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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Michel Kaham: «Qu’on attende d’abord de voir les textes avant d’entrer dans la polémique»

20 Août 2014, 22:14pm

Publié par Hervé Villard

Michel Kaham ,texte fécafoot
Michel Kaham ,texte fécafoot

Interrogé par radio Equinoxe sur la polémique qui entoure la publication des textes de la Fécafoot, Michel Kaham qui a été consulté revient sur le travail abattu par le Comité de normalisation. Dans une large interview, il revient également sur l’avenir du football camerounais et la situation de Samuel Eto’o, capitaine des Lions Indomptables toujours sans club jusqu’à présent.

 

 

La commission de normalisation a été mise su pied pour revoir les textes de la Fécafoot. Quelle  assemblée générale validera ces textes qui sont apparemment déjà prêts ?
 
C’est bel et bien la session de 2013 comme nous  l’avons plusieurs fois dit. La session de 2009, n’est pas concernée par ces textes et ne saurait les valider.
Le syndicat des joueurs, le Synafoc, l’Asfac  contestent déjà  les textes revus par la commission de normalisation. Est ce qu’on ne s’achemine pas là vers une prorogation du mandat du comité de normalisation ?
Je n’en sais rien. Vous savez que le football camerounais a connu des déboires à cause de ces textes. Elles ont été toilettées comme cela a été demandé de main de maitre, tout en respectant la réglementation en vigueur ; c’est à dire les caractéristiques de la Fifa et la loi de 2011. Je pense qu’aujourd’hui, nous allons attendre  d’avoir les textes toilettés, qui sont d’ailleurs les meilleurs qu’on n’ait jamais  produits,  avant de commencer  à la critiquer. Il faut qu’on  ait le courage de les lire et de les comprendre.  Pendant tout ce temps, on nous a rabâchés  les oreilles  avec le  fameux problème de l’article 4. Aujourd’hui  tout a été mis à plat. Je pense que, les acteurs du football aujourd’hui, doivent se retourner vers la réalité que leur confère tout le pouvoir.
Le football  désormais, sera  géré par les footballeurs.  Les présidents de club auront leur mot à dire et seront un poids important dans les élections qui arrivent. Chacun doit être conscient et s’organiser en tant que tel. Je ne pense pas qu’on va se laisser distraire par des mouvements qui se font ci et là. Si quelqu’un se reconnait comme membre de la Fécafoot,  pendant l’assemblée qui sera convoquée, il pourra formuler les propositions  concernant ce qu’ils réclament. Je pense aussi qu’il faudrait d’abord être membre de la fédération pour réclamer ceci ou cela. Cette fois ci, ce ne sera pas dans le désordre. Ce sera  à partir des textes qui existent.
 Je pense aussi que ces différents  membres ont  bien des devoirs  et qu’ils ont  pour obligations d’observer  les statuts de la Fécafoot, de convoquer  leur organe  suprême et législatif en moyenne une fois par an. Il y a des  données que tout le monde maitrise dans les textes qui régissent  la fédération et qu’il faudra respecter.
 Le temps n’est pas à courir dans tous les sens pour faire de  la zizanie. Le  temps est sérieux, on est arrivé là des choses importantes qui vont sortir l’assemblée, l’exécutif qui va conduire notre football qui est en mal, de leur situation de léthargie. Prenons  le temps  d’écouter  tout ce qui  a été fait  par le comité de normalisation dans l’ordre et dans la discipline.
En tant que ancienne gloire de football, et acteur du football au Cameroun. Que dite vous de ce communiqué de l’Asec  et du Synafoc qui conteste les nouveaux textes qui régissent la Fécafoot ?
 
  Est-ce qu’ils ont déjà ces projets de textes ? Qu’on attende d’abord de les voir. Que des gens n’entrent pas dans la polémique.  Que des gens n’aient pas peur d’aller aux élections. Je vous le répète encore, les textes qui ont été pondus ressortent des consultations faites  en profondeur avec les acteurs majeurs du football camerounais.  Et c’est leur chose à eux. Nous sommes à deux semaines de la publication de ces textes et nous prendrons tous connaissance de cela. Et je vous rappel encore que le droit reviendra aux acteurs du football. Soyons un peu patients, c’est une véritable révolution qui sera opérée là. De la base au sommet, il  y aura des élections, il n’y aura plus des intrus. C’est terminé. Je comprends donc maintenant pourquoi on a confié   cette mission aux professionnels du droit. Parce qu’il sera question que chacun respecte les droits établis par la Fécafoot. Ce ne sera pas un  champ où, il y aura des batailles inutiles. Il y a des règles de jeu qu’il faut respecter. Et il faudra bien s’entendre  pour qu’à certains moments précis,  que l’on mette de l’ordre et que ces règles là soient respectées.  Je pense que  nous sommes à un moment clé de notre mouvement sportif. Alors, que l’on se respecte mutuellement et que chacun prenne ses responsabilités.
 
Depuis l’exclusion en 2012 de l’Afc devenu  Synafoc au sein de la Fécafoot,  le corps de métier des footballeurs est toujours absent de la Fécafoot.  Que compte faire le comité de normalisation pour réintégrer ce corps au sein de  fédération ?
 
Aucun ancien footballeur, pas moi en tous cas, ne peut dire qu’il y a un vide au sein de la fédération camerounaise de football. Il y a des conditions pour le faire et je pense que les uns et les autres s’activent pour que cela soit effectif.  Et, nous serons en avant-garde.Tous les anciens footballeurs doivent s’unir pour faire en sorte que cette place soit occupée. Et j’insiste, cela doit se faire au respect du statut qui a été fait.
Le corps de métier des footballeurs concerne uniquement les footballeurs et rien que les footballeurs. Qu’on laisse à ceux- là, l’occasion de s’unir et de faire considérer leur mouvement. Il y a trop d’intrus dans ce corps de métier et c’est cela qui mène à la perdition. Heureusement aujourd’hui, les uns et les autres sont éveillés et on pense qu’on va y arriver. Que de grâce les footballeurs s’entendent et se réunissent pour occuper ce poste.
 
