son garage, le responsable du garage Automobile center a fait un déménagement forcé. Aidé par ses employés, ils ont enlevé des machines et quelques pièces importantes. La toiture du parking de ce garage a été également détruite. «De peur que les flammes se propagent par le toit, on était obligé de l’arracher » précise l’un d’entre eux. Scénario idem pour le laboratoire  situé tout près de ce cabaret. Les responsables ont pareillement mis à l’abri quelques documents importants. Au moment où nous quittions le lieu de l’incident,  l’origine de cet incendie n’était pas encore connue. Une enquête est ouverte.

 L’incendie qui s’est déclaré au Senat vient une fois de plus remettre au gout du jour  le problème de la sécurité incendie dans  les entreprises. Selon le capitaine des sapeurs pompiers, « si des entreprises formaient  leur  personnel en norme de sécurité incendie, plusieurs incendies seraient maitrisés ». Pour l’instant, les organisateurs de  The Amstel Afrojazz qui entendaient lancer leur évènement dans ce cabaret le 30 mai 2013 prochain sont obligés de se trouver un autre cabaret.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Mathias Eric Owona Nguini : il y a un processus bien organisé pour éliminer les Lions Indomptables de la prochaine coupe du monde.

27 Mai 2013, 11:35am

Publié par Hervé Villard

Politologue et enseignant de science politique à l’université de Yaoundé1, le Dr Mathias Eric Owona Nguini revient sur la décision du premier ministre, suspendant des élections à la tête de la Fédération camerounaise de football. Dans une interview accordée à www.hervevillard.over-blog.com, il fait une analyse de cette mesure, dissèque pareillement le contexte de crise à la fédération camerounaise de football. Dans cette interview, il se prononce pareillement sur le processus de nomination du   nouvel sélectionneur des Lions Indomptables. 

 mathias_owona_nguini_.jpg

Comment comprendre la crise qu’il y a au sein de la fédération camerounaise de football aujourd’hui ?


La crise au sein de la fédération camerounaise de football était prévisible. On l’a vu se développer depuis le processus de renouvellement des  instances de la Fecafoot. On l’a vu se développer depuis le début du le renouvellement des instances locales.  Il n’est donc pas surprenant que  cette crise se prolonge au niveau fédéral. Elle  exprime les luttes de pouvoir qui existe   dans le milieu qui gouverne notre football.


Selon des informations, le premier ministre vient de suspendre les élections à la tête de la fédération camerounaise de football. Est-ce que le Cameroun ne court pas un risque de suspension ?


Non ! Je ne pense pas. Je ne pense que ! La décision du premier ministre chef du gouvernement est une décision avisée. Il est manifeste que le processus tel qu’il a été  conduit jusqu’ici, pose un certains nombres de problèmes d’ordre publique.  Il pose des problèmes sérieux de sécurité. Il est donc important de  le suspendre de manière à  permettre  que l’ensemble des acteurs envisagent sereinement la suite.  Et, cela  ne pourra être fait que si on rétablit les choses dans le sens de l’application sérieuses  et exigeante des dispositions statutaires de la Fédération camerounaise de football.


Dans ce cas, il n’y a pas d’ingérence. Si à l’occasion de ce renouvellement, vous avez des incidents de type émeutes, avec des affrontements pouvant entrainer des blessures  graves et des dommages corporels à tel ou tel autre acteur et éventuellement des morts d’hommes, Il est tout à fait normale pour les autorités administratives et politique de prendre des mesures qui s’imposent. Maintenant, Ce qui serait de l’ingérence, c’est que les autorités dictent aux membres de la Fécafoot les conditions dans lesquelles ils doivent  faire les élections du point de vue  des règles applicables.  Parce que, ces règles là  ce sont des règles qui sont édictées sur le plan statutaire par le  règlement intérieur de la Fécafoot. Lesquelles dispositions sont arrêtées par  ceux qui constituent des membres de cette association.

La suspension des élections à la Fécafoot coïncide avec la nomination d’un entraineur à la tête de l’équipe nationale.


Comment avez-vous apprécié ce processus de désignation du nouvel entraineur des Lions Indomptables ?


