Bonjour tout le monde
Bonjour tout le monde
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Bonjour tout le monde
Ces deux entreprises ont décidé d’équiper trois structures hospitalières du Cameroun de matériels sanitaires. Cela s’inscrit dans un projet citoyen qui s’étale sur trois ans.
«Tout le matériel reçu répond aux besoins de l’hôpital général de Douala. Quand on déchargeait les conteneurs, nous avons jeté de petits coups d’œil et constaté qu’il ya beaucoup de choses qui nous manquaient qui s’y trouvent. Comparativement à certains matériels que nous recevons souvent, ces matériels sont de bonne qualité.»
Ces déclarations sont d’Alembe Assamba, superviseur de soins à l’hôpital Général de Douala. Après la découverte des matériels offerts par la fondation Coca Cola pour l’Afrique et Les Brasseries du Cameroun à l’hôpital général de Douala, il n’a pas caché sa joie. Comme lui, tous les médecins de l’hôpital Général qui ont réceptionné le matériel médical offert à cet hôpital ont été émerveillés. Pour encourager cette initiative, ils ont promis d’en faire bon usage.
Dans ces lots importants d’équipements, on distingue entre autres, un électrocardiogramme, des bronchoscopes, des consommables, un réfrigérateur pour la banque de sang, des transfuseurs, pour ne citer que ceux-ci.
A l’hôpital Laquintinie de Douala où un autre don similaire a été offert, la satisfaction des responsables est au paroxysme. Car, le don en matériels d’équipements et en consommables que leur offre la Fondation Coca-Cola et Les Brasseries du Cameroun va les aider à résoudre les problèmes d’équipement dont souffre cet hôpital. «A l’hôpital, nous avions un manque criard des plateaux techniques. Cette initiative est louable. Car, elle va nous aider à soutenir notre budget de fonctionnement », déclare tout joyeux Samuel Makongo, chef de service pilotage de la performance et de contrôle de gestion à l’hôpital Laquintinie.
D’après Helene Kenmegne, chef de département communication institutionnelle aux Brasseries du Cameroun, venue s’assurer de la réception effective des dons, l’objectif de la fondation Coca-Cola et des Brasseries du Cameroun qui remettent ces dons est d’améliorer la prise en charge des malades dans les hôpitaux. C’est pourquoi, ils mettent à la disposition du personnel de santé des équipements de dernière technologie. « Ce programme s’étend sur trois ans c'est-à-dire de 2013 à 2015 et s’accompagnera de la formation du personnel médical à l’utilisation et l’entretien de ce matériel», précise-t-elle.
Pour cette année, sept conteneurs de 40 pieds chargés d’appareils médicaux et de consommables seront offerts à trois grands hôpitaux du Cameroun, ceci en fonction des besoins exprimés. Il s’agit de l’Hôpital général de Douala et de l’Hôpital Central de Yaoundé qui recevront chacun trois conteneurs, de 40 pieds et l’hôpital Laquintinie de Douala qui recevra un conteneur de la même capacité. Au total, c’est 21 conteneurs plein d’appareils médicaux et consommables qui seront donnés au trois hôpitaux entre 2013 et 2015.
Il faut dire que les deux entreprises ne sont pas à leur premier geste. Dans le cadre du même projet, la Fondation Coca-Cola, Les Brasseries du Cameroun et leurs partenaires que sont ONG MedShare et CitiHope, deux Ong américaines, avaient offert des matériels sanitaires d’une valeur de 4.2 milliards de FCFA à l’hôpital Ad Lucem et à l’hôpital Général de Douala en 2011.
Hervé Villard Njiélé
Les bénéfices réalisés par ces derniers en ces périodes de forte pluie est passé de 3000 à 6000fcfa par jour
Claude Mbouwe, habitant à Douala vient de passer plus d’une heure au carrefour dit «Bp Cité» au quartier Cité-sic à Douala. Il veut se rendre au carrefour Ange Raphael pour rencontrer un ami mais, peine à trouver une moto. A la station d’essence où il s’est abrité ce mardi 6 aout 2013 matin, aucune moto ne veut le transporter parce qu’il paie 100fcfa. Un montant que les benskineurs jugent insuffisant. «Paye 200fcfa. Je t’amène ou tu laisses. Si tu ne veux pas, tu pars avec mon ami là » déclare un conducteur de moto avec parapluie qu’il a d’interpellé en pointant du doigt un conducteur de moto sans parapluie stationné tout près.