En mage des élections à la Fécafoot, comment le comité de normalisation prépare-t-il  les éliminatoires de la Can 2015 qui commencent  dans quelques mois ?
 
Je ne suis pas porte parole du comité de normalisation. J’ai tenue ici à donner mon avis sur les questions qui m’ont été posées. J’ai accepté de collaboré avec cette commission pour qu’on ne nous mène pas dans le brouillard. Nous sommes dans une phase importante de construction de notre mouvement sportif. Je ne vois même pas en quoi ça sert de se qualifier pour cette compétition. Ce qui est important aujourd’hui, c’est la refondation de notre football et non celui de gagner absolument une coupe d’Afrique. Combien avons-nous déjà gagné ? Nous sommes à notre septième participation à une phase finale de coupe du monde et qu’est ce que cela nous a rapporté. Qu’on s’asseye pour penser et mettre les fondements solides pour  pouvoir avancer. Au lieu de se précipiter pour participer à chaque fois aux échéances que l’on veut absolument poursuivre. Mettons sur pied des bases pour solidifier notre football et on verra bien dans les années à venir. C’est ça le plus importants à mon avis.
 
Selon des informations, le brassard de capitaine veut être retiré à Samuel Eto’o fils. Qui sera le prochain capitaine des Lions Indomptables ?
 
 Je ne suis pas au courant de cette information. Comme je vous le faisais remarquer, il y a toujours des gens qui cherchent  à lire entre les lignes.  Je ne suis au courant de rien concernant Samuel Eto’o Fils.
 
Vous êtes présenté comme le père spirituel du capitaine des Lions Indomptables. Comment expliquer qu’après la fin de son contrat avec Chelsea et de la coupe du monde 2014, il n’ait pas encore trouvé de club ?
 
Contrairement à ce que vous pensez, Samuel Eto’o peut arrêter sa carrière aujourd’hui et continuer sa vie tranquillement. Je pense qu’il doit prendre le temps de se faire plaisir à lui-même. Il n’est plus à la recherche de l’argent, il est suffisamment riche. Il est libre de choisir ce qu’il peut faire de sa carrière. Il y en a qui ont arrêté leur carrière et qui font autres choses. Je pense sincèrement qu’aujourd’hui là, il doit chercher à pratiquer un football pour lui personnellement et non pour un défi quelconque ou pour quelques camerounais  ou qui que ce soit.  Il a pratiquement tout raflé dans sa vie et amassé suffisamment d’argent pour vivre sa vie tranquillement. Il ne devrait pas avoir de pression pour trouver un club parce qu’il n’a plus faim et n’aura plus jamais faim. Il faut que les Camerounais  le sachent.
 
Samuel Eto’o comme nombreux des cadres de l’équipe nationale sont au crépuscule de leur carrière. Que  fait le comité de normalisation pour assurer la relève dans la tanière ?
 
Je pense qu’il est très important aujourd’hui que la Fédération et toutes les structures se mettent en place dans se fondations. Le mouvement sportif, le football des jeunes et toutes ses ligues spécialisées qui doivent avoir de l’autonomie, fonctionnent pour produire le talent de demain. C’est du travail en profondeur que l’on fait tous les jours et qu’on le fait bien. Aujourd’hui, les textes vont donner l’occasion à tout le monde de se prendre en charge, de s’organiser et d’avoir une autonomie de fonctionnement. Il revient  aux acteurs du football et d’avantage à la Fécafoot de  s’asseoir et de mettre des fondements pour l’avenir dans chacun de ce domaine. A savoir dans le football féminin, le football jeune, les corpos, football amateurs, football professionnel, et tout  le reste. Que chacun dans son secteur d’activité s’attelle à le faire fonctionner comme cela se doit. Et ensuite, la fédération devra forcement, donner des subventions d’ici à là. Et, avec l’Etat qui régule, on n’a pas forcement besoin d’aller chercher des gens ailleurs pour venir faire ce travail. Je pense que nous avons des compétences ici sur place. Il y a des gens formés au Cameroun qui peuvent occuper des postes qu’il faut pour que ça marche. Il faut tout simplement faire confiance aux Camerounais. Il faut pareillement que tout ce que j’appelle électron libre, cesse de tourner autour du football camerounais. Que l’on laisse les  acteurs du football s’occuper convenablement de leur affaire. Et, je suis sur, qu’avec les textes qui arrivent, les fondements  solides seront donnés à notre  football.
 
Réalisée par Hervé Villard Njiélé
 

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Eglise catholique:Quatre prêtres suspendus à Bertoua

20 Août 2014, 22:11pm

Publié par Hervé Villard

Accusés de pédophilie, de pratiques occultes, de prostitution et d’exorcisme, ils ont été suspendus par le pape François

