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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Management des entreprises: La digitalisation pour booster le rendement

29 Septembre 2017, 17:45pm

Publié par Hervé Villard

L’importance de cette technologie dans la gestion des entreprises a été démontrée lors de la cérémonie d’ouverture de la10ème édition des Journées nationales de management ce 27 septembre 2017 à Douala
«Transformation digitale, gestion de l’innovation et du leadership», c’est sur ce thème que se déroule la 10èmeedition des Journées nationales de management qui se déroulent dans la capitale économique du Cameroun du 27 au 29 septembre 2017. Lors de la cérémonie d’ouverture de ce symposium qui vise à promouvoir le management dans les entreprises camerounaises et à impulser le développement des petites et moyennes entreprises, l’on est revenu sur l’importance du digital dans le management et l’impact positif que cela peut avoir sur les résultats des entreprises.
Reconnaissant de prime à bord que l’Afrique et le Cameroun en particulier accusent un retard important dans le processus de digitalisation du management dans les entreprises Dieudonné Tietse le directeur général de Paness Conseil a laissé entendre que c’est une bonne réponse au management moderne. «Avec le digital, l’Afrique est sur la même lancée que les autres pays du monde. Si on ne change pas, le digital va nous échapper», Pensent-ils. «Le digital, ouvre les portes  de l’opportunité et de l’innovation», poursuit-il.
Surfant sur la même vague, Célestin Tawamba le président exécutif du Gicam a lui aussi loué l’apport du digital dans le management. Parlant de son efficacité et de son efficience dans le management, il a déclaré que cela permet la célérité dans la prise de décision, permet de lutter contre la corruption les pertes de temps et le  double emploi. Le président du Gicam a cependant appelé à plus de responsabilité de tous. Car, «même si le digital peut accélérer la compétitivité des entreprises, il faut pareillement être prudent. Puisque ce même digital peut conduire à la diffusion des graves informations». A déclaré le patron du Gicam
Reconnaissant que le taux de pénétration d’internet est encore faible au Cameroun (38%) Célestin Tawamba a invité le ministère des postes et télécommunication et le directeur de l’Art à lever les contraintes qui pèsent sur les technologies de l’information et de la communication afin que le secteur devienne un pourvoyeur d’emploi.
Parrain de la 10ème édition des Journées nationales du management Fritz Ntone Ntone, Délégué du gouvernement auprès des communautés urbaines de Douala, a rappelé que le digital a permis à la communauté urbaine de Douala d’optimiser ses résultats et d’être plus compétitifs.
Parlant des projets réalisés, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala a parlé de l’informatisation du permis de bâtir en cours. Au chapitre des apports de la  digitalisation dans le management,  Partageant cette expérience, Alain Mekulu Nvondo, a ajouté que l’usage du digital au sein de la Cnps a permis d’éviter le double emploi, de réduire les processus, à faire de l’économie. Braf, cela a permis de cultiver l’esprit d’entreprise, de changer le visage de la Cnps au Cameroun et surtout de nous rapprocher de  notre clientèle. «Un contribuable de la Cnps n’a plus besoin de venir dans  nos services pour consulter son état. Ille fait sur une machine où qu’ils se trouvent où sur sa tablette», a affirmé Directeur général de la Cnps
Hervé Villard Njiélé

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Crise anglophone: Jean Blaise Gwet interpelle le président Paul Biya

25 Septembre 2017, 22:08pm

Publié par Hervé Villard

Dans une correspondance reçu par la rédaction de votre blog, le président  national du MPCC Candidat déclaré au prochaine élection présidentielle de 2018 demande au Président Paul Biya de prendre des mesures qui s'imposent pour stopper la crise anglophone  qui  prend  d'autres  proportions.

 

Excellence Monsieur le Président de la République, la tournure que prend le phénomène dit de Crise Anglophone, est une situation qui nous dirige tous vers une impasse, vers une situation de terreur. Ce conteste social agité menace désormais notre unité nationale et frise la guerre civile. Cet état de fait installe petit à petit un climat d’insécurité, renforce la terreur et suscite la peur auprès de tous nos concitoyens.

