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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Cameroun-Tunisie : Oyongo Bitolo présélectionné

8 Novembre 2013, 16:24pm

Publié par Hervé Villard

Le joueur de Coton sport de Garoua est le seul représentant du championnat national qui figure dans la liste des présélectionnés pour la rencontre Cameroun Tunisie comptant pour le dernier tour éliminatoire de la coupe du monde Brésil 2014.


L’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables a rendu publique le mardi 5novembre  2013, la liste des joueurs présélectionnés pour le match du 17novembre  prochain à Yaoundé. Match retour comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Dans cette liste on note la présence d’Ambroise  Oyongo Bitolo, le seul joueur  évoluant dans le championnat national de première division du Cameroun. Ce jeune joueur qui évolue dans l’équipe de Coton sport de Garoua figure dans la liste d’attente. Il a été  sélectionné pour palier  au problème que l’équipe nationale rencontre sur le flanc gauche. Mais seulement, celui-ci est placé dans la liste des remplaçants et n’aura par conséquent pas la chance de jouer cette rencontre. Même si l’ont déplore le fait que ce soit le seul joueur du championnat qui soit sélectionné.

 


Du coup, des langues se délient pour fustiger cette attitude des entraineurs nationaux qui ne font pas confiance aux joueurs locaux. Ces derniers convoquent  d’avantage les  aux joueurs évoluant dans les championnats européens qui malheureusement, ne réalisent pas les résultats qu’on attend d’eux. Du coup l’on se demande pourquoi ne pas faire un peu confiance aux joueurs locaux. Puisque, c’est en fait eux qui représentent l’avenir du football camerounais.


D’après Jules Frédéric Nyonga qui réagit à cette préoccupation,  Il est difficile pour les amateurs d’intégrer directement l’équipe nationale compte tenu du volume de jeu qu’il y a à ce niveau. «Dans l’immédiat et compte tenu du niveau de notre championnat, il serait difficile de répondre par l’affirmative à cette préoccupation portant sur  l’intégration en équipe première des Lions indomptables les joueurs locaux. Mais, ils peuvent encore être dans l’antichambre comme c’est le cas, afin d’être préparés pour ce genre d’engagement. Donc, je pense que de temps en temps, sur 23 ou 22 joueurs, on pourrait avoir un ou deux qui viennent se frotter à ces joueurs professionnels venus d’ailleurs pour se préparer à intégrer véritablement le groupe» précise l’ancien coach des Lions.


En plus de la présence de ce joueur de notre championnat local, on note pareillement le retour de certains anciens joueurs de l’équipe nationale. Il s’agit de Benoit Assou Ekotto, joueur de Queen Park Rangers, club de deuxième division anglaise. On note dans ce même sillage, la convocation des attaquants Vincent Aboubakar, en regain de forme à Lorient (France) et Landry Nguemo (Bordeaux, France), des milieux Raoul Cédric Loé (CA Osasuna, Espagne) et Stéphane Mbia (FC Séville, Espagne).

L'autre fait marquant de la liste de Volker Finke  est la relégation du gardien Idriss Carlos Kameni dans la liste d'attente, lui qu'on dit ‘'en sursis'' dans son club de Malaga (Espagne).


Bien qu'en tête du groupe I, le Cameroun, qui a réussi à l'aller un nul vierge contre la Tunisie, le 13 octobre dernier à Radès, doit impérativement l'emporter à domicile pour obtenir son ticket du Mondial.

Le stage des Lions indomptables débute lundi prochain à Mbankomo, une localité située dans la banlieue de la capitale du pays, Yaoundé.

 

Hervé Villard Njiélé


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Douala : Les employés d’Afrique construction en grève

8 Novembre 2013, 16:17pm

Publié par Hervé Villard

Ces derniers  revendiquent  les aérés de salaire du mois d’octobre et leur inscription à la Cnps

 

L’agence Afrique construction située non loin du carrefour «deux églises» a connu une ambiance toute particulière depuis le mercredi 6 novembre 2013.  En effet, les employés de cette entreprise qui fait dans la vente des produits destinés à la construction ont assiégé les bureaux d’Akwa pour manifester leur ras-le-bol.  Les uns assis à même le sol, les autres debout, ils étaient plus d’une trentaine qui voulaient se faire entendre. Comme objet de leur mécontentement, ces derniers en service depuis plus d’une décennie pour les uns et  un peu plus pour les autres réclament le paiement de leur aéré de salaire du mois d’octobre, et leur inscription à  la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ces derniers réclament en outre l’application de la convention collective qui leurs accorde plusieurs avantages et qui ordonne de revaloriser leur salaire.


