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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Ligue 1: News-Stars éblouit Renaissance de Ngoumou

19 Mars 2014, 16:58pm

Publié par Hervé Villard

L’équipe de  la ville de Douala a sévèrement battu  Renaissance de Ngoumou (4-0).  C’était  lors de la 9ème journée du championnat national de 1ère division qui s’est joué hier dimanche 16 mars 2014 au stade de la Réunification de Bépanda. 

 New Stars de DoualaJPG

C’est   tout joyeux que le staff administratif, le staff technique  les joueurs et les supporters de News Stars de Douala ont quitté le stade de la réunification de Bépanda  ce  dimanche 16 mars après midi. Après  leur  brillante victoire (4-0) sur  l’équipe de Renaissance de Ngoumou  ces derniers  n’ont  pas pu dissimuler leur joie.  Car, l’émotion était  à son paroxysme. Supporters, joueurs, encadreurs et tous les autres membres sympathisants  ont exulté de joie en quittant l’antre du stade de la réunification. La joie de tout ceux qui gravitent autour de cette équipe étaient aussi grande parce que, en plus d’empocher les trois points en jeu durant cette rencontre, New-stars de Douala a littéralement  marché  sur son  adversaire du jour. «Les Nouvelles Etoiles »  de  la ville de Douala ont  régné en maitre durant cette rencontre. Elles  ont comme l’ont déclaré nombreux de leurs supporters fous de joie,  donné une leçon de football à leur adversaire du jour, Renaissance de Ngoumou , en dominant entièrement cette rencontre dans presque tous les compartiments. Une autre raison des moindres,  c’est  l’espoir qu’a donné cette victoire. Après avoir sombré durant la 5ème et 6ème journée de ce championnat parce que battu successivement par Panthère de Bangangté (0-1) et  par l’Union de Douala (0-3), les poulains de Djonkep Bonaventure  ont renoué avec la victoire. « On est très  heureux d’avoir  arraché les trois points de la rencontre. Après  notre défaite (0-3) face à Union de Douala, on avait presque perdu la face dans ce championnat. On espère que cette victoire de 4buts à zéro, va nous donner du courage d’aller chercher  les autres points. Puisque, le championnat est assez long », déclare  Ngando Mbiala , l’un des  joueurs de News-Stars de Douala, butteur durant cette rencontre.

Son point  de vue est partagé par ses coéquipiers qui estiment qu’ils doivent travailler d’avantage, pour produire des spectacles comme ce qu’ils ont fait hier pour remporter les matches et glaner des points importants.  «C’est un plaisir pour nous de gagner cet après midi. On espère tout simplement que les autres journées seront comme celle-ci. C’est du moins ce que nous souhaitons. Mais, on attend pour voir la suite», affirme Didier Yimga aussi buteur dans cette rencontre. Plus heureux encore  après cette rencontre c’est le coach Bonaventure Djonkep. Après les deux dernières défaites enregistrées par  son club, celui qui  occupe désormais le banc de touche de l’équipe nationale A’ n’avait plus le cœur tranquille. La joie qui a  illuminé son visage après cette rencontre  traduit  à suffisance  la sérénité  qui  est revenue dans ce club.

Au niveau de la rencontre proprement dite,  il faut dire que les poulains de Bonaventure Djonkep se sont carrément baladés durant cette rencontre. Dès l’entame,  ils ont manifesté leur envie de dominer cette rencontre et surtout de renouer avec cette victoire qui les fuit depuis quelques journées déjà. Ils  sont sur tous les ballons  mais  pêchent par la finition. Les nombreuses occasions  qui s’offrent à eux sont mal négociées par  les attaquants  de ce club. La véritable occasion transformée en but intervient à  la 24ème minute.  Suite à une belle phase de jeu bien Didier Yimga (8) bien servi dans la surface de réparation, pousse le ballon dans les filets. Et c’est sur ce score que  les deux équipes vont à la pause.

A la reprise, malgré les soubresauts de Renaissance de Ngoumou,   l’équipe de New-Stars de Douala garde le moral haut. Elle essouffle d’ailleurs son adversaire avec un 2ème but inscrit à la 68ème minute. C’est Youmbi Epandé, qui trouve cette fois  le chemin de filets. Arouna Sangou  par la suite, inscrit le 3ème but de New-Stars et Ngando Mbiala le 4ème sur pénalty à la fin de la rencontre. C’est donc sur ce score de 4buts à zéro  en faveur de New-stars que les deux équipes se séparent.