En ma qualité de Président National du MPCC (Mouvement Patriotique pour le changement du Cameroun) et Candidat à la Prochaine Election Présidentielle de 2018 dans notre pays, le devoir qui m’échoit est de vous interpeller sur la gravité de la situation. Excellence Monsieur le Président de la République, le serment que vous avez prêtez, vous impose des obligations : Veiller sur la Nation, Protéger chaque Citoyen Camerounais où qu’il soit sur le territoire national, quelle que soit son origine et quel que soit son lieu de résidence. Vous avez prêté serment de protéger les biens et les services de chaque camerounais. Vous êtes de ce fait le seul garant de l’intégrité du territoire national.

Dans l’attente, de trouver une solution pacifique, objectif qui me semble difficilement réalisable avant la prochaine élection présidentielle de 2018, ma qualité de stratège, Homme politique et analyste politique, me donne l’impression que cette crise, dite Crise Anglophone est l’arbre qui cache la forêt. Où voulez-vous laisser le Cameroun Monsieur le Président de la République, un jour? Si vous ne prenez pas des mesures idoines, urgentes et immédiates, vous conduirez le Cameroun, si nous ne faisons pas attention vers le fédéralisme de fait à 10 Etats, au mieux un Cameroun qui se scindera en au moins à 3 Etats.

Ouvrir une brèche pour la partition d’une partie du Cameroun, reviendra forcement à appliquer la même règle au Grand Nord, ainsi, pourquoi pas demain un Etat aux Bassas? Un Etat aux Bamilékés ? Pourquoi pas, des Etat aux autres régions ?

Il est temps, Monsieur Le Président de la République d’arrêter de jouer au chat et à la souris. Par votre Mandat, le peuple Camerounais vous a confié les clés de la Nation. Protégez-la par tous les moyens.

Moi Président de la République, face à une telle situation insurrectionnelle je prendrais immédiatement des mesures de sécurité d’ordre publiques quitte à entraver quelques libertés constitutionnelles en l’occurrence :

1 - Je déclare l’Etat d’Urgence, l’Etat de siège dans les zones troublées.

2 – Immédiatement, je mets en place un dispositif de couvre-feu dans les deux zones

3 – Quand le calme et l’ordre règneront seulement, je mettrai en place un cadre de véritable dialogue pour une sortie de crise avec tous les acteurs impliqués.

Monsieur le Président de la République, l’unité Nationale et la République du Cameroun, ne sont pas négociable. Le Cameroun est Uni, indivisible et le restera. Tous les Camerounais sont fiers d’être camerounais mais votre politique marginalise plus d’un citoyen qui ne se reconnait plus dans la République actuelle.

En menant la décentralisation à son terme et en la rendant effective, vous aurez amorcé la résolution de bon nombre de handicaps que traînent la République et qui la dirige tout droit vers une guerre civile.

Les dirigeants du Cameroun passeront, le Cameroun restera.

Fait à Douala le 25 septembre 2017

Jean Blaise GWET.

Président National du MPCC (Mouvement Patriotique Pour Le Changement Du Cameroun) Mail: jbgwet@yahoo.fr / jbgwet@mpcc.be Website: www.mpcc.be

 

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Crise anglophone: Le mouvement Stand Up For Cameroon  dans la médiation

21 Septembre 2017, 20:32pm

Publié par Hervé Villard

Ce mouvement qui milite pour le développement du Cameroun et la marche vers la démocratie a engagé une campagne dans la région du Nord-Ouest depuis hier pour tenter de ramener le dialogue.

