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En construction au quartier Essengue à Douala cette nouvelle cimenterie compte enrichir de 600.000 tonnes l’offre annuelle du ciment au Cameroun
Si tout se passe comme prévu, les premiers sacs de ciment de la cimenterie turque en phase terminal de construction au quartier Essengue à Douala livrera ses premiers sacs au mois de septembre 2015.
Selon l’ambassadeur de la république de Turquie au Cameroun qui a dévoilé l’information lors de la visite qu’il a rendu à Joseph Beti Assomo le gouverneur de la région du Littoral la fin de la semaine dernière, les travaux de construction de cette cimenterie sont suffisamment avancés. « Les premiers sacs seront livrés d’ici le mois de septembre 2015 puisque les travaux de construction de l’usine de production ont dépassé les 90% », a déclaré Omer Farouk Dogan, l’ambassadeur turc qui se félicite de la bonne santé des relations entre la république du Cameroun et son pays, à l’origine de se projet qui va bientôt voir le jour.
Parlant du retard observé dans la production des premiers sacs de ciment annoncée pour le mois de mars 2015 puis juin 2015 au moment du lancement de ce projet, Taha A. Ozbey, le directeur du projet de cimenterie du groupe turc Eren Holdings a regretté le non respect de ce calendrier. Il a déclaré que les travaux de construction de cet entreprise a accusé un retard directement corrigé. «Les premiers sacs de ciment seront disponibles d’ici septembre 2015 », a reprécisé ce dernier tout en rassurant que les travaux se déroulent très bien. « Nous avons déjà importés le matériels pour la fabrication du ciment mais cela va se faire en terre camerounaise parce que nous voulons que le Cameroun tire profit de cette entreprise », a ajouté l’ambassadeur de la Turquie plutôt heureux de ce que ce projet est en train de prendre définitivement corps. « Pour les premières années, nous envisageons de produire 600.000 tonnes de ciment et l’augmentation de la quantité se fera dans les années avenirs », a affirmé Taha A. Ozbey, le directeur du projet de cimenterie groupe turc Eren Holdings dont les bâtiments de la filiale locale Mecdem Cameroon sont déjà visibles au à partir du Port autonome de Douala.
Il faut dire que la cimenterie turque bientôt opérationnelle dans la capitale économique du Cameroun, Douala est la quatrième cimenterie du Cameroun après Cimencam du groupe Lafarge, Cimaf du groupe marocain, Addoha et Dangote Cement du milliardaire nigérian Aliko Dangote.
Signée entre les autorités camerounaises et les hommes d’affaires turcs, en septembre 2014 dernier, la convention d’investissement et de construction de la cimenterie turque Mecdem Cameroon, est un investissement d’un montant total de 13 milliards de francs Cfa, qui a bénéficié des avantages prescrits par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun. Ce projet en cours de finition selon des informations permettra de faire gagner des emplois directs à plus de 200 camerounais
Avec la mise en service de cette nouvelle cimenterie, qui produira à elle seule près de 600.000 tonnes de ciment par an, la production annuelle du ciment au Cameroun pourrait atteindre 4,3 millions de tonnes. A savoir, 1,6 million de tonnes pour Dangote Cement, le même volume de production pour Cimencam, 500 000 tonnes pour Cimaf et 600 000 tonnes pour le Turc Medcem Cameroon.
Seulement, si la production de ciment a plus que doublé au Cameroun depuis 2013, date de la fin du monopole de Lafarge sur ce marché avec l’arrivée de Cimaf, la concurrence n’a pas encore permis d’infléchir les prix de ce produit, qui continuent d’osciller entre 4500 et 4600 francs cfa le sac de 50 Kg produit localement, contre 5000 francs Cfa pour le ciment importé.
Ministre de la Jeunesse et des Sports et président de la Feguifut
Le président de la fédération équato-guinéenne de football promu au poste de ministre de la jeunesse et des Sports est accusé de vouloir garder le contrôle de la Feguifut. Ces décisions contestées sont à l’origine du malaise qui secoue la Fédération équaoto-guinéenne de football depuis plusieurs mois déjà.
Le mal qui freine le développement du football du Cameroun et plus précisément la bataille qu’il y a autour du poste de l’occupation du poste de président de la Fédération camerounaise de football semble avoir contaminé la Guinée Equatoriale. Selon des informations, l’actuel président de la Fédération équato-guinéenne de football Andrès Jorge Mbomio, est au centre des polémiques. Il est accusé de vouloir contrôler la fédération malgré sa nomination au poste de Ministre de la Jeunesse et des sports de son pays. Les agissements de celui que l’ont présentait comme le «Jesus» du football du pays d’OBiang Nguema au lendemain de son élection à la tête de la Fédération équato-guinéenne de Football (Feguifut) sont contestés par l’ensemble des membres de la ligue. Ils déclarent ne plus connaitre l’homme qu’ils ont voté. Parmi les reproches qui sont formulés contre Andrès Jorge Mbomio, les membres de la fédération dénoncent le cumul de poste.
Nommé ministre de la Jeunesse et des Sports de la Guinée équatoriale le 14 avril 2015 dernier, Andrès Jorge Mbomio n’a pas démissionné de son poste de président de la Feguifoot. Il continue à exercer comme si de rien n’était. Ce qui choque ces collaborateurs de la ligue qui estiment que celui-ci est en train de violer les textes régissant le fonctionnement de la Fédération équato-guinéenne de football (Feguifoot). Selon eux, après la nomination du président de la Feguifoot au poste de ministre de la jeunesse et des sports, celui-ci devait normalement démissionner et laisser le premier vice président assurer l’intérim en attendant que l’Assemblée général extraordinaire vote un nouveau président ou conforte celui-ci dans son poste. Ce qui n’est pas le cas. Celui-ci continue a exercé comme si de rien n’était.
Plus grave dénoncent les membres de la Feguifoot, c’est le comportement du nouveau ministre des Sports. Celui-ci vient de fouler au pied les textes de la fédération en limogeant sans l’aval de l’assemblée général Gustavo Ndongo Edou, le 1er Vice président de la Feguifoot.
D’après l’article 33 des statuts régissant le fonctionnement de cette fédération, que brandissent les membres de la Feguifoot, le président de la fédération n’a pas le pouvoir de limoger ses adjoints ou les responsables de la fédération élus. Seule l’assemblée générale peut le faire et ce avec l’aval de tous les membres de l’Assemblée. Cette injustice criarde choque tous les acteurs du football de la Guinée Equatoriale qui sollicitent l’arbitrage du Président de la Guinée Equatoriale.
Plusieurs d’entre eux entendent d’ailleurs saisir la Fédération internationale de football (Fifa) pour un arbitrage. Car, la situation se complique au fur et à mesure que le temps passe.
«Nous craignons que le football de la Guinée Equatoriale en construction ne subisse le coup des agissements du nouveau ministre de la Jeunesse et des sports», déclare un membre de la Feguifoot. D’après celui qui déclare le ministre n’a plus le temps de gérer cette fédération à cause de ses nouvelles occupations, « il a placé ses hommes partout. Ce qui freine le bon fonctionnement de la fédération. Nous comptons saisir la Fifa si cela persiste », déclare-t-il