Bien avant cette rencontre, en levée de rideau, ce sont les Astres de Douala qui battaient  Canon de Yaoundé par un but contre zéro au stade de la réunification. Le seul but de cette rencontre a été inscrit par Ebah Tobbie à la 78ème minute.

Autres rencontres.

Dans les autres rencontres de cette 9ème journée de la ligue 1,  Union de Douala a battu Ums de Loum sur ses propres installations à Njombé (2-0). C’est le même score qui a sanctionné la rencontre opposant Tonnerre de Yaoundé à Young Sport Academy de Bamenda au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. A  Bafoussam, Fovu a disposé de Douala Athlétic Club de Douala par deux buts contre un.

 

Hervé Villard Njiélé


Résultat provisoire 9ème journée 

New-Stars de Douala    4-0  Renaissance de Ngoumou 

Ums de Loum            0-2  Union de Douala 

Astres de Douala  1-0  Canon de Yaoundé 

Tkc Yaoundé     1- 1 Young Sport Academy Bamenda

Fovu de Baham   2- 1  Douala Academy Club de Douala

Unisport du Haut- Nkam  1-0  Sable de Batie

Corpion de Bé   0-2  Bamboutos de Mbouda

 

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Decès de Lapiro de Mbanga: les témoignages des riverains affligés

19 Mars 2014, 16:56pm

Publié par Hervé Villard

Essame Roger  (proche de la famille)


«C’était un  très grand conseiller »


Il y a de cela six mois que nous sommes au parfum de son état de santé chancelant. Nous avons appris que sa maladie était sérieuse puisque les rapports qui nous parvenaient faisaient état de ce qu’il était vraiment malade. J’étais  en déplacement quand j’ai appris la triste nouvelle. C’est mon épouse qui m’en a informé. Sa disparition nous écœure. Car, cela laisse un vide parmi nous. Lapiro de Mbanga nous montrait la route à suivre. Avant son départ aux Usa, il nous a réunis et nous a fait comprendre qu’il  viendra nous pendre en charge. Aujourd’hui, il nous laisse orphelin. Il demeure le chef de quartier qui a impulsé le développement quartier 12 à Mbanga. Je retiens de lui l’image d’un bon père de famille, l’image d’un visionnaire, d’un très grand conseiller et surtout l’image d’un rassembleur.

 



Bebe Ekosso (ami du défunt)


« C’est une grosse perte pour moi »

 


Lapiro de Mbanga était un père pour moi. Son décès ne m’as pas du tout surpris. Parce que, le 8 mars 2014, il y a eu une fausse rumeur de son décès qui a circulé. Comme j’étais en contact avec son épouse, elle m’a fait savoir que la nouvelle était fausse et que Ndinga man était dans le coma depuis trois semaines. Quand Lapiro était vivant, il m’appelait chaque fois qu’il avait besoin d’un service et je le lui rendais. Je n’ai pas trop été surpris de son décès, je savais qu’il pouvait mourir d’un moment à l’autre. Il m’a dit un jour que ce sont les remèdes qui le maintenaient en vie. Et, qu’il souffrait d’un cancer des os qui avait atteint une certaine propension. Et que si j’entendais qu’il est mort que cela ne me surprenne pas. Il m’avait prévenu. Il était plus qu’un père pour moi, un véritable conseiller. J’ai presse que été élevé par lui. C’est une grosse perte pour moi.

 


Boh Nyake Antoine (1er fils du défunt)



« Qu’on nous laisse enterrer notre père »


J’ai appris la nouvelle de la maman qui le garde depuis qu’il est malade. Je souffre énormément depuis que j’ai appris cette nouvelle.  Mon père avent d’aller  en prison n’était pas malade. Je paris fort qu’il a choppé  cette maladie en prison. C’est à cause du gouvernement camerounais qu’il est décédé. Mon père était un homme droit, un homme du peuple, un homme qui savait dire la vérité. J’accuse le gouvernement parce que ce sont eux qui ont envoyé mon père en prison pour rien. Mon opère s’est battu pour la liberté des gens. C’est aussi vrai que c’est Dieu qui décide sur tout. Mais, beaucoup de chose se sont passées à la prison. Mon père est un martyr au rang des Um Nyobe. Le combat qu’il a fait est un combat que Dieu seul le lui a confié. Notre père nous a appris comment vivre dans la dignité. Il nous a appris le respect du prochain. Son combat sera continué par les autres. Nous pleurons parce que nous avons perdu un homme de poigne. Tout ce que je demande c’est qu’on nous laisse enterrer notre père. Nous avons perdu un homme  de poigne, un père exemplaire. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère.