Matraqués le mercredi 6 novembre 2013 jour de lancement de ce mouvement d’humeur  par les éléments des forces de l’ordre alertés, les employés de cette entreprise sont revenus à la charge hier jeudi 7 novembre 2013 matin. Pour faire entendre leur voie, ils ont barré la voie publique qui traverse le siège de cette entreprise situé à Akwa à quelques mètres du carrefour deux églises. Ce qui a causé un  embouteillage fou.


Alertés à nouveau, les éléments de la gendarmerie de Mboppi sont descendus sur les lieux pour faire régner de l’ordre.  Les grévistes qui ont essayé la veille de prendre en otage le gérant de cette structure seront chassés à coup de bâton et de matraque. Sous la menace des forces de l’ordre, ils vont abandonner les lieux non sans promettre de recommencer si les problèmes posés ne trouvent pas de solution. L’un d’entre eux courroucé par l’attitude des responsables qui, au lieu d’ouvrir un dialogue cherchent  plutôt à les museler a promis de saisir l’inspection du travail pour dénoncer ces irrégularités.


Sur le lieu de l’incident hier aux environs de 12h30min, le calme était revenu au sein de cette agence d’Afrique Construction. Les grévistes avaient foutu le camp. Trois gendarmes matraques en main étaient postés tels des soldats devant cette entreprise. Les marchandises étaient (fers, ciments brouettes et autres) exposées.  Rien ne faisait savoir qu’il y  a eu mouvement de grève à cet endroit. En dehors des commerçants opérant dans le périmètre et quelques « call boxeuses » qui  commentaient cette actualité, plus personnes n’en parlait. Même pas le gestionnaire de cette structure rencontré. Sans décliner son identité, il ne s’est pas prononcé sur ce qui s’est passé.

D’après les riverains, les employés en grève ont déclaré qu’ils sont endettés et que leurs enfants sont renvoyés de leurs écoles pour des problèmes de scolarité.


Hervé Villard Njiélé

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Théophile Feunkou (Coach Union de Douala): «On répond aux bavards par les résultats du terrain »

4 Novembre 2013, 20:31pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Après la brillante victoire de son équipe les Nassaras Gamakaî sur celle de Canon de yaoundé pendant la 25ème journée de la Mtn élite one, Théophile feunkou ,entraineur de l'Union de Douala exprime sa satisfaction. Lisez plutôt !!!.

 

«Nous sommes contents ce soir parce que nous avons remporté cette rencontre. La grande satisfaction c’est que, nous avons marqué sept buts. Ce qui nous réconforte, c’est que nous sommes sur la bonne voie. Car, il  y a eu des buts où, c’est le travail que nous avons fait en semaine qui nous ont permis de marquer. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Canon. Mais, je pense que c’est la réussite que nous avons eu toute suite c'est-à-dire directement après le coup d’envoi de la rencontre qui est à l’origine de ce résultat. On aurait du marqué neuf buts, mais, on en a inscrit sept et on va le prendre avec beaucoup plus de plaisir. C’est le travail qui est le fruit de ce résultat. Quand je prenais cette équipe en juin, on était 10ème. Avec le travail, et la foi aujourd’hui avec l’aide de Dieu on vise une place au podium. C’est le travail et rien que le travail.  Vous savez quand je prenais la tête de cette équipe, les gens ont prédit la descente d’Union de deuxième division. Ils ont dit que le président avait fait le mauvais choix. Aujourd’hui je peux leur dire que le football ce ne sont pas les bruits. C’est le travail et rien que le travail.  Ce que je dis à mes poulains tous les jours c’est que le football c’est le terrain ce n’est pas le bavardage. On répond aux bavards par les résultats du terrain »


Réaction récueillie par Hervé Villard Njiélé

 


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Oscar Eyoum (Coach de Canon de Yaoundé): «On va essayer de travailler pour rectifier ce qui n’a pas marché»

4 Novembre 2013, 20:25pm

Publié par Hervé Villard

 

Rencontré après la rencontre de la 25ème journée de la Mtn élite One perdu face à Union de Douala par 1but contre 7 au stade de la réunification de Bépanda, Oscar Eyoum le coach de Canon de Yaoundé bien que déçu s'est confié dans les colonnes de WWW.hervevillard.over-blog.com.Lisez-plutôt!!