Non loin de lui, un autre conducteur de moto avec parapluie, qui vient d’arriver lui propose le même montant avant de s’en aller avec un autre client qui lui propose trois cents fcfa pour le marché New-Deido. «Si tu ne veux pas tu laisses. Tu ne sais pas que le tarif double quand il pleut » explique-t-il à Claude en pleine supplication.
Comme Claude et son collègue de service, les conducteurs de moto de la ville de Douala se font réellement du beurre. Depuis qu’il pleut avec abondance dans la ville ils ont revu au double le prix de transport. Ce qui leur permet de faire beaucoup de bénéfice. « Mon parapluie je l’ai acheté à 12000fcfa. Il faut bien que je récupère mon argent. Dans tous les cas, les clients n’ont pas de choix.» déclare avec trop de zèle un conducteur de moto avec parapluie. Et de poursuivre. «Tous les prix sont doublés. Celui qui ne veut pas payer est obligé d’aller à pied ou d’emprunter d’autres motos sans parapluie. Mais, avant d’arriver à destination, il sera mouillé. »
Avec ces prix revus à la hausse pendant cette saison de pluie, les clients se bousculent. Ce qui leur permet de faire des bonnes affaires. «Le matin quand il pleut, avant midi j’ai déjà fait en moyenne 7000 francs de recette. Puisque, je transporte des passagers qui travaillent à Akwa. Et pour cette destination, une personne paye 500fcfa, voire plus et je transporte toujours deux personnes. Parfois, je fais ce trajet deux à trois par jours. Imaginez ce que je peux gagner. Le soir, je fais la même chose » Explique Christophe qui fait la moto depuis cinq ans.
« Pendant la pluie, c’est eux que les clients sollicitent. Puisqu’ils ont le parapluie qui protège le passager. Nous autres qui n’avons pas de parapluie faisons moins de recette. Sauf quelques personnes qui veulent se mouiller nous choisissent. C’est vraiment pas facile pour nous de faire des recettes. Les conducteurs de moto avec parapluie ont presque tout pris » déclare Calvin un peu avec regret. Avant d’ajouter. «Je vais acheter ma part de parapluie à la fin de la semaine. Je suis en train d’épargner l’argent pour le faire », espère-t-il confiant
Selon des informations, le prix de transport augmente généralement quand il pleut. C’est devenu systématique chez les conducteurs avec parapluie. Ils doublent et triple parfois le prix au gram dam des usagers de la route qui n’ont pas de choix. «A Douala, les taxis sont rares les matins. Pour aller au boulot, on est obligé de payer parfois deux fois le prix. D’ailleurs avec la pluie incessante à Douala, on n’a pas le choix, nous sommes obligés de prendre les mototaxis avec parapluie. Car, on ne veut pas arriver en retard au boulot mouillé » explique George opérateur de saisi travaillant à Akwa.
Avec cette pluie qui se veut menaçante, les recettes des conducteurs de moto doublent et triple de fait. «Depuis qu’il pleut à Douala, ma recette a augmenté. Je gagnais en moyenne 3000 à 4000 fcfa par jour. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Je me retrouve souvent avec 8000 ou 10,000 fcfa .Cela varie en fonction des journées», affirme Samuel conducteur de moto avec parapluie. Ce taux varie en fonction des journées. «Quand il pleut beaucoup, la recette est importante mais, quand il pleut moins, ça diminue aussi» ajoute Ghislain un autre conducteur de moto avec parapluie. Il poursuit en disant qu’ils sont les plus sollicités. « Nous sommes d’avantage sollicités quand il pleut. «Nous augmentons aussi les prix parce qu’il faut amortir le prix du parapluie. Ceux qui sont à bord de nos motos sont protégés contre les intempéries. Donc ce n’est que normal que les prix augmentent» soutient-il. Avec ces recettes, ces derniers entendent mieux préparer la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon. «il faut qu’il pleuve tous les jours à Douala. Quand il pleut nous on point et on fait de bonne recette », déclare Sylvain conducteur de mototaxi tout souriant.