 

Rassemblées par Hervé Villard Njiélé de retour de Mbanga

 

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Décès de Lapiro : Mbanga pleure son héros

19 Mars 2014, 14:32pm

Publié par Hervé Villard

Les habitants de cette  ville ont rendu  chacun à sa manière un vibrant hommage à  Lapiro de Mbanga décédé, le dimanche 16 mars 2014 aux Etats  Unis d’Amérique  de suite de maladie

Mbanga ce lundi 17 mars 2014. Il est 14h30 minutes. Le soleil qui darde ses rayons sur cette ville du département du Moungo est au zénith. A la gare, les passagers et les véhicules vont et viennent sans soucis.  Il règne un calme plat.  Les activités se déroulent sans souci. Ce qui surprend tous ceux qui traversent cette ville, c’est le  style  de musique qui est diffusé  par les différents baffles acoustiques installés dans les bars,  et les discothèques de cette ville.   Comme s’ils s’étaient passé  le mot, tous jouent  des disques de Lambo Pierre Roger  plus connu sous le label Lapiro  de Mbanga.  D’après  Herman, un responsable d’une discothèque de la place c’est un moyen pour rendre hommage à Lapiro de Mbanga, décédé le dimanche 16 mars 2014.  Maman Berthe,  gérante d’un débit de boisson situé non loin de la gare de Mbanga tient les mêmes propos. «Ndinga man est décédé.  C’est pourquoi, je joue ces Cd», explique-t-elle en s’empressant de servir un client qui l’interpelle.

De la gare routière au domicile du  défunt au quartier 12,  en dehors de ses mélodies qui chantent, aucun signe particulier ne communique sur le décès de cet illustre artiste qui a marqué  les années 1990  par des dénonciations  d’abus de pouvoir et autres fait qu’il décriait à travers sa musique.

 A son domicile, c’est l’euphorie totale. Des portraits de l’artiste  sont apposés sur le portail. A l’intérieur, dans une case construite, sont assis des membres de la famille, éplorée et abattues par la nouvelle du décès de celui qui était encore le bras séculier de la famille. Un poste radio diffusant  les différentes musiques chantées par Lapiro de Mbanga est disposé dans la cour. Tout prêt un poste téléviseur qui permet aux membres de   la famille de suivre les différentes informations ayant trait au décès de leur père, frère et fils. «On achevait les rites de veuvages de  la femme de son oncle décédé quand on n’a appris la nouvelle du décès de Lapiro de Mbanga. C’est sa femme qui nous a donnés  l’information. En partant aux Usa, il nous a dit au revoir.  Il nous a fait savoir qu’il revenait et qu’on ne  devait pas s’inquièter. On ne savait pas qu’il  allait mourir là-bas», affirme Louise Titty la tante du défunt, les yeux larmoyant. «Il était le père de tout le monde, c’était un homme au grand cœur. Qui prendra désormais  soin de nous?  Lapiro était tout pour nous» poursuit-elle avant de fondre en sanglot.

Véronique Mouelle Ngomsi Etonde, la sœur du défunt, est dans tous ses états. A force de pleurer, sous le coup de cette triste nouvelle qui l’a presque dépaysée, elle  est fatiguée et parle à peine. «On  a tous paniqué quand on a appris cette nouvelle. Au départ, on doutait. C’est quand sa femme a appelé depuis les Usa pour confirmer la nouvelle qu’on s’est rendu compte que c’était vrai. C’est le bras droit de la famille qui s’en va ainsi » déclare-t-elle toute anxieuse avant d’ajouter que c’est le déluge qui vient de frapper sa famille. «C’est notre bras qui vient de se casser, c’est notre baobab qui vient de tomber. Il était tout pour nous. Il résolvait presque tous les problèmes de la famille. Maintenant qu’il est décédé, qu’allons-nous devenir ? » S’interroge-t-elle.