Ce mouvement qui milite 
pour le développement du Cameroun et la marche vers la démocratie a engagé une campagne dans la région du  Nord -Ouest depuis hier pour tenter de ramener le  dialogue.
Œuvrer pour le  retour d’un  climat de  paix  dans  la région du  Nord -Ouest  en  instaurant  un  dialogue  franc et ouvert entre les  portes  paroles de la  crise anglophones et le gouvernement camerounais. Recueillir les doléances de ces derniers et faire  tombé le climat de terreur qui règne ici depuis environ un an. Voilà présenté de manière succincte  l’objectif visé par la plate forme Stand up For Cameroon qui se trouve actuellement  dans la région du Nord Ouest. Du 20 au 23 septembre 2017, la forte  équipe  conduite  par Edith Kah  Walla fera  le tour des différentes villes et villages de cette partie du triangle national pour des consultations. Il sera question de rencontrer les  autorités  politiques et  administratives afin de voir dans  quelle mesure  rétablir la paix et la tranquillité dans la région.
 Selon  un communiqué public  signé par Franck Essi le secrétaire général de cette organisation, C’est  «une tournée de  solidarité et d’échange dans la  région du Nord Ouest qui est organisée ». Durant de cette tournée la plate forme Stand up For Cameroon  veut pareillement témoigner sa solidarité citoyenne aux populations du Nord-Ouest, prendre connaissance de la réalité sur le terrain dans la région, mettre sur la place publique des propositions susceptibles de résoudre la crise, conduire un plaidoyer et un lobbying pour la tenue effective d’un dialogue national entre Camerounais et  camerounaise. Bref, l’association a à cœur de trouver des stratégies pour  que  la paix  revienne  définitivement dans  cette  région.
 Pour parvenir à cette fin importante pour le développement  du  Cameroun tout entier,  pour  le  progrès de sa démocratie  et la promotion du  vivre ensemble, des consultations sont au menu de la  visite  de cette organisation à caractère  politique et social. Ainsi, elle entend rencontrer les autorités administratives politiques et traditionnelles de la région, elle entend  discuter  avec les  acteurs de la  société civiles et les associations issues des différentes couches sociales et professionnelles. Stand Up For Cameroon dans son programme rencontrera aussi les membres des familles des  différentes victimes de la crise anglophone et  organisera  des  conférences publiques.
«Notre descente sera ponctuée par une conférence de presse prévue le jeudi 21 septembre  2019; lors de laquelle nous rendrons compte de l’observation effectuée sur le terrain. Plus tard, des suggestions et recommandations aux différents acteurs impliqués dans la résolution de cette crise pourront être faites», fait savoir Franck Essi pareillement secrétaire  général du Cameroon people  parti (Cpp).
Si l’on s’interroge sur le pouvoir politique et sociale de cette  organisation pourtant  animée  d’une  bonne  intention, il faut reconnaitre  que  sa  descente  dans  la région du Nord Ouest intervient au  lendemain de l’incendie ayant  consumé près de soixante  lits au dortoir du College  Sacre Cœur de Bamenda. Un  incendie  qui a non  seulement  perturbé  le  rentrée  scolaire dans  cette  partie  du Cameroun  mais, augmenté  le  degré  de peur chez  les élèves et  les parents du Nord Ouest.
Hervé Villard Njiélé

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Marathon international de Douala: Le kick-of c'est le 29 octobre prochain

7 Septembre 2017, 12:30pm

Publié par Hervé Villard

Les contours  de  cette  compétition  ont  été  donnés  lors d’une  conférence  de presse organisée à Douala.