Quel sentiment  vous anime après ce classico perdu 1but contre 7 face à l'Union de Douala ?


«L’impression que j’ai après cette rencontre est celui d’un entraineur déçu. C’est celui d’un entraineur qui voit son travail coulé dans un fleuve. C’est l’impression d’un entraineur qui va se remettre en cause et repartir dans une nouvelle semaine pour essayer de remettre les choses en ordre. On va essayer de travailler pour rectifier ce qui n’a pas marché. On va continuer de travailler pour attendre le prochain client, pour ne pas rester ridicule, on va travailler pour rester nous même.


Qu’est ce qui a fait problème cette après midi ?

Il n’y a pas de problème chez nous. Rien n’a véritablement marché aujourd’hui. Tout ce qu’on n’a tenté n’a pas réussi. Personne n’est sorti du lot véritablement cet après midi. Voilà, on a payé cash pendant la rencontre, c’est ce qui est arrivé, on va rentrer pour pouvoir analyser véritablement  ce qui s’est passé aujourd’hui. Malgré cela, il faut dire qu’on n’a pas passé une mauvaise saison dans l’ensemble, le Canon de Yaoundé vous le savez est partir de la position de relégable pour se retrouver là. On  va faire le bilan de la saison après la 26ème journée. On perd certainement la lutte pour la troisième place. Il fallait bien que cela arrive. Ce n’est que normal que dans une compétition il y ait un vainqueur et un vaincu. Bon cet après midi c’est Union de Douala qui a eu cette chance là. Et ce n’est que Normal.

Notre adversaire du jour a été au dessus de nous ce n’est plus à démontrer. Union de Douala était dans ses beaux jours et ils l’ont démontré vous n’avez qu’à voir le score. Mais nous, on va rentrer pour essayer de nous rétablir. Il y aune dernière journée qui reste, on espère qu’à notre retour on aura la chance de nous refaire pour changer la donne des choses. »

 

Réalisées par Hervé Villard Njiélé

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Alexandre Bélinga: «Nous pouvons souffler encore pendant 24h »

4 Novembre 2013, 20:17pm

Publié par Hervé Villard

  

  

ALEXANDRE BELINGARencontré après la rencontre Astres –Young sport Academy de Bamenda comptant pour la 25ème et avant dernière journée de la Mtn élite one, rencontre remportée par les brésiliens de Bépanda (1-0), Alexandre Bélinga, le coach des Astres de Douala, revient sur ce match difficile. Et d’avantage, sur la course au titre de champion du Cameroun pleine de suspens. Il évoque  en passant  le coude à coude entre l’équipe de Coton sport de Garoua et les Astres  et pareillement cette fin de saison difficile pour son équipe. Lisez plutôt ! 

 

Astres 1 Young sport 0. Une difficile victoire des Astres de Douala coach ? 

 

«C’est vrai il  était question pour nous de gérer nos efforts et d’attendre le bon moment qui va nous permettre de marquer un seul but pour gagner cette rencontre. Maintenant, c’est ce que nous avons fait. Je félicite mon équipe pour la bonne gestion de cette rencontre. Je me félicite et je félicite mes joueurs qui ont respecté et appliqué les consignes données.

 

Il faut dire que cette victoire permet d’entretenir l’espoir pour le titre de champion ? 

C’est ce que je ne fais que dire. Et, je le répète d’ailleurs chaque fois. Même pour Coton Sport de Garoua, ce ne sera pas facile. Entre eux et nous, c’est le coude à coude. Maintenant, nous pouvons souffler encore pendant 24h en attendant l’issue de la rencontre Coton sport de Garoua contre le Fovu de Baham. On espère tout simplement que Fovu va faire un bon résultat à Garoua.  Je vous dis  que c’est dur, c’est vraiment dur. Mais, si c’est dur  pour nous, c’est également dur pour le Coton, il faut le reconnaitre. Et ce sera dur ainsi jusqu’à la 26ème journée. Nous avons joué aujourd’hui, nous allons jouer  mercredi et dimanche aussi. C’est celui qui va laisser là peau entre ces deux rencontres qui perdra le titre.