C’est une décision bien inopportune. Je crois qu’il y a un processus bien organisé pour éliminer les  Lions Indomptables du Cameroun de la prochaine coupe du monde. Elle est inopportune parce qu’on ne peut pas changer un entraineur à la phase actuel. Un entraineur qui a permis au Cameroun dans les éliminatoires de la coupe du monde de reprendre la main. C’est recommencer le travail, c’est défaire tout ce qui a été fait par Jean Paul Akono, même si cela n’était pas parfait. Et, c’est le risque qu’à nouveau il y ait des intrigues. Car, dès que le nouvel entraineur sera officiellement désigné, des intrigues vont commencer pour la désignation de l’entraineur prochain.


Est-ce à dire que désigner un nouvel entraineur n’est pas une solution ?


 Ce n’est pas une solution. Je pense que le Cameroun doit faire preuve d’une certaine maturité pour avoir à la tête de l’équipe nationale un étranger. Le temps est venu également pour qu’une véritable politique d’expertise et de densification du football national soit mise sur pied. Si non, à quoi  sert une direction technique nationale.  La stratégie nationale de développement du football est certainement  technique. Mais, en même temps, elle regorge une dimension politique. Et, cette dimension politique ne peut être arrêtée que par des nationaux. En même temps, il faut que la direction technique nationale puisse être véritablement une direction technique nationale. C'est-à-dire, qu’elle puisse avoir en main, le processus de désignation du sélectionneur national et que l’on constitue un pool de compétence nationale. Quitte à mettre ce pool de compétence en concurrence avec des sélectionneurs étrangers.

 

Que faire pour sortir définitivement de ces problèmes que connait le football camerounais ?


Pour sortir de cette crise, il est important que nous ayons des acteurs de bonne foi d’abord entre les factions pour la lutte pour la gestion de la Fecafoot. Que l’Etat  assure seulement son rôle d’arbitre et que, en assurant seulement ce rôle d’arbitre, que l’ordre  publique soit respecté. Il est important que la fédération camerounaise de football respecte ses propres dispositions statutaires. La modernisation du football camerounais est à ce prix. Nulle part, on ne peut développer une activité si on ne respecte pas les règles qui en organisent le fonctionnement.

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

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Aménagement : Plus de trois cent maisons et boutiques détruites à Douala

27 Mai 2013, 11:03am

Publié par Hervé Villard

  

 

oeuvre de la communauté urbaine de Douala, ces destructions s’inscrivent dans le projet de l’élargissement de  l’axe Ndokoti - Pk14


 

immeuble-detruit.jpg

Des murs à demi cassés, des maisons aux toitures arrachées, des immeubles détruits,  des enfants fouillant des morceaux de ferraille dans les décombres. Des  débris de parpaings éparpillés en désordre et des maisons en pleine destruction. Voilà  présenté de manière succincte l’image  effroyable qui s’offre à tous ceux qui font le trajet Ndokotti- Pk 14 ou l’inverse, depuis environ trois semaines.  Dans l’optique d’élargir cette voie publique devenue exigüe,  la communauté urbaine de Douala a entrepris de détruire des habitations installées le long de ce trajet partant de Ndokotti à Pk14. Depuis  plusieurs  jours déjà,  ces agents sont  à pied d’œuvre sur cet axe routier. Ils détruisent tout sur leur passage. Aidés  par des pelleteuses, des marteaux et autres engins de destruction, ils détruisent sans états d’âme tout ce qui se trouve sur le tronçon à viabiliser.

 Pendant cette  mission, rien n’est épargné. Maisons, boutiques,  échoppes et autres maisons de commerce effondrent  sous le regard insensible des agents  de la communauté urbaine de Douala qui, accomplissent  leur devoir avec beaucoup d’ardeurs. La colère des populations, les pleurs,   les  cries et les supplications de ces victimes des casses, ne ralentissent nullement ces agents déterminés à respecter à la lettre, les mesures scrupuleuses prises par leur hiérarchie. Ils  sont rompus à la tâche.