La nouvelle est sur toutes les lèvres et fait déjà les choux gras de la presse camerounaise. Quatre prêtes  catholiques en service dans le diocèse de Bertoua, dans la région de l’Est Cameroun viennent d’être sévèrement sanctionnées par le Vatican.   Accusés de non respect du droit canon, d’actes de pédophilie, de pratiques occultes , de prostitution et d’exorcisme, ils ont durement été sanctionnés par le Saint Siège qui n’a pas toléré leurs comportement subversifs et indignes de serviteurs de Dieu qu’ils sont. Si les Abbés Louis Marie  Mbarga et  le polonais  André de Krynsky,  particulièrement accusés de non respect du droit canonique  ont été suspendus par cette décision du Vatican rendue publique le 30 juillet 2014 dernier, les Abbés Jean Marie Awonou et le Nigérian Hilary Ocbotcho ont été demis de leur fonction de prêtre. Accusés de pratiques occultes, de pédophilie, d’acte de prostitution et surtout de pratique d’exorcisme, ces derniers ont été réduits à l’état de fidèle simple et ne porteront plus jamais de soutanes, du moins plus dans le diocèse de Bertoua ni dans l’Eglise catholique romaine en générale. Si cette nouvelle qui attriste beaucoup de fidèles catholiques de la ville de Bertoua n’est commentée par aucun responsable de l’Eglise catholique, même pas par monseigneur Joseph Atanga évêque du diocèse de Bertoua que la presse peine à avoir jusqu’à lors, elle est saluée par le commun des mortels qui, encouragent cette initiative. Car, pour eux, il faut assainir le milieu, ou encore «séparer la  bonne graine de l’ivraie» comme le recommande la Bible elle-même. «Les gens pensent toujours que c’est ceux qui font du mal qui ne vont pas à l’Eglise. Voilà qu’au sein de ceux qui sont censés encadrer le peuple de Dieu, au sein de ceux qui sont censés montrer l’exemple, que cela se passe. Il faut en plus de cette radiation les sanctionner d’avantage », commente, Hilaire Tientcheu au courant de  cette nouvelle. «Voilà ceux à qui nous confions nos vies », s’exclame-t-il déçu.
Guerre d’intérêt ?
La décision de suspendre quatre prêtres du diocèse de Bertoua et de radier certains d’entre eux, que vient de confirmer le Vatican, tombe au moment où, ces derniers ne sont plus en fonction depuis près d’un an. Il était sur le coup d’une suspension à eux adressées par monseigneur Joseph Atanga, évêque de ce diocèse.  La décision du pape François est venue confirmer celle déjà prise par le patron de ce diocèse.  
Cette sanction selon des informations, frise plutôt un règlement de compte. D’après des sources introduites, monseigneur Joseph Atanga que votre reporter n’a malheureusement pas pu joindre malgré ses nombreux efforts, n’aurait pas toléré l’attitude du prêtre polonais André de Krynsky, fondateur de l’Institut universitaire de Bertoua aujourd’hui devenu l’Université catholique de Bertoua.
En effet, selon des informations depuis la nomination de  monseigneur Joseph Atanga à la tête du diocèse de Bertoua, l’Institut universitaire de Bertoua était déjà créé. Dès son installation, il a  destitué celui qui était le recteur, (le polonais  André de Krynsky). Puis, il a changé le nom de cette institution dont il est le recteur aujourd’hui. Une chose qui n’a pas arrangé le fondateur et bon nombre de prêtres. La décision de punir ces prêtres serait selon des sources d’informations une manière de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui l’empêcheraient de gérer à sa guise son diocèse. Car, selon la même source, les prêtres sanctionnés ne sont pas les seuls à commettre les actions sanctionnées par le Saint siège. Plusieurs d’entre eux encore en service excellent dans les mêmes pratiques. Les fidèles du diocèse de Bertoua disent attendre d’ailleurs d’autres sanctions, si celles-prononcées sont objectives.
Avec ces sanctions prononcées, monseigneur Joseph Atanga vient d’attirer sur lui plusieurs foudres des mécontents qui, annoncent déjà son départ dans quelques mois.
 
Hervé Villard Njiélé

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Culture:Léonie Nad chante l’amour

20 Août 2014, 21:57pm

Publié par Hervé Villard

reine du Ben skin
reine du Ben skin

Le premier album de cet artiste camerounaise vivant en France est une succession de rythmes et de titres qui remettent au goût du jour l’importance de l’amour dans la vie de tous les jours

 
Entrée en contact avec le public camerounais la première fois, via les clips de son tout premier album diffusés par les chaines de télévision nationale il y a quelques jours, l’artiste  camerounaise Leonie Nad ambitionne conquérir les cœurs.  ‘‘Séduction’’, son premier album  déjà sur le marché discographique camerounais, fait déjà danser
Officiellement présenté  le 1er aout 2014 dernier, lors d’une conférence de presse organisée à cet effet à Douala,  le tout premier bébé de celle qui est sur les traces de  Marole Tchamba, de Ntoumba Minka, de Fabo Claude, de Ndedi Eyango pour ne citer que ceux-ci a retenu l’attention des hommes de médias et de plusieurs autres mélomanes présents. Car, la camerounaise résidente en France n’a rien perdu de sa culture. Son origine multiethnique, lui a permis de donner une coloration particulière à cet album.  Née dans une famille pleine d’amour,  celle qui partage ces valeurs  d’amour a décidé d’en être l’apôtre.
Dans «Séduction», une  galette musicale teintée de  quelques rythmes du terroir à savoir ; le ben-skin, le Makossa, le coupé décalé, le Zouk, le Rnb, Léonie Nadège Yossie Ateba alias Léonie Nad fait promotion de l’amour sous toutes ses formes. Elle dénonce en passant la déception et la trahison.
 Tout en s’inspirant des expériences de la vie sociale,  elle pointe du doigt l’amour intéressé, ressasse les douleurs d’une déception amoureuse. Elle chante  aussi le bonheur d’être aimé et  surtout, fait savoir grâce à sa voie suave et séduisante que, l’argent ne prendra jamais la place de l’amour.
De part sa beauté naturelle très séduisante, ajoutée à sa voie stridente qui oscille en fonction des différents rythmes qu’elle chante, Leonie Nad qui a aussi des pas de danse exceptionnel et des coups de reins dont elle seule détient le secret, pousse tous ceux qui l’écoutent à aimer sa musique. Tout en se positionnant comme une conseillère  elle recommande l’amour et rien que l’amour à tout le monde.
Constitué de sept titres parmi lesquels «Ce que veulent les hommes », «Sugar », «Nkap ba Gnam»,  «Le jour où tu m’as quitté», «Ambiance décalée», «Amour à moi»,  et l’instrumental de kap Ba gnam , L’album «Séduction»  le tout premier de Leonie Nad, surfe  sur l’amour, la déception et la trahison.
Portrait
Née  au Cameroun d’une mère Bangangté et d’un père originaire du Mbam,  Yossie Ateba Leonie Nadège alias  Leonie Nad, s’intéresse à la musique depuis sa tendre enfance. Son amour  pour  l’écriture et la musique  malgré ses nombreux efforts, finissent par prendre le pas sur sa vie. Elle fait des cours de musique durant son jeune âge c'est-à-dire entre 15 et 18 ans.
Membre de chorale,  elle compose sa première chanson Gospel avant de s’envoler pour la France. Dès lors, son rêve devient réalité. Après avoir côtoyé  des artistes comme Claye Lacour,Fabo Claude, Jacquie Reagan, Ntoumba Minka, elle entre en studio en 2013  pour préparer « Séduction », aujourd’hui sur le marché discographique camerounais et français.
 