Permettre à la ville de  Douala de renouer avec la mère de la discipline sportive. Donner  la possibilité  aux amoureux  du marathon amateurs  et professionnels de  pratiquer la  discipline  qu’ils  aiment tous.  Permettre à la ville de Douala d’accueillir un évènement aussi important. Voilà entre autres ambitions nourries par  le marathon international de Douala prévue le 29 octobre 2017. Lors de la  conférence de  présentation de  cette compétition  qui attend des athlètes venus  des quatre coins du mondes, on appris que plus de 1000 participants amateurs et  professionnels  sont attendues .
 Parrainé par Sarah Liengu Etongue, la reine du Mont Cameroun avec sept couronnes à son  actif, l’évènement qui ambitionne aussi vendre la ville de Douala veut devenir un  rendez-vous  sportif  et culturel au Cameroun et en  Afrique. « Nous avant pensé qu’on pouvait  relancer ce sports qui n’existait plus  chez  nous.  En dehors de la  course de l’espoir qui est  un véritable rendez-vous, il n’existait pas une autre compétition de grande envergure  en athlétisme.  C’est pourquoi nous  avons  pensé organiser cet évènement. Nous voulons aussi permettre à nos athlètes de se frotter aux meilleurs d’Afrique et du monde »,  affirme Eliane Annie Nana, la promotrice de Tara sports and  Events, l’entreprise qui organise ce tournoi toute sereine.
Le marathon international de  Douala ambitionne aussi de récompenser à leur juste  valeur les  amoureux de l’athlétisme. «en plus  du  bien que  ce  sport  donne à  ses pratiquants,   nous  comptons  aussi  primer les meilleurs»,poursuit cette dernière en invitant tout le monde à venir s’inscrire.
 Selon Ange Sama vice  président  du comité d’organisation de  cet  évènement,  le marathon  international de  Douala se fera  sur une  distance de 42, 195 km. Elle aura pour point de  départ l’esplanade  de la mairie de  Douala 4ème et pour point de chute la devanture de City Sport à Akwa. 
Cependant  pour y parvenir, les athlètes devront le circuit  qui traverse les  quatre  arrondissements  de la ville et  braver tous  les obstacles  qu’il y aura  sur leur chemin.
Sur le plan  technique et sécuritaire, Ange Sama précise que tout est fin  prêt et qu’on attend que le jour de l’évènement pour passer à l’action. «Pour la  sécurité de nos  athlètes, le parcours sera  balisé et sécurisé par les  forces de  l’ordre. Nous  avons  4 ambulances pour prendre les blessés en charge. Nous  sommes en partenariat avec  les hôpitaux  de la ville», précise le  l’ancien président de la Fédération camerounaise d’athlétisme.
Prime 
S’agissant des différents lots mis en  jeu, le comité d’organisation précise que  les  primes respectent la norme  internationale. Ainsi, le vainqueur aura deux millions,  le second un million  cinq cent  mille, le troisième  sept cent  mille. Du 4ème  au  10ème  20 mille et du  11ème  au 250ème 10.000fcfa.  Ces  prix sont aussi  valables pour les  athlètes hommes que chez les femmes.
 Pour rendre l’évènement attrayant et  permettre à tous les habitants de la ville de communier ensemble, une course  de  relais  se tenant sur une  distance de  9 km se  tiendra  également dans les  artères de la ville. Pour prendre  part à cette compétition, il faudra s’inscrire sur la plateforme Tara Event.
Hervé Villard Njiélé

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Can 2019: Le Stade Mbappe Leppe aura 4000 places

7 Septembre 2017, 11:38am

Publié par Hervé Villard

 La maquette du nouveau stade qui verra le jour après la réfection vient d’être présenté officiellement par la société française, Alcor Équipements chargé de la réfection de ce stade

 

S’il est réaménagé comme on le voit sur la maquette  présentée au public par les  responsables de la société française Alcor Equipements, le stade  Mbappe Leppe  n’aura plus  rien à envier aux  autres stades du monde. Car, il aura les caractéristiques d’un stade de norme  international. Mieux que ça, le «stade Mbappe Leppe New loock», améliora considérablement  le visage de la ville d’Akwa et par la même la qualité du football au Cameroun. Abandonné  par  ceux qui  ont  la charge de gérer le  sport et le  football au Cameroun, ce qui était  devenu  le terrier des  enfants  de la rue est en train de subir  une  cure de  jouvence. Les  travaux de réhabilitation de  ce  stade a commencé depuis  deux  semaines et avancent  tout  doucement.
 Lors de la  visite  d’une  délégation de l’Ambassade de France au Cameroun conduite par son chargé des affaires, Philippe Larrieu, on a appris que  le stade  sera entièrement rénové  par la société française, Alcor Équipements et dirigée au Cameroun par Constant Moukoko. Et que  les travaux  de rénovation de cette infrastructure sportive dureront huit mois. Il est prévu au stade Mbappe Leppe à Douala, une tribune d’honneur d’une capacité de 4.000 places assises et une pelouse de gazons  naturels, des  vestiaires modernes. Le  stade  sera  également  électrifié  et  alimenté en eau potable. Bref  c’est  «stade Mbappe  Leppe new look » qui sera  livré  dans  huit  mois  selon  les  informations.
 Sur  le  site, le portail du stade Mbappe Leppe est fermé. En  plus de la mention «Attention travaux» affichée, la photo de la maquette fini de se stade y est apposée aussi. Le stade est en plein réhabilitation. L’intérieur, pratiquement vide, car l’accès est strictement interdit au public. L’on retrouve juste quelques ouvriers qui travaillent. Les planches qui servent de gradins sont au sol, les gradins sont entrain d’être cassés pour que des neufs soient construits. Au niveau de l’aire de jeu, c’est une  marre d’eau à perte de vue qui accueille le reporter. Dans cette surface les eaux des pluies y sont stationnées, l’espace de jeu est pratiquement inondé. Les ouvriers présents sur le terrain s’occupent à démolir les gradins. «C’est par ici que nous avons commencé pour le moment. C’est ce que le chef de chantier nous a demandé de faire. Nous travaillons selon le calendrier que seul lui détient», explique l’un des ouvriers présent en plein activité.
Pendant cette visite conduite par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, du préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache, du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone, les responsables de l’entreprise  française  ont  promis  respecté les délais de réalisation des travaux et de laisser au Cameroun et aux habitants d’Akwa un stade de norme  internationale. Ils ont aussi promis construire  le  stade de Bonamoussadi. Ici en plus d’une pelouse en gazon naturel, les gradins d’une capacité de  1000 places  seront  construits de même que  des vestiaires modernes.
Hervé Villard Njiélé
 