 De Ndokoti à Pk14, c’est plusieurs centaines de maisons d’habitation et de commerce qui ont été détruites. Ceci malgré les plaintes et la colère des populations. «Voilà depuis 1992 que je suis installés ici. C’est ma boutique qui permettait d’alimenter tous ceux qui vivaient de ce coté dans le temps. C’est avec qu’elle que je me bats pour envoyer mes enfants à l’école. Voilà ça qu’on vient de casser. Que vais-je faire. Avec quoi  vais-je encore m’occuper  de ma famille ? » S’interroge tout en larme un riverain en assistant à la destruction de sa maison. Tout près de lui, bien que courroucé, Jean Jacques un autre riverain s’empresse à sauver quelques meubles avant qu’ils ne soient ensevelis dans les décombres. Père de  trois enfants, ils  ne savent pas où loger désormais avec  ses enfants. «Ma maison vient d’être détruite. Je ne sais quoi faire pour l’instant ni où aller. L’école n’est pas fini maintenant il faut déplacer les enfants. Tout cela est compliqué. Honnêtement je ne sais quoi faire. Je suis dépassé par ce qui se passe» se lamente-t-il.


Plaintes 

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Ce qui courrouce d’avantage les populations de ces zones, c’est le fait qu’elles ont été cassées par surprise. «On n’a pas été alerté. La communauté urbaine de Douala n’a  passé aucun communiqué pour nous informer des casses.  Ils sont venus un matin et ont commencé directement à casser » se plaignent-ils en chœur. Effectivement, sur le terrain, aucune des maisons détruites n’est marquée de  la croix de Saint André ni de la mention à démolir. Pourtant, les casses se poursuivent. Une attitude qui a d’avantage pénalisé les  victimes. «J’ai presque tout perdu dans ces casses. Je n’ai eu le temps de sauver mais meubles. Cela a été tellement rapide. Si on nous avait averti, peut être que j’aurai sauvé certains de mes biens » déclare Anastasie, une dame en fouillant dans les décombres quelques objets importants.

Pour les agents de la communauté urbaine, les populations sont  plutôt têtues. Elles ont été averties de ces casses et n’ont fait qu’à leur tête. «Elles ne sont victimes de leurs propres turpitudes», déclarent-ils.

D’après ceux-ci, les destructions qui sont faites sur cet axe visent à agrandir la route  encombrée. Elles visent précisément à détruire  tous ceux qui sont sous les lignes hautes tensions situées des deux cotés de la route.  «On ne doit pas construire sous les lignes hautes tensions. C‘est un danger pour les populations. Les maisons où les boutiques doivent être à trois mètres de ces lignes. Ainsi, tous ceux qui sont  situés dans ce périmètre sont détruits», précisent les responsables de la Cud. Pour limiter les dégâts et protéger leurs biens, certains riverains situés sur les espaces à détruire procèdent eux –mêmes aux démolitions.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Distribution des cartes Electorales : Le Sdf dénonce l’illégalité

27 Mai 2013, 10:51am

Publié par Hervé Villard

Selon les membres du bureau exécutif de ce parti dans le littoral, les responsables des structures d’Elecam ont violé la loi régissant la distribution des cartes électorales.

Jean-Michel-Nintcheu photo 


L’opération de distribution des cartes électorales informatisées débutée par Election Cameroun le 22 mai 2013 dernier fait déjà beaucoup de remous. Selon les membres du bureau exécutif du Sdf qui se sont réunis ce week-end à Douala, les responsables d’élections Cameroun sont dans l’illégalité. Ils ont violés les textes de la république du Cameroun  régissant  la distribution des cartes électorales.  Pendant la réunion du comité exécutif qui s’est tenue au domicile de l’honorable Jean Michel Nintcheu, ils  sont tous montés au créneau pour décrier cette attitude d’Elecam.

 Pour certains d’entres eux,  c’est la fraude électorale qui est  déjà en train d’être planifiée par cette  structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun. «Nous sommes prioritairement préoccupés pas la distribution des cartes électorales biométriques qui se font en catimini à Douala et au Cameroun. La loi  de la république portant sur la distribution de ces cartes indique que,  c’est la commission  départementale qui a la charge de s’occuper de cela en ce moment. Nous dénonçons cette situation et nous entendons saisir les responsables d’Elecam et les responsables politiques de la région. Nous entendons attirer leur attention sur ce genre de pratique  dans notre région. Ce genre de pratique  est une forme de fraude électorale qui est en train de se mettre en place. J’espère que la loi sera respectée et qu’Elecam qui n’est pas au dessus de la loi va respecter les principes de l’article 63 du code électorale en ce qui concerne la distribution du code électoral» précise l’honorable Jean Michel Nintcheu après cette réunion du bureau exécutif.