A coté des photos du défunt exposés, sont pareillement disposés les différents trophées remportés par l’illustre disparu. Parmi ces nombreux trophées, on distingue, le trophée du comité d’excellence africaine, en 2002,  le prix de la liberté de création 2009.  Le prix de la fondation Afrique en création en 1992, le Canal d’or en 2002. Selon des informations, un groupe de jeunes de Mbanga, plus d’une centaine environ se sont rendus chez le défunt, pour s’enquérir de la  nouvelle. Solidaires à son tout premier  fils, Antoine Boh Niake,  ils ont nettoyé la route qui traverse devant la barrière et ont nettoyé  les fleurs se trouvant dans la cour. D’après Antoine Boh Nyake, son père est décédé suite à une maladie contractée pendant son séjour. Pour lui, son père est un martyr qui a combattu pour la liberté au Cameroun.  Au sujet des obsèques  rien n’a encore était fait. «Nous attendons tous le programme  des obsèques des Usa. Mais, en attendant, une veillée est organisée tous les soirs  à son  domicile»,

 

Hervé Villard Njiélé à Mbanga

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18 Mars 2014, 15:05pm

Publié par Villard Herve Njiéle

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Carnaval de Douala : La 11ème édition ébranle la ville

13 Mars 2014, 08:48am

Publié par Hervé Villard

Un vibrant hommage a été rendu à la mère de l’humanité pendant la 11ème édition du carnaval de Douala qui s’est  célébrée ce vendredi  7 mars 2014

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C’est un public médusé qui a assisté à la 11ème édition du carnaval de Douala ce vendredi 7 mars 2014. Massé le long de l’itinéraire  de ce carnaval, celui-ci a passé des moments mémorables. Car,  le spectacle qu’offraient les acteurs de ce festival  était étonnant.


A coté de tenues exceptionnelles des différentes reines de ce carnaval, et de leur déhanchement à nulle pareille,  le cirque organisé par les patineurs associés à cette fête  est venu  donner une touche particulière à cet évènement culturel de la ville de Douala.

 Pour camper les foules et les aguicher d’avantage,  les organisateurs ont associé des cavaliers à cette parade. Placé  en avant, ces derniers avec des trots exceptionnels qu’ils faisaient, ouvraient la voie au reste de la troupe et arrachaient au passage des salves d’applaudissement  à la foule curieuse massée le long de la route. Avec les téléphones et des appareils photos, c’est chacun qui cherchait à immortalisé cet évènement. Une autre chose attrayante durant ce festival, c’est le déguisement des caravaniers et leurs coiffures.  Avec un mélange de couleurs variées sur leur corps, de la tête à la poitrine, ces derniers ressemblaient aux reines africaines.


D’après les organisateurs qui déclarent rendre hommage à la femme durant ce festival, la présence des multiples  couleurs  à cette fête symbolise ;  l’union, les différentes atouts de la femme et ses nombreuses facettes et richesses.

 «Les femmes sont les mères de l’humanité. Elles interviennent à tous les niveaux de la vie. C ‘est pourquoi,  nous  leurs  avons dédié cette onzième édition du carnaval de Douala.», déclare  jean Yves René Nguéa, membre du comité d’organisation de ce festival.  «C’est pour soutenir ces femmes dans le combat qu’elle mène au quotidien pour le bien de l’humanité, pour l’encourager à poursuivre sa mission le comité  d’organisation du Carnaval de  Douala  visage de reine,  a décidé de lui dédier cette édition », ajoute jean Yves René Nguéa

visage de reine

Contrairement aux autres éditions qui se sont déroulées uniquement dans certains arrondissements, la 11ème édition de ce carnaval a fait presque le tour de la ville. Ainsi, parti d’Akwa en passant par l’ancien Dalip, Orange commercial, le rond point 4ème, sans oublier  le Rond Point Deido, Camtel  Bepanda,  le carnaval de Douala est passé aussi par Texaco Omnisport, le feu rouge Bessengue, Mobile Bonankouamouang, la direction générale de Mtn Cameroun avant  d’échouer à l’espace Créateur.


 Pour rendre la fête mémorable, des groupes de musiciens se sont associés à cet évènement.  «Les populations de Douala ont eu de quoi se mettre sous la dent ce jour. Ils  ont séduites par la qualité du spectacle qu’ils ont vu», déclare Made Jong, organisatrice de cet évènement. Pour celle qui  évoque le manque de soutien financier, seul Tv5 monde  et quelques communautés ont soutenu cette activité.  La promotrice de ce festival dédie pareillement cette onzième édition à Mimiss Jong,  sa sœur  décédée il y a quelques mois.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Grace présidentielle: 198 prisonniers recalés à la prison Centrale de Douala

12 Mars 2014, 13:25pm

Publié par Hervé Villard

 

Le non paiement de la contrainte par corps à l’origine de cette mesure qui contraint ces derniers à rester en prison.