Hervé Villard Njiélé
 

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Education de base: Près de 9000 maitres de parents bientôt recrutés.

19 Août 2014, 19:35pm

Publié par Hervé Villard

Selon la ministre de l’Education de Base, Youssouf Hadjidja Alim qui a fait cette déclaration le 1er aout 2014, cette mesure du gouvernement vise à renforcer l’éducation des jeunes camerounais.

Dans le cadre du renforcement de la qualité de l’éducation un recrutement de près de 9000 instituteurs vient d’être annoncé par le gouvernement Camerounais. Ce recrutement massif qui permet de doter chaque salle de classe d’un instituteur vise à améliorer le niveau de la scolarisation dans notre pays et surtout de sortir des enseignants de la situation de bénévolat dans laquelle ils sont plongés depuis plusieurs années.
Selon la ministre de l’éducation de base, Youssouf  Hadjidja Alim qui précise l’action du gouvernement camerounais, ce deuxième programme de contractualisation des instituteurs, concerne dans sa première phase uniquement les «maitres des parents».  C'est-à-dire,  des enseignants recrutés par les associations des parents d’élèves généralement en fonction dans les zones rurales et exerçant dans les écoles publiques, avec un salaire de misère très sporadique et dans une précarité évidente.
 D’après des informations,  ces instituteurs sont prioritaires pour la première phase  de ce recrutement qui concerne 3000 instituteurs environs.
Pour leur recrutement une option qui se veut décentralisée  a été choisie. Le ministère de l’Enseignement de Base entend associer  des collectivités territoriales décentralisées dans le processus de recrutement de ces enseignants. Car, « elles maîtrisent bien les besoins des écoles, notamment en zone rurale que quiconque », apprend-on.
 Les instituteurs recrutés dans cette  première phase  de recrutement qui prend effet à compter de maintenant ne souffriront de rien. Puisque, d’après Youssouf  Hadjidja Alim, la question de leur prise en charge financière est réglée. Et, Ils  recevront leur premier salaire au mois d’octobre 2014 prochain.  Une enveloppe de 26.5 milliards pour ces fins  est disponible. Les fonds  en question sont octroyés par le partenariat mondial pour l’éducation  placée sous la supervision de la banque mondiale.
Les diplômés des Ecoles Normales des Instituteurs de l’Enseignement Générale également concernés par ce programme seront pris en charge lors de la deuxième ainsi que la troisième vague de ce recrutement.
Gratuité de l’école primaire.
 Selon des informations,  la  contractualisation des 9000 instituteurs qui vient d’être lancée à travers les 10 régions du pays vise à rendre l’école primaire gratuite dans tout le Cameroun comme l’avait annoncé le président de la république. Car, en contractualisant tous ces enseignants pris en charge par les parents à travers les frais des Apee, l’Etat contribue à alléger ces frais très exorbitant pour les parents d’élèves. «Les parents payaient cher les frais des APE sous prétexte de la prise en charge salariale de cette catégorie d’enseignants. En reversant les maîtres des parents dans le portefeuille de l’Etat, les Ape n’auront plus de raison d’exiger des frais élevés aux parents (…) L’opération va permettre d’avoir une vue claire sur les Ape et les possibilités de la baisse pour l’année suivante», commente le directeur des Ressources humaines au Minedub, Paul Valentin Emog, dans Cameroun Tribune de ce mardi 5 aout 2014.
Parlant de ce recrutement massif qui s’étend jusqu’en 2016, le Minedub précise que l’opération en cours concerne presque «exclusivement» les maitres des parents.  Ainsi, 3060 instituteurs seront contractualisés en 2014 et 2970 l’année suivante. Les candidats formés dans les Écoles normales d’instituteurs de l’enseignement général (Enieg) devront patienter jusqu’en 2016 pour voir «une frange» recrutée avec les maîtres des parents l’année d’après.
 
Hervé Villard Njiélé

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Manidem: Dieudonné Yebga, succède à Abanda Kpama

19 Août 2014, 18:38pm

Publié par Hervé Villard

Celui-ci a été porté à la tête de ce parti politique à l’issue d’une réunion de coordination du Manidem qui s’est tenue le 2 aout 2014 à Bafoussam.

Le décès d’Abanda Pkama encore président du Manidem le 30 janvier 2014 à Paris est désormais consommé par les membres de son parti. Celui qui présidait aux destinées du Manidem bien avant de quitter ce monde, vient d’être remplacé par Dieudonné Yebga, désigné  comme nouveau président de ce parti.  
Selon des informations, la décision a été prise   par  le Bureau national de coordination de ce parti et, celui-ci exercera jusqu’en janvier 2015 prochain. D’après Charles  Ngah Nforgang, secrétaire à la communication et à la mobilisation du Manidem qui a relayé cette information,  il était question de mettre fin à la vacance de poste à la tête du Manidem.  C’est donc pour permettre à ce parti encore sous le choc de la disparition d’Abanda kpama de reprendre vie et de continuer à fonctionner comme ce fût  le cas par le passé que, cette initiative a été prise par le Bureau de coordination nationale. En de hors du poste de la président  occupée désormais par Dieudonné Yebga, les autres postes restent inchangées apprend-on.
Pour ce nouveau promu qui connait bien le parti dont il va désormais présider  aux destinées, c’est un véritable challenge puisque,  son parti à beaucoup à faire pour être parmi les principaux partis de l’opposition au Cameroun. La bataille s’annonce donc très  rude et la route longue.
 