Hervé Villard Njiélé
Le décret n° 2008/3447/PM du 31 Décembre 2008 qui fixant et réaménageant les conditions et les modalités d'exploitation des motocycles à titre onéreux demeure jusque là non respecté dans la ville de Douala et d’autres cités.
Pour exercer la profession de mototaxi au Cameroun conformément aux dispositions du décret n° 2008/3447/PM du 31 Décembre 2008 portant organisation de la profession de mototaxi au Cameroun, tout pratiquant de cette activité devait remplir les conditions suivantes : être âgé de 18 ans au moins ; être titulaire d’un permis de conduire de la catégorie «A» ; être titulaire d’un certificat de capacité de la catégorie «MT». La moto en service devait être immatriculée par le service territorialement compétent du ministre chargé des transports. Elle devait également posséder un numéro d’identification attribué par la commune de ressort du lieu d’exploitation, disposer d’un réservoir de carburant peint en jaune ; d’un siège à deux places, y compris celle du conducteur, de deux paires de pose pieds ; d’un trousseau de dépannage ; de deux rétroviseurs, d’un dispositif complet d’éclairage et de signalisation ; d’un dispositif freinage fonctionnel ; d’un casque pour le conducteur; d’un casque pour le passager; d’un pare choc avant et arrière.
Le conducteur de moto taxi devait par ailleurs porter un gilet muni d’une bande réfléchissante horizontale de dix centimètre à l’avant et à l’arrière et marqué du sigle de la commune de ressort du lieu d’exploitation et d’identification de mototaxi. Faute du respect de toutes ces mesures préalables, les conducteurs de moto pris en fragrant délit devait être puni conformément à l’article R369 du code pénal.
Seulement, au regard de manière à laquelle se déroule cette activité dans la ville de Douala, on se à l’évidence que la plupart des pratiquants de cette activités ne respectent pas ces mesures. La majorité des conducteurs de moto roulent sans casques et n’en n’ont pas pour le passager. Ils circulent partout et comme ils veulent sans crainte. Ce sont les véritables patrons de la route. Pas besoin de les ramener à la raison. Ils sont les premiers à proférer les injures, à menacer les autres usagers de la route sans être inquiéter. Ils ne connaissent pas le code de la route et n’ont d’ailleurs aucun respect pour cela. Ils circulent partout, violent incessamment les feux et les panneaux de signalisations, circulent à contre sens et sont à l’origine des nombreux accidents de la route et des nombreux embouteillages.
Ils n’ont pas de permis de conduire, ni de plaque d’immatriculation. Les gilets munis d’une bande réfléchissante qu’ils devaient automatiquement arborer sont pour la plupart inexistants. Ceux qui respectent cette mesure se comptent au bout des doigts d’une main. Comme si cela ne suffisait pas, certains d’entre eux ne possèdent même pas les cartes nationales d’identités imposés par le décret du premier ministre.
A coté de ces nombreux règlements bafoués, ces derniers violent les zones interdits d’accès au mototaxis délimitées dans la ville de Douala. Les quartiers Deido, Bali, une partie d’Akwa et Bonanjo sont constamment violés par ces délinquants au vu et au su de tous et surtout des éléments des forces de l’ordre qui tardent à réagir.
Les tricycles
Si les mototaxis foutent le bordel dans la ville de Douala, les tricycles alors le font d’avantage Bravant ainsi la décision du gouverneur de la région interdisant l’usage de ce véhicule pour le transport des personnes. En effet, cette mesure est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2012. Mais, à la circulation dans la ville de Douala, c’est comme s’il n’en était rien. Ces derniers transportent les commerçants tous les jours pour le marché Central, Sandaga, Deido et autres sans être inquiétés.