 

Les   Astres  de Douala  sont en train de finir la saison à genou? 

C’est vrai, nous finissons la saison à genou. Mais, quand on portait le championnat par la tête, les autres étaient à genou. Pourquoi vous me demandez cela maintenant comme si quand on commençait le championnat les autres étaient à 20 mètres de l’arrivée et nous à cinq mètres. Je vous rappel qu’on a commencé le championnat tous au même niveau. Quand on a commencé le championnat, nous avons fourni des efforts et ce n’est que normal que l’organisme nous réclame son dû aujourd’hui. C’est tout à fait normal. Les équipes qui étaient à la traine sont en train d’avancer et nous sommes en train de reculer. Nous finissons certes la saison à genou mais, nous venons quand même de réaliser une victoire. Pour l’instant, nous sommes provisoirement leaders.  La dernière journée sera vraiment dure. Ce que nous allons faire, c’est d’essayer d’avoir un programme de récupération pour permettre à mes poulains de bien gérer ces rencontres là. On  va essayer d’associer de nouveaux joueurs pour  permettre à mon effectif d’être frais dimanche prochain.

Un mot sur  votre adversaire de la 25ème journée? 

 

Young sport académie a déroulé son jeu. C’est une équipe très athlétique. Et quand vous ajoutez que c’est une académie vous comprenez que c’est une équipe qui sait jouer au football. On a tout simplement bien gérer et on attendu le moment important pour marquer le but.


Réalisée par Hervé Villard Njiélé 

 

 

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Me Arioste Nangna: «Il faut que l’Etat paie les émoluments des huissiers»

4 Novembre 2013, 20:08pm

Publié par Hervé Villard


Avocat au barreau du Cameroun, Me Arioste Nangna analyse les incidences de la grève des huissiers de justice sur le système judiciaire au Cameroun. Rencontré dans ses bureaux sis à Akwa par La Nouvelle Expression, le célèbre avocat revient pareillement sur la profession d’huissier de justice pas trop connue du public

 


Les huissiers de justice sont en grève depuis le lundi 28 octobre 2013. Quelles influences ce mouvement d’humeur peut-il avoir sur la justice en général ?


Si la grève des huissiers est avérée, c’est un acte  très grave. Puisque  la justice ne pourra plus être rendue. Ceci pour la simple raison que les huissiers de justice sont au début et à la fin de toutes  les procédures judiciaires. Ce sont des huissiers qui introduisent une instance. Ce sont les huissiers de justice qui exécutent les décisions de justice. Au début, ils servent les assignations, ils servent les assignations à comparutions en matière pénale.  Ils servent des convocations. Car, s’ils ne le font pas, les justiciables ne pourront pas être au courant des procédures judiciaires qu’il y a à leur encontre. Quand une décision est rendue, il faut l’exécuter. Et, c’est l’huissier qui l’exécute.  S’il s’agit d’un paiement, c’est l’huissier. Quand il s’agit d’une expulsion, c’est également l’huissier. Si cette grève est avérée cela veut tout simplement dire que toute la justice sera suspendue pendant la grève.


Vous dites que la justice dans son ensemble sera paralysée pendant la grève des huissiers. Quels pouvoirs ont ces agents de la justice pour bloquer tout le système judiciaire ?


C’est une affaire de compétence tout simplement. Puisque, la justice est mue par les différents corps. Nous avons les magistrats, les avocats, les huissiers et d’une manière un peu plus particulière les Notaires. Le corps des huissiers, qui est également appelé agents d’exécutions,  est un corps spécial. L’huissier donne une valeur forte à tous les niveaux dans l’accomplissement des actes de justices. Les actes d’un avocat sont contestables parce que l’avocat représente un individu, un justiciable. Alors que les actes  d’huissiers sont les actes authentiques, qui ne peuvent être attaqués que par la mesure qu’on appelle la procédure de faux. Quand un huissier dit « j’ai vu »c’est que c’est vrai, on ne discute pas.

 S’agissant de la grève des huissiers dans un état comme le notre, ça voudrait tout simplement  dire que, si vous êtes victimes d’une infraction, vous ne pouvez pas intenter une procédure judiciaire. Puisqu’il n y a pas un huissier pour servir à cette personne une assignation. C'est-à-dire l’inviter devant le juge.  C’est par là que tout commence.