 

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 La joie  de ces pensionnaires  de la prison Centrale de New-Bell a été de courte durée.  Alors qu’ils s’attendaient à bénéficier de la grâce présidentielle comme nombreux de leurs camarades sortis ce mardi 11 mars 2014, ils sont surpris d’apprendre qu’ils ne seront pas libérés. Et, qu’ils auront encore  des jours et des nuits à passer dans cet univers carcéral reconnus pour sa surpopulation.  D’après ces derniers qui  voyaient leur séjour dans ce milieu insalubre, s’écourter, les journées et les nuits seront encore plus long pour eux que d’habitude parce qu’ils étaient déjà préparés à sortir.

Comme motif de leur rétention au sein de la prison Centrale de Douala,  Dieudonné Engonga Mintsang parle du non paiement de la contrainte par corps. Ces contraintes par corps  selon le régisseur de la prison Centrale de Douala  est constituée « des amendes et des frais de justice  que les détenus n’ont pas payé. Il faudra payer  tout cela pour recouvrer entièrement la liberté », déclare Dieudonné Engonga Mintsang qui rassure sur la situation de ces derniers. «Dès qu’ils payeront leur contrainte par corps, ils seront immédiatement libérés. Ils n’ont plus besoin de passer la moindre minute ici» rassure le régisseur qui fait pareillement comprendre que la mesure du chef de l’Etat va diminuer le trop plein de la prison dont il tient les reines.

S’adressant aux 198 prisonniers ayant été retenus pour le non paiement des frais de justice, il leur a demandé de garder la foi. Car seule cette dernière peut leur être utile en ce moment.  Il  a profité de la présence des médias pour solliciter l’appui des Organisations Non Gouvernementales et des âmes de bonnes volontés pour la libération de ces prisonniers retenus pour la contrainte par corps. «Connaissant la pauvreté ambiante au sein de la prison, il est difficile pour ces derniers de s’acquitter de cette facture puisqu’ils ne font rien ici », rajoute l’intendant de la prison Centrale de Douala. Ce dernier prie pareillement les  familles des détenus concernées de se mobiliser.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Prison Centrale de Douala : 116 prisonniers désormais libres

12 Mars 2014, 10:47am

Publié par Hervé Villard

 

Ils ont  été libérés  à la  faveur du  décret  N° 2014/058 du 18 février 2014 signé du président de la république et portant  commutation et remise de peine en faveur de certains prisonniers  incarcérés  sur l’ensemble du triangle national.

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 Abdou Bagui, un jeune camerounais la vingtaine avancée s’empresse à quitter la prison Centrale de New-Bell.  Après  avoir reçu  des mains de  Dieudonné Engogang Mintsang le régisseur de la prison Centrale de Douala, son bulletin de levée d’écrou,  c’est à peine  s’il dit au revoir à  ses  amis restés en prison. La presse qui court après lui pour recueillir  ses impressions  à chaud est également déçue. Celui-ci ne les accorde aucune  minute de son temps. Il court plutôt vert la barrière qui est ouverte pour retrouver la liberté  qu’il a perdu depuis plusieurs mois.  Condamné  le 14 février 2012 pour vol aggravé en coaction, il a passé plus  d’un an et demi au sein du pénitencier de New-Bell. Son séjour au sein de cette prison  reconnue pour sa surpopulation n’a pas été de tout repos. C’est pourquoi il s’empresse de sortir pour ne plus revivre ce cauchemar. Son visage illuminé trahit la joie qui l’anime au moment de quitter cette geôle.

Non loin de lui, Aboubacar Sanda  un autre prisonnier gracié est  dans tous ses états. A peine  avoir reçue son bulletin de levée d’écrou qui  certifie sa sortie de prison, qu’il scande des  incessants remerciements  à l’endroit du président de la république. «Je dis merci au président Paul Biya  qui a signé ce décret. Grâce à lui je suis libre aujourd’hui et je lui promets de bien me comporter désormais», déclare-t-il tout heureux.