Biographie
 
Né le 30 décembre 1958 dans l’arrondissement de Matomb, département du Nyon et Ekelé dans la région du centre, Dieudonné Yebga est un militant nationaliste  de la première heure. Militant de l’Upc Clandestine en 1989, puis de l’Upc-Manidem en 1991, le nouveau président du Manidem est membre fondateur de ce parti en 1995. C'est-à-dire, trois ans seulement après les années de braise au Cameroun. Militant à la base, il gravite successivement tous les postes à pouvoir dans ce parti politique de l’opposition. Il devient membre du bureau politique élu au 2è congrès du Manidem de Février 2009, puis Secrétaire aux affaires économiques du Manidem la même année. Dieudonné Yebga est candidat malheureux à l’élection du Président du Manidem en 2010. Directeur de campagne du candidat du Manidem à l’élection présidentielle de 2011, Dieudonné Yebga a pareillement été la tête de liste du Manidem aux élections municipales dans la circonscription électorale de Matomb en 2013. Même si jusqu’à présent  il n’a pas encore glané de lauriers par rapport à son combat, il ne désespère pas. Car, sa présence à la tête du Manidem pourra lui permettre d’implémenter d’avantage ses marques et de servir le Cameroun. Informaticien et d’avantage analyste des Systems de gestion à la société nationale d’électricité depuis 1995, Il occupe depuis juin 2005 le poste de  Chef de Division du Système d’information au sein de cette entreprise devenu Aes Sonel de nos jours.
 
Hervé Villard Njiélé

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Pratique du journalisme : L’avenir de la profession menacé en Afrique Centrale

19 Août 2014, 17:10pm

Publié par Hervé Villard

La migration de l’analogique au numérique telle que recommandée par l’Union international de télécommunications, les violations fragrantes de la liberté de la presse parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes dans la sous région.

 
C’est avec beaucoup de retenues  que les journalistes  membres de l’Union des  professionnels de la presse et communication d’Afrique Centrale (Usypac),  réunis à Douala ce mercredi 6 aout 2014, n’ont pas coulé de larmes. Après le  bilan de la pratique de cette profession dans les différents  pays de la sous région Afrique Centrale, tous les participants ont souri.  Ce sourire malheureusement ne traduisait pas la joie comme l’on pouvait s’y attendre. Mais plutôt  la déception. Et plus encore, la prise de conscience collective  de ce que l’avenir des médias  et celui du métier de journaliste sont sérieusement menacés.
Parmi les différents facteurs qui menacent l’avenir de la profession de journaliste en Afrique centrale,  les différents  participants venus des pays de la sous région tels que le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (Rca), le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo (Rdc) et Cameroun ont dénoncé de manière unanime  le non respect et les nombreuses violations de la liberté de la presse.
Si au Cameroun d’après le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), cela se traduit par le non respect des lois qui encadrent la profession, l’incarcération, la suspension des journalistes et des medias par  des instances n’ayant pas qualité (le Conseil National de la communication), il faut dire qu’au Tchad, le pouvoir en place est plus rude  à l’égard de ces derniers.
 En plus des brimades récurrentes, des intimidations et même des persécutions, le journaliste tchadien vit pratiquement dans la crainte. Il est inquiété tous les jours et ne peut pas exercer librement son métier.  Beaucoup d’entre eux selon les confrères en provenance du pays d’Idris Deby, sont handicapés à cause des ses pratiques là. «Parfois, quand tu es en train de mener une enquête, tu es menacé par les agents des renseignements généraux. C’est tout ça qui fait que le journaliste tchadien ne peut pas exercer librement. Ils vivent dans la peur », déclarent-ils.
En République Centrafricaine (Rca) et en République Démocratique du Congo (Rdc), le chapitre de violation de la  liberté de  la presse  est noirci par les exécutions sommaires et l’assassinat des journalistes pendant l’exercice de leur fonction. «Trois journalistes ont perdu la vie  pendant la période de transition en Rca donc deux tués pendant l’exercice de leur fonction », souligne amèrement Jules Gautier Ngbapo, journaliste centrafricain, correspondant local de l’agence de presse internationale Apa.
 D’après  Stanis Nkundiye, président de l’Usypac  journaliste en exercice au Congo, un journaliste au moins  est assassiné au Congo chaque année depuis 2005 et les auteurs ne sont pas  inquiétés. Pour celui qui fait savoir que la situation de conflit dans son pays  est l’une des causes de cet acte ignoble, 116 situations de  violations de la liberté de la presse ont été enregistré en 2013 au Congo. «Il est toujours difficile d’exercer le métier de journaliste au Congo. En 2013, nous avons enregistré 16 journalistes incarcérés, 21 interpellés, 18 torturés agressés et maltraités, 21 menacés,  20 pressions administratives, économiques ou judiciaires recensées (…) », déclare-t-il courroucé.
Précarité
A coté du non respect de la liberté de la presse essentielle à la pratique du journalisme, la situation de précarité dans laquelle se trouvent les journalistes de la sous région est un autre facteur non négligeable.  Les journalistes et davantage ceux exerçant dans la presse privée sont clochardisés. «Ils ne sont pas affiliés à la Cnps, ne bénéficient d’aucune indemnisation. Ils sont obligés  d’avoir un métier connexe pour joindre les deux bouts. Nombreux d’entre eux menacent d’ailleurs de quitter la profession », déclare Noé Ndjebet Massoussi, membre du Snjc.
Cette situation qui profite aux  patrons de presse, est encouragée par l’Etat qui ne joue pas son rôle de régulateur. Pis encore celui-ci enfonce d’avantage le clou en réduisant l’aide public à la presse apprend-on. (100 millions au Tchad, 275 millions au Cameroun,  500 millions au Gabon). Cette situation de précarité,   encourage la corruption dans la profession et amène  les journalistes à ne plus être objectif.
Elle est à l’origine d’autres dérives telles la manipulation, le  journalisme à gage et plein d’autres encore.  Avec cette situation, conclu les membres de l’Usypac, le journaliste ne peut pas bien informer et ne peut être un acteur de développement de sa société.
Migration vers le numérique
Cette précarité ambiante dans la presse dans la sous région, va pareillement faciliter sa disparition. Car, pour passer de l’analogie au numérique comme le recommande l’Union internationale des télécommunications en juin 2015 prochain, il faut beaucoup de moyens aux médias et aux patrons de presse. Moyens que ces  derniers n’ont pas. D’après  les membres de cette association,  les chaines de radio et de télévision de la sous région Afrique Centrale ne sont pas à même de réunir les moyens qu’il faut pour  importer les matériels adéquats. Ils sont aussi incapables de payer la formation de leur personnel. C’est pourquoi,  ils sont appelés à disparaitre si rien n’est fait. Et, cela aura comme conséquence  la disparition la mise en chômage des journalistes une chose que l’on cherche ç éviter. «La migration de l’analogique au numérique est fixé en juin 2015. Jusqu’à présent les médias de la sous région n’ont pas des moyens pour le faire. Nous sommes fatigués d’attirer l’attention du gouvernement sur ce sujet. Si cela n’est pas fait ces médias disparaitront. Et les journalistes avec. Ne pourrons exister que ceux qui sont sur les satellites et Dieu seul sait combien de télé ou de radio sont à même de payer ces  frais là. Nous exhortons encore nos gouvernement à réagir », déclare Stanis Nkundiye, le président de l’Union des  professionnels de la presse et communication d’Afrique Centrale(Usypac). Ce séminaire qui entend produire des ébauches de solutions pour d’autres problèmes qui minent le milieu de la presse se poursuit ce jour.
 