Et pour ceux qui ont des décisions de justice à faire appliquer, il ne peut pas l’exécuter. La justice étant rendue, il faut l’huissier pour faire exécuter les décisions de justice.


Comment fonctionne ces auxiliaires de justice ? Les huissiers de justices  sont-ils  des fonctionnaires de l’Etat ou c’est une profession libérale comme celle des avocats ?


Les huissiers ont un statut particulier en ce sens que, premièrement, ils sont sous l’autorité hiérarchique du procureur général. Ce qui veut dire qu’en matière pénale par exemple, ils peuvent servir des significations, des convocations, qui sont des actes  qui émanent du parquet ou du tribunal. Et, quand ils servent ces actes, là, l’Etat les paye. Ils ont droit à des émoluments. Ce qui fait qu’ils ont un statut particulier en ce sens que, en même temps ils sont indépendant et  d’un autre coté, ils sont au service  de l’Etat. Ils ont droits aux émoluments  quand ils accomplissent des actes pour l’Etat.

Quand le procureur veut convoquer un individu, pour être sur que la personne a été atteint, il faut que ce soit l’huissier qui le fasse. Et quand l’huissier accomplis ces diligences là, il faut qu’il soit payer en retour. Quand les avocats requièrent les huissiers pour un service, ils paient pour cela. C’est donc de la même manière que l’Etat paye les huissiers.  Ces émoluments sont payés de manière trimestrielle. L’huissier  n’est pas un agent de l’Etat.  Mais, celui-ci lui confie juste une charge et le paye en fonction de cela. Mais, C’est l’Etat qui décide où l’huissier va s’installer. L’huissier dans la vie de la justice a un rôle indispensable parce qu’il est au début et à la fin de l’action judiciaire.


Les huissiers de justices évoquent comment motif de grève le non paiement par l’Etat de leurs émoluments. Quelles réactions ?


Un service rendu doit être payé. Si on est dans un état de droit, l’Etat doit payer les émoluments de ces huissiers de justice. L’Etat de droit voudrait tout simplement dire la soumission de l’Etat aux règles qu’elle s’est elle-même donnée. L’Etat doit reverser à période régulière aux huissiers leurs émoluments. Ces émoluments représentent le travail que les huissiers ont fait pour luit. Il  faudrait que l’Etat paie cela. Puisque si  les particuliers paient les huissiers pour le travail qu’ils leurs rendent au quotidien, pourquoi l’Etat à qui, ces derniers rendent pareillement service ne voudrait-il pas les payer ? Il faut que  L’Etat les paie pour que la grève s’arrête. Surtout que cette situation ne date pas d’aujourd’hui. L’Etat est le garant du fonctionnement judiciaire. S’il ne veut pas que le système judiciaire soit paralysé, qu’il paie les émoluments des huissiers. Afin que ces derniers paient leurs employés, leurs charges locatives et autres

 

 Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

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Douala : Six écoles primaires relookées par le Cerac

4 Novembre 2013, 19:59pm

Publié par Hervé Villard

Catherine Esso représentante  de Chantal Biya était dans  ces écoles situées à Bonamoussadi samedi 26 octobre 2013 derniers, pour réceptionner les travaux de réaménagement des dits établissements  

 

 

http://cameroon-tribune.cm

Le complexe regroupant les six écoles primaires publiques d’application de Bonamoussadi, dans l’arrondissement de Douala 5ème affiche fière allure. Depuis samedi dernier date de  la réception des travaux de réaménagement de ce complexe par Catherine Esso représentante personnelle de Chantal Biya, la présidente du Cerac (cercle des amis du Cameroun), c’est l’embonpoint qui se vit dans ces écoles désormais.

 

Tout est flambant neuf.  Le portail, les fenêtres, les portes et le mât dudit complexe sont   peints en gris. Le reflet du soleil fait  scintiller davantage  les bâtiments  peint en jaune. Le dit complexe à été rénové. Il est un peu plus de 11 heures ce lundi 28 octobre 2013.  Dans ce complexe scolaire où la vie a repris de plus belle depuis ce lundi, ce sont les élèves et les enseignants qui apprécient  les premiers, les belles œuvres du Cérac.