Comme Abdou Bagui, Aboubacar Sanda, jean Bosco Chendjou ou encore  Albertine Kengmo,  Hélène Abotsi ,  Bruno Kouématchoua,  les 116 pensionnaires de la prison Centrale de Douala qui ont été libérés ce 11 mars 2014  étaient  tous débordant d’émotions à cause de leur libération. Plusieurs d’entre eux qui ne rêvaient plus de  recouvrer leur liberté n’ont pas  su comment manifester leur joie.  Ils se sont contentés de pleurer de joie tout en disant merci au président de la république. «Ça fait plusieurs  mois  que je suis ici. Même   les membres de  ma famille étaient fatigués de venir me rendre visite. Aujourd’hui je suis libre. Je dis merci à Dieu  qui a poussé le président de la république à poser cet acte là et lui suis fidèle » déclare Abdou Dim Nga tout heureux.

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 Bien avant de libérer les prisonniers jouissant de la grâce présidentielle,  le régisseur de  la prison Centrale de  Douala, Dieudonné Engonga Mintsang a précisé le cadre de cette cérémonie. « Le président de la république dans son élan de magnanimité  et d’humanisation des  prisons du Cameroun a  signé le décret N° 2014/058 du 18 février 2014. Je voudrais rappeler  à nos enfants  qui bénéficient de cette mesure qu’ils doivent à leur sortie de la prison contribuer à l’effort collectif de construction national.  Je vous invite à ne plus récidiver et surtout à vous reconvertir  dans la vie active», a déclaré le régisseur pendant son discours de circonstance.

Pendant cette cérémonie animée par la chorale chrétienne de la prison Centrale de Douala et ponctuée de quelques notes humoristiques, on  a pareillement appris que  parmi les 126 prisonniers qui recouvrent la liberté, on dénombre  4  femmes, 3 mineurs,  2 étrangers.

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On a pareillement appris que, 538 pensionnaires de la prison centrale de Douala ont bénéficié de la grâce Présidentielle du Chef de l’Etat.  116 ont directement été libérés, 198  sont encore retenus parce qu’ils n’ont pas payé la contrainte par corps, et 224 ont bénéficié de la réduction des peines.

Etaient présent à cette cérémonie, le procureur général près de la cour d’appel du Littoral, le délégué régional pour le Littoral de l’administration pénitentiaire, le représentant du Préfet du Wouri, le sous préfet de Douala 2ème, le régisseur de la prison centrale de Douala  et d’autres autorités de la ville de Douala.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Carnaval de Douala: La 11ème édition célèbre la femme

10 Mars 2014, 15:45pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Un vibrant hommage est rendu à la mère de l’humanité pendant cette autre édition du carnaval de Douala qui se célèbre ce 7 mars 2014 dans les artères de la ville de Douala.

 

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La journée internationale de la femme se célèbre le 8 mars 2014 prochain sur le thème «Défie et réalisations, dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement, par les femmes et les filles». Pour soutenir ces femmes dans le combat qu’elle mène au quotidien pour le bien de l’humanité. Pour encourager cette dernière à poursuivre la mission qui est la sienne,  le comité  d’organisation du Carnaval de  Douala  visage de reine,  a décidé de lui dédier la onzième édition de ce festival qui se célèbre  ce 7 mars 2014 à travers les artères de la ville de Douala. «Les femmes sont les mères de l’humanité. Elles interviennent à tous les niveaux de la vie. C ‘est pourquoi,  nous  leur avons dédié cette onzième édition du carnaval de Douala.», déclare  jean Yves René Nguéa, membre du comité d’organisation de ce festival.    Parlant de l’organisation tout est fin prêt pour que le carnaval  se déroule dans de bonnes conditions. Au niveau de la sécurité, tous les commissariats de la ville où passera la caravane ont été saisis. Apprend-on.

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Contrairement aux autres éditions qui se sont déroulées uniquement dans certains arrondissements, la 11ème édition de ce carnaval de se déploiera dans tous les artères de la ville de Douala.  Ainsi, elle partira d’Akwa en passant par l’ancien Dalip, Orange commercial, le rond point 4ème, le Rond Point Deido, Deido Plage, la Pharmacie de la Rive, l’école publique Deido, Camtel  Bepanda,  sans oublier  Texaco Omnisport. Le carnaval passera aussi par le feu rouge Bessengue, Mobile Bonankouamouang, puis  la rue Bebey Elame ,la direction générale de Mtn Cameroun. Après ce long trajet, la caravane remontera par la Rue Druot pour venir échouer à l’espace Créateur.