Dans l’ensemble dans la ville de Douala, c’est un désordre total. La circulation routière est au rythme de ces véhicules qui dictent leur loi et qui est à l’origine des nombreux embouteillages et accidents.
Hervé Villard Njiélé
La carte d’étudiant et la carte nationale d’identité seulement permettront désormais aux étudiants d’entrer en possession de ce précieux sésame
La mesure a été rendue publique ce mercredi 7aout 2013 par le recteur de l’université de Douala, Dieudonné Oyono. Le communiqué signé de celui qui préside désormais aux destinées de l’université de Douala a été affiché derrière le gymnase du campus 1 de l’Essec. Tout près des noms des récipiendaires. Cette mesure, qui est la solution au mouvement d’humeur orchestré par les étudiants très tôt ce mercredi dans ce campus fait déjà la joie de plusieurs d’entre eux. Il est un peu plus de 14 heures. Le climat est devenu serein après cette nouvelle décision du recteur. Au niveau de la photocopie, c’est la bousculade. Les étudiants qui ont déjà retrouvé leurs noms se hâtent pour s’emparer de ce butin. Cartes d’étudiant et nationales d’identité en main, ils se marchent dessus. Car, il n’est point question d’attendre encore.
Pendant qu’ils attendent d’être servis, ces derniers échangent autour de cette prime d’excellence octroyée par le président de la république.
Réservée à tous les étudiants régulièrement inscrits pour le compte de l’année académique en cours, cette bourse est selon nos sources, a fait beaucoup de mécontents. En plus de certains étudiants qui ne retrouvent pas leurs noms sur ces listes, d’autres spéculent sur les critères d’octroie de ce prix qui fait le bonheur des heureux élus. Tandis que ces groupes s’enfoncent dans leurs spéculations, un troisième groupe heureux de percevoir cette prime salue l’initiative du recteur.
« Les conditions d’octroie de la bourse ont été considérablement allégées ce matin. La décision du recteur de l’université de Douala est la bienvenue » déclarent sourire aux lèvres et en de manière unanime les boursiers.
Cette mesure d’après le Dr Jean Claude Atangana, chef de la cellule spéciale de contrôle et d’évaluation en service au rectorat, a été prise de commun accord avec le ministre de l’Enseignement supérieur. «C’est de commun accord avec le ministre de l’enseignement supérieur, que le Recteur de l’université de Douala a signé ce communiqué facilitant le retrait de la prime de l’excellence. Ces conditions d’octroie de la bourse ont considérablement été allégées ce matin (hier Ndlr) », affirme tout joyeux ce responsable de l’université de Douala.
Pour cette année 2013, douze mil six cent cinquante six étudiants (12 656) de l’université de Douala toutes les facultés et filières confondues ont été primés.
Hervé Villard Njiélé / Christelle Ekollo(stagiaire)
Selon des informations, aucune loi fut-elle électorale n’interdit aux responsables de l’administration en retraite de participer comme candidats aux élections municipales et législatives.
La valse des contentieux électoraux engagés après la publication des différentes listes électorales a amené votre site d'information www.hervevillard.over-blog.com à s’interroger sur l’éligibilité des responsables de l’administration à la retraite. Ceci pour éclairer ses fidèles lecteurs et empêcher à ces derniers de se faire manipuler par ces nombreux contestataires qui remuent ciel et terre pour trouver des raisons pour motiver la suspension de telle ou telle autre liste.
Autre raison ayant motivé cette éclaircissement n’est autre que les nombreuses contestations apporter par Calixte Bamen Djhelly, un électeur à la liste de madame Françoise Foning, tête de liste Rdpc dans l’arrondissement de Douala 5ème aux élections municipales du 30 septembre 2013 prochain.