 Assis sur les tables bancs neufs et regardant au tableau noir nouvellement confectionné, ils suivent attentivement les leçons des enseignants, eux aussi contents d’enseigner dans une école aussi belle. L’un des aspects importants à signaler c’est également le fait que ces derniers peuvent aller gentiment au petit coin sans se soucier. Car, les toilettes, véritables lieux insalubres des écoles primaires publiques de la ville de Douala, ont  été réaménagés.  

 

Le relooking de cet établissement primaire dans l’ensemble est l’œuvre de Chantal Biya, présidente fondatrice du  cercle des amis du Cameroun(Cerac), ambassadrice de bonne volonté.

 

Entre autres actions menées par ledit cercle, on peut dénombrer la reconstruction du nouveau mur ; le lissage du  sol  des salles de classe, des vérandas et du bloc administratif.

On met également à l’actif de ce cercle, la construction de huit latrines, la réhabilitation de 24 toilettes, la plomberie, de tous les points d’eau, des circuits électriques; la fabrication et la pose des
menuiseries métalliques et bois.

En outre, on note la confection et la pose des
enseignes, des travaux de peinture des murs intérieurs et
extérieurs de ce complexe.

 

 « L’action menée par Chantal Biya a rehaussée l’éclat de notre établissement. Il y a quelques temps, cet  espace était semblable à une véritable broussaille. Comme vous pouvez le constater, le terrain de sport a été rénové. Il  peut désormais abriter près de 4 salles de classes par séance pratique», confie Yaya Edouard, enseignant de sport tout souriant.

Le corps administratif, quant à lui s’estime heureux d’avoir reçu cette manne tombée du ciel. «Notre complexe a été crée en 1986. Depuis sa création, il n’y a jamais eu de rénovation. Les toilettes étaient presqu’inexistantes, les bancs étaient cassés. Bref, Tout était à refaire. Le Cerac a contribué  à améliorer notre   cadre de travail », déclare ému le directeur du Groupe 3B.

 

 L’œuvre du Cerac permet aux 3130 élèves régulièrement inscrits depuis le mois  dernier   au sein des Six écoles primaires publiques d’application de Bonamoussadi d’être désormais  épargnés des problèmes majeurs auxquels ils étaient exposés. Face à cette  opération de rénovation, les dirigeants dudit établissement sollicitent le soutien de  Françoise Foning en vu de renforcer la sécurité au sein de cette école publique.

A coté de ces réalisations, le Cérac a remis des dons à cent  associations.

 

 Hervé Villard Njiélé/ Christelle Ekollo(Stagiaire)

 

 

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Marché Congo: La reconstruction toujours à poids mort

4 Novembre 2013, 19:53pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Entamés depuis janvier 2013 suite à l’incendie de l’année précédente, les travaux de rétablissement du Marché Congo sont interrompus depuis quelques temps

 incendie au marché Dakar

 Une grande barrière faite en matériaux provisoires et un gardien à l’entrée. Voilà la première image observée ce lundi 28 octobre 2013 à l’entrée du site de reconstruction du marché Congo. Il est un peu plus de 11h. L’interdiction d’accès à celui-ci pourrait laisser croire que des grands travaux s’y effectuent. Et pourtant, ce n’est aucunement le cas. Depuis l’immeuble voisin, l’on peut faire le constat. En termes de construction, le site est pratiquement vide. Excepté quelques dépôts abritant certains matériaux de construction. A savoir planches, bétonnières, ciments, parpaings et autres. Aucune autre construction n’est visible. Les quelques  six employés présent ici sont inactifs. Pendant que certaines papotent entre eux, d’autres font leur sieste dans les dépôts abritant ces matériaux de travail.

 D’après certaines informations, le site de reconstruction du marché Congo servirait actuellement à la fabrication des parpaings destinés à la construction des 10000 habitats de Yassa.   Chose curieuse qui pousse les uns et les autres  à s’interroger si les travaux de reconstruction de ce marché sont toujours d’actualité.

Selon une source proche de ce chantier, les travaux de construction du marché Congo ont été interrompus depuis quelques temps. D’après cette dernière   qui préfère garder son anonymat, le manque de ressources financières serait la principale cause de cet arrêt des travaux.

En mars dernier pourtant, l’on se souvient, on parlait d’une somme de 7 milliards déboursée par le partenariat Communauté urbaine de Douala (Cud) et la Southwest international construction corporation (Sicc) pour la réalisation des travaux de construction de ce marché.