 

 

Article 63


D’après Xavier Beleme Anang sécrétaire à la communication du Sdf pour le littoral, Elecam a mis de coté les commissions départementales  responsables de la distribution des cartes électorales. «Ils ont violé les closes de l’article 63  du code électorale », déclare-t-il. Selon cet article, reprise par le sécrétaire à la communication du Sdf  pour le littoral, «la commission départemental électoral assure le contrôle le suivie et la distribution des cartes électorales» précise-t-il.  Il dénonce pareillement, la non application de l’article 65 du code électorale.


 D’après lui, la liste des membres du bureau départementale chargés de la supervision des cartes électorales  qui doivent  être tenu régulièrement au greffe du Tribunal de grande instance de la région n’est pas connue. Les noms de ces membres doivent  être connus pareillement par les électeurs. Mais, ce n’est pas le cas. Même au niveau de la préfecture où ces noms doivent être affichés, il n’y en a pas. «C’est tout cela que nous dénonçons»  précise-t-il.


Au courant de cette réunion exécutif qui a réunis plus de soixante un responsables régionaux du Sdf, l’on est pareillement revenu sur la vie au sein du parti. Conscient des effets de la crise post sénatoriale dans la région, il  fallait rassembler les forces vives, doper tous les responsables et surtout mettre sur  pied une stratégie pour  préparer avec sérénité les prochaines  élections législatives et municipales.


 Au sujet de la vie du parti, le comité exécutif de la région du littoral est revenu sur les résolutions du national exécutif comitee (Nec) du 11 mai 2013 en rapport avec les primaires des élections municipales et les législatives au sein du parti. D’après ces résolutions débattues de fond en comble par les membres du bureau exécutif régional, les élections des primaires  municipales seront organisées par les circonscriptions municipales  sur la supervision du bureau exécutif régional du Sdf. Et les primaires pour les élections législatives seront organisés par le bureau exécutif régional sur la supervision  d’un membre du  bureau exécutif du Nec mise sur pied à cet effet. Dans le cas du littoral,  les primaires des législatives seront supervisées par le vice président national Joshua Osih. Etaient présents à cette réunion du comité exécutif du Sdf pour le littoral,  ces membres du bureau national, des responsables des différentes circonscriptions départementales et des membres du bureau régional.


 

Hervé Villard Njiélé

 

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Menace sur les vestiges historiques : Le monument Leclerc vandalisé à Douala

23 Mai 2013, 11:48am

Publié par Hervé Villard

La statue du général français situé devant la poste centrale de Bonanjo a été renversée ce mardi 21 mai 2013  à Douala.

 

Statut-general--Leclerk.jpg

L’information apparemment banale a été publiée  ce mercredi 23 mai 2013 sur le réseau social facebook.  Une photo de cette statue couchée à même le sol a été publiée via ce canal sans aucun commentaire. Sur cette photo qui  dit long sur l’incident qui s’est déroulé, on constate que la stèle sur laquelle repose généralement la statue est vide.  Et la statue abandonnée à quelques mètres de cette stèle.  Tout près, deux pierres sont jetées en désordre. Certainement des pierres qui ont permis de détruire ce monument historique  installé devant la poste de Bonanjo depuis plusieurs années.

Rendu à Bonanjo pour s’enquérir de la situation, le reporter de La nouvelle Expression a constaté que tout était rentré dans l’ordre.  La statue du général Leclerc  occupait toujours la position  qu’on lui connait, comme si, rien ne s’était passé.


 En se rapprochant d’avantage, on constate le contraire. D’abord les morceaux de pierres. Emiettées, ils  sont éparpillés en désordre à même le sol. La statue  bien que débout porte des stigmates de cet incident. Des impacts de sa chute sont perceptibles. On observe des éraflures presque partout sur le corps. Un peu plus bas, au niveau du joint, on constate qu’effectivement la statue a été arrachée de son piédestal et qu’elle a seulement été déposée. Et, peut être renversée par un violent vent.