Selon des informations de sources concordantes, en plus de cet électeur qui a émis des réserves sur la liste de madame la maire sortante de Douala 5ème, nombreux sont les militants et d’autres électeurs de cette commune qui plaident pour recaler cette liste. Entre autre raisons qu’évoquent ces derniers, on parle de la présence dans la liste cette liste de Jeanneaux Tamadjo l’ancien sous-préfet de Douala 5ème en retraite depuis quelques mois. Classé 14ème sur liste du Rdpc de Douala 5ème, sa présence sur cette liste d’après certaines indiscrétions serait mal appréciée par certains militants et électeurs de cette circonscription. Du coup, d’aucuns pensent que l’ancien sous-préfet de Douala 5ème n’est pas éligible.
Joint au téléphone pour en savoir ce que dit la loi électorale au sujet de l’investiture des responsables de l’administration à la retraite, Gislain Ngangue responsable régionale de la communication à la direction régionale d’Elecam pour le littoral, fait savoir que, la candidature d’un responsable d’administration à la retraite ne souffrirait d’aucune contestation d’après lui. « La loi est muette à ce sujet. Sauf si je la lis mal. On connait déjà ceux qui ne peuvent pas être candidats à ces postes. A savoir, les secrétaires de régions, les gouverneurs pour ne citer que ces deux là. Du moment que c’est passé, quand on a déjà vérifié les dossiers et qu’on a rien rejeté, il n y a pas de problème » déclare-t-il sans ambages.
Un argument que partage entièrement Me Dieudonné Happi, avocat au barreau du Cameroun. «Un sous préfet en retraite n’a pas de soucis pour se présenter comme candidat aux élections municipales et à quelques élections que ce soient. Du moment où il n’est plus en fonction, il n’y a aucun problème. Il peut être éligible comme tout le monde», affirme-t-il tout confiant.
Donc, selon la loi électorale camerounaise, tout responsable administration à la retraite peut se porter candidat à tous les élections que ce soit municipales législatives ou présidentielles à condition de remplir les critères.
Hervé Villard Njiélé
Le lancement de la saison sportive de la ligue régionale de karaté se tient ce samedi 10 aout 2013 au forum de l’université de Douala
Les karatekas de la région du littoral peuvent enfin pousser un ouf de soulagement. Après plusieurs mois d’hivernation et d’inaction, dues aux nombreux conflits entre les responsables régionales de karaté du littoral et le président national de cette fédération, ils peuvent désormais esquisser un sourire. Dès samedi 10 aout 2013, ils seront en activité.
A l’occasion de l’ouverture de la saison sportive de la ligue régionale de karaté pour le littoral, ouverture de saison qui se déroule au forum de l’université de Douala, les karatekas de la région du littoral toutes catégories confondues, vont renouer avec la discipline qu’ils affectionnent tant.
Selon Manfred Mingole, le président régional de la ligue régionale de karaté pour le littoral qui a fait cette déclaration hier à Douala, tous les karatekas de la région du littoral, c'est-à-dire ceux venant des départements du Nkam, du Moungo, du Wouri, de la Sanaga maritime, rivaliseront d’adresse ce jour. Les poussins, les minimes, les cadets, les femmes, et les différents maitres seront au rendez-vous.
Pour rehausser l’image de cette cérémonie solennelle à laquelle prendra part le représentant du gouverneur de la région du littoral, des artistes ont été appelés en renfort. Parmi lesquels Arsène Muna, qu’on ne présente plus dans la sphère musicale camerounaise, Hilaire Dame et Mega people.
Après plusieurs mois d’inactivité, les responsables du bureau régional de la ligue de karaté du littoral, installés il y a quelques semaines par le gouverneur de la région du littoral veulent rendre cet évènement mémorable. «C’est une olympiade de défit. La ligue compte à travers cet évènement, réunir tous les pratiquants de karatés et relancer définitivement cette discipline dans la région» déclare le secrétaire générale de la ligue régionale de karaté, Charles Sanbankon Mpondo. Egalement porté au poste de président de la commission technique à la ligue régionale, maitre Mpondo fait savoir qu’au programme de cette journée, il y aura des katas et des kumités. Et qu’Il y aura également une cérémonie de remise des médailles et des trophées aux karatékas méritant. Pour cette cérémonie qui s’annonce grandeur nature, près de 2000 karatékas sont attendus.