Hervé Villard Njiélé
 
Les membres de l'Usypac très solidaire et engagées pour sauver le metier

Les membres de l'Usypac très solidaire et engagées pour sauver le metier

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Virus d’Ebola: Une folle rumeur fait trembler tout le Cameroun

19 Août 2014, 16:55pm

Publié par Hervé Villard

Les populations et les membres du gouvernement ont tous paniqué en apprenant ce message téléphonique annonçant un cas de malade du virus d’Ebola à l’hôpital Laquintinie ce samedi 9 juillet 2014.

Vanessa B. est toute apeurée. Après  avoir  lu ce message (Sms)  qu’elle vient de recevoir d’un numéro de téléphone qu’elle n’a pas identifié  ce samedi 9 mars 2014, elle sort en courant alerter son voisinage. «On dit que le virus d’Ebola est déjà présent au Cameroun.  Un cas  a été identifié à l’hôpital Laquintinie », déclare-t-elle toute émue. A la question de savoir comment elle sait tout cela, la jeune habitante du Quartier Ndogbond, une banlieue de la ville de Douala située dans l’arrondissement de Douala 5ème brandit comme preuve le message téléphonique qu’elle a reçu il y a quelques minutes. «Attention, urgent ! Le virus de l’Ebola a été découvert ce matin à l’hôpital laquintinie. On demande d’éviter les fiévreux (…). Envoie ça autant que tu peux à tous ceux de ton répertoire (…)», peut-on lire. Pendant que la discussion se poursuit autour de l’information, et que l’inquiétude de la véracité de l’information va grandissant, c’est Maxime, un autre voisin qui reçoit à son tour un autre message téléphonique inquiétant. «Ebola virus est déjà au Cameroun il tue 7 jours après contamination. Laver les mains après avoir salué les gens et avant de manger. Eviter la viande de brousse, passe le Msg stp ».  A cet instant, tout le monde cède à la panique. On ne sait plus où mettre la tête. «On est tous mort puisqu’on dit à la télé tous les jours que cette maladie n’a pas encore de traitement. Qu’allons nous faire ?», s’interrogent Vanessa B et les gens son voisinage suffisamment inquiet. La tentative de dissuasion menée par les plus sceptiques du quartier ne dissipe par la peur de cette maladie qui a déjà gagné tout le monde. Les coups de fils  sont passés et la nouvelle se propage. Douala, Yaoundé, Bafoussam, Bertoua, Edéa, N’gaoundéré, Limbe  aucune ville de la République n’échappe à cette rumeur qui crée la frayeur. «J’ai reçu le message très tôt le samedi matin. Je ne savais quoi faire. Quand j’ai appelé des amis ils ont tout simplement confirmé l’information parce qu’il  avait reçu le même message que moi», déclare Augustin Tachim habitant Yaoundé la capitale politique du Cameroun. «Je n’ai pas réagi puisque, je ne savais exactement pas quoi faire»  précise-t-il.
Bernard Bangda, journaliste, correspondant du journal l’Actu à Bertoua, chef lieu de la région de l’Est Cameroun n’a pas été épargné. «J’ai été surpris de recevoir ce message. En homme averti, je n’ai pas paniqué.  Le Sms l’annonçant, presque tout le monde dans la ville la reçu », fait-il savoir.
Comme ces personnes suscitées, c’est toute la République du Cameroun qui a été secouée par cette rumeur. Populations et responsables du gouvernement n’ont pas résisté.
Hépatite
D’après Dr Yamba, délégué régional de la santé publique pour le Littoral qui reconnait lui aussi avoir reçu ces messages, c’es une blague de mauvais goût qui a été fait via les sms envoyé. Il n’ya pas de cas de malade de Virus d’Ebola à l’hôpital Laquintie. «Ces messages sont des informations malveillantes. Au moment où, il y a des campagnes contre le choléra, contre la poliomyélite dans la région,  c’est à ce moment là que  des individus choisissent  de diffuser des messages pareil.   Ce sont des attitudes qui sont interrogateurs. Quand on demande au gens d’appliquer de simple mesure d’hygiène pour éviter des maladies comme le cholera ils ne le font. Quand on leur demande de laver uniquement la main avant et après le repas, ils sont incapables  de le faire », précise le délégué.
D’après le patron de la santé de la région du Littoral, la rumeur qui a apeuré tout le Cameroun est partie d’un cas critique d’Hépatite transporté à l’hôpital Laquintie de Douala. Un chinois souffrant d’hépatite est arrivé à l’hôpital Laquintinie présentant des symptômes douteux. Il a été mis en quarantaine. Et,  c’est ainsi que l’information a circulé et  la République apeurée. Dr yamba qui condamne énergiquement ce qui s’est passé, rassure sur le fait qu’il y a une veille épidémiologique qui est fait par son département et qu’il n’ya rien. Il invite cependant les Camerounais à plus de vigilance et surtout a pratiqué les mesures élémentaires d’hygiène pour être à l’abri des maladies. «Quand on demande aux gens de se laver les mains avant et après les repas, ils ne le font pas, il savent seulement dire des choses qu’ils ne maitrisent pas. Ils parlent de menaces, s’ils pouvaient connaitre les milliers de menaces qui planent sur nous. Que les gens se concentrent pour travailler et qu’ils ne disent pas du n’importe quoi », affirme Dr Yamba courroucé qui dénonce cet attitude.
Parlant état de la situation sanitaire du Cameroun, face à une probable menace du Virus d’Ebola, à travers une communication diffusée au journal de 20h30 du samedi 9 André Mama Fouda, ministre de la santé  Publique à a ainsi expliqué qu’aucun cas suspect d’Ebola n’a été déclaré au Cameroun. «La surveillance est renforcée dans tous les districts de santé aux frontières, dans les aéroports et les ports. (…) des unités de prise en charge et d’isolement des cas sont déjà identifiées dans nos hôpitaux », a rassuré le ministre de la Santé Publique.
 