Selon les riverains témoins de cet incident malheureux,  la statue du général Leclerc, général de  l’armée française pendant l’époque coloniale, a effectivement été vandalisée dans la journée de mardi 22 mai 2013. Un individu apparemment insensé est venu ce jour avec des pierres et a démoli ce monument. Sans être inquiété, il l’a trainé  à quelques mètres du site avant de le jeter. Après son forfait il s’est en allé sans inquiétude. Apprend-t-on.


 D’après ces derniers, jusqu’à hier soir (mardi Ndlr)  quand ils quittaient ce lieu, la statuette était toujours au sol.  «C’est certainement dans la nuit que l’on a remis cela à sa place», croit savoir Jean Paul un vendeur de cigarette installé non loin de là.

Joint au téléphone, Mboua Massock, le président de la Nouvelle dynamique  nationaliste africaine (Nodyna),  mainte fois arrêté par ce qu’il demandait que l’on détruise ces monuments des «colons» et qu’on érige en lieu et place ,ceux des nationalistes et patriote camerounais, est plutôt surpris par la nouvelle. Il n’est pas  au courant des faits. «Je ne suis pas dans la ville depuis quelques jours. C’est vous qui m’apprenez cette nouvelle.  Je serai à Douala d’ici demain. Mais, même à l’époque, je disais à tous ces gens là que, quand je pointe du doigt quelque chose, on va le détruire. Dès que je serai en ville on en parlera » déclare-t-il.

Gerôme Ngah Obiaga, le délégué régional du tourisme pour le littoral  est lui aussi stupéfait  face à cette information. Joint au  téléphone il était embarrassé. «C’est le délégué de la culture qui peut vous dire des choses à ce sujet. Nous avons pour mission de  faire la promotion du tourisme et des objets culturels. En plus, c’est vous qui m’informez là » a-t-il déclaré.


Toutes nos tentatives visant à joindre le délégué régional de la culture pour la région du littoral et à comprendre la pertinence de cet acte sont avérées vaines.  Acte de vandalisme, ou manifestation anti français, nul ne peut dire avec exactitude le mobil de cet acte. Ce que l’on peut constater c’est que c’est un acte de destruction de biens publique et historique qui mérite d’être sanctionner.


Hervé Villard Njiélé

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Défense transfrontalière: Le Cameroun au cœur de la sécurité dans le golf de Guinée

22 Mai 2013, 13:27pm

Publié par Hervé Villard

Il entend organiser du 25 au 26 juin 2013 un sommet international sur le golfe de Guinée.

 

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Le Cameroun va abriter les 25 et 26 juin 2013 prochain un sommet international sur la sécurité dans le Golf de Guinée. Le golf de Guinée est cette partie du continent qui est une synthèse de l’Afrique occidentale et de l’Afrique centrale. Il comporte des pays comme le Nigeria, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Togo, le Bénin, Sao Tomé-et-Principe pour ne citer que ceux-ci. Le Golfe de Guinée dispose d’un des plus grands gisements sous-marins de pétrole connus au monde, selon  de nombreux spécialistes. Avec 24 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées, cette partie du continent, est de loin la première région pétrolière africaine. Le golfe de Guinée a l'avantage d'avoir de  nombreuses ressources enfouies sous ses eaux. Les réserves qu'il possède en pétrole lui permettent d'augmenter sa production et engendrent des flux importants.


Avec toutes ces richesses qu’il regorge, le Golfe de Guinée est en proie à une insécurité grandissante. Des pays de cette zone sont victimes des rapts et des enlèvements. Des hommes sans foi ni loi s’organisent pour dicter leur loi dans cette partie de l’Afrique pourtant très riche.  Pour trouver des voies et moyens pour contrecarrer cette insécurité grandissante,  pour ouvrir un débat sur ces problèmes de sécurité préoccupante, le Cameroun organise un sommet international sur la sécurité les 25 et 26 juin 2013 à Yaoundé.


Importance


Compte tenu de l’importance de ce sommet et surtout de son caractère capital, le président de la république tient absolument à ce que tous les présidents des pays du Golf de Guinée soient présents. Pour qu’une fois pour toute, des solutions définitives soient trouvées à ce problème d’insécurité dans permanant.  C’est pour cela que,  le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, René Emmanuel Sadi a entrepris  depuis quelques jours une tournée dans cette zone de l’Afrique pour remettre personnellement des invitations du président de la république  Paul Biya à ses homologues.