Sur le plan organisationnel, tout est fin près. D’après Manfred Mingolè, le président régional de cette ligue, les athlètes qui viennent des régions lointaines seront logés à l’internat de l’université de l’eau. « Nous avons mes des petits plats dans des grands pour que tout se passe bien. Nous espérons seulement que cette ouverture de la saison sportive sera à la hauteur de nos attentes. Car, nous misons sur cet évènement pour lancer de manière définitive les activités du karaté dans la région», espère-t-il
Lors de la conférence de presse d’annonce de cette évènement, les responsables de cette fédération ont invité les hommes de médias présents à soutenir cette fédération afin de permettre à ce sport de renaitre de ces cendres dans la région et de redorer se lettres de noblesse. Etaient présents Maitres Zoé et plusieurs autres instructeurs de karaté de la région du littoral.
Hervé Villard Njiélé
Une série d’évènements en mémoire de ces héros de la Nation, seront organisés dans la capitale économique du Cameroun du 3 au 8 aout 2013 par la fondation Ngosso Ndin
Rudolf Duala Manga Bell, Adolf Ngosso Din, Martin Paul Samba et Madola. Voila les noms des héros que la fondation Adolf Ngosso Din commémora du 03 au 08 août prochain. En partenariat avec le ministère des arts et de la culture les membres de cette fondation entendent rendre un vibrant hommage à ces hommes qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de notre pays. Mieux, ils voudraient faire vivre à jamais ces hommes qui se sont illustrés de par leur courage et leur patriotisme exacerbé. Bien qu’oubliés par la république, les membres de la fondation Adolphe Ngosso Nding entendent pérenniser leurs œuvres. «Cette organisation, a pour objectif cette année de ressuscité la mémoire apparemment oubliée de Adolf Ngosso Din, ce jeune patriote mort a 32 ans et qui a lutté de son vivant, contre l’expropriation des terres et l’apartheid pratiqués par les allemands au kameroun », précise Dr Toto Moukouo Jean, le fondateur de cette fondation. Pour ce responsable déterminé à faire connaitre l’œuvre de ces héros, il n’est point question qu’on les oublis. « Nous devons commémorer sa mort afin que nul ne l’oublie et que les actes qu’il a posé de son vivant, pour la liberté du Cameroun servent d’exemples, de repère et de référence pour la jeunesse », explique-t-il avec détermination.
A l’occasion de la célébration de la cinquième édition des Heroes days, les membres de cette fondation parmi lesquelles Esso Longo, doyen des chefs traditionnels du canton Bodiman, Paulette Djengue, représentante du ministère des arts et de la culture, Dr Jean Toto Moukouo pour ne citer que ceux-ci entendent marquer la mémoire des uns et des autres. C’est pourquoi, ils ont privilégié l’écriture par l’art de la sculpture et l’art plastique. D’où la mise sur pieds du projet «monument histoire et souvenir».
En effet, ce projet qui consistera à construire à Bwadibo, un petit village non loin de Dibombari, deux monuments dont un Adolf Ngosso Din et un autre pour Duala Manga Bell qui risque lui aussi d’être oublier si rien n’est fait. Le devis estimatif de ces travaux s’élève à 150.000.000 fcf. La construction de ces deux monuments, «permettront non seulement à remplir le vide laissé par ces héros, mais aussi à booster le développement touristique du pays » affirme docteur Toto, fondateur de cette association. Pour parvenir à ces fins louables, un appel de fonds est ainsi lancé par cette fondation. Si les travaux se déroulent dans les normes, la fondation Adolf Ngosso Din l’inaugurera ces deux monuments en décembre prochain.
Hervé Villard Njiélé/Bravo Tchundju (Tagiaire)
Son équipe New-Star de Douala a battu Unisport du Haut-Nkam (1-0). C’était à l’occasion de la 20ème journée de la Mtn élite one, qui s’est jouée ce dimanche 11 août 2013 au stade de la réunification de Bépanda.