 

 

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Collège Sacre cœur de  Makack: Un milliard pour moderniser l’établissement

4 Septembre 2017, 13:56pm

Publié par Hervé Villard

Une vaste campagne de mobilisation des fonds vient d’être lancée par les anciens élèves de cet établissement d’enseignement secondaire catholique.Ils entendent renouveler les infrastructures et assurer une bonne formation aux élèves.

 

Faire du Collège sacre cœur de Makak un temple du savoir au Cameroun, redonner à cet établissement d’enseignement secondaire confessionnelle ses lettres de noblesse. Faire de lui le fleuron de la formation des citoyens exemplaires. Voilà présenter quelques objectifs nourris par les anciens élèves du collège sacre cœur de Makack.

Réunis au sein de l’Amicosaco (Amicale des anciens élèves du collège sacre cœur de Makak, ces anciens élèves de générations différentes ont décidé de perpétrer l’œuvre de cet établissement. Mieux, ils veulent améliorer la qualité d’enseignements dispensés ici en mettant un accent sur la techno science. Bref tous les jeunes formés ici apprendront pendant leur cursus une formation scientifique pouvant leur permettre de mieux s’imposer dans la vie sociale.

Pour permettre à cet établissement scolaire d’avoir les infrastructures dont il a besoin de même que les enseignants qualifiés, l’Amicosaco a besoin de près d’un milliards de francs cfa. Un montant certes important mais suffisant selon les membres exécutifs de ce projet pour moderniser en cinq ans ce collège. «Nous allons développer de nouvelles  filières de formation. Nous allons créer une filière informatique et électronique. Nous allons mettre un accent sur la formation des sportifs», affirme Alain Olivier Mekoulou Mvondo, le directeur général de la Cnps ancien élève du collège Sacre cœur de Makack.

 Collecte  de fonds

Pour rassembler le milliard de francs cfa nécessaire pour la rénovation du dit collège, l’Amisacosa vient de lancer une grande campagne de collecte fonds à travers la république du Cameroun et le monde entier. En plus de compter sur les membres de l’association et sur les anciens élèves de ce collège à qui un appel de cœur est lancé, d’autres stratégies de mobilisation des fonds sont mis sur pied. «Pour mobiliser suffisamment des fonds, nous avons axés notre communication sur le sponsoring, le mécénat. Nous avons aussi initié un crowfunding pour solliciter les appuies à travers le monde. En fait via cette nouvelle technique, nous avons publié  notre projet de modernisation du collège sur une plate forme de collecte des fonds afin de solliciter l’appui de ceux qui vont militer pour sa réalisation», explique les membres de l’équipe marketing constituée à cet effet.