 Ce mardi 21 mai 2013, René Emmanuel Sadi, a  été reçu en audience par Alassane Ouattara, le président de la république de Côte d’Ivoire  au Palais présidentiel à Abidjan. A sa sortie d’audience,  il a indiqué  à la presse  qu’il était porteur d’une invitation du Président Paul BIYA à son frère, le Président Alassane Ouattara.   Et, celui-ci invite son homologue  à prendre part au Sommet sur la Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, qui se tiendra à Yaoundé, les 24 et 25 juin prochains. D’après  René Sadi, «l’enjeu de ce Sommet important interpelle en premier les pays qui ont une façade maritime dont la Côte d’Ivoire et au-delà, l’ensemble des pays africains, car nous avons assisté, ces derniers temps, à des actes de piraterie et de vol à main armée dans les eaux territoriales. » a-t-il déclaré à la presse.

 

Rene Sadi

Bien avant  de se rendre en Côte-D’ivoire, René Emmanuel Sadi au Burkina Faso vendredi dernier. Il   a rencontré Blaise Compaoré à qui, il a remis une autre invitation du président de la république. Le golf de Guinée a d’autant plus d’enjeux que, dans  les prochaines années, cette zone selon des sources crédibles  pourra fournir près du quart de la production pétrolière mondiale.  Le Cameroun, pays  le plus au fond de ce golf est le plus concerné par ces questions de sécurité. Une sécurité déjà passablement sécurisée aujourd’hui par les éléments du bataillon d’intervention rapide (Bir).


 

Sommet


Ce sommet qu’organise le président de la république s’inscrit en droite ligne des combats engagés pour rétablir la sécurité dans le Golf de Guinée. Bien avant ce sommet qui va se tenir bientôt, un autre réunissant les ministres des Etats membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Ceeac), de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et des représentants de la Commission du Golfe de Guinée (Cgg) a eu lieu à Cotonou au mois de mars 2013. Dans une déclaration rendue publique à l’issue de leur rencontre, "les ministres se sont déclarés préoccupés par les graves menaces posées par la piraterie, les vols à main armée et autres activités maritimes illégales dans leurs domaines maritimes en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest".


Ils ont réitéré l’engagement des Etats membres à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans les deux régions, en particulier dans le domaine maritime, ainsi que leur détermination à adopter les stratégies et les moyens requis pour lutter contre ces activités illégales.

 

Hervé Villard Njiélé

 




 

 

 

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Spectacle : Anfibio à la conquête de l’Afrique

21 Mai 2013, 21:47pm

Publié par Hervé Villard

 

   A travers une série de concert qu’il va organiser, dans les différents pays à visiter, l’artiste Equato-guinéen ambitionne faire aimer sa musique par tous les mélomanes du continent africain

 


Son nom ne rappelle rien aux mélomanes de l’Afrique francophone et de l’Afrique en général. Pourtant, en Europe, il est connu de tous. Beaucoup l’appelle Julio Iglesias. Ceci à cause de l’influence que la musique de ce célèbre chanteur a  eu sur sa musique. Pour  l’avoir accompagné dans la majorité de ses concerts, pour avoir joué à ses cotés, il a fini par épouser son rythme musicale, son timbre vocale.

 Adulé dans son pays natale la Guinée Equatoriale, Amfibio veut être le chouchou de tous les africains. Il  vient d’entamer une tournée africaine qui va le conduire dans 11 pays africains. Des pays de l’Afrique noire qu’il aimerait conquérir par sa musique et ses nombreux talents. A la fois chorégraphe, chanteur et danseur, l’un des artistes les plus connus de la Guinée équatoriale  souhaite promouvoir la culture équato-guinéenne à travers ses œuvres. La tournée africaine qu’il a programmée a commencé par la ville de Douala le 3 mai 2013. Ce soir là sur les planches de l’institut français de Douala (Ifc) avec sa guitare  sa voie suave et ses coups de reins sans pareil, il a séduit les amoureux de la musique venus découvrir sa musique à lui. Comme un poisson dans l’eau, il a enivré toute la salle  par ses notes et l’a finalement domptée. Le 4 mai 2013, il a remis ça lors de son second spectacle à Limbé dans la capitale du département du Fako. La tournée camerounaise qui a commencé par la ville de Douala s‘est achévéeamfibio.jpg  à Yaoundé le 11 mai 2013 prochain par un spectacle géant à l’Institut français.