C’est un ouf de soulagement que l’encadrement technique de New-Star de Douala dans son ensemble a poussé ce dimanche après midi au stade de la réunification de Bépanda. Après le coup de sifflet marquant la fin de la houleuse rencontre qui opposait New-Stars de Douala à l’Unisport du Haut-Nkam, rencontre remportée de haute facture par le club de Douala (1-0), le staff technique de cette équipe a exulté de joie. En embrassant personnellement tous ses joueurs pour l’exploit réalisé, Bonaventure Djonkep n’a pas manqué de faire savoir à la presse que cette victoire était très attendue. «C’est déjà trois points qu’on a eu. On courait derrière ces points depuis très longtemps. Je pense que cette victoire va nous booster et nous pousser à aller chercher d’autres victoires. Sur le plan du jeu, on a vu des joueurs suffisamment musclés dans la tête, combatifs. Je pense que cette victoire revient aux joueurs qui l’ont effectivement méritée. Sincèrement, je leur dit merci», a laissé entendre Bonaventure Djonkep tout heureux.
Vassilius Esseme, un autre responsable de l’encadrement technique de New-Stars, le président de cette équipe, Faustin Domkeu, les joueurs et les supporters de l’équipe «des Nouvelles Etoiles », étaient ivres de bonheur. Car, après 13 matches sans victoire, cette équipe qui faisait la fierté des amoureux du ballon rond dans la ville de Douala a connu une chute vertigineuse dans le fond du classement provisoire de la Mtn élite one.
Bien avant cette rencontre, New-Stars était deuxième relégable avec 19points. Cette victoire a pareillement suscité beaucoup de joie parce que, c’est la première de Bonaventure Djonkep, le nouvel entraineur de cette équipe depuis son recrutement il y a sept journées. Cette victoire vient redonner un brin d’espoir à tout le staff de cette équipe déjà désespéré. Car, en six matches d’affilés, l’équipe a enregistré quatre défaites et deux matches nuls. Soit deux point de gagner sur les 18 point possibles. Un résultat qui a courroucé toute l’équipe qui ne savait plus à quel saint se vouer. La victoire réalisée sur Unisport du Haut-Nkam permet à New-Stars de totaliser désormais 22pts et de s’éloigner un tout petit peu du fond du classement. D’où la joie du coach Djonkep qui prie déjà le bon Dieu pour que la prochaine rencontre soit à l’image de cette dernière.
Le match
Parlant de la rencontre proprement dite, elle a été âprement disputée par les deux équipes. Dès le coup d’envoie de la rencontre, c’est Unisport Du haut-Nkam, classé 3ème avec 31pts qui maitrise le sujet. Jouant sans pression, il étale le grand jeu qu’on lui connait. Déterminer et engagés les poulains de Bonaventure Djonkep vont ouvrir la marque le premier. Suite à un coup franc non loin de la cage gardée par Ashou Kerrido. Arnaud Monkam (10), d’un majestueux coup de pied, permet à Sylvestre Bell II(17) d’ouvrir la marque.
Avec ce but, New-Stars met sous pression les poulains de Pièrre Ndjili. Pressés d’égaliser, ces derniers vont gâcher toutes les occasions qu’ils auront. Ceci jusqu’au coup de sifflet finale du central Gérard Fotso. New-Stars, qui dominé son adversaire du jour à tous les niveaux (physiques tactiques) va manquer de tuer la rencontre. Tandis que Haschou Kerrido stoppait certaines actions nettes de but, d’autres échouaient sur la barre transversale ou sur les montants des buts. Malgré tout cela, les poulains de Bonaventure Djonkep sont restés forts mentalement et ont arraché cette victoire salvatrice.
Hervé Villard Njiélé
Vivien Tonfack s’était rendu au commissariat du 5ème arrondissement de Douala pour une enquête quand il a été agressé par les policiers. C’est grâce à sa vitesse de course qu’il a échappé à ces derniers trop zélés qui l’ont pris en chasse
Vivien Tonfack, journaliste stagiaire à La Nouvelle Expression depuis plusieurs mois déjà, se remet petit à petit des coups de matraques qu’il a reçus ce vendredi 9 aout 2013, au commissariat du 5ème arrondissement de la ville de Douala. Malgré les douleurs qu’il ressent encore à la cheville gauche et aux jambes, il a repris le service ce lundi 12 aout 2013. Les maux de tête et les douleurs de la sérieuse bastonnade qu’il a reçue se calment peu à peu. Malgré se rétablissement qui va s’améliorant, il n’a pas encore oublié le film de cet abus de pouvoir des policiers du commissariat du 5ème arrondissement, dont il a été victime.