 

 

Inquiétudes

Du coup, tous les commerçants sont inquiets et mécontents. Ils se posent des questions sur l’opportunité de ce projet de réhabilitation du marché qui ne leur profite pas en réalité. « On nous a dit au moment du lancement de ce chantier de construction du marché Congo que les choses allaient aller vite. Et que les commerçants seront en sécurité. Qu’ils ne  pourront  plus être victime d’incendie comme ce qui s’est passé la dernière fois. Mais depuis  le lancement des travaux, il n ya plus rien eu. On est fatigué d’attendre» déclare un commerçant du Marché Congo tout courroucé.

La situation qui prévaut actuellement dans ce marché, désolent tous les commerçants de ce marché qui avaient pourtant nourri un grand espoir par rapport à ce projet. «Depuis que ma boutique a brûlé, je n’ai plus de boutique. Je suis obligé d’exposer mes marchandises en bordure de route. Je comptais beaucoup sur la reconstruction rapide du marché tel que annoncée lors de la cérémonie de la pose de la première pierre pour me relancer. Depuis là, je suis condamné à souffrir. Je ne sais pas ce que ce projet est devenu», rajoute un autre commerçant tout désespéré.

Pour Alice Maguedjio,  la présidente du syndicat des commerçants détaillant du Wouri, rencontrée, l’arrêt de ce chantier est une véritable peine pour les commerçants du Marché Congo. «Nous avons eu un petit espoir lorsque la première pierre avait été posée. Mais actuellement, tout ce passe comme s’il y a quelque chose qui ne va pas. Nous avons eu l’information selon laquelle, des tracts circulent demandant aux commerçants d’acheter des boutiques qui ne sont pourtant pas encore construites. Le syndicat projette de donner une conférence afin de donner des informations nécessaires à ce sujet, aux commerçants qui sont déjà aux abois», explique  celle-ci avant d’ajouter «notre souhait est que les travaux puissent avancer. Nous pensons que l’entreprise chargée de ces travaux a les moyens nécessaires pour mettre cet œuvre sur pied. Au cas contraire, qu’il nous le fasse savoir parce que c’est nous les victimes. Et nous sommes prêt à tout donner pour que la construction soit effective», ajoute-t-elle.

 Joint au téléphone, un responsable de la Southwest international construction corporation nous informe que les dirigeants de cette structure sont tous à Yaoundé pour une réunion et ne seront de retour que ce jour.

 

 Hervé Villard Njiélé/incendie au marché Dakar Bravo Tchundju

 

 

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L’adversaire du Notaire Joël Etoke recherché par la police

4 Novembre 2013, 19:42pm

Publié par Hervé Villard

 Un  mandat d’arrêt  contre Dibongue Motassi  a été signé par le tribunal de Grande instance du Wouri, depuis le 26 février 2013


L’information parait banale pourtant c’est vrai. Dibongue Motassi, le cousin de Me  Joël Etoke  qui l’a séquestré à la rue Pau il y a quelques jours est recherché par la police.

Selon des informations en possession de La Nouvelle Expression, un mandat d’arrêt a été décerné contre ce dernier  par le tribunal de Grande instance du Wouri depuis le 26 février 2013.

Selon ce mandat d’arrêt signé par le président de tribunal de cette juridiction de deuxième degré,  Wilhem Dibongue Motassi et Lidia Endale Motassi de nationalité camerounaise sont condamnés à un an d’emprisonnement ferme.

En effet, à la suite du jugement n°034 de la session criminel de ce tribunal, rendue le 26 février 2013 et reconnaissant ces derniers coupables de complicité de faux et usage de faux en écriture publique et authentique et de complicité d’abus de fonction, ils  ont été condamnés à un an d’emprisonnement ferme. Le tribunal de Grande instance du Wouri qui a rendu la décision les a pareillement condamnés à payer à Me Joël Etoke, la somme de 700.000.000fcfa  et un dépend de 35.084.872 fcfa. En cas de non paiement des dépens, le président de la cours siégeant en matière criminelle a fixé  la durée de la contrainte par corps à cinq ans d’emprisonnement ferme.