Cosaco new look

D’après les membres de l’Amisacosa qui entendent moderniser le collège Sacre Cœur de Makak (Cosaco) en cinq ans, le nouveau collège sera sélectif. Les élèves et les dirigeants feront partie des meilleurs. «Un accent sera mis sur la morale et l’humanisme. La pratique de la technologie sera obligatoire à tous les élèves Ceci pourra leur permettre de faire de petit dépannage à la maison. Ils pourront dépanner des fers à repasser, des décodeurs. On va apprendre la programmation», explique Charles Borromée Etoundi, président de l’Amisacosa. L’apprentissage des langues nationales figure parmi ce vaste programme. «Nous allons enseigner cinq de nos langues à savoir, le Nufi, le bassa, le Fufuldé,l’Ewondo,le Douala», ajoute Louis Dalle Eyoum. L’initiation à la pratique de l’agriculture, de la pisciculture et même de la boulangerie fait partie de l’ambitieux projet. «Nous voulons dépasser le statut d’antan. Le collège sacre cœur de Makak est le seul à lancer les fusées qui allait à près de 4km dans l’air. Même l’armée camerounaise ne l’a pas encore fait. C’est ce que nous voulons relancer», déclare Alain Mekulu Mvondo en invitant tout le monde, les entreprises surtout, à soutenir ce projet.

Après le succès fulgurant connu au lendemain de sa création, en 1946, le collège Sacre cœur de Makak a perdu de son allant après le départ des Canadiens. Il est même tombé en décrépitude. C’est donc pour lui redonner ses lettres de noblesse que l’initiative est lancée.

Hervé Villard Njiélé

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Me Yoba Alphonse «Emmanuel Wakam fait voyager des gens qui ne sont pas membres de la fédération. Il sacrifie souvent les athlètes pour ça »

4 Septembre 2017, 11:56am

Publié par Hervé Villard

 

Entraîneur national adjoint de l’équipe nationale de Karaté et discipline affinitaires (Fecakada), Me Yoba Alphone dénonce les problèmes de gestion qui mine sa fédération de tutelle. Dans une interview accordée à La nouvelle Expression, il met à nue la mafia entretenue par Me Emmanuel Wakam