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Pendant ce carnaval qui se fera avec un camion plateau et des chevaux, les caravaniers s’offriront en spectacle  pour aguicher la foule. De part  leur tenue, elles seront toutes des objets d’attractions. Des groupes de musiciens aux pas de danses exceptionnels sont associés à cet évènement.  «Les populations de Douala auront de quoi se mettre sous la dent ce jour là. Ils  seront séduites par la qualité du spectacle qu’ils verront », déclare Made Jong, organisatrice de cet évènement. Pour celle qui  déclare que ce festival manque de soutien financier, seul Tv5 monde  et quelques communautés soutiennent cette activité.  La promotrice de ce festival dédie  pareillement cette onzième édition à Mimiss Jong,  sa sœur  qui a œuvré longtemps pour la pérennité de ce festival, décédée il y a quelques mois.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Martin Kwo (cultivateur à Yabassi.):«Gustave Ebanda a détruit les maisons et les biens des gens»

6 Mars 2014, 13:57pm

Publié par Hervé Villard

Agé d’une cinquantaine environ, Martin Kwo est un cultivateur habitant à Tondé Carrefour, un petit village de Yabassi. Ayant grandi dans cette zone, il  est au courant de ce problème foncier qui existe entre son village et l’arrondissement de Douala 5ème. Il revient ici sur l’origine de ce conflit et  du mécontentement des populations su  village Tondé.


Qu’est ce qui est à l’origine de ce mouvement d’humeur qu’il y a  en ce moment à Yabassi ?


Ce qui fait problème est ce litige foncier entre les populations de Yabassi et  ceux de l’arrondissement de Douala 5ème.  Les membres de la commission comme Ebanda détournent les projets du domaine d’utilité publique, c'est-à-dire le domaine privé de l’Etat,(Dup) les  pour mettre dans le Nkam. Alors que, ce sont  les territoires du Km 24 et 25 qui sont concernés par ces projets de la Dup.

 La commission que dirigeait Ebanda a orienté ça vers le département du Nkam. Détruisant ainsi au passage les  maisons et les biens des populations de l’arrondissement de Yakassi.   Ils ont dans un  premier temps, fait des recensements qui n’ont jamais abouti.  C’est tout cela qui est à l’origine du litige foncier que vous voyez là aujourd’hui. Ebanda est rentré dans les champs avec des pelleteuses et a détruit les plantations des jeunes du village qui venaient de s’installer.   Cela a créé des problèmes au point où, nous avons érigé les barrières ici pour protéger notre territoire. Nous avons même arrêté l’un de ses complices que nous avons conduit à la chefferie.  Au niveau des autorités que nous avons saisis, ceux-ci n’ont pas réagi. Nous avons écrit au préfet, au gouverneur, au premier ministre et au président de la République. Mais, depuis deux ans que nous avons fait cela, il n’y a pas de changement.


 Les autorités sont restées de marbre, ils n’ont pas réagis. Cette fois ci, les jeunes et nous sommes décidés. Même si c’est la mort on est prêt à l’accepter. Nous ne voulons plus la présence des engins dans nos plantations. Nous ne pouvons plus continuer à jouer comme ça. Nous sommes tous Camerounais et je ne pense pas qu’il y ait  plus Camerounais que d’autres ici.  Nous sommes ici depuis 1974 et d’autres depuis des années. Ebanda, on ne sait pas d’où il sort, vient aujourd’hui clamer que c’est la terre de leurs parents. Ils ont obtenu des titres fonciers  sans tenue des palabres. On ne sait même pas comment ils ont procédé. Or tout le monde sait que, pour  obtenir un titre foncier ici, il faut  faire la palabre, réunir tout le monde y compris les voisins. Ce qui n’a pas été fait.

Selon vous, où se situe véritablement la limite entre Yabassi et l’arrondissement de Douala 5ème ?


Avant de répondre à cette question, je voudrais vous dire que je suis ne  le 12 juin 1953 cela suppose que j’ai cinquante et un an. Mes parents vivaient à Bonapriso et j’avais l’habitude d’aller au champ avec mes parents en passant par ici, quand j’avais 13ans. J’ai vu la première barrière qui était à kilomètre 15. Après, on a déplacé cette barrière à Km17. Et ce n’était pas le gouvernement qui le faisait mais, des particuliers. C’était un de nos parents M. Ngwet qui le faisait. Après pk17, la plaque a été déportée à Km 21 puis  à km 27 comme vous le voyez aujourd’hui là. Tout cela est l’œuvre des  Camerounais égoïstes qui ne pensent  qu’à eux et jamais à leurs  frères.