En effet, ce jour là pendant la conférence de rédaction, une enquête sur le trafic des enfants à Bonabéri lui a été confiée. Après la conférence de rédaction, il s’est aussitôt mis au travail. Dans la collecte, il se rend donc au commissariat du 5ème arrondissement pour en savoir d’avantage. Puisque, la femme soupçonnée de trafic d’enfant était arrêtée et conduit dans ce commissariat.
Là-bas, il découvre que le commissariat est bondé de monde et se rapproche alors des policiers, pour recouper l’information. C’est alors que ceux-ci le rouent des coups de matraque. «Quand je suis arrivé au commissariat, raconte Vivien Tonfack tout colérique. Je me suis rapproché d’un policier de ce commissariat. Après avoir décliné mon identité de journaliste, je lui ai fait savoir que je venais vérifier une information suivie. Il m’a repoussé violemment tout en demandant celui qui m’a appelé là-bas. Quand j’ai insisté, il m’a promis une bastonnade et m’a demandé de quitter le commissariat.». «Pendant que je reculais à petit pas poursuit-il, Il s’est approché de moi et m’a roué de coup. Je me suis reculé d’avantage pour échapper à cette bastonnade. Mais, cela ne l’a pas empêché de me suivre. Il m’a bastonné à nouveau. A la vue de ses collègues armés de gourdin qui avançaient vers moi. J’ai traversé la route pour échapper à leur colère. Quand je sors mon téléphone de manière discrète pour les filmer, une de leur collègue femme qui a vu mon geste les alerte. C’est alors que ces trois policiers se mettent à ma poursuite. J’ai pris mes jambes à mon coup. Quand je traversais le petit marché en courant, j’ai entendu des personnes se demandé si j’étais un bandit. J’ai fait un sprint d’environ deux kilomètres. C’est au stade de Dikolo où j’ai arrêté de courir que, je me suis rendu compte qu’on ne me poursuivait plus. Je suis directement rentré au bureau pour informer ma hiérarchie », se souvient avec amertume Vivien T.»
Après cette agression suivie de bastonnade, Vivien Tonfack a passé des sales moments. «J’ai eu des violents céphalées, j’ai eu un déboitement au niveau de la cheville qui m’empêche de marcher normalement jusqu’à l’ores. J’ai fais recours à un masseur et pris des anti-inflammatoires pour retrouver la santé ». L’état de santé de Vivien T s’est amélioré mais celui-ci ne comprend pas toujours pourquoi il a été molesté par la police qui est censée protéger les journalistes
Du coté du Syndicat National des journalistes du Cameroun(Snjc), tous les membres sont remontés contre ce comportement barbares des forces de l’ordre. Ils décrient avec véhémence cette attitude avec toute leur énergie. Ils demandent que justice soit faite et que les responsables soient punis sévèrement conformément à la loi. D’après Charles Nforgang, secrétaire National à là la communication et aux alertes au Snjc, les journalistes au quotidien sont martyrisés par les policiers les gendarmes et les militaires dans l’exercice de leur fonction. Il invite les autorités camerounaises à a mettre fin ce genre de bavure et surtout à sanctionner les éléments des forces de l’ordre auteur de ce genre de bévue.
A La Nouvelle Expression, les responsables administratifs sont remontés contre cet incident malheureux. Ils ont décidé de voir claire dans cette affaire. Des mesures sont prises pour que justice soit rendue. Selon des sources dignes de foi, le directeur de publication Severin Tchounkeu aurait déjà saisi un cabinet d’avocat pour s’occuper de cette affaire.
Hervé Villard Njiélé