Le Cameroun prend par aux jeux africains de Karaté qui se déroule au Cameroun. Quel commentaire pouvez-vous faire sur la participation du Cameroun à cette compétition ?
 Je peux tous simplement les adresser les souhaits de bonne chance et surtout de mieux faire que Dakar 2014. Il faut dire qu’à Dakar on était vice champion. Je demande à tous les athlètes d’être concentrés et surtout de s’appliquer pendant les différentes phases de cette compétition. J’aurai préféré être parmi eux pendant cette compétition. Mais, malheureusement on m’a mis de coté durant cette compétition et je ne sais pourquoi.
Comment l’équipe peut-il se comporter pour, au pire des cas, garder  au moins le rang q a occupé au Sénégal?
Il faut que les joueurs aient le moral très haut. Qu’ils restent concentrés et ne montrent pas d’esprit de grandeur devant leur adversaire. Ils sont au pays devant leur publique et devant leur famille. Il faut qu’ils trouvent l’énergie dans leur tripe pour remporter ce tournoi. Je sais que les athlètes camerounais sont prêts pour démarrer bien cette compétition.
Est ce que nous avons au sein de la délégation des karatekas qui peuvent nous rapporter beaucoup de médailles à ce tournoi ?
 Bien sur on a plusieurs athlètes compétents dans la délégation Camerounaise. D’ailleurs le niveau du Karaté camerounais et celui de ses athlètes est croissant chaque année. Au fil des années, ils gagnent en expériences. Ils étaient dernièrement à Dubaï et il y a un camerounais qui est sorti 5ème dans sa catégorie. En fait on apprend tous les jours et je leur demande de travailler pour gagner en expérience.
En tant qu’entraîneur adjoint de l’équipe nationale senior de Karaté. Pourquoi n’êtes vous pas avec la délégation camerounaise à Yaoundé ?
 Je ne sais pas ce qui se passe. Franchement je suis très surpris puisque l’arrêté ministériel m’ayant nommé est encore en cours. Nous sortons d’une expédition africaine où nous avons été vice champion d’Afrique. Je suis entraîneur continental de l’Unifak, je suis arbitre international de Karaté. J’ai des stratégies personnelles que je ne peux montrer à personne. J’ai mis à coté de moi le jeune Tchoffo pour apprendre beaucoup de chose et c’est lui qui me combat aujourd’hui. Vous imaginez que nous sommes en stage bloqué et je lui tends mon passeport pour aller chercher les visas et qu’il me dise qu’il ne sait pas si je fais partie des personnes appelées. Il me demande de rester à mon hôtel. Et qu’on va m’appeler avant 9h. Ce qui n’a pas été fait. Je me suis rendu à l’ambassade et j’ai vu ce que je n’ai pas envie de dire ici. Il y a une petite mafia au sein de la fédération et c’est lui l’organisateur. Il a pour mission de modifier les noms des personnes dans les ordres de mission individuelles. Puisque le ministre des Sports et de l’éducation physique fait un ordre de mission général dans lequel se trouvent tous les noms. Et les membres de la fédération se chargent de changer les noms, de faire voyager certaines personnes et laisser d’autres. Les frais de missions de ceux  laissés au pays sont empochés.
 Selon vous, qu’est ce qui est réellement la cause de votre mise à l’écart par la  fédération?
 Nous sommes astreints au droit de réserve, mais avons des obligations de résultat. Nous sortons d’une expédition où nous avons été vice champion d’Afrique. Nous avons reçu des félicitations du ministre des Sports et de l’éducation physique. Cela signifie qu’il n’y a pas contre performance. Quand je vais à yaoundé et vois le bilan de la compétition qui est fait, je tombe des nues. Heureusement ce jour là, j’ai eu la lourde responsabilité de présenter ce bilan et j’ai fait une photocopie.
J’ai rencontré à ce sujet  l’ancien délégué de la Jeunesse et des Sport pour le Littoral à l’époque. Il m’a fait savoir que mon président était en train de scier la branche sur laquelle  nous étions tous assis. Cela a persisté. Au moment de préparer les jeux africains nous devons nous rendre à Kinshasa. Quand j’arrive à Yaoundé, je suis surpris que mon nom a sauté de la liste. Je suis allé voir Oumarou Taddo le directeur développement de sport de haut Niveau(Dshn). Il a convoqué une réunion ad hoc et a demandé que l’on reverse mes primes au trésor public et que ma place reste vide la fédération ne veut pas m’emmener à Kinshasa.
 Voulez-vous dire par là que votre mise à l’écart ne date pas d’aujourd’hui?
 Evidemment, cela ne date pas d’aujourd’hui. Le nouveau Directeur développement de sport de Haut Niveau m’a demandé de faire une nouvelle requête pour comprendre la situation. Malheureusement cela n’évolue pas. J’ai même rencontré un haut cadre de la Présidence de  la République qui s’est saisi du dossier. Cela n’a rien changé puisqu’on ne ma pas toujours appelé.
Quels sont vos rapports avec le président de la fédération Camerounaise de Karaté?
 Je ne sais comment vous répondre parce qu’on n’a pas de problème particulier. Quand il est devant vous, il est avec vous. Mais, quand il tourne le dos, il devient autre chose. Je travaille avec lui depuis 14ans, depuis que  je suis entraineur de l’équipe nationale cadet. Honnêtement, je ne sais pas s’il y a un problème. Peut être il y en a un qu’il cache. Parce que partout où il se trouve, il fait toujours savoir que je ne veux pas manger avec lui. Que je veux regarder ce qu’il fait. Qu’au lieu de me taire et manger comme lui, je veux faire semblant.