Après le Cameroun Aurelio Martín Obiang Nchama, dit "Anfibio", poursuit sa tournée par le Gabon, le Congo Brazzaville, la Cote d’Ivoire, le Ghana, le Benin, le Nigéria, le Maroc, l’Angola et l’Afrique du Sud. Pendant cette tournée au cours de laquelle l’artiste sera accompagné de quelques artistes, amfibio voudrais faire partager sa musique par tous.

Né à Bata le 22 juillet 1969, le jeune Aurelio Martín s'était envolé vers l'Espagne en 1991 pour y étudier la médecine à l'Université Complutense de Madrid. Mais là-bas, c'est finalement la danse qui est devenue la première passion du jeune homme. Danseur, chorégraphe, gymnaste et DJ, il est finalement devenu chanteur en 2008 avec son album "Mesianayang", un mélange de rythmes africains et de la house music.


Discographie


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C'est un chantant l'amour, la joie de vivre, la justice et la femme, qu'Anfibio est devenu une véritable valeur de la musique équato-guinéenne. Un destin que l'artiste assume aujourd'hui en voulant faire évoluer l'univers artistique de son pays.  «Un artiste, c'est d'abord un ambassadeur de son pays au-delà des frontières.  L'objectif est donc de faire connaître la Guinée au plus grand nombre. Comme un pays dont la vie culturelle est riche, animée par des artistes et des chanteurs. Je m'emploie à faire connaître mon pays au monde entier » ; déclare-t-il

Après un second album "Anfibio Mbé" sorti en novembre 2011, le chanteur travaille aujourd'hui sur un nouvel album fait de rythmes africains, avec une spécificité du pays.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Douala : Sale temps pour la Socatur

21 Mai 2013, 21:42pm

Publié par Hervé Villard

 

L’un des bus de la société camerounaise de transport urbain et interurbain a brulé  jeudi 16 mai 2013 en plein jour à la vallée Bessengue. Heureusement il n ya  pas  eu de perte en vie humaine. 

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Les populations de Bessengue et ses environs ont vécu une scène peu ordinaire ce 16 mai 2013. Aux environs de 12h plus précisément, ils vaquaient tous à leur occupations respectives quand ils ont été arrachés à leur réalité par les cries des badauds. En fait un bus de la société camerounaise de transport urbain et interurbain (Socatur) a pris feu  à cet endroit. Immatriculé IT16504 le bus en provenance du marché central s’est entièrement calciné. L’intervention des riverains n’a pas suffit pour stopper l’ardeur des flammes gourmandes. Elles ont complètement calciné ce bus. Plus de peur que de mal. Les occupants sont sortis idem. Ils sont tous sortis avant la combustion complète du bus.

Selon des informations, le feu a commencé par l’une des roues de cet engin.  Alerté, le chauffeur qui a essayé de limiter les flammes à l’aide d’un extincteur n’a pas réussi car, les flammes se propageaient à une vitesse éclaire.  Les sapeurs pompiers alertés ne sont arrivés quelques minutes plus tard quand les flammes avaient déjà dévoré le bus. Ils ont circonscrit les flammes et ont empêché que cela n’attaque d’autres véhicules où les fils électriques traversant ce lieu.

 

 


Joint au téléphone par, La nouvelle Expression le directeur général de cette entreprise bien qu’abattu par la triste nouvelle  a remercié Dieu pour le fait que les vies humaines ont été épargnées. Et a remarqué que cela fait de grosse perte pour l’entreprise. Au moment où nous quittions les lieux, l’on s’employait à dégager les épaves de ce bus sur la chaussé. Il faut du moins noter que cet incident a perturbé la circulation sur le boulevard de la de la république pendant plusieurs minutes. Il faut noter que cet incident n’est pas le premier du genre. Un autre bus de la même entreprise avait pris feu dans les circonstances presque similaires au niveau du carrefour  de la Cité des palmiers non loin de Ndokotti. C’est décidément un sale temps pour les responsables de cette entreprise.


Hervé Villard Njiélé /Lucienne Wassi (Stagiaire)



  

 

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