 
Hervé Villard Njiélé

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Prévention du Virus d’Ebola: la consommation de la viande de brousse suspendue à Douala

18 Août 2014, 20:13pm

Publié par Hervé Villard

 

Selon le comité régional de lutte contre  les épidémies et les pandémies de la région du Littoral, cette mesure préventive vise à empêcher le virus  d’Ebola d'entrer dans la région.

 

Barrer la voie aux virus d’Ebola qui fait des ravages dans les pays voisins, amener les populations de la région à éviter tout acte pouvant leur permettre de contracter cette maladie qui a déjà tué près de 932 personnes  dans le monde entier. Voila présenter de manière succincte les objectifs visés par le comité régionale de lutte contre les épidémies et les pandémies  dans  la région du Littoral, présidée par Joseph Beti Assomo. Réunis ce jour à la salle des banquets de  la région, les membres de cette commission qui se recrutent dans tous les secteurs de l’administration publique réfléchissaient sur les actions à prendre pour limiter aux frontières du Cameroun et aux frontières de la région du Littoral le virus d’Ebola.
 
Parmi les mesures préventives adoptées, figure la suspension provisoire de la viande de brousse. D’après le Dr Victor kame  médecin urgentiste et coordonnateur du cercle régionale de prévention et de la lutte contre les épidémies(Crple) dans la région du Littoral, le virus d’Ebola est transmis par des animaux sauvages comme la chauves souris, les primates tels les gorilles, les chimpanzés, les singes et autres. C’est pourquoi pour le spécialiste en santé, il faudra surseoir à la consommation des viandes de brousses durant la période de l’épidémie. «On contracte la maladie en entrant en contact avec les secrétions, le sang où la consommation des animaux  infestés. En limitant la consommation de ces viandes sauvages, on limite le risque de contracter le virus d’Ebola», explique -t-il.
 
D’après celui qui fait savoir que le Cameroun et la région du Littoral est favorable au développement du virus d’Ebola à cause de la présence dans les forêts voisines des chauves souris qui sont des agents vecteurs, des primates et des singes,  si cette mesure n’est pas respectée nous courons le risque de contracter cette maladie. «Les guinéens ont contractés le virus d’Ebola en manipulant les viandes infestées. Ils ont touchés les animaux morts et en ont mangé. Hors, nous sommes pareillement des consommateurs de viandes de brousses et nous ne sommes pas toujours surs de leurs origines », fait savoir ce médecin.
 
Pour Dr  Martin Yamba, délégué régional de la santé pour le Littoral, il ne suffit pas seulement de ne pas manger la viande de brousse. Mais surtout, de ne pas toucher et de signaler tous cas de mort suspecte d’animaux dans les environs.
 
A coté de cette suspension provisoire de la consommation de la viande de brousse conseillée aux populations de la région du Littoral,  le gouverneur Joseph Beti Assomo, président du comité régionale de  lutte contre les pandémies et les épidémies a instruit le délégué régionale de la Faune et de la Forêt de mettre sur pied un programme de sensibilisation contre le braconnage  et de vente et de la circulation de  la viande de brousse dans la région du Littoral.
 
Le comité a pareillement fait savoir  que l’hôpital Laquintinie reste le seul centre de prise en charge et tous les cas éventuels de fièvre d’Ebola seront acheminés la-bas. Une unité de prise en charge a été mis sur pied dans cette institution, apprend-on.
Compte tenu du fait que les cas importés sont les plus redoutés, le renforcement de la sécurité au port, dans les aéroports et les entrées de la ville  a pareillement été conseillé.
 
La délégation régionale de la santé a promis former ses employés à la communication et la  sensibilisation sur cette maladie. Le délégué a  pareillement promis recyclé les personnels du port et des aéroports.
 
Hervé Villard Njiélé

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Virus d’Ebola: Joseph Beti Assomo rassure les populations de la région du Littoral

18 Août 2014, 20:03pm

Publié par Hervé Villard

Pendant la réunion de crise qu’il a tenu à Douala ce 12 aout 2014, le gouverneur de la région du Littoral a réaffirmé qu’il n’y a pas de cas suspect de malade d’Ebola dans sa région.
 