Selon des informations recueillies à bonnes sources, Wilhem Dibongue Motassi et Lidia Endale Motassi ont été condamnés  par  la justice, dans le cadre d’un litige foncier les opposant à Me Joël Etoke. Litige qu’ils  ont d’ailleurs perdu conformément à la décision de justice suscitée.

Revenant à la charge il y a quelques jours, Wilhem Dibongue Motassi qui avait pourtant perdu ce procès et qui devait, selon la décision de justice rendue,  être en train de purger sa peine à la prison centrale de New-bell, est allé séquestrer Me Etoke dans son domicile dimanche dernier .Aidé par les agents des services de sécurité, il at  jeté les affaires de Me  Joël Etoke dans la cour.

Une chose qui est surprenant quand on regarde la décision de justice rendue par le tribunal de Grande instance du Wouri.

 Après le traumatisme suivi suite à cette affaire de délogement forcé, même s’il reste toujours prisonnier chez lui à la Rue Pau, au niveau du bureau des transports à Akwa, Me Joël Etoke se remet tout doucement a-t-on appris.

 

Hervé Villard Njiélé

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Incendie à Douala : Plusieurs maisons rasées par les flammes.

4 Novembre 2013, 19:28pm

Publié par Hervé Villard

  Le drame s’est produit ce mercredi 30 octobre 2013, aux environs  de 19 h au marché Congo.

 

Copie (2) de PICT0174

Les habitants d’une cour commune au quartier Makéa, ne sont pas prêts d’oublier la nuit  du 30  octobre 2013.   Pendant cette nuit là, ils ont été victimes d’un incendie qui a fait des ravages et qui a emporté une partie de leur vie.  L’une des victimes, Mme Maïmouna est presqu’inconsolable. Assise sur une chaise près des décombres,  cette dernière est sans voix.  Car, tout ce qu’elle possédait a été emporté par ces vilaines flammes avares.

En fait aux environs de 19h ce mercredi, un  feu banal a commencé dans l’une des maisons en matériaux provisoires situées tout près, avant d’embraser plusieurs autres bâtisses du même  genre. Emportant ainsi vêtements, ustensiles, documents importants. Bref  tout le contenu des maisons.

 En fait d’après les  informations recueillies sur le site, le feu serait parti d’une cuisine.  Une femme aurait laissé une marmite d’huile sur le feu. Et, c’est pendant qu’elle accompagnait une  amie que le pire est arrivé.  «C’est une femme qui a oubliée la marmite d’huile au feu », déclare une voisine. Un oubli qui laissera ainsi  de nombreux sans abris, dépourvus de tout bien matériel.  «J’étais en voyage au village quand les enfants m’ont appelé, les dégâts  sont énormes et les  élèves habitants ici n’ont plus rien, même pas un cahier  et  même les pièces  comme les actes de naissances sont partis en fumée », indique Lamida Mama propriétaire de l’une de ses maisons. C’est grâce à l’intervention des sapeurs pompiers, que les flammes vont être maîtrisées.

Sur le site ce jeudi 31, une légère  fumée se dégage  encore  des décombres. De nombreuses personnes vont et viennent et  essayent de récupérer des choses comme des tôles et des morceaux de fer.

 

Malgré le malheur, les petites  affaires se font déjà.  Des matériaux récupérés sont délicatement rangés dans les  sacs et  rapidement échangés contre de l’argent. On apprend également que cet incendie a fait le bonheur des hors la loi. « Les bandits ont profité de l’occasion  pour emporter les choses qu’on a pu sortir  des flammes. On a une moto, un ventilateur, et un congélateur qui sont introuvables pourtant on a pu les récupérer à temps   », confie Nelly Marcelle, une habitante.

Les habitants de ce lieu se donnent déjà des coups  de main pour se reconstruire  un nouvel abri. Des techniciens d’une journée  s’attèlent déjà  à récupérer des tôles. Afin de trouver rapidement une solution aux différentes familles, désormais sans abris. « Il y a beaucoup de familles ici qui n’ont plus de maison et je suis obligé de reconstruire rapidement pour venir au secours à ces gens  », ajoute le propriétaire des lieux.

Finalement le marché  Congo et ses encablures sont un terrain fertile pour les incendies. Pendant  que le marché est en attente de construction, ce sont les maisons qui rentrent dans la dance.

 

 

Hervé Villard Njiélé/Lucienne Wassi

 

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