Que faisiez-vous pendant que l’on déplaçait ses limites frontalières de Yabassi avec l’arrondissement de Douala 5ème ?


 Les populations étaient là mais, ne comprenaient  pas ce qui se passait. C’était des manœuvres de gangsters. Aujourd’hui donc, les gars ont pris conscience. C’est pourquoi ils sont tous sortis pour dire non à cela et demander que l’on arrête de ramener les terres de Yabassi dans le Wouri.   Une réunion avec les gouverneurs est d’ailleurs prévue à cet effet. Car,  si entre temps les limites frontalières du département du Nkam ont été modifiées, il faudra que l’on nous le dise en  nous montrant le décret présidentiel qui  fixe ces nouvelles  limites là. Ce qui est curieux dans cette affaire c’est que, aucune autorité du département du Nkam depuis que le problème  persiste n’est jamais descendue sur le terrain pour voir ce qui se passe. Dans tous les cas, on est prêt à tout ici pour  défendre notre territoire.


Réalisée par Hervé Villard Njiélé de retour de Yabassi.

 

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Gustave Ebanda chef du Village Ngoma:

6 Mars 2014, 12:27pm

Publié par Hervé Villard

«Il y a toujours des problèmes pendant les délimitations »


Premier adjoint au maire de l’arrondissement de  Douala 5ème, pareillement chef du village Ngombé, M. Gustave Ebanda revient sur les problèmes que crée la délimitation des frontières entre le Nkam et le département du Wouri. Dans une interview donnée à La Nouvelle Expression, il balaie les accusations faites contre sa personne.


Qu’est ce qui  selon vous justifie la colère des populations de Tonde Carrefour ?


Vous savez que dans toutes les délimitations, il y a toujours des gens mal intentionnées qui veulent manipuler les petits enfants. C’est  l’exemple de la scène que vous avez vu tout de suite là. Vous voyez un colonel de l’armée, qui veut travailler  à la place d’un délégué régional. Et, c’est ce que font les Youmi ici pour embêter les gens.  Personne parmi ces jeunes qui soulèvent les pancartes là n’a un champ ici. Si tu demandes à l’un d’entre eux de te montrer sa plantation ici, il sera incapable de le faire.

En plus, nous ne voulons même pas les chasser. Mais seulement, il faut que la délimitation soit faite pour que chacun puisse savoir là où il se trouve exactement.  En plus, tous  ces gens là ont commis des forfaits ici. Ils ont vendu des terrains, ils ont donné des parcelles aux gens. Avant que tout cela  ne soit découvert, ils s’abritaient derrière le département du Nkam. Maintenant que ces terrains se trouvent  de notre coté, ils s’agitent. C’est tout.


On déclare partout à Yabassi que vous êtes à l’origine de ce scandale foncier. Et que, vous voulez arracher les terrains à leur vrai propriétaire pour vous enrichir ?


 Qui suis-je ?  Je ne suis membre d’aucune commission. Vous avez-vous-même vu que c’est une commission régionale qui est venue avec la carte pour montrer les limites de ces deux départements. Moi également, je suis un chef traditionnelle. Il est vrai que je suis adjoint au maire à Douala 5ème. Mais, avant d’être adjoint au maire, je suis et avant tout, chef du village Ngombé. Et, mon village est limitrophe avec le département du Nkam. Je connais les limites de mon village plus que quelqu’un qui est parti de Bangangté pour venir faire le champ ici. Comment pouvez-vous expliquer que quelqu’un parte de Bangangté pour venir me montrer les limites de mon village qui est limitrophe avec le Nkam ? Comment vous pouvez comprendre cela ? C’est ça la réalité. Ce sont ces gens là qui manipulent les petits enfants pour qu’on dise qu’il y a un problème alors qu’il n’en ait rien.

L’on déclare que vous êtes très puissant et que vous avez corrompu tout le monde pour réussir votre coup et vous enrichir ?

Très puissant, je ne sais pas. Je sais tout simplement que, si j’étais aussi puissant comme on le dit, je ne serais pas seulement adjoint au maire.

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

 

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