 «(…) Aucun cas n’a encore été enregistré dans la  ville de Douala dans la région du Littoral et au Cameroun. Il y a comme un scepticisme de la  part  des populations. C’est pourquoi, je suis obligé de le redire ici. Le gouvernement n’a aucun intérêt à mentir  aux populations(…) »
Cette déclaration est de Joseph Beti  Assomo, gouverneur de la région du Littoral et président du comité régional de lutte contre les épidémies et les pandémies. Après la folle rumeur de la présence d’un cas de malade de virus d’Ebola à l’hôpital Laquintinie, rumeur partagé via un message téléphonique qui a créé une psychose générale dans la ville de Douala et tout le Cameroun samedi  dernier, il était question pour la patron de la région du Littoral d’apporter le démenti et surtout de rassurer les populations de son territoire de commandement.
Pendant cette réunion de veille, de stratégie et de prévention d’une éventuelle menace du Virus d’Ebola dans la région du Littoral,  réunion à laquelle  ont pris part tous les différents responsables de la région au rang desquels, le préfet du département du Wouri,  Naseri Paul Bea ,le délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala, Ritz Ntone Ntone, les différents maires de la ville, les différents délégués régionaux, les différents patrons de la sécurité et des renseignements généraux, il était question de prendre des mesures allant dans le sens de la prévention de la  maladie dans la région. «Le port, l’aéroport, le chemin de fer et route nous amènent à gérer  des personnes en circulation. Notre région est en état de veille permanente. Nous recevons les voyageurs des cinq continents ce qui nous expose aux menaces épidémiologiques. Depuis 4 semaines, cette fièvre en raison de la mobilité des personnes  s’est étendue à nos pays voisins » a déclaré  joseph Beti Assomo.
Au sujet des mesures prises pour prévenir cette maladie dans la région, on a fait savoir qu’une commission  a été mise sur pied pour renforcer la riposte sanitaire dans la région. Et que cette commission travaille d’arrache pied pour que  le virus d’Ebola découvert  depuis 1976 n’arrive pas au Cameroun.
Prenant la parole, Dr Martin Yamba, délégué régional de la Santé Publique pour la région du Littoral, a également rassuré l’assistance en faisant savoir que la fièvre d’Ebola est surveillée au Cameroun depuis plusieurs années. Et qu’elle fait partie d’une liste d’une vingtaine de maladies épidémiologiques surveillées par le ministère de la Santé Publique. Parmi cette liste non exhaustive déclare le patron de la santé dans le Littoral  «figure le choléra qui  est sans pitié pour les populations du septentrion où, plus de 1609 cas et 74 décès ont déjà été enregistrés cette année, la poliomyélite, le chikungunya (…)»  «On meurt plus de choléra au Cameroun.  La menace de la poliomyélite  est encore présente avec les nouveaux cas détecté à l’Est du pays. C’est pourquoi une 7ème campagne de vaccination contre la polio a été lancée. C’est pour vous dire qu’il y a un véritable travail qui est  fait au niveau de la surveillance épidémiologique», déclare tout serein Dr Martin Yamba, comme pour rassurer l’assistance.
Après un exposé sur le Virus d’Ebola, exposé au cours de laquelle on a fait savoir que cette maladie était transmise par les animaux tels les singes les chauves souris, la commission régionale de lutte épidémiologique a fait savoir que l’hôpital Laquintinie  reste le seul centre prise en charge d’un éventuel cas de virus d’Ebola dans la région du Littoral. Et que, tout cas éventuel devrait être conduit dans cet hôpital.  Le comité a pareillement demandé que  la surveillance soit accentuée dans les zones comme l’aéroport, le port, et l’entrée Sud Ouest de la ville de Douala pour limiter les cas d’importation de Virus d’Ebola et  de les isoler le cas échéant.
Le comité a pareillement déconseillé la consommation de la viande de brousse pendant cette période épidémiologique.
 
Hervé Villard Njiélé
 
 

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Ligue1: Cosmos de Bafia provisoirement leader

18 Août 2014, 19:49pm

Publié par Hervé Villard

Cosmos de Bafia occupe désormais la première place du championnat national de première division. A l’issue de la 26ème journée qui s’est joué ce dimanche 17 aout 2014, elle s’est adjugé cette place en allant défaire sur ses propres installations, Njalla Quan Sport Academy de Limbé (2-1). Une victoire qui permet à cette équipe qui a fait une bonne prestation en Ligue 2  la saison  dernière de caresser le rêve de remporter le titre de champion du Cameroun d’ici la fin de la saison sportive.
Si la qualité de jeu de cette équipe qui totalise désormais 47 points au marquoir séduit tous les amoureux du ballon rond, c’est surtout l’efficacité et la dextérité des joueurs la composant qui fait rêver tous les fans parmi  lesquels Dr Joss à Bitang, directeur de l’hôpital du district de Deido et président du comité de soutien de Cosmos de Bafia.


Malgré  la fierté de tous les fans de ce club, il faudrait encore attendre les résultats de  la rencontre qui oppose Apejes de Mfou, actuellement relégué au second rang à Coton sport de Garoua, qui fait une ascension fulgurante vers le sommet du tableau, pour être définitivement fixé sur le sort de l’équipe de Bafia. Mais en attendant cette rencontre en retard qui se joue lundi prochain, les supporters du club qui fait aujourd’hui la fierté de tout le département du Mbam-et –Inoubou peuvent savourer  la victoire de leur équipe  durant cette 26ème journée.


Déception
 

Pendant que Cosmos fait son ascension, Unisport du Haut-Nkam, champion de la phase aller,  multiplie plutôt des mauvaises prestations depuis le début de cette seconde phase. Sur 9 points disponibles durant les trois premiers matches de cette phase retour du championnat, l’équipe du département du Haut-Nkam n’en a pris qu’un seul. Un maigre point issu du match nul réalisé ce week-end devant Union de Douala (1-1), qui l’accueillait dans son antre à Douala.   Les autres rencontres,  l’équipe du Haut-Nkam les a  toutes perdues. Flambeau Tamkwae est tombé à domicile à la 24ème journée face à Canon de Yaoundé (0-1) puis a été humilié à la 25ème journée par Njalla Quan à Limbé (0-3). Des résultats qui n’honorent pas ce club qui a pourtant les moyens de réaliser ses ambitions. Avec ce match nul qui lui permet de totaliser 43 points au marquoir, l’Unisport du Haut-Nkam malgré sa piètre prestation garde la troisième place.


Autres résultats.


Parlant des autres résultats de  cette 26ème journée,  Tonnerre de Yaoundé  a fait une bonne prestation en venant à bout de Bamboutos de Mbouda à Yaoundé (2-1).. Panthère de Bagangté qui se déplaçait dans la région du Nord Ouest, est tombée sous les balles des académiciens de Bamenda (0-1). A Bafang, Renaissance de Ngoumou a donné une leçon de football à Sable de Batie (3-0) pendant qu’Union de Douala était tenu en échec à Douala (1-1). Les rencontres  Scorpion Douala contre Douala  Athlétic Club,  Apejes contre Coton, Ums –Canon ont été programmé Lundi et mardi prochain.

Hervé Villard Njiélé

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