 Est-ce que vos contentieux n’ont pas un rapport avec l’argent?
 C’est un problème d’argent. J’ai rencontré un haut cadre dans ce pays qui m’a dit que je n’ai fauté nulle part. Et qu’il me crée tout ces problèmes parce que je ne lui ai pas donné de l’argent. Regarder le rappel à l’ordre, la lettre que le ministre. Adoum Garoua à son époque a servi à mettre Wakam, Oumarou Taddo l’a caché.
 Après leur retour de voyage, je suis allé à Yaoundé pour les jeux africains, on m’a signalé que mon nom a été enlevé de la liste par Oumarou Taddé. Quand je me rapproche de lui, il me renvoie chez monsieur Mbanga son collègue chef de délégation des jeux africains. A son bureau quand  je soulève mon problème, il me dit d’apprendre à huiler les relations. C’est donc un problème d’argent.
 Est-ce que vous avez déjà reçu tous vos primes à la Fecakada ?
Les primes des voyages qu’ils ont faits sans moi alors que j’étais accrédité à la fédération camerounaise de karaté me reviennent. Avant je voyageais comme arbitre continental et il n’y avait pas de soucis. Sous le règne des autres présidents de fédération, je n’avais jamais payé un stage d’évaluation continental. C’est le chef de délégation qui payait toujours. Mais dernièrement au Sénégal, on m’a demandé de payer 120 euros alors que nous sommes partie du Cameroun avec moins de 500 mille francs cfa. Puisque on nous a donné 300 000 comme avance de prime de  participation, 120.000 comme prime olympique.  J’étais obligé de vider mes poches pour me faire évaluer. Dieu merci je suis passé au grade d’arbitre continental.
Avez-vous perçu toutes vos primes sous le règne d’Emmanuel Wakam ?
 Je n’ai jamais perçu de prime.  On était au Tchad  et chacun a payé de ses poches et quand la fédération a remboursé les frais de voyage il n’a ne plus jamais fait allusion à ça. De l’autre coté, il y a l’entraîneur national des juniors est dans les  mêmes problèmes que moi. Il a demandé à lui et les athlètes de payer leur équipement qu’ils seront remboursés des le décaissement des frais alloués à cette tâche par le ministère des Sports. Mais plus rien. Quand l’entraîneur national des juniors s’est renseigné, il s’est rendu compte que le président avait déjà  perçu de l’argent au ministère depuis plusieurs jours. Quand il  l’a interpellé à ce sujet celui-ci lui a demandé de se débrouiller pour calmer les enfants comme il peut.
Parfois le président fait voyager des gens qui ne sont pas membres de la fédération. Il sacrifie souvent les athlètes pour ça. Pour le voyage au Sénégal, par exemple, on a sacrifié l’équipe kata pour faire  voyager des  connaissances et empocher un peu d’argent.
 Vous avez parlé de tripatouillage des listes au sein de la Fecakada. De quoi s’agit-il?
Il s’agit d’un ordre de mission général signé par le ministre des Sports et de l’Education Physique. Quand le président de la fédération reçoit cela, elle procède à la fabrication des ordres de mission individuelle. Quelques fois on vous dit que le ministère a diminué les noms alors que c’est eux qui l’ont fait pour mettre le reste d’argent dans les poches.
 A quel moment cette mafia se met en marche
C’est au moment d’aller chercher les visas à l’ambassade. On appel certains, et on laisse d’autres. Et on vous faire croire que c’est ça. J’ai été victime de cette manœuvre. Heureusement que j’étais vigilant, je n’allais pas au Sénégal.
 Comment pouvez-vous décrire l’ambiance au sein de la Fédération camerounaise de karaté ?
  L’ambiance est morose je ne peux pas le caché. Vous pouvez faire le faux à l’extérieur du pays on vous croit mais  à l’intérieur, ce n’est pas possible. Je ne peux pas avoir sous la main un arrêté ministériel qui me nomme entraîneur national adjoint d’une fédération et pendant qu’une compétition qui me concerne se déroule à yaoundé,  moi je ne suis pas au courant de ce qui se passe. Il y a le jeune Janvion que Me Emmanuel Wakam utilise comme entraîneur adjoint. Hier c’était Me Mpondo Sambakong qui voyageait à ma place. Il a pris des entraîneurs non qualifiés pour les amener à Yaoundé à cette compétition. Il y a les directeurs techniques nationaux qui ont abandonné leur poste de responsabilité pour être entraîneur national. Leur rôle s’est de réfléchir sur la politique sportive. Nous sommes  là pour  transformer les enfants.
Pensez-vous que l’objectif c’est d’écarter monsieur Yoba de la Fecakada?
 Je fais partie de la fédération. J’ai les qualités requises pour diriger les équipes de karatés du Cameroun ou d’ailleurs. Je suis qualifié et  je suis compétent. Je suis  un entraîneur à plusieurs qualités parce que je suis en même temps arbitre continental. Entrainer les enfants  sans toutefois leur montrer comment ils peuvent faire pour marquer des  points ce n’est pas entrainer du tout.
 Pensez vous que l’ambiance morose au sein de la fédération peut compromettre les chances de médailles du Cameroun ?
 C’est parce que vous n’êtes pas à Yaoundé. Beaucoup de chose se dise. L’On ne comprend pas pourquoi  certains entraîneurs nommés ne font pas partie des commissions techniques. Ils sont très surpris.
Entretien mené  par Hervé Villard Njiélé
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