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Destinés aux administrateurs civils, cet argent permettra selon Paul Atanga Nji le ministre de l’administration Territoriale, de veiller au bon déroulement de l’élection présidentielle sur l’ensemble du triangle national le 7 octobre 2018.
Plus de sept cent millions de francs Cfa. C’est le montant que le ministre de l’Administration territoriale distribuera aux gouverneurs des régions, aux secrétaires généraux, aux préfets et sous préfets du triangle national et leurs adjoints. Baptisé appui financier du Minat aux autorités administratives dans le cadre de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 prochain, cet argent selon des informations, permet de veiller au bon déroulement de ce scrutin très attendu au Cameroun.
S’agissant du montant, celui-ci varie entre trois millions et trois cent mille francs en fonction du poste et du grade qu’occupent les responsables de l’administration territoriale. Si les gouverneurs de régions selon la note de Paul Atanga Nji qui se retrouve sur les réseaux sociaux ont droit à trois millions de francs cfa chacun, les préfets s’en sortent avec un million cinq cent mil chacun et les sous préfets un million de francs cfa. Dans ce partage on retrouve pareillement les secrétaire généraux des régions avec sept cent mille francs cfa par personne, les inspecteurs régionaux et service régionaux six cent milles, les chefs de cabinet ,les 1er 2ème et 3ème adjoints préfectoraux avec quatre cent mille francs cfa. La liste des bénéficiaires de cette mannes est clôturée par les adjoints aux sous préfets qui droit à trois cent mille francs cfa par personne.
Si de prime à bord l’argent déboursé par Paul Atanga Nji vise à sécuriser et à veiller au bon déroulement de l’élection, beaucoup et davantage les partisans des partis de l’opposition pensent que c’est pour battre campagne pour le parti au pouvoir le Rdpc. Et surtout mettre sur pied toutes les stratégies afin que Paul Biya gagne à nouveau le scrutin du 7 octobre 2018. Pour barrer la voie à tout ce stratagèmes là, ces derniers promettent de participer massivement cette élection et surtout de sécuriser leur vote après.
Selon cette institution qui vient de publier les résultats d’un sondage réalisé sur l’ensemble du triangle national, une coalition entre Maurice Kamto, Cabral Libi et Joshua Osih peut permettre de battre le président Biya au soir du 7 octobre prochain.
L’élection présidentielle du 7 octobre prochain cristallise toutes les attentions. A près une première semaine de campagne électorale importante, les différents candidats pour la course à Etoudi viennent d’entamer le dernier virage. Entre stratégies et astuces, les différents candidats de l’opposition sont à la recherche de la potion pouvant leur permettre de renverser Paul Biya l’homme lion au soir du 7 octobre prochain.
Entre autres s solutions miracle, le Nkaku Policy Institute propose la coalition des partis de l’opposition. Mieux encore une coalition entre Maurice Kamto, Cabral Libii Lengue et Joshua Osih.
D’après cette organisation qui vient de publier les résultats d’une enquête réaliséeavec le soutien du National Endowment for Democracy(NED), un organisme qui s’intéresse aux questions de développement en Afrique, l’union entre les candidats du Mrc, du parti de l’Univers et du candidat du Sdf permettra à l’opposition d’obtenir en moyenne 40% de suffrage émis. Un score suffisamment important pouvant inquiéter sérieusement le candidat du Rdpc, le président sortant Paul Biya totalisant 36 ans à la tête du Cameroun.
En effet, ce sondage d'opinion scientifique à l'échelle nationale, portant, sur l'état de l'économie, les perceptions sur la gouvernance et le processus démocratique ainsi que les préférences des électeurs pour les 9 candidats à la présidence , a permis d’interroger 2 024 camerounais adultes dans les dix régions. Les entretiens ont été réalisés dans 54 centres urbains et 25 localités rurales du 10 au 20 septembre 2018.
Les résultats révèlent au plan politique que Paul Biya, est profondément impopulaire après 36 ans à la tête de l’Etat. D’ailleurs il totalise seulement 29,82% des intentions de vote. Dans ce sondage, trois candidats d'opposition sont au coude-à-coude dont Cabral Libii du parti Univers bénéficiant de 11,24 % des intentions de vote, Maurice Kamto du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (12,65 %) et M. Joshua Osih (13,10 %) social démocratic front. Dans ce sondage, la plus grande surprise relève les auteurs est la pauvre performance de M. Akere Muna, bénéficiant seulement de 2,12 % des intentions de vote.
Ces derniers concluent leur sondage en conseillant les partis d'opposition du Cameroun à se mettre ensemble. «Si les partis de l’opposition sont sérieusement intéressés à remporter l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, une coalition est plus que nécessaire», affirme-t-ils Ils proposent, une fusion entre M. Libii, M. Kamto et M. Osih. «Seulement deux des trois augmenterait considérablement leurs chances».
Au niveau économique, les résultats révèlent un pays en chute libre. 79,1% des Camerounais pensent que l’économie se dirige dans la mauvaise direction. Le niveau de pauvreté est alarmant. Moins de 17,65% des adultes camerounais gagnent plus de 200 000 FCFA (près de 400 dollars américains) par mois. Les Camerounais sont surtout préoccupés par l'état des infrastructures dans le pays: électricité, eau, ponts, routes, voies ferrées et ports maritimes. Aujourd'hui, 90% des Camerounais estiment que l'infrastructure routière est mauvaise ou très mauvaise.
Au niveau de la gouvernance, une grande majorité de Camerounais (82.17 %) veut que des administrateurs locaux tels que des gouverneurs soient élus par le peuple. Les Camerounais ont très peu
confiance respectivement au parlement (seuls près de 16.31 % soutiennent le travail effectué par l'assemblée nationale et 14,48% celui du sénat) ; à la cour suprême (seulement 18.15 % de soutien), au gouvernement (16.93 %) ; au conseil constitutionnel (16.40 %). La grande majorité de Camerounais (65,04%) croit que le conflit anglophone représente actuellement la plus grande menace pour la sécurité du pays et la plupart des Camerounais ne soutiennent pas la guerre menée par gouvernement dans les régions du Nord-Ouest et de Sud-ouest. Seulement près de 7,84 % de Camerounais soutiennent l'usage de la force tandis que 85,49 % croient que le dialogue ou la négociation devraient être les seules